CODE DE DÉONTOLOGIE MÉDICALE
Article R.4127-50 - Secret partagé avec les médecins conseils Le simple avis ou conseil dispensé à un patient par téléphone ou par.
Assurance obligatoire des soins «SanaTel»
sur des conseils médicaux par téléphone 24h/24 7j/7. Principes. ? Vous appelez Medi24 au numéro gratuit. 0800 726 283 avant toute consultation.
Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical
29 juin 2018 femmes et les hommes Marlène SCHIAPPA
Echographie gynécologique et obstétricale
Le programme de l'enseignement théorique est approuvé chaque année par le conseil Pédagogique du D. I. U.. - l'enseignement pratique. Il est dispensé sous forme
Médecins Généralistes :
17 déc. 2018 Téléphone. Dr. Hussein. CHALHOUB. Généraliste. Centre Médical. Chardy. 17 BP 1178. ABIDJAN 17. Avenue Chardy. (Plateau). (225) 20 33 90 00.
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porté leur candidature au conseil scientifique 28 candidats et 25 postes à pourvoir. Pr Olivier GRAESSLIN - Gynécologue CHU Reims.
Prévalence des demandes de patients non vus en face à face en
31 janv. 2020 Gynécologie - Obstétrique ... Gynécologie - Obstétrique ... Le simple avis ou conseil dispensé à un patient par téléphone ou par.
Renouvellement du DU Gynécologie
? Le Conseil d'UFR a émis un avis favorable pour le renouvellement du Diplôme. Universitaire << Gynécologie Médicale Obstétrique et Orthogénie ». Fait à
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Demandez conseil à votre gynécologue ou à votre sage- ment de soins veuillez éteindre votre téléphone en salle d'accou- chement
La première consultation gynécologique
La consultation gynécologique Pour trouver une adresse tu peux demander conseil autour de toi
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De l'information à la formation du gynécologue médical chirurgical et Diable ! en quoi un tel dessein peut-il me Le conseil minimal quel que
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Directive qualité du CNGOF : « contenu minimal d'une consultation de gynécologie » Mots clefs : qualité consultation gynécologie dossier
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5 déc 2021 · Lorsque je pris enfin contact avec le centre désigné je constatais que trois gynécologues un homme et deux femmes dont l'une était
Comment contacter un gynécologue en ligne ?
Dès le besoin de consulter, il suffit de se connecter au site internet de Feeli et d'attendre qu'un gynécologue vous prenne en charge. Pour vous faire gagner du temps, Feeli vous invite à répondre à un questionnaire médical en ligne pour mieux orienter la prise en charge.Quelles sont les questions poser par un gynécologue ?
L'anamnèse, une étape indispensable
Souffrez-vous ou avez-vous souffert de maladies ?Prenez-vous des médicaments ?À quel âge avez-vous eu vos premières règles ?Sont-elles régulières ? Douloureuses ?Avez-vous déjà eu des rapports sexuels ?Comment se présenter chez le gynécologue ?
Expliquer chaque acte gynécologique et les annoncer avant de les faire. Demander si tout va bien pendant l'acte médical. Prendre en compte la douleur ressentie et arrêter l'acte si nécessaire. Ne pas faire de prescription (notamment de contraception) sans recherche de consentement.- Il n'y a pas d'âge pour débuter son suivi gynécologique. Les adolescentes peuvent consulter à partir de leurs premières règles, au moment des premiers rapports sexuels ou dès qu'elles se posent des questions sur leur corps ou leur sexualité.
