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pneumothorax have been reported in association with ventilator use (5) Patients who cannot close the glottis and therefore cannot air stack can be passively insufflated to pressures of 40 to 70 cm H2O by manual resuscitator with the exhalation valve blocked The primary objectives of lung volume recruitment therapy are to maintain or improve

What is the management of non-tension pneumothorax in patients on mechanical ventilation?

The management of most non-tension pneumothorax in patients on mechanical ventilation involves the placement of a thoracostomy tube to evacuate the air due to the high incidence of progression to tension pneumothorax while on mechanical ventilation.

What is the physical examination of patients with spontaneous pneumothorax?

Physical examination of patients with primary spontaneous pneumothorax is usually remarkable normal. Patients with secondary spontaneous pneumothorax usually appear in distress. Physical examination of patients with secondary spontaneous pneumothorax is usually remarkable for dyspnea, chest pain, and neck vein distension.

How is spontaneous pneumothorax treated compared to BTS 2003 guidelines?

Management of spontaneous pneumothorax compared to British Thoracic Society (BTS) 2003 guidelines: a district general hospital audit. Prim Care Respir J 2007;16:291–8. (3). . Treatment of pleural effusions and pneumothorax with catheters placed percutaneously under imaging guidance. AJR 1989;152:1189–91. (3). .

How to fix pneumothorax?

The treatment to fix Pneumothorax depends on the underlying cause of the condition and the time that has elapsed between the injury and the start of the treatment. The treatment also depends on how serious the collapsed lung is. In cases of mild Pneumothorax, there is no treatment required and the condition heals itself within a week or so.

Mise au point

Prise en charge des pneumothorax spontanés idiopathiques aux urgences Management of spontaneous pneumothorax in the emergency department

F. Lellouche

a, *, B. Maitre b a

Service de réanimation médicale, CHU Henri-Mondor, assistance publique, hôpitaux de Paris, Inserm U 492, université Paris-XII,

51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil, Franceb

Services de pneumologie, hôpitaux intercommunal et Henri-Mondor, assistance publique, hôpitaux de Paris, Inserm U 492, université Paris-XII,

51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil, France

Reçu et accepté le 3 août 2003

Résumé

La prise en charge des pneumothorax spontanés idiopathiques peut sembler simple. Un pneumothorax de faible abondance nécessite le

repos simple, alors qu"en cas de pneumothorax volumineux, une évacuation de l"air s"impose. Cependant, le choix de la technique

d"évacuation de l"épanchement gazeux reste encore aujourd"hui sujet à un débat. Deux attitudes pratiques sont discutées lors de la prise en

charge initiale : soit le drainage classique avec mise en aspiration, soit l"exsufflation simple. L"exsufflation simple a été évaluée par plusieurs

études contrôlées. Cette technique, efficace dans près de deux tiers des cas, permet de réduire la durée d"hospitalisation. Certaines

recommandations préconisent en cas d"exsufflation réussie un retour rapide des patients à domicile. La technique à utiliser pour réaliser

l"exsufflation n"est pas codifiée ; ainsi plusieurs attitudes sont possibles. En revanche, la prise en charge d"emblée chirurgicale ne semble pas

avoir sa place. © 2003 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Abstract

Simple aspiration or intercostal tube drainage are both recommended. Simple aspiration which has been evaluated by several randomised

controlled study, is efficient in two third of the cases, allows a reduction of hospital length of stay. Some recommendations even include an

immediate hospital discharge in case of simple aspiration success. Surgical management should not be the first line treatment.

© 2003 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.Mots clés :Pneumothorax idiopathique ; Urgences

Keywords:Spontaneous pneumothorax; Emergency department

1. Introduction

Par définition, un pneumothorax spontané idiopathique (ou primitif) est :spontané, c"est-à-dire qu"il n"est lié ni à un traumatisme, ni à une complication d"un geste invasif (pose

de cathéter, biopsie), à la ventilation mécanique ou à uneinfection (pneumopathie, tuberculose, pneumocystose...) ;

idiopathique, c"est-à-dire survenant chez un patient exempt de toute pathologie pulmonaire préexistante (asthme, bron- chopneumopathie chronique obstructive, emphysème, his- tiocytose X, lymphangio-léiomyomatose...). Les pneumo- thorax spontanés idiopathiques sont une pathologie relativement fréquente, avec la survenue en moyenne de

350 cas/an dans 30 services de réanimation en Île-de-France

selon les données de CUBREA de 1997 à 2001. Ce chiffre sous-estime l"incidence réelle, puisque la prise en charge de*Auteur correspondant. Adresse e-mail :francois.lellouche@hmn.ap-hop-paris.fr (F. Lellouche).Réanimation 12 (2003) 495-501www.elsevier.com/locate/reaurg © 2003 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.reaurg.2003.08.006 cette pathologie ne concerne pas uniquement les services de réanimation. Il n"existe pas de données précises sur l"inci- dence exacte de cette pathologie en France. En Angleterre, l"incidence du pneumothorax spontané idiopathique est de

