POINTS AU CRITÈRE DOMAINE DE FORMATION DE LA GRILLE
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POINTS AU CRITÈRE DOMAINE DE FORMATION DE LA GRILLE
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Domaine de formation. Points à la partie I (diplôme étranger) ou à la partie II (diplôme du. Québec ou l'équivalent) de la Liste. 0 2
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Accueillir la petite enfance : programme éducatif pour les services
à Québec. Dépôt légal – 2019. Bibliothèque et Archives nationales du Québec travaillent notamment dans le domaine de l'éducation à la petite enfance.
GUIDE DES PROCÉDURES DIMMIGRATION
20 oct. 2021 études afin de déterminer le domaine de formation associé au diplôme et le niveau de scolarité. Diplôme du Québec.
Les savoirs à la base de la formation à lenseignement au Québec
Morales-Perlaza A.
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Universitaire 3e cycle. 14. Domaine de formation. Points à la partie I (diplôme étranger) ou à la partie II. (diplôme du Québec ou l'équivalent) de la liste.
Programme éducatif CAPS-I destiné aux élèves âgés de 6 à 15 ans
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2019. 17-00085 À l'instar du Programme de formation de l'école québécoise pour le.
GUIDE DES PROCÉDURES DIMMIGRATION
2.2 Présentation de la Liste des domaines de formation . 4.1.1 Demande de certificat de sélection du Québec (DCS) et autres documents .
(3), 80†111. https://doi.org/10.7202/1069641ar
R€sum€ de l'article
Cet article porte sur les programmes de formation des enseignant e s au Qu€bec, en Ontario et en Suisse romande et al€manique. L'objectif g€n€ral est de cerner les savoirs professionnels transmis aux enseignant e s " travers les programmes de formation initiale des universit€s canadiennes et des Hautes de 27 programmes de formation des enseignant e s du primaire " travers les descriptifs de cours qui se trouvent sur les sites respectifs (approche comparative et descriptive). Nous avons analys€ 1534 descriptifs de cours dans ces trois contextes sociaux. Nous constatons que la formation des enseignant e s diff‡re d'une institution " l'autre, mˆme au sein d'une mˆme province ou du mˆme pays. N€anmoins, comparer des programmes de formation entre diff€rents contextes permet aussi de r€fl€chir " certains enjeux similaires dans la formation qui ne sont pas sp€cifiques " une seule institution, tout en permettant de pr€senter des innovations pertinentes comme celle du programme de formation bilingue en Suisse. Les savoirs à la base de la formation à l'enseignement au Québec, en Ontario et enSuisse
1Adriana Morales-Perlaza
Professeure
Université de Montréal
Melanie Buser
Postdoctorante
Université de Montréal
Maurice Tardif
Professeur
Université de Montréal
Bernard Wentzel
Professeur
Haute école pédagogique du Valais
RÉSUMÉCet article porte sur les programmes de formation des enseignantes au Québec, en Ontario
et en Suisse romande et alémanique. L'objectif général est de cerner les savoirs professionnels
transmis aux enseignantes à travers les programmes de formation initiale des universités canadiennes
et des Hautes Écoles pédagogiques suisses. Pour ce faire, nous avons analysé un échantillon de 27
programmes de formation des enseignantes du primaire à travers les descriptifs de cours qui se trouvent sur les sites respectifs (approche comparative et descriptive).Nous avons analysé 1534
descriptifs de cours dans ces trois contextes sociaux. Nous constatons que la formation des enseignantes diffère d'une institution à l'autre, même au sein d'une même province ou du même
pays. Néanmoins, comparer des programmes de formation entre différents contextes permet aussi de
réfléchir à certains enjeux similaires dans la formation qui ne sont pas spécifiques à une seule
institution, tout en permettant de présenter des innovations pertinentes comme celle du programme de
formation bilingue en Suisse. MOTS-CLÉS-formation, professionnalisation, enseignantes, Québec, Ontario, Suisse. 1Le volet canadien de cette recherche a été financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.