Les actes sexistes
durant le suivi gynécologique et obstétrical Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaitre, prévenir et condamner le sexisme Danielle BOUSQUET, Prsidente du Haut Conseil l"galit entre les femmes et les hommesMargaux COLLET, co-rapporteure
Rapport n¡2018-06-26-SAN-034, vot le 26 juin 2018. Ce rapport a t rdig conformment aux recommandations relatives l"usage du fminin et du masculin du Guide pratique pour une communication publique sans strotype de sexe (HCE, 2015). Ë retrouver sur notre site internet : haut-conseil-egalite.gouv.fr En couverture : Photos de Audrey CERDAN, issues du recueil de témoignages " Quand les gynécos sont brutaux », publié le 20 septembre 2017 dans Le Nouvel Obs par Rozenn LE CARBOULEC, Audrey CERDAN et Grégoire HUMBERT : http://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/ html#sophie Pour une communication publique sans stéréotype de sexeGuide pratique
HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 3SYNTHéSE
Lanc sur Twitter le 19 novembre 2014, le hashtag #PayeTonUtrus a fait merger plus de 7000 tmoignages de
femmes en 24h dnonant par exemple des propos porteurs d"injonction sur leur physique ou leur volont ou non
d"avoir un enfant, des examens vaginaux brutaux ou pratiqus sans leur consentement, jusqu" des violences
qu"il est attendu, dans le cadre de leur formation, que les tudiant.e.s pratiquent des touchers vaginaux sur des
patientes Ç endormiesÈ, donc sans leur consentement. Depuis, des lanceuses d"alertes ont relay des tmoignages
de nombreuses maltraitances, propos sexistes et de violences, recouverts par le terme de Ç violences
- o plusieurs pays l"ont inscrit dans la loi - et dans le monde anglo-saxon.Leur ampleur atteste du fait qu"il ne s"agit pas de faits isols et appelle une prise de conscience et une action
publique ambitieuse pour les combattre. Le 28 juillet 2017, la Secrtaire d"tat charge de l"galit entre les
d"Ç identifier des leviers pour amliorer la situation È.Pendant 9 mois, le HCE a entendu 25 professionnel.le.s de sant, reprsentant.e.s des ordres professionnels et de
socits savantes, patient.e.s et associations, reprsentant.e.s de l"tat, et la ministre des Solidarits et de la Sant,
M meDe quoi parle-t-on ?
Les violences gyncologiques et obsttricales sont les actes sexistes les plus gravesqui peuvent se produire dans
le cadre du suivi gyncologique et obsttrical des femmes. Le suivi gyncologique et obsttrical, qu"est-ce que c"est ?La gyncologie a pour objet le diagnostic et le traitement des maladies de l"appareil gnital et du sein (maladie
de l"utrus, de l"ovaire, du sein, maladies sexuellement transmises), le dpistage des cancers gyncologiques par
des frottis et des mammographies en collaboration avec des radiologues, la prise en charge du traitement de
la strilit, la rgulation des naissances (contraception ou IVG) et le traitement des troubles de la mnopause.
L"obsttrique est la surveillance du droulement de la grossesse et de l"accouchement.Les actes sexistes durant le suivi gyncologique et obsttrical sont des gestes, propos, pratiques et
comportements exercs ou omis par un.e ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au
cours du suivi gyncologique et obsttrical et qui s"inscrivent dans l"histoire de la mdecine gyncologique et
obsttricale, traverse par la volont de contrler le corps des femmes (sexualit et capacit enfanter). Ils sont
le fait de soignant.e.s - de toutes spcialits - femmes et hommes, qui n"ont pas forcment l"intention d"tre
maltraitant.e.s. HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 4 violences :? Propos porteurs de jugements sur la sexualit, la tenue, le poids, la volont ou non d"avoir un enfant, qui
renvoient des injonctions sexistes ; ? Injures sexistes ;? Actes (intervention mdicale, prescription, etc.) exercs sans recueillir le consentement ou sans respecter le
choix ou la parole de la patiente ; ? Actes ou refus d"acte non justifis mdicalement ; Les actes sexistes sont courants dans le suivi gyncologique et obsttrical des femmes :? 1 accouchement sur 5 donne lieu une pisiotomie : 1 femme sur 2 sur laquelle une pisiotomie a t
ralise dplore un manque ou l"absence totale d"explicationsur le motif de l"pisiotomie
10,3 %(dans une maternit de type 3 - accueillant les grossesses pathologiques et grands risques) 45 %
(dans une maternit de type 1 - accueillant des grossesses normales ou bas risque), selon la cartographie
2018 Le Monde/ Fdration franaise des rseaux de sant en prinatalit ;
? 6% des femmes se dclarent Ç pas du tout È ouÇ plutt pasÈ satisfaites du suivi de leur grossesse ou
de leur accouchement, cela reprsente par exemple 50 000 femmes pour l"anne 2016 2 des agressions sexuelles et des viols commis par des mdecins 3 Comment expliquer que les actes sexistes soient courants dans le suivi gyncologique et obsttrical des femmes ?? La multiplicit d"occasions en comparaison avec d"autres suivis mdicaux: le HCE estime qu"en moyenne,
une femme va avoir 50 consultations gyncologiques et obsttricales au cours de sa vie(frottis rguliers,
renouvellement de contraception, interruptions volontaires de grossesse, consultations pr et post
accouchements...). - Des sujets abords lors des consultations (sexualit, vie de couple, maternit, etc.) ;- Des gestes pratiqus : toucher des seins (Ç palpation mammaire È) et du sexe, pntration vaginale par
les doigts du professionnel de sant ou des instruments ; hauteur de vue du mdecin.Ces caractristiques du suivi gyncologique et obsttrical ncessitent une prise en charge adapte, ce qui est
insuffisamment le cas aujourd"hui. Ce dfaut de prise en compte tmoigne d"un dfaut d"empathie plus
1- INSERM, DREES. Enqute nationale prinatale. Rapport 2016. Les naissances et les tablissements, situation et volutions depuis 2000.
