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Université Paris-Dauphine
École doctorale de Science politique
Doctorat de Science politique
DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE
AUSÉNÉGAL
Yacine DIAGNE
Thèse dirigée par Brigitte Le Grignou
Présentée et soutenue pu-Dauphine
Le 19 mai 2014
JURY Ismaila Madior FALL, Professeur de Droit public et de Science politique, Université CheikhAnta Diop, Dakar
Pascal Gournalisme, Université Paris-Dauphine
Choukri HMED, Maître de conférences, Université Paris-Dauphine Brigitte LE GRIGNOU, Professeur de Science politique, Université Paris-Dauphine (directrice) Institut français de presse, Université Paris 2Panthéon-Assas (rapporteur)
Johanna SIMÉANT, Professeur de Science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (rapporteur) " ns émises dans cette thèse. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur ». Remerciements travail tout au long de sa réalisation, les conse rigueur et de son souci du temps et sa peine pour me stimuler et me faire partager son expérience du travail empirique et (IRISSO) je dois de nombreuses remarques enrichissantes sur mon travail, notamment dans le eux sont constant. Merci à Johanna Siméant pour la riche et belle expérience de recherchede participer à leurs débats enrichissants. Florence Brisset Foucault, qui travaillait sur un sujet
deviner que la découverte de Pikine a été pour moi une ; à leur disponibilité, -delà de toutes lesde la vie à leur côté simplement en partageant une partie de la dureté de leur existence
présente et infailliblement fidèle, de leur appui moral et de leur confiance sans faille. Mon mari sait tout ce que je lui dois.
SOMMAIRE
CARTE DU SÉNÉGAL............................................................................................................. 9
CARTE DE DAKAR-PIKINE .................................................................................................. 11
INDICATIONS LEXICALES.................................................................................................... 13
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ...................................................................................... 15
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 21
CRÉER UN DISPOSITIF DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE À PIKINE PAR DÉBAT LOCAL ....... 21 PREMIÈRE PARTIE-UN PROJET DE RADIO COMMUNAUTAIRE COMME QUÊTE DUCOMMUNISME COMMUNICATIONNEL À PIKINE .................................................................. 91
CHAPITRE 1-LE COMPROMIS ORIGINEL DE LA RADIO AIRJEUNES ......................................... 93 SECTION 1-LONG " DÉVELOPPEMENT ET PAIX » ....................... 94SECTION 2-LESPACE DE NÉGOCIATION DAIRJEUNES ...................................................... 124
SECTION 3-LANCRAGE COMMUNAUTAIRE DANS LE COMPROMIS ..................................... 144CHAPITRE 2-UN ESPACE JOURNALISTIQUE FERMÉ ................................................................ 161
SECTION 1-LES MARGES DE JEU DE DÉBAT LOCAL DANS LESPACE MÉDIATIQUE PIKINOIS . 164 SECTION 2-ARISTOCRATIE JOURNALISTIQUE ET " LUMPEN-JOURNALISME » .................... 192 SECTION 3-LES MODÈLES DE JOURNALISME POLITIQUE ORDINAIRE À PIKINE ................... 202 CHAPITRE 3-DÉBAT LOCAL E LA REPRÉSENTATION POLITIQUE ÀPIKINE ..................................................................................................................................... 217
SECTION 1-LE PROJET DE DÉBAT LOCAL À LA LUMIÈRE DES POUVOIRS DES ÉLUS LOCAUX 218 SECTION 2-LA CONCURRENCE DES DISPOSITIFS LOCAUX DE DEMOCRATIE DIRECTE ......... 236CONCLUSION PREMIÈRE PARTIE ....................................................................................... 267
DEUXIÈME PARTIE -LES USAGES DU DISPOSITIF PARTICIPATIF LOCAL ............................ 269 CHAPITRE 4-DÉBAT LOCAL À LÉPREUVE DES CONTRADICTIONS DE LA GESTION CITOYENNEDES BIENS PUBLICS PIKINOIS.................................................................................................. 271
SECTION 1-DÉBAT LOCAL, DIALOGUE DE SOURDS.............................................................. 273
SECTION 2-LA " TERRA INCOGNITA » DE DÉBAT LOCAL .................................................... 301
CHAPITRE 5-DÉBAT LOCAL FACE AUX " PRINCES » ÉLUS ...................................................... 321
SECTION 1-LES " PRINCES » DE PIKINE ET LEURS " SUJETS » ........................................... 323
SECTION 2-À DÉBAT LOCAL, " NE PARLE PAS À LÉLU QUI VEUT » .................................... 332
SECTION 3-LES FORMES DE LINTERACTION RADIOPHONIQUE .......................................... 360CHAPITRE 6-LA FABRIQUE DE LA RÉCEPTION DE DÉBAT LOCAL ........................................... 375