Morales-Perlaza, A., Tardif, M., Buser, M. et Wentzel, B. 81. 1.Introduction
" Qu'est-ce qu'une enseignante sait ? » ou encore " qu'est-ce qu'une enseignante devrait apprendre et savoir au terme de sa formation initiale ? ». Ces questions, aussi simples qu'ellespuissent paraitre, sont la source de débats et de controverses depuis deux siècles (Lussi Borer,
2015). Bien que les écrits scientifiques dans le domaine de l'éducation apportent déjà certaines
réponses, elles n'en demeurent pas moins multiples et sans consensus. Lorsqu'on parle des savoirsdes enseignantes, le sujet devient complexe, car le sens même du mot " savoirs » fait appel à des
conceptions différenciées qui tendent à se confondre avec d 'autres concepts. De quels savoirss'agit-il, au juste ? De ceux issus des connaissances au sens d'une culture générale, ou encore de
ceux issus des savoir-faire, habiletés et compétences professionnelles ? Ou bien se réfère-t-on
plutôt aux croyances, expériences et certitudes individuelles ? Parle-t-on plutôt des connaissances
savantes acquises lors de la formation universitaire ? On le voit, les savoirs propres à l'enseignement, comme pour toute profession, sont multiples et multiformes et leur détermination fait l 'objet d'un nombre impressionnant de recherches, d'ouvrages et de travaux élaborés à partirde différentes démarches et disciplines : l'analyse du travail enseignant, l'ergonomie, la sociologie,
la psychologie, les matières scolaires (Hofstetter et Schneuwly, 2009 ; Tardif, 2000). D'autres questions portent sur les programmes de formatio n, car l'organisation des savoirs dans unprogramme amène obligatoirement des enjeux d'exhaustivité, de systématicité et de progressivité
inscrits dans une logique de conception d 'une formation. Pour pouvoir être mis en curriculum, lessavoirs professionnels doivent être dépersonnalisés, formalisés, généralisés, voire décontextualisés
(Lussi Borer, 2015). L'enseignement étant un métier de l'humain et pour l'humain, répondre à ces questionss'avère compliqué. Plusieurs études ont documenté que les enseignantes se sentent souvent mal
formées pour faire face aux défis de leur travail et qu'ellesils vivent une sorte de choc de la réalité
lors de l'entrée dans la profession, ainsi qu'un effet de " washing-out » des connaissances acquises
au cours du programme de formation (Korthagen, Loughran et Russell, 2006). Ainsi, malgré toutes les pistes et perspectives que propose la documentation actuelle sur les savoirs des enseignantes,les réponses aux questions " qu'est-ce qu'un enseignante devrait savoir ? » et " qu'est-ce qu'elleil
devrait apprendre en formation initiale ? » méritent encore d'être approfondies.82. Revue des sciences de l'éducation, 45(3), 2019
Nous débutons cet article par la présentation d'un cadre conceptuel sur les savoirs des enseignantes. Nous expliquons ensuite la méthodologie de notre recherche comparative et nousprésentons par la suite les institutions analysées ainsi que les résultats par contexte. Nous concluons
avec une synthèse comparative. 2. Les savoirs de l'enseignant eLa définition des " savoirs » à la base de la profession enseignante (knowledge base) est complexe
à cause du
caractère interactif du travail, ce qui solliciterait non seulement la mobilisation desavoirs, mais aussi, pour une grande part, de compétences et d'habiletés diverses. Nous utilisons
une définition large du terme " savoirs », car il s'agit d'un concept qui comporte plusieursdéfinitions dans les écrits scientifiques et il faudrait un article de plus pour l'expliquer. Nous
incluons donc le terme compétences et habiletés dans cette définition large du savoir professionnel.
En fait, pour cette recherche, no
us comprenons les " savoirs des enseignantes » comme étant toute connaissance professionnelle qui est potentiellement pertinente pour les activités de travail de l'enseignante. Les savoirs des enseignantes sont multiples et proviennent de différentes sources(formelles et informelles). De ce fait, ce qu'une enseignante " sait » provient non seulement de sa
formation universitaire, mais aussi de son expérience et de toute l'histoire de vie qui colore cette
connaissance (Verloop, Van Driel et Meijer, 2001). Cela dit, dans cette recherche, nous nous sommes limités à l 'analyse du savoir dit " formel », soit celui qui provient de la formationuniversitaire. Notre posture nous a amenés à faire une recherche qui a exploré et décrit une petite
partie de ce vaste champ de recherche sur les savoirs des enseignantes.Les savoirs dits " formels », présents dans les formations actuelles à l'enseignement, sont le
résultat non seulement de la recherche sur les savoirs, mais s'inscrivent aussi dans un contexte historique et politique d 'encadrement de la formation des enseignantes. Comme le montre Lang (2009 ), " métiers et savoirs s'inscrivent dans des contextes historiques et institutionnels déterminés, dans la dépendance d'autorités de tutelle qui les contrôlent » (p. 289). Ces savoirs sont