Novembre 2017
et rsultats, n¡660, septembre 20083- Donnes fournies par le Conseil National de l"Ordre des Mdecins
HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 5Or, ce jour, la formation initiale et continue des professions mdicales demeure centre sur la technique, au
dtriment de la relation humaine et du respect du consentement. L"obligation lgale d"une formation sur les
violences sexistes et sexuelles reste insuffisamment dploye et la formation continue insuffisante au regard des
carts entre les recommandations, labores notamment par la Haute Autorit de Sant, et les pratiques.
? Cette spcialit mdicale qui vise accompagner les femmes dans la ma"trise de leur fcondit, choue
parfois reconnaitre leur pleine autonomie- Cela s"inscrit dans l"histoire de la mdecine gyncologique et obsttricale, traverse par la volont de
contrler le corps des femmes (sexualit et capacit enfanter) ;Dans le mouvement fministe des annes 70, certain.ne.s mdecins ont t de rel.le.s alli.e.s, mettant
contraception, avortement clandestin) ;? L"accouchement, longtemps impens par les mouvements fministes, fait depuis peu l"objet de
revendications lies la critique de son hyper-mdicalisation et la volont d"un accompagnement
physiologique. Cette approche s"inscrit dans le sillage de nombreuses publications et mobilisations, ces
? Aujourd"hui, et en dpit de l"augmentation importante de la part des femmes dans le secteur mdical,
des hommes (ils reprsentent 90% des membres du Conseil national de l"Ordre des mdecins ; 89% des
gyncologues et obsttriciens franais et 100% des membres du bureau, du Conseil d"administration, des
prsidents de comits, des prsidents et secrtaires des commissions de l"Acadmie nationale de
mdecine) ; - les relations femmes-hommes demeurent empreintes de sexisme : 86% des internes de mdecine (95%? Les actes sexistes dans le suivi gyncologique et obsttrical sont encore largement impunis. Les
associations qui accompagnent des victimes - qu"elles soient spcialises sur les violences gyncologiques
et obsttricales ou plus gnralistes - font tat des difficults rencontres par les femmes et les couples
qu"en justice.usager.e.s ou instances disciplinaires) sont peu identifis comme des interlocuteurs par les victimes, de
mme que le Dfenseur des droits. Comme pour toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, le
dpt de plainte et la procdure judiciaire sont souvent synonymes de Ç parcours de la combattante È.
sexuelles dans le cadre de la relation de soin : en 2016, l"Ordre des mdecins a instruit 48 plaintes au
niveau rgional et rendu 15 dcisions en appel au niveau national pour des faits relevant d"agressions
sexuelles et de viols. Or, l"Ordre n"a, ce jour, pas mis en place de procdure spcifique ddie aux
violences sexuelles et des runions de conciliation sont organises entre les victimes et leur agresseur
dsign, alors mme que la Ç Convention du Conseil de l"Europe sur la prvention et la lutte contre la
violence l"gard des femmes et la violence domestique È, ratifie par la France en 2014, interdit
formellement cette pratique en cas de violences faites aux femmes. HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 6Comment agir ?
