[PDF] ALFRED DE MUSSET – LES CAPRICES DE MARIANNE – 1833

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ALFRED DE MUSSET LES CAPRICES DE MARIANNE 1833

ACTE 1 - SCENE 1

Introduction :

Accroche et contexte

Dom Juan est une tragi-comédie écrite en 1665 par Molière. Cette pièce nous conte les fidèle serviteur, Sganarelle. Dans cette

scène, Dom Juan et Sganarelle fuient des personnes voulant les arrêter. Les deux personnages se

e eux. libertinage amoureux, est aussi un libertinage philosophique.

Problématique :

La lecture analytique va nous permettre de comprendre comment sous des dehors comiques, Molière installe progressivement un dialogue sérieux et profond. Annonce de plan linéaire (découpage en mouvements)

Après un échange sur le nouvel habit de Sganarelle (ligne 1 à ligne 17), Dom Juan critique les médecins

(ligne 18 à ligne 35). Enfin, Sganarelle amène le sujet de la religion et interroge son maître sur sa

position (ligne 36 à ligne 56)

ALFRED DE MUSSET LES CAPRICES DE MARIANNE 1833

ACTE 1 - SCENE 1

1ier mouvement

La scène débute par un échange sur le costume de médecin porté par Sganarelle.

Première analyse

1) En endossant son nouveau costume, le valet change artificiellement et ponctuellement de

classe sociale. Ceci va lui permettre de débattre avec son maître

2) A sa première réplique, Sganarelle veut que son maître reconnaisse ses compétences et

accepte de débattre avec lui.

3) Il est vrai que te voilà bien »

publ prépare aussi une forme de critique

4) Par " cet attrait ridicule », Molière fait une satire sociale

5) ainsi

se soucier des compétences.

Deuxième analyse

La critique

6) On relève que Dom Juan utilise à huit reprises la phrase interrogative non pas pour

questionner réellement son valet mais pour lui donner un prétexte à dénoncer le mensonge des médecins. Il se met au service de son valet dans cette critique.

7) Dans " Moi, point du tout », Sganarelle évoque une société qui demande de jouer un rôle. Le

valet de Molière accepte cela et en profite ; celui du 18ième siècle ne le tolèrera plus.

MOLIERE DOM JUAN 1665

ACTE 3 SCENE 1

2ième mouvement

Dans ce deuxième mouvement, .

Première analyse

1) La réplique de Sganarelle " Comment, Monsieur, vous êtes aussi impie en médecine ? » nous

médecins pour des imposteurs.

2) e portée plus importante à la remarque. Il y a

3) maitre. Il y a donc ici une complémentarité des deux hommes dans cette satire sociale.

4) On peut relever dans l'extrait un important champ lexical de la foi " impie », " croire », "

âme », " mécréant » c'est-à-dire qui méprise la croyance religieuse, " miracle », "

convertir », merveilleux », " incrédule ». La présence de ce champ lexical, nous permet de

parler de métaphore filée. La médecine est présentée pour Sganarelle comme une religion.

Elle n'a pas de fonction que de convertir les gens. Jamais il ne la présente comme une science, censé de soulager et guérir les malades, il a présente par contre comme une religion pour convertir et avoir plus de fidèles. C'est le 1er paradoxe.

5) Le 2eme paradoxe : Sganarelle ne parle jamais de malade, il distingue 2 catégories de

personnes ; ceux qui ne croient pas comme Don Juan et les désignent de impies et incrédules.

6) Son intérêt est de défendre la religion, mais les arguments restent sceptiques. Don Juan et

les spectateurs : " nous ». Il argumente en montrant en avant les effets de la médecine.

MOLIERE DOM JUAN 1665

ACTE 3 SCENE 1

2ième mouvement

7) Il présente son exemple comme merveilleux, incompréhensible. Il nous développe cet exemple

à partir de la ligne : il y avait. On s'attend à un récit d'une guérison miraculeuse. Or, surprise,

coup de théâtre : " non, il mourut ». L'efficacité de la médecine c'est donc la rapidité de

mourir. On a une apologie très paradoxale à la médecine, il faut admirer la médecine par la

rapidité à mourir et non pas à guérir.

Transition

On retrouve ici la haine de Molière pour la médecine et les médecins. Pour lui, la médecine c'est une

fable pour les naïfs c'est une supercherie. Elle est une dangereuse technique pour tuer les innocents

malades.

Le sujet principal c'est la religion. On trouve les différentes attitudes religieuses : crédule de

Sganarelle et incrédule de Don Juan.

MOLIERE DOM JUAN 1665

ACTE 3 SCENE 1

3ième mouvement

1) La remarque " Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me

défendez que les remontrances », nous apprend que Sganarelle pousse son maitre dans ses maitre. Nous sommes au 17ième siècle, La rivalité maitre-valet attendra le 18e siècle.

2) Sganarelle est celui qui pose le plus de questions dans cette partie. En effet, Il tente de faire

avouer ses idées à son interlocuteur.

3) Autant les deux personnages avaient la même position sur le sujet des médecins, autant ici, le

su souhaite convertir son maître. Sganarelle est issu de la classe populaire qui est par tradition plus croyante et superstitieuse. Alors que Dom Juan est instruit, cultivé, et remet ces croyances en question. 4) convertir Dom Juan comme un prêcheur qui fait un sermon pour convertir son auditoire : " peine à convertir ».

5) Par " -à-dire que non », " tout de même », " aussi peu », Sganarelle interprète les

prêt à avouer ses idées. Mais Sganarelle sait interpréter son attitude, son ton

6) Le silence est la première arme de Dom Juan. Dom Juan parle peu dans cette scène. Il répond

à Sganarelle par des phrases brèves (" Laissons cela »), des onomatopées ou des interjections (" Eh ! », " Oui, oui ! », " Ah ! Ah ! Ah ! »).

MOLIERE DOM JUAN 1665

ACTE 3 SCENE 1

3ième mouvement

7) A la fin de la scène, Sganarelle se met au service de Dom Juan. Sganarelle veut devenir le

miroir révélateur des idées de son maitre. Il prend ses réponses, les interprète et voudrait

8) La dernière réplique de Dom Juan : " Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et

que quatre et quatre sont huit » nous apprend que Dom Juan croit en une philosophie r-à-dire ce qui peut être prouvé ! Il récuse les faux médecins, la religion comme autant de croyances invérifiables.

9) rationalisme athée. Dom Juan

est un rationaliste car il se sert de la raison, et non de la foi, pour accéder à la connaissance.

Sa phrase " Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit » résume toute sa pensée : il e

être » (" sont » ), verbe philosophique par excellence, montre que Dom Juan formule bien à

une philosophie. Il faut néanmoins se garder de caricaturer le personnage de Dom Juan. Dom 10) Laissons cela » . Dom Juan apparaît comme un personnage riche qui ne se laisse pas enfermer si facilement dans une doctrine.

MOLIERE DOM JUAN 1665

ACTE 3 SCENE 5

Conclusion

Bilan

Sous des dehors comiques, la scène traite de questions sérieuses, notamment celle de la foi et de

osent totalement. Issu de la classe populaire, Sganarelle est superstitieux, tandis que Dom Juan, cultivé et lettré, se montre rationnel.

On voit, dans cette scène, que le rapport entre maître et valet permet au dramaturge de débattre

Ouverture

e la religion catholique, alors puissante.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2

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