souvent transformés en standards de formation ou en référentiels de compétences qui encadrent la formation universitaire. Ensuite, les savoirs qui sont inclus dans les programmes de formation sontle résultat d'un processus institutionnel à travers lequel chaque université choisit les contenus selon
ces standards, ainsi qu'en fonction des ressources professorales dont elle dispose. Morales-Perlaza, A., Tardif, M., Buser, M. et Wentzel, B. 83. En accord avec les propos de Lang (2009), la question des savoirs de référence d'un groupeprofessionnel étant toujours imbriquée à des enjeux contextuels et institutionnels, une diversité
existe en ce qui a trait à ces savoirs de référence et aux modèles de professionnalité. Cela dit, depuis
les années 1980, nous pouvons constater des tendances " professionnalisantes » qui convergent d'un pays à l'autre. Dans la plupart des pays, à travers ce qui peut être considéré comme un
" mouvement international pour la professionnalisation de l'enseignement » (Holmes Group, 1986Carnegie Forum on Education and the Economy, 1986 ; Tardif, Lessard et Gauthier, 1998 ;
Organisation de
coopération et de développement économiques, 2005), on met l'accent sur la nécessité d'une formation plus professionnelle des enseignantes qui s'efforce d'ancrer laformation universitaire à la fois sur la recherche et la pratique de l'enseignement. Ces changements
dans la formation des enseignantes sont visibles dans presque tous les pays développés, y compris
bien sûr en Amérique du Nord et en Europe. Plus récemment, depuis le milieu des années 1990,
les pays d'Amérique latine et d'Afrique ont également commencé à modifier leurs programmes de
formation des enseignantes, inspirés de ce même modèle professionnel. Cet article s'inscrit dans ce questionnement, notamment en lien avec les savoirs professionnels qui sont transmis par les institutions qui fo rment des enseignantes dans troiscontextes sociaux : dans les universités de deux provinces canadiennes, le Québec et l'Ontario, et
dans deux Hautes Écoles pédagogiques en Suisse, dont l'une francophone et l'autre germanophone.Nous voulions répondre
aux questions de recherche suivantes : qu'est-ce qu'une enseignante apprend pendant sa formation initiale ? Plus spécifiquement, quels sont les savoirs et compétences " transmis » par les institutions de formation des enseignantes dans ces contextes ? Y a-t-il des différences entre ce que les enseignantes sont censées apprendre ou, au contraire, une base de connaissances uniformisée ou du moins convergente est-elle visible dans ces trois contextesdifférents, notamment en lien avec une certaine " internationalisation » de la formation ? S'il y a
des différences, où se situent-elles ?Comme le rappelle
Borges (2001),
les différentes typologies et classifications produites par la recherche anglo-saxonne et européenne donnent une idée de la diversité des approches de recherche qui existe dans le domaine des savoirs des enseignantes. Nous avons analysé plusieurs typologies proposées par les chercheurses dans ce domaine depuis les années 1980, notamment celles de Shulman (1986, 1987), Grossman et Richert (1988), Grossman (1990), Tardif, Lessard et Lahaye (1991), Tamir (1991), Carlsen (1991) et Churukian (1993), qui se sont développées dans84. Revue des sciences de l'éducation, 45(3), 2019
un contexte historique de débats sur la professionnalisation des enseignantes. Les catégories des
années 2000 se situent dans un contexte de défense de l'enseignement en tant que " profession » (Darling-Hammond et coll., 2006), de débats sur les nouveaux programmes de formation axés sur les compétences professionnelles (Desjardins et Dezutter, 2009), ainsi que des réponses qui essaient de trouver des domaines de savoirs communs parmi les programmes de formation dans les pays occidentaux (Tardif et Borges, 2009). De toutes les typologies explorées, la typologie deTardif et Borges (2009) s'avérait la plus
pertinente pour notre étude, car elle avait été déjà utilisée pour une recherche comparative entre le
Québec et la Suisse.
Tardif et Borges (2009) expliquent que même s'il n'existe pas encore de consensus sur ce que les enseignantes doivent apprendre au cours de leur formation initiale, on peut trouver dans les programmes de formation des enseignantes, aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord, cinq grands domaines de savoirs qu 'ils définissent comme suit : Le domaine des disciplines de référence : les sciences naturelles et les technologies, les sciences sociales et humaines, les arts et les langues, etc., qui forment les " contenus » du savoir à enseigner à l'école. Le domaine des didactiques : regroupant les disciplines et méthodes assurant la transposition aux situations d 'enseignement et d'apprentissage des domaine des disciplines de référence (épistémologie, connaissances, méthodes, démarches, postures, etc.). Le domaine des sciences de l'éducation : qui correspond aux disciplines qui ont pour objet dquotesdbs_dbs4.pdfusesText_7[PDF] domestic airport codes
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