Le Haut Conseil l"galit entre les femmes et les hommes appelle une prise de consciencedes pouvoirs
publicspour reconnaitre les actes sexistes durant le suivi gyncologique et obsttrical, les prvenir, faciliter les
procdures de signalements et condamner les pratiques sanctionnes par la loi. AXE 1?:Reconnaëtre l"existence et l"ampleur des actes sexistes, gyncologique et obsttricalLe suivi gyncologique et obsttrical fait partie intgrante de la vie des filles et des femmes, mais il reste peu
mesur et connu. Il apparait ncessaire de :? mesurer la satisfaction des femmes quant l"ensemble de leur suivi gyncologique et obsttrical ;
? rendre publiques les donnes, maternit par maternit, relatives aux actes mdicaux pratiqus lors de
l"accouchement pour permettre une plus grande transparence et une amlioration des pratiques. AXE 2?:Prvenir les actes sexistes relatifs au suivi gyncologique et obsttricalAfin de promouvoir un suivi gyncologique et obsttrical mdicalement adapt et respectueux des femmes, qui ne
? renforcer la prvention et la lutte contre le sexisme au sein des tudes de mdecine ; bientraitance et respect du consentement et de dpistage des violences sexistes et sexuelles ; ? reconnaitre dans le code de dontologie mdicale l"interdit des actes sexistes ;? prciser et faire appliquer les recommandations de bonnes pratiques de l"Organisation mondiale de la sant
et de la Haute autorit de sant, qu"il s"agisse de la position de l"accouchement, de la libert de choix quant
au moyen de contraception ou de la frquence des pisiotomies et csariennes ; AXE 3?:Amliorer et faciliter les procdures de signalements et condamner les pratiques sanctionnes par la loieffective d"une ducation la sexualit, la diffusion d"outils leur permettant de faire un choix clair, la
gnralisation de l"entretien pr-natal prcoce et le soutien des associations spcialises sur les violences
sexistes et sexuelles ;? renforcer l"implication des ordres professionnels : former les membres des chambres disciplinaires
professionnelles aux violences sexistes et sexuelles, prvoir une procdure spcifique pour ne pas confronter
les victimes leur agresseur dsign et systmatiser la transmission la justice des plaintes relatives des
? renforcer la formation des forces de l"ordre et des magistrat.e.s sur les violences sexistes et sexuelles.
26 recommandations, articules autour de 3 axes
HCE-Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 7SOMMAIRE
SYNTHéSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
SOMMAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
RECOMMANDATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
SAISINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
SECTION 1 - RECONNAëTRE L"EXISTENCE ET L"AMPLEUR DES ACTES SEXISTES DANS LE CADRE DU SUIVI GYNCOLOGIQUE ET OBSTTRICAL, DONT CERTAINS RELéVENT DES VIOLENCES. . . . . . . 19 A.Elments de cadrage : le suivi gyncologiqueet obsttrical dans la vie d"une femme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1. Une vie rythme par les consultations gyncologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
a. Suivi gyncologique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
b. Suivi obsttrical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2. Le choix du.de la praticien.ne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
a. Les consultations par un.e gyncologue toujours privilgies par les patientes. . . . . . . . . . 25
b. Une volution rcente dans le choix du.de la professionnel.le, lie la dmographie mdicale et la diversification des professionnel.le.s de santcomptent.e.s pour le suivi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3. Une spcificit : entre sexualit et reproduction, le suivi de l"intime. . . . . . . . . . . . . . . . . 29
a. Par le contexte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
b. Par les gestes pratiqus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
c. Par les sujets voqus lors de la consultation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
B.Des formes de maltraitances spcifiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
faites aux femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
de la consultation/du contexte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
b. Propos porteurs de jugements sur la sexualit, la tenue, le poids,qui renvoient des injonctions sexistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
c. Injures sexistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
d. Actes (intervention mdicale, prescription, etc.) exercs sans recueillirle consentement ou sans respecter le choix ou la parole de la patiente. . . . . . . . . . . . . . . . 37
e. Actes ou refus d"acte non justifis mdicalement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2. ...qui peuvent avoir un impact majeur sur la sant physique et psychique des victimes. . 41
b. Une prise en charge insuffisante lie une mconnaissance sociale et professionnelle. . . . 46
3. Une question mergente en France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
a. Une problmatique pense depuis 20 ans en Amrique latine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
b. Puis dans le monde anglo-saxon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
c. En France : le rle des lanceuses d"alerte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
C.De quelle ampleur parle-t-on ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1. Une libration de la parole sur les rseaux sociaux
b.Propos porteurs de jugements sur la sexualit, la tenue, le poids qui renvoient des injonctions sexistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
c. Injures sexistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
d. Actes (intervention mdicale, prescription, etc.) exercs sans recueillir le consentement ou sans respecter le choix ou la parole de la patienteet actes ou refus d"acte non justifis mdicalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
e. Actes ou refus d"acte non justifis mdicalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
2. Des chiffres peu nombreux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
a. Les enqutes de sant publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Suivi obsttrical : une mesure succincte des interventions mdicales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
b. Les enqutes menes par des associations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
SECTION 2 - LUTTER CONTRE LE SEXISME AU SEIN DU SECTEURMEDICAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
1. Le pouvoir mdical et les institutions : allis de la domination historique
du corps des femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
a. Le contrle du corps des femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
b. L"accouchement d"abord confi aux ÇmatronesÈ puis aux sages-femmes,sous le contrle des hommes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
c. Une technicisation progressive des connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
2.Les annes 1970 : la volont des femmes de se rapproprier leurs corps
et le dbut de la concentration des maternits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 83. Aujourd"hui : la recrudescence de publications et de collectifs
de femmes autour de la sant et la sexualit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