26 cas pour 100 000 par an chez les hommes, et de neuf cas

pour 100 000 par an chez les femmes[1]. Il s"agit d"une pathologie bénigne, avec une mortalité estimée à moins de

0,5 décès par million d"habitants et par an chez les sujets de

moins de 35 ans[1,2]dont la prise en charge passe le plus souvent par une hospitalisation. La grande majorité des pa- tients atteints de pneumothorax passent initialement par les services d"urgences puis sont soit renvoyés directement à services porte, pneumologie, réanimation, chirurgie thoraci- que d"emblée ou après échec de la prise en charge initiale, voire dans certains services de médecine. Cette multiplicité des filières de prise en charge explique probablement en partie l"absence d"homogénéité des recommandations et des tre à cinq jours selon les données de CUBREA. Dans les études récentes, la durée de l"hospitalisation variait en moyenne de 4,3 à 7 jours chez les patients traités par la technique classique du drainage thoracique[3-5](Tableau 1 La physiopathologie des pneumothorax spontanés idiopa- consistent à soustraire l"air contenu dans la cavité pleurale et à réduire le risque de récidive. Cependant, la prise en charge de cette pathologie est mal codifiée et de nombreuses alter- natives thérapeutiques existent. Les différentes options thé- rapeutiques sont passées en revue et un arbre décisionnel pour la prise en charge des pneumothorax spontanés est proposé (Fig. 1). Les trois principaux textes de recomman- dations issues des sociétés britanniques[6,7]et des sociétés américaines[8]depuis dix ans aboutissent à des conclusions très différentes, avec, dans un cas l"accent sur un traitement par aspiration simple (ou exsufflation) éventuellement en ambulatoire[3,5,7], alors que dans l"autre cas, publié récem- ment, le drainage thoracique reste la règle, nécessitant dans la majorité des cas l"hospitalisation des patients[8]. Cette

controverse dans le choix est discutée à la fin de cet article.2. Examens complémentaires nécessaires

2.1. Examens radiologiques

cadre d"une douleur thoracique, associée ou non à une dysp- née. Parfois, le patient arrive aux urgences avec " son dia- gnostic » et une radiographie thoracique réalisée en ville. Un nouveau cliché thoracique est inutile si la radiographie tho- racique est récente (moins de 24 heures). Un cliché en expi- de doute diagnostique[6]. La réalisation d"un scanner thora- de pneumothorax spontané.

2.2. Examens biologiques

Un bilan d"hémostase (taux de prothrombine, temps de sont pas obligatoires, en l"absence de signe d"appel, surtout si l"on choisit l"option de l"exsufflation[9].

Tableau 1

Études randomisées contrôlées comparant l"exsufflation au drainage thoracique

Patientsn

(Exsufflation/

Drain)Technique

d'exsufflationTaux de succès (Exsufflation/

Drain)%Durée du séjour jours

(Exsufflation/Drain)Confort

Exsuffl./DrainTaux de récidive

Exsuffl./Drain

Harvey 1994

[3]35/38 Cathéter 16-18 Ga 80 %/ND 3,2/5,3 a

Score de

douleur : 2,7/6,7 a

14 %/26 %

Andrivet 1995

[4]33/28 Cathéter 16 Ga 67 %/93 % a 7/7 b

Pas de différence 14 %/29 %

Aspiration : vide

Noppen 2002

[5]27/33 Cathéter 16 Ga 59,3 %/63,6 % 3,4/4,5 a (13 patients non hospitalisés dans groupe exsufflation)Non évalué 26 %/27,3 %

Aspiration :

seringue a

Différences significatives (p< 0,05)

b

La durée de séjour était identique en comparant l"exsufflation retardée et le drainagethoracique, mais était réduite lorsque l'exsufflation était immédiate.

Mauvaise tolérance clinique

et/ou > 2 cm de décollement

Exsufflation

2ème tentative

d"exsufflation

Drainage

intercostal

Echec après 5 à 7 jours

Discuter la chirurgie

Echec

Echec Ou

i

Discuter la sortie

à domicile

Succès

Succès

Succès

rax spontanés idiopathiques.Adapté de la dernière conférence de consensus britannique[6].496F. Lellouche, B. Maitre / Réanimation 12 (2003) 495-501

3. Attitudes thérapeutiques proposées

La prise en charge initiale du pneumothorax spontané et des recommandations. Le choix définitif du traitement est conditionné par la réponse à trois questions : •le pneumothorax est-il compliqué ou symptomatique?

•quel est le volume du pneumothorax ?