SECTION 1- SAISIR LA RÉCEPTION PAR LES USAGES .......................................................... 377
SECTION 2-RÉCEPTION ATTENDUE ET RÉCEPTION OBSERVÉE : LA FORCE DESDÉTERMINATIONS SOCIALES ............................................................................................ 393
CHAPITRE 7-UNE RADIO AU SERVICE DE CEUX QUI LA FONT ................................................ 421
SECTION 1-HEURS ET MALHEURS DU JOURNALISME MAUDIT ............................................ 422 SECTION 2-LES FORCES DATTRACTION DU JOURNALISME ORDINAIRE ............................. 434CONCLUSION DEUXIÈME PARTIE ...................................................................................... 455
CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................................................................... 457
LES CONDITIONS DE RÉUSSITE DUNE RADIO COMMUNAUTAIRE ....................................... 459 ÉTAT ET RADIO COMMUNAUTAIRE, UN RAPPORT AMBIVALENT ........................................ 464LES PROLONGEMENTS DE CETTE ÉTUDE ........................................................................... 465
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 473
LISTE DES ENTRETIENS EFFECTUÉS .................................................................................. 497
LES ÉMISSIONS ENREGISTRÉES ET/ OU SUIVIES EN DIRECT ................................................ 511
TABLE DES ENCADRÉS ..................................................................................................... 517
TABLE DES TABLEAUX ..................................................................................................... 519
TABLE DES ILLUSTRATIONS .............................................................................................. 521
9CARTE DU SÉNÉGAL
10 11CARTE DE DAKAR-PIKINE
Source : Carte administrative de la région de Dakar, publié sur www.au.senegal.com. 12 13INDICATIONS LEXICALES
Traduction et vocabulaire Wolof
Nous avons effectué toutes les traductions du wolof au français du matériel empirique (entretiens, émissions, articles de presses, débats) et académiqueBattù : Calebasse
Benno Bok Yakaar : Ensemble pour
Benno Siggil Senegaal :
Sénégal debout
Bokk Guiss Guiss : Avoir la même vision
Bop Kogne : Au coin de la rue
Borom Kër : Chef de famille
Dahira : Association religieuse
Dilgati Xibar
Diné Ak Jamono : Religion et actualités
Dissoo : Entente ou dialogue
Ëttub Sud : La cour de Sud
Euto Askan wi : La cours du peuple
Fedde ou Mass
Gokh bi : Le quartier
Gorgorlu : Débrouillardise ou bricolage
Guindi : Éclairer Khar matt : Couper du bois
Mboolo mòy doolé
Mbotaay : Groupement associatif de
même sexeNawete : Saison des pluies
Ndiguël : consignes de vote
Ndimbeul Niabott : Aide à la famille
Penthie : Assemblée ou arbre à palabres
Pikini : Rien
Set Setal : Rendre propre
Sopi : Changement
Talibé : Disciple
Tasxatu Xibaar : Distributeurs
TekkiWakh Sa Xalaat : Donner son avis
Xippi : Regard
14Sur le système scolaire
Le système scolaire sénégalais auquel nous ferons souvent référence (notamment pour les
entretiens) est divisé en quatre cycles : divisée en deux sections (petite et grande) est essentiellementdéveloppée dans les grandes villes. Gérée par des structures privées, elle est peu
fréquentée et destinée aux enfants de 3 ans à 5 ans. destiné aux enfants de 7 ans à 12 ans, comprend sixémentaire
première année (CE1), cours préparatoire deuxième année (CE2), cours moyen première année (CM1), cours moyen deuxième année (CM2), sanctionnées par le est subdivisé en deux cycles : un cyclemoyen de quatre années allant de la 6éme à la 3éme où les élèves passent le brevet de
; un cycle secondaire de trois ans allant de la 2e à la terminal, sanctionné par le baccalauréat nécessaire certaines écoles techniques et professionnelles même privées. est assuré dans les universités et les institutions de le cas ). Les Universités délivrent une licence au premier cycle après une formation de 3 ans, un master au deuxième cycle obtenu en 2 ans et un doctorat de troisième cycle. Avant laréforme des universités sénégalaises en 2009 avec le système LMD, elles délivraient
e licence en 3éme année, une maîtrise en 4éme année et un doctorat.Unité de mesure monétaire
Nous avons systématiquement converti les sommes de leur valeur en monnaie locale (le Franc CFA) en euro au taux de 1 euro = 656 F CFA qui est le taux fixe officiel. 15LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
ACDI : Agence canadienne de développement international ACODEP : Appui aux collectivités décentralisées pour un développement participatif ADIEAFD : Agence française de développement
AFP : Alliance des forces du progrès
AGETIP :