a. De nombreux contenus et publications sur la sant sexuelle et reproductiveet le plaisir fminin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
b. L"mergence de collectifs fministes centres sur la sant sexuelleet reproductive des femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
c. Critique de l"hyper-mdicalisation et volont d"accoucher Ç autrement È. . . . . . . . . . . . . . . 92
B.lutter contre le sexisme au sein meme de la profession et former les professionnel.le.s de sant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
1. Le sexisme : de l"universit aux salles de garde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
b. Des chiffres corrobors par de nombreux tmoignages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
c. Un sexisme institutionnalis et banalis par la Ç culture carabine È. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
d. Un sexisme trop peu dnonc par peur de reprsailles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
encore largement aux mains des hommes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
a. Dans l"ensemble des professions mdicales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
b. Gyncologie mdicale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
c. Gyncologie obsttrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
d. Sages-femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
e. Parmi les professeur.e.s et doyen.ne.s d"Universit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
f. Au sein des instances de reprsentation des professions mdicales. . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
g. Au sein de l"Acadmie nationale de mdecine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
3. La ncessit de former les professionnel.le.s de sant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
a. La formation initiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
b. La formation continue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
SECTION 3 - DFINIR DES NORMES POUR PROMOUVOIR
UN SUIVI GYNCOLOGIQUE ET OBSTTRICAL RESPECTUEUX ET BIENTRAITANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119A.Rendre explicite dans le droit l"interdit des actes sexistes dans la relation de soin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
du Code de dontologie mdicale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
2. Inscrire dans le Code de dontologie mdical l"interdiction,
pour initier toute relation sexuelle avec leurs patient.e.s. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
B.Prciser et faire appliquer les recommandations de bonnes pratiques. . . . . . . . . . . 1271. Suivi gyncologique : dfinir des bonnes pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
a. Recommandations existantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
b. Manques identifis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 9des recommandations existantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
a. Les recommandations rcentes prennent mieux en compte le vcu des femmeset la volont d"un accouchement moins mdicalis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
b. Des carts entre les recommandations et les pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
c. La ncessit d"valuer les pratiques et mieux diffuser les recommandations. . . . . . . . . . . 135
des moyens humains et financiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
SECTION 4 - AMLIORER ET FACILITER LES PROCDURES DE SIGNALEMENTS ET CONDAMNER LES PRATIQUES SANCTIONNES PAR LA LOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141A.Les actes sexistes dans le suivi gyncologique et obsttrical font encore l"objet de tres peu de signalements et ceux-ci aboutissent rarement a des sanctions et des condamnations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
des femmes victimes de violences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
a. Associations gnralistes sur les violences faites aux femmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
b. Associations spcialises sur les violences gyncologiques et obsttricales. . . . . . . . . . . . 145
a. Rseaux de prinatalit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
b. Commission des usager.e.s de chaque tablissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
c. Les recours devant les juridictions disciplinaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
3. Signalements viale droit commun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
a. En Justice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
B.Amliorer et faciliter les procdures de signalement et condamner les pratiques sanctionns par la loi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
1. Par une meilleure information des femmes, tout au long de leur vie. . . . . . . . . . . . . . . . 159
b. Permettre un choix clair pour toutes les femmes par une information fiable c. Par une meilleure information concernant leurs droits et un meilleuraccompagnement des victimes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
2. Par une plus grande implication des Ordres nationaux professionnels. . . . . . . . . . . . . . . 166
a. Prvoir une procdure spcifique pour tous les faits relevant de violences sexisteset sexuelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
b. Rendre obligatoire la formation des membre des chambres disciplinaires des ordresprofessionnels, tous les niveaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
C.Condamner les pratiques sanctionnes par la loi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
des juridictions disciplinaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
2. Renforcer la formation des magistrat.e.s et des forces de l"ordre
pour amliorer le traitement judiciaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
REMERCIEMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 10 HCE-Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 11RECOMMANDATIONS
Le HCE appelle une prise de conscience des pouvoirs publics pour reconnaitre les actes sexistes durant
le suivi gyncologique et obsttrical, les prvenir, faciliter les procdures de signalements et condamner
les pratiques sanctionnes par la loi. Il nonce 26 recommandations articules autour de 3 axes :
AXE 1?: Reconna"tre l"existence et l"ampleur des actes sexistes dans le cadre du suivi gyncologique et obsttrical, dont certainsde frottis, d"examens vaginaux, de palpations mammaires...) que leur satisfaction quant celui-ci (impression
d"avoir t suffisamment informe des diffrents moyens de contraception, recueil du consentement avant
un examen vaginal ou une palpation mammaire, etc.) ainsi que des actes sexistes ventuellement subis, dont
les violences sexistes et sexuelles. RECOMMANDATION 2 : Rendre publiques, sous forme de cartographie en ligne, les donnesmaternit par maternit (selon la typologie des maternits I, II et III) relatives aux actes mdicaux pratiqus
lors de l"accouchement (csarienne, dclenchement, rupture artificielle de la poche des eaux, voie basse
instrumentale, pisiotomie etc.). RECOMMANDATION 3 :Mesurer la satisfaction des femmes quant leur suivi obsttrical :largie l"ensemble des parcours des femmes : suivi de grossesse, aide mdicale la procration,
IVG, IMG, fausse-couche...
