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  • Comment Appelle-t-on les Indiens de Guyane ?

    Les Wayana, les Apalaï et les Teko habitent sur le Haut Maroni, fleuve frontalier entre le Surinam et la Guyane fran?ise qui prend ses sources près de la frontière avec le Brésil. Les deux premiers groupes appartiennent à la famille caribe et le troisième à la famille tupi-guarani.
  • Où vivent les tribus amérindiennes en Guyane ?

    Les populations asiatiques les plus proches génétiquement des Amérindiens sont les groupes originaires de Sibérie, les Kètes (de la vallée de l'Ienisseï) et les Alta?ns (des monts Altaï). Les trois autres groupes sibériens sont regroupés avec les Mongols.
  • Qui sont les descendants des Amérindiens ?

    Les Amérindiens furent les premiers habitants de Guyane : ce sont les Galibis, Arawaks, Wayanas, Emerillons, Wayampis et Palikurs.
_I -I 3

POmfwTIONS AMENNDIENNES

I

DE GUYANE FRANCAISE

I. par

Françoi& GRBiAND

Attachée de secherche C.N+R.S.

I I c ..c ' et I

Pierie GRENA~JD -I

Char& de recherche O.R.S.T.O.M.

L -2 - ~ -_ .t I r J .. I -. . I..

I DZ GUYí&^& FFLAHCAISE

PAR : Françoise GRENAND, attachée de recherche, C.N.R-S. I ru

Pierre GRENAND, char& de recherche, O.R.S.T.O.M.

I La: Guyane française est encore habit&' par' s6 tribus amérindiennes distinc- tes totalisant 2.300 personnes. Malgré leur petit nokbre, la plupart d'entre elles continuent 'a vivre..en marge 'de la ca"auté crbole et à maintenir leur spdcificité ,ethnique. Eormís quelques m&tissa.ges, les amérindiens sont res tés anthropolo,Pique- ment pu m... Ils sont petits (1,55 m pour les hommes ; 1,48 pour les femmes) trxpw et robustes. Leur teint oscille du jaune olivatre au cuiv6. Leurs ye& sont bri- dés, leurs pommettes hautes, le&s cheveux noirs de jais. Les six tribus a.pppartien- nent 'a trois grandes familles linguistiques sud-Etméricaines : - Famille KaEb représenteSe par -les Çalibi et les Wayma - FEmille Tupi . It . II ' - WgyTpì et les EmerilïonA- ' - Famille Arawak -i! II arawak proprement dits et. les Pal-- Au regard de leur culture et de leur évolution historique, cette ,. divf.sion ne joue qu'un rôle mineur. Mieux' vaut distinguer' entre populations, cÔti&res est populai:!.ons de 2' int&ieui.'du pys, encore que cette dission devait être moi- nette quand le territoire guyanais était peuplé'de façon continue par les h6ri.n~ diens. . . I. a. Eh effet, au début du XVIIème si&ckej..3a population indigène, estimGe 'a plus de

25.000 personnes, était composee de 17 tsibus différentes.

Eh dépit de quelques accrochages (expédition de Poncet d.e B&tigny, 1643), les contacts entre Français et Amérindiens furent pacifiques et le demeurèrent jus- qu'B. nos jours. Au XVIIIème siècle, les Jésuites, ne parvenant ps à contrbler les Amgrindiers dkcidèrent d'en fixer le plus possible (soit plus de la moitié) sur des Nissions (Kourou, 1713 ; Sinnamary, 1740 : St Paul et Ste Foy sur 1' Oyapock, 1733 et 1740)

11 semble bien que ces concentrations favorisgrent la diffusion de maladies impor-

tées ( pneumopathies , variole, rougeole), lesquelles, se surimposant aux endérllies traditionnelles (pludisme et parasitoses) furent la cause principale de l'extinc- tion rapide de la plupart des tribus. .. . . ....__,... _. *,I.. ..