AJ/PADS : And Jëff/ Parti africain pour la démocratie et le socialisme AJYPROS : Association des jeunes de Yeumbeul pour la promotion sociale ALTERCOM : Association pour les femmes et la communication alternative AMARC : Association mondiale des radiodiffuseurs communautairesANE : Acteur non étatique
APS : Agence de presse sénégalaise
ARC : Association des radios communautaires du Sénégal ARPAC : Association des radios et projets de radios associatives, rurales et communautaires ARTP : Agence de régulation des télécommunications et des postesASC : Associations sportives et culturelles
BBC : British broadcasting corporation
BFEM BSDA CADAK : Communautés des agglomérations de Dakar CAMCUD : Coordination des associations et des mouvements associatifs de la communauté urbaine CAR : Communauté des agglomérations de Rufisque CCDRG : Comité de coordination pour le développement de Guinaw Rail Nord et SudCCIJP es journalistes professionnels
CDDTK : Collectif des associations pour le développement de Djiddah-Thiaroye-Kao CDEPS CDEPS : Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal CDP/ Garap Gui : Convention des démocrates et des patriotesCERPAC :
CESTI 16 CFPACFPI : Centre de fo
CIERRO
CJRS : Convention des jeunes reporters du Sénégal CLC/DPE : Cadre local de concertation pour le développement de Pikine-EstCMC : Centre multimédia communautaire
CNJ : Conseil national de la jeunesse
CNRA CNRL : Confédération nationale des radios libres COGAPO : Collectif des groupements associatifs de Pikine-OuestCOQ : Conseil de quartier
COREDCOSEF : Conseil sénégalais des femmes
COTA CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté CTLP : Comité technique de lutte contre la pauvretéCTP : Comités thématiques participatifs
CUD : Communauté urbaine de Dakar
DIAPOL : Prospectives dialogue politiques
DPH : Dialogues, propositions, histoires
DSRP : Document stratégique de réduction de la pauvretéECO/PN : Espace de concertation -Nord
ELID ESIJY : École supérieure internationale de journalisme de YaoundéESSTIC
FALFED : Fonds européen de développement
FMJ : Forum mondial de la jeunesse
FOJES : Forum jeunesse Sénégal
FRANCLR : Fédération des radios associatives non commerciales de Languedoc-RoussillonFSM : Forum social mondial
GIEGSM : Groupe Sopi média
17 HCA HIMO IDENIED : Innovations environnement développement
IFASSIC ion et de la communication
IFTIC : Institut de formation aux techniques de l'information et de la communication IIED INFORMORAC : Initiative de formation mobile en radios communautaires IPAOISEG :
ISSIC ISTI LD/MPT : Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail MFDC : Mouvement des forces démocratiques de la CasamanceMFI : Médias France intercontinents
MOST : Management of social transformation (Gestion des transformations sociales) MRDN : Mouvement révolutionnaire pour la démocratie nouvelle NOMICOCB : Organisation communautaire de base
ODCAV : Organisation départementale de coordination des activités de vacances ONASONCAD : Off
OPMORSEC : Organisation des secours
ORTS : Office de radio-télévision sénégalaiseOSIRIS nforoutes au
Sénégal
OSIWA : Open society initiative for West Africa
OST : Organisation socialiste des travailleurs
OXFAM : Oxford committee for famine relief
PACTEPANA : Agence panafricaine de presse
PAPNBG
18PDS : Parti démocratique sénégalais
PS : Parti socialiste
PSTEPPT : Parti des travailleurs
RADDHO : R
RADI : Réseau africain pour le développement intégréRDA : Rassemblent démocratique africain
RER : Radio éducative rurale
RFI : Radio France internationale
RFM : Radio futur média
RLSC : Radios locales de service à la communautéRMD : Radio municipale de Dakar
RNTC : Radio Nederland training
RSF : Reporter sans frontières
RSI : Radio Sénégal internationale
RTLM : Radio-télévision des mille collines
RTS : Radio-télévision sénégalaise
SMJ : Service missionnaire des jeunes
SYNPICS : Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du SénégalUCAD : Université Cheikh Anta Diop
UDP : Union pour la démocratie populaire
UDQU : Unités de développement de quartier
UNESCO : Organisation des Nations-
UNIFEM : Fonds de développement des nations-unies pour la femmeUPS : Union progressiste sénégalaise
URAC : Union des radios associatives et communautairesURD : Union pour le renouveau démocratique
WADR : West Africa democracy radio
19À la mémoire de mon père
20Introduction
21INTRODUCTION
CRÉER UN DISPOSITIF DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE À PIKINE PAR DÉBAT LOCAL " VOUS ÉCOUTEZ DÉBAT LOCAL SUR AIRJEUNES À PIKINE1 »" Bonjour, comme tous les lundis nous avons le plaisir de vous accueillir dans votre émission Débat
Local sur la voix du peuple, la radio
participer au débat, et poser vos questions ou faire des suggestions sur les problèmes qui vous
préoccupent dans votre commune2 ». (Issa Diop, technicien-animateur de Débat Local à ).