? par l"intgration de questions spcifiques dans le questionnaire E-Satis diffus par la Haute Autorit
de Sant qui vise mesurer la satisfaction et l"exprience des patient.e.s hospitalis.e.s plus de 48h.
RECOMMANDATION 4 : Encourager la recherche acadmique sur les actes sexistesdurant le suivi l"Enseignement suprieur. RECOMMANDATION 5 :Intgrer la question des actes sexistes, dont les violences sexistes et charg de la Sant sur la pertinence des actes. HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 12RECOMMANDATION 6 : Intgrer dans les soins pris en charge 100% par l"tatles soins dispenss suite
un antcdent obsttrical traumatique par des psychologues et psychiatres form.e.s aux consquences psycho-
traumatiques. AXE 2?: Prvenir les actes sexistes relatifs au suivi gyncologique et obsttricalRECOMMANDATION 7 :Renforcer la prvention et la lutte contre le sexisme et les violences sexuelles
au sein de la profession par des campagnes de prvention et des cellules d"coute ddies aux violences sexistes
et sexuelles.1- Former les professionnel.le.s de sant
RECOMMANDATION 8 : Renforcer la formation initiale et continue des professions mdicales et paramdicales pour prvenir les actes sexistes :?rendre obligatoires et gnraliser des modules sur les questions de bientraitance, de respect du
consentement et sur les violences sexistes et sexuelles notamment l"occasion de la rforme de la formation
initiale des professions mdicales ; ?intgrer ces thmatiques dans les priorits de formations continues.2- Dfinir des normes pour promouvoir un suivi gyncologique et obsttrical
respectueux et adapt Rendre explicite, dans le droit, l"interdit des actes sexistes dans la relation de soinRECOMMANDATION 9 : Ajouter Ç leur sexe, identit de genre ou orientation sexuelleÈ l"article 7 du Code
de dontologie mdicale (article R.4127-7 du CSP) : Ç Le mdecin doit couter, examiner, conseiller ou soigner avec
la mme conscience toutes les personnes quels que soient leur sexe, leur orientation sexuelle ou leur identit
ethnie, une nation ou une religion dtermine, leur handicap ou leur tat de sant, leur rputation ou les sentiments
qu"il peut prouver leur gard. Il doit leur apporter son concours en toutes circonstances. Il ne doit jamais se
dpartir d"une attitude correcte et attentive envers la personne examine.È RECOMMANDATION 10 : Introduire dans le Code de dontologie mdicale l"interdiction pour les patient.e.s dans le cadre de la relation de soins. Prciser et faire appliquer les recommandations de bonnes pratiques RECOMMANDATION 11 : laborer et diffuser une recommandation globale de bonnes pratiques rencontres par les femmes handicapes, lesbiennes et primo-arrivantes.RECOMMANDATION 12 : valuer l"exprimentation des 8 maisons de naissance destines aux
accouchements physiologiques, et en cas d"valuation favorable, gnraliser ce dispositif. HCE- Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical 13 RECOMMANDATION 13 : Faire appliquer les recommandations de la Haute Autorit de Sant et dequotesdbs_dbs27.pdfusesText_33[PDF] gynécologue en ligne santé
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