T. ...

*ème ' A la fin du XVXIT?e. sibele. et,au .dcib.$, du .Xq siècle; ' presque toutes les populations amérindiennes étaient pr3,tiquement éteintes et les sùlrv'ivantes , Galibi et Palikur, réduites à peu'de choses, Mais onethécouvrit de nouvelles dans le Sud du pays : les Emerillons en 1760 ; les Wayana en 1766 ; les Way%pi en 1819. Ces trois peuples Qchapp'erent 8. l'extinction pour,deux raisons majeures : d'une part, b la suite des premiem contacts et des. épidémies, meurt38res qui s'en suivirent, " elles Se retirèrent dans des zones peu .accessibles ; d'autre part, l'liidmiiistration française s'intéressa peu au Sud du pays, sauf aux terrains; aurifères, p& chance, vides d'Indiens' ; seuls, quelques hardis voyageurs s'aventurèrent au Sud, tels Jules CRENAUX . ( 1875 ) et Henri .COUDREAU ( 1887 - , -91). .. .., I. , , ,. 1. 1% ir I ' r. Les h&rindiens que-nous étudieran?. ci-dessous sont .. tous actuellement des représentants de la civilisation f orestibre amazonienne. Ces peuples semi-sddsntai- res dalisent un Qquilibre entre l'agriculture sm b&is:d!uy côté, la chasse, la

pêche et la cueillette de l'.aÜhe, le système socio-économique étant basé sur l'é-

I = "galité .et l' échange.

Il'semble que

par le passé, il ait existé en Guyane des formes de sociétés plus marginales, te23 que les Mayé et les Caranariou, chasseurs &chews cueilleurs, qui vivaient en symbiose avec les Palikur agriculteurs.. _. . -3-

LES POPULATION? COTIERES . , ..

-I Elles représen.tent- une variante de- la civilisation Guy&-amasbnienne : 1 ?-* leur activité principale est la fiche en mer. et en 'estÜai&"dont ie développement semble li6 h l'avance . .. .. . de la colonisation au com &es siècles passés :q& les coupa. peu 8 8.. peu de .leur aryière pays. I' I I

Les Galibi

I 3 Les Galibi de leur vrai nom Kalina sont aujourd'hui plus d'un millier en Guyane francaise. Ils sont en augmentation démographique constante puisqu' ils * n'&aient plus que 600 en 1958. Ils sont divisés en deux qroupes : I. - L'un installé dans les savanes coupées de forêt galerie entre Organabo et

Iracoubo regroupant

m. gros village.' (Yanou; plus de 100 pe'bonnes) et plusieum petites comunaut6s. Ils sont les descendants .. des indiens. installés sur les -mis- &me . ' sidm j4suites du X~II siècle. ..

I .' e.