24 juillet 2006, il est 22h30, dans un studio exigu ne
protège plus de la canicule, six personnes rassemblées par groupe de trois assises face à face
chuchotent. Deux autres discutent avec un jeune homme derrière unevieille table qui perd ses feuilles de placage où sont posés un lecteur de CD, un studio mobile,
un téléphone et une console fort modeste sur laquelle on peut lire " don de la Coopération canadienne Débat Local, nous sommes à la radio , au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor à" Bountou Pikine » " (entrée de Pikine en wolof) », dans la banlieue dakaroise, qui fourmille
d'activités en tout genre du matin au soir. Sous l'escalier central, un maître anime,
bénévolement et " à l'ancienne », une école pour de jeunes gens indigents. Derrière les
escaliers, des apprenties couturières s'activent silencieusement. Est annoncé dans un haut- parleur que demain des groupes de danseurs et de percussionnistes viendront s'entraîner dansla grande salle du niveau supérieur. C'est au premier étage de cette ruche qu'est installée la
radio communautaire de Pikine.1 Débat Local. Certains interlocuteurs ont changé de fonction au cours de notre
dans ces fonctions. Pour les élus locaux de Pikine, nous utilisons les termes " anciens maires » pour désigner
nouveaux maires »pour ceux qui exercent la fonction depuis cette date et " maires » pour ceux qui ont été réélus. Pour les
, nous les nommons journaliste ou animateur selon la désignation de leur fonction ymisé le nom de la radio, de s, responsables de la radio, auditeurs) afin de préserver leur vie professionnelle et sociale, sauf les maires, les les autorités gouvernementales quiont une fonction reconnue et ont accepté la diffusion de la thèse. Tous les médias cités, groupes de presse et
émissions sont en italiques.
2 Débat Local.
Introduction
22Ces phrases prononcées en wolof en direct de cette radio communautaire, chaque lundi, à la même heure (22h30), depuis son installation en 1999, constituent le rituel utilisé pour
lancer le dialogue local pendant une heure trente minutes entre élus et citoyens, représentants
et représentés, mandants et mandatés ou encore " clercs » et " profanes ».Le concept de Débat Local
élus locaux et de favoriser les coopérations entre les membres de la communauté pour la s collectives locales " 1 », visant à " promouvoir un comportement citoyen et une gestion démocratique de la cité2 ».
-même à ses auditeurs comme un élément de la construction du local à Pikine dans la dynamique en cours de la décentralisation." Il fallait, dans le cadre de la décentralisation, faire en sorte que les populations qui vivent dans la
banlieue disposent à trave-pouvoir. La parole était mobilisée par les politiciens et les syndicalistes, donc les jeunes, les femmes et les OCB [Organisations communautaires de base 3] envie et quand ils principale raison qui nous a poussés à installer la radio ici [Pikine]4 ». (Charles Sylla, coordonnateur
" a été crnouvelles politiques locales. Débat Local a été mise en place à la même date afin de permettre aux
local de la décentralisation5 » (Lassana Samb, ancien animateur de Débat Local et ancien chef de desk
politique à es [1999-2002]).ainsi que Débat Local a été mise en place en fonction des besoins des communautés en matière de
depuis sa création, car elle accompagne la politique locale à Pikine6 ». (Cheikh Fall, responsable des
programmes à ).1 Entretien avec Alex Sakho, animateur de Débat Local, effectué le 13 septembre 2006 à Pikine.