•est-ce le premier épisode de pneumothorax ou une réci- dive ? La principale complication à redouter est le pneumotho- rax dit suffocant. C"est une urgence vitale et cet événement nécessite un traitement en urgence[1,10,11]. Cette compli- cation est cependant rare et le plus souvent associée aux récidives. Les patients se présentent le plus souvent avec une douleur thoracique unilatérale et une dyspnée avec, à l"aus- cultation, un syndrome d"épanchement gazeux (diminution du murmure vésiculaire et des vibrations vocales, tympa- nisme à la percussion). Associés à ces signes cliniques clas- siques de pneumothorax, on doit rechercher l"existence de signes de gravité : tachycardie, hypotension artérielle, mar- brure, cyanose, désaturation. Ces signes sont liés à la com- pression gazeuse développant une forte pression dans la cavité pleurale à l"origine d"une gène au retour veineux, véritable tamponnade gazeuse par compression des cavités droites pouvant aller jusqu"au collapsus. Le traitement de l"épanchement gazeux par une ponction thoracique à l"aiguille creuse, le plus souvent en position antérieure, afin de ramener rapidement la pression intrathoracique au niveau de la pression atmosphérique[11]. Un remplissage vascu- laire doit être associé. Le drainage classique peut alors être effectué au calme. Une symphyse pleurale (chimique ou chirurgicale) sera alors discutée rapidement. En dehors de l"urgence représentée par le pneumothorax compressif, les autres formes de pneumothorax font appel à des thérapeutiques diverses, en fonction de leur volume et de la notion d"épisodes antérieurs.

3.1. Repos associé ou non à une oxygénothérapie

Les pneumothorax paucisymptomatiques et de faible

abondance (2 cm ou moins de décollement de l"apex)[6] peuvent être traités par le repos simple, le plus souvent à domicile, avec une radiographie thoracique de face de ces. Des conseils sont à donner au patient afin qu"il consulte en urgence en cas de réapparition ou d"aggravation de la symptomatologie (douleur, dyspnée). à domicile, hôpital éloigné du domicile, récidive), une hospi- talisation courte de 24 heures pourra être envisagée avec, dans ce cas, la réalisation d"une radiographie de contrôle avant la sortie du patient. En cas de majoration de la taille du pneumothorax sur cette radiographie de contrôle, un traite- ment évacuateur doit être envisagé. Si le patient reste hospi-

talisé, une oxygénothérapie à haut débit peut être associée[6,12]. Cette oxygénation augmente par un facteur 4 la ré-

sorption de l"air présent dans la cavité pleurale[12]. Une consultation avec le pneumologue ou le médecin traitant du patient avec un contrôle de la radiographie thora- cique est à prévoir trois à sept jours après la consultation initiale. En l"absence de résolution par le repos simple après une semaine, un traitement évacuateur doit être envisagé.

3.2. Exsufflation pleurale

contenu dans la cavité pleurale. Il existe une grande hétéro- généité quant à la réalisation pratique des exsufflations, réa- lisées par l"intermédiaire d"un simple " cathlon » ou d"un cathéter de petit calibre, raccordé à une valve de Heimlich et ,colonnede manuelle de l"air contenu dans la cavité pleurale. Certains auteurs avaient évoqué le fait qu"en retardant l"exsufflation, avec une possible " cicatrisation » de la brèche pleurale, le taux de succès pourrait être plus important. Cette attitude n"a que l"exsufflation soit retardée ou non, mais la durée d"hos- flation retardée[4]. L"exsufflation par l"intermédiaire d"un cathlon avec une aspiration de l"air à la seringue a comme principal intérêt sa simplicité et son faible coût. L"utilisation d"un robinet à trois voies est recommandée avec cette technique. Les inconvé- nients sont nombreux : la technique décrite par Noppen et al. [5]nécessite l"aspiration de quatre litres d"air au maximum (en l"absence de résistance lors de l"aspiration, signant le retour à la paroi), c"est-à-dire 80 " aller-retour » avec une seringue de 50 ml, et le risque à chaque manipulation de déplacer le cathlon. L"autre inconvénient tient à la possibilité de couder certains cathlons. L"exsufflation peut être réalisée par l"intermédiaire d"un pleurocath ou d"un cathéter vei- neux central à simple lumière, avec une aspiration par serin- gue avec les limites déjà discutées ou par une aspiration par un raccord au vide par l"intermédiaire d"un système avec eau type pleurévac . Ce système permet un meilleur contrôle de l"exsufflation : en effet, le plus souvent, si le cathéter est en bonne position, le " bullage » existe d"emblée et persiste quelques minutes au maximum en cas de succès. Une radio- graphie de contrôle réalisée après l"arrêt du " bullage » et après clampage du cathéter pendant quelques heures permet de juger du succès ou de l"échec de l"exsufflation. En cas de succès, le cathéter (ou le Pleurocath ) peut être retiré, et le patient peut retourner à domicile. En cas d"échec, le cathéter peut être laissé en place et fixé à la peau pour réaliser un drainage prolongé, ce qui évite toute nouvelle ponction. Les deux techniques d"exsufflation avec des cathéters de petit calibre (cathéter veineux centraux ou Pleurocath )ne sont pas équivalentes. La deuxième est souvent utilisée comme alternative aux drains de plus gros calibre pour les drainages prolongés. Mais il existe un risque de lésions

497F. Lellouche, B. Maitre / Réanimation 12 (2003) 495-501

puisque l"introduction intrapleurale peut se faire à l"aveugle et l"aiguille utilisée est de gros calibre (Fig. 2). Avec le cathéter veineux central, la pose est réalisée selon la techni-quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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