: - L'autre, plus important, 'est formé de quatre Allages principaux : Awara et . .. . ,.': 6 ' ' F. les Hattes sur les cordons' li*tor&" Cie l'estuaire de la kana ; le Paddock et Terre. rouge sw' les terr&ses alluviales au fGnd de ¡.'estuaire du Ylaroni. Ce grou- '.:Fe est directement rattaché am Galibi duS&&am estimés B. i.800 individus triba- , Les Galibi se distinguent à l'int6rieur.de chaque groupe entre jndiens pur sang, tërewu.yu et mulato, issus de métissages très anciens avec la race noire. Les ' premiers sont .les.plus nombre& en Guyane française. Les villages des Galibi sont 'spacieux ; l'habitat traditionnel y est repzksent6, B c6t6 de cases couyertes de tôles ondulées, par des .constructions traditionnelles rectangulaires (auto) 8. toit r; s & double pan couvert de palmes nattées d'Euterpe oleracea descendant pratiquement jusqu'au sol -; deux auvents triangulaires ferment les extrémités. Parfois un plan- cher bw isole du sable les habitats. Ils dorment dam des hamacs de coton en filet confectionnés par les femmes. -4- L! orgaisa+--on sociale et familiale des Galibi a subi de profonds change- des demiem siècl~~';.'..dCt~~~~~nt~,.-.l~s-.aO~~aUtéS Sont f OrméeS .I merits au d'une ou plusieurs unités pakiarcales, l'aïeul rassemblant autour de lui ses genires &i,* sonf'ies 'obligés (&it&). Cette uxorilocalité s'accompagne d'une folz- te a'tthtude d'dvitemenls entre' gendfe et. belle-famille. Knci.e.mement.,. le. mariage reco&"é etait celu5 'entre 'co~&irís croisés ;ippe'lé takano, .'tépom'', 'r+pouse'', les cousins parallkles étant appelés "frèrest' ou %oeallsfl. hjourd'hui, ce type de mariage est en décadence, sans doute sow l'influence du christianisme, seule l'union avec les cousins croisés classificatoires étant tolérée. Celle-ci est elle-même devenue rare, laissant place au ,libre choix. :j 1 ._ . i . ,, : Les Galibi accordent une grande place B 'l''agriculture SIE brÛlis. Ils re- cherchent .de préférence les flots de forêt primaire dominant les marécages, mais en raison .du manque de terres cultivables, ils sont souvent contraints dt ouvrir leurs abattis sur les sols sable& et 'peu productifs des cordo& littoraux. 'La' surface cultivée par famille oscille entre 0,3 ei 0,s hectare,' la cult&e'princi- pale étant- le manioc amer h partir duquel ils élaborent le couac (far*e ,grillée eb-séch&e)-qui sera yendu sur les marchés de St La.wen;t et Iracoubo. ,:. . i La pêche représente l'essentiel des activités masculGeS. Elle 'sk pr&i.que surtout en mer sur de bons canots (Kuriala), ouverts au feu, munis de bord&es et d'une étrave à .l'avant. La voile. n'a pas enoore été coqlétement remplacée par le moteur, ham-bord:. Les techniques de pêche actuellement utilisées sont les lignes . ' de fond' & hameçons, gulhiples (palangres) ou les filets ,droits. Le surplus des pois- sons capturés, ens majorit6 des Si.luridBs, est vendu soit frais, soit ,fumé ou srilé, aux bourgs voisins. La pêche en eau douce se pratique surtout en barraht l'embou- chure d'un ruisseau marée haute,

B l'aide d'un rideau de roseaux (pali) ; B ma-

rée descendahte, le poisson prisonnier est fléché à l'am ouipris B. l'épuisette. I, .,

La chasse se pratiquqnt au fusil, a maintenaot p

eaucoup de son ,iqor- " _. . : . . tance, Sauf peut-être & ~.Iracoubo. Eh revanche, la collecte des oeufs .de tortues '-,. marines en particulier joue .un rôle non..négligeable. ,. , &L. dépit de 1'intrÖdÜction"mass-ive d'objets et de techniques e~o@ennes, .i les ,Galibi ont conse&é l'essentiel de leur civilisation ma&rielle : ha modifid, l'arc en palmier Bactris ma-jor, d'&sez médiocre quali& Qt&t Wu'utili- Sé actuellement. La vannerie et la poterie se sont remarquablement consemées ; .. > . - . 'I -5- I. elles sont de formes t&s variées'et .. leurs décora5idns se rzfkrent au monde animal et végétal. U3 Galibi sont les Amérindiens de Guyane qui ont le plus subi l'influence des missionnaires catholiques. D'un témgrament olus prsgmatique que religieux, ils ont su y répondre par un syncrétisme habile transparaissant en particulier dans leur mythologie. Le monde est peuplé sbl'on eux d'esprits bons ou mauvais 'e, . (yolokan, yulawaí.. . ) :qui agissent (maladie)"su$ les personnes. qui ont. transgressé *'des tabous alimentaires ou ont négligé des. rites iijs essentiellement h la fé- condité de la- femme, à. la ch+se'.Öu'à :' la....p&hei:. D! oÙ 1a"ivance chez eux des . chamam (püyei), spécialistes qui, .. après m'e longue initiation .corqortant 1' absory- tíon de .drogues (t.akini, jus-'de'ta%ac vert), s'attachent .uh. ou.plusíev esprits. Dès lors, le chaman est un guérisseur, Lors de séances rioctU"es, i3. ent-Te. en contact avec ses esprits protecteurs enfermés dans '&I hochet (maraka) et enfre-quotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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