2 Entretien avec Cheikh Fall, responsable des programmes à effectué le 13 septembre 2006 à Pikine.
34 Entretien effectué le 21 septembre 2006 à , Pikine.
5 Entretien effectué le 7 septembre 2006 chez lui à Pikine.
6 Entretien effectué le 18 mai 2009 à la radio à Pikine.
Introduction
23La mission affichée de Débat Local porte donc à la fois sur le jeu politique local et sur les
règles de ce jeu, sur les structures de la démocratie locale et sur leur fonctionnement, sur les
sujets divers relatifs aux politiques locales. DÉBAT LOCAL, ÉMISSION POLITIQUE DUNE RADIO COMMUNAUTAIRE À PIKINE Une offre ons politiques par les radios ordinaires Débat Local répond-elle à un besoin ? Comble-t- ? À regarder les devantures des kiosques de journaux àPikine où sont épinglées les " unes » des journaux offerts aux regards, ou à tourner à midi, à
ante, dynamique et libre. Même dans le domaine des seuLimitons-nous dans un premier temps aux concurrents immédiats et directs de la radioDébat Local : les radios qui peuvent être reçues par les Pikinois (qui sont soit nationales soit
de la zone dakaro-pikinoise) et les émissions politiques. Le marché apparaît très ouvert à la
RTS continuité de la radio publique de vingt-trois radios commerciales (ZIk Fm, RFM, Sud Fm, Walfadjiri Fm, etc.). sondage1 Bâ Djibril et Associés) dans la région de Dakar2, les radios les plus écoutées sont Walf Fm (60%), la RFM (31,1%) et
Sud Communication (28,8%). Créées au moment de la libéralisation des médias, en 1994, les
radios commerciales sont récentes, mais elles ont connu un essor rapide. Leur audience estforte : dès 1997, 98,3% des personnes de la région dakaro-pikinoise écoutaient la radio (selon
la même étude). À titre de comparaison, par rapport au Burkina Faso, S. T. Balima indique1 Voir Walfadjiri, " Sondage des chaînes de radio : Walf Fm toujours leader », édition du 11 juillet 2007.
2 Bâ Djibril et Associés) en juillet 2004, sur un échantillon de 1 000
Sud Fm en
2éme place derrière Walf Fm
: Nostalgie et RFM (27,9%), Sokhna Fm 21,1%, Dunya Fm (17,5%), Rfi (14, 8%), LampFall (13,2%), Envi Fm (10,2%), Oxy-Jeunes (6,2%), Chaîne nationale (4,8%), Dakar Fm (3,7%), Africa n°1
(3,1%), Sud Banlieue (2,8%), Ndef Leng Fm (2,7%), 7Fm (2,5%), Manooré Fm (2,3%), BBC Afrique (1,6%),
Introduction
24dans son étude sur ce pays menée en 2003 que 63% des personnes interrogées écoutaient la radio
1 -2008, st de 179 minutes2. Toutefois, derrière cette profusion se dissimule une très forte standardisation des messageset des usages. Pour des raisons historiques, les médias sénégalais sont très concentrés et le
3 télévision (RTSLe Soleil). Ses journalistes sont des fonctionnaires. Parallèlement à ce consortium se sont développés des grands groupes privés eux aussi intégrés et puissants, dont les quatre plus importants sont : Sud Communication, Walfadjiri, Futurs Médias et D-Média4. Sud Communication a pendant longtemps été le groupe dominant.journalistes politiques de la région Dakar-Pikine. Sud Quotidien a été le journal le plus lu au
moment de la libéralisation. Sud Fm radio - dans la régiondakaro-pikinoise via Sud Banlieue - est la seule radio qui ait été pendant longtemps en
concurrence directe avec la radio nationale. Le groupe WalfadjriSud Communication. Il dispose de deux
Walf Fm, de deux radios thématiques, Walf 2 à vocation religieuse, et Walf 3 rate) et ses premiers financements sont réputés être provenus des pays arabes, notamment de la Libye. Le groupeExcaf Allahamdoulilahi (1,6%), Fagaru Fm et Témoin Fm (1,5%). Voir " Un sondage classe Walfadjiri en tête
des stations Fm de Dakar », OSIRIS, n°62, septembre 2004.1 Voir Balima S. T. et Frère M. S. (2003), Médias et communications sociales au Burkina Faso. Approche
2 Voir Fédération des radios associatives non commerciales du Languedoc Roussillon, " Les tendances de
», publié le 3 juillet 2009, http://franc-lr.fr.3 La société nationale RTS ice de
Radiodiffusion télévision du Sénégal (ORST télévision. La RTS la plaçait la en positi régulation des médias audiovisuels.quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32[PDF] Be different! | Kraftstoff Magazin Ausgabe 02/2007
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