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UNIVERSITE DE LA REUNION

F

ACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

O.R.A.C.L.E.

CONFLITS IDENTITAIRES

DANS LA FICTION DE

JHUMPA LAHIRI

Thèse de Doctorat en Littérature Américaine présentée par

Ahmed MULLA

FEVRIER 2012

Sous la direction de M. le Professeur Alain GEOFFROY

Composition du jury

Mme Claude FÉRAL, Professeure à l'Université de La Réunion

Mme Geetha GANAPATHY

-DORÉ, Maîtresse de Conférences à l'Université Paris 13 M. Alain GEOFFROY, Professeur à l'Université de La Réunion

M. Daniel

ROYOT, Professeur émérite à l'Université Sorbonne Nouvelle 1 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

SOMMAIRE

SOMMAIRE ........................................................................ .................................. 1

POSTCOLONIALES : HETEROTOPIE ET

CONSTRUCTIONS

IDENTITAIRES PROBLEMATIQUES ...................... 30 I - L'EXIL : UNE QUESTION DE CHOIX ? .................................................. 31 PREMIERE PARTIE : CONFLITS INTERPERSONNELS ....................... 110 I - CONFLITS SOCIOCULTURELS ............................................................. 111 DEUXIEME PARTIE : CONFLITS INTRA-PERSONNELS ..................... 400 I - EXIL : CONFLITS ENTRE LE PAYS D'ORIGINE ET LE PAYS D'ACCUEIL ........................................................................ ........................... 401

TROISIEME PARTIE

: ECARTELEMENTS IDENTITAIRES ................ 671 I - ECRITURE DE LA BEANCE ................................................................... 675

CONCLUSION

.......................... 768 2 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

REMERCIEMENTS

Mes remerciements et ma reconnaissance vont avant tout à mon directeur de recherche, M. le Professeur

Alain Geoffroy, pour son

infinie patience, sa qualité d'écoute, la pertinence de ses remarques et ses encouragements. Je lui suis particulièrement gré d'avoir été disponible aux moments les plus critiques de l'élaboration de ce texte. Par ailleurs, outre la justesse de sa maîtrise des courants de pensée contemporains qui lui a permis de me suggérer des pistes de lecture fort pertinentes, je retiens avant tout cette conviction que le sens de la nuance, au niveau de l'écriture, constitue un autre aspect, pour le moins enrichissant, du questionnement scientifique. Enfin, je souhaite qu'il soit assuré que son soutien sans failles m'a aidé à garder le cap et

à aller plus loin.

Je tiens aussi à remercier Mmes Sophie Geoffroy-Menoux et Claude Féral, présidentes successives du laboratoire ORACLE, qui 3 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

ont bien voulu apporter le concours de cet organisme de recherche dans le financement d'une partie de ma documentation. M. Jean Viel, de la bibliothèque de l'Université de la Réunion, et Mme Anne Goulpeau du service des prêts entre bibliothèques, se sont chargés de l'acheminement de ces documents. Je souhaite aussi associer à cet hommage M. Philippe Bannet, Mlle France-Anne Longin et Mme Béatrice Mandrin, de l'ex-Ecole Doctorale Interdisciplinaire de la Réunion, pour leur disponibilité et pour les séminaires qu'ils ont organisés. Je souhaite enfin exprimer toute ma gratitude à ma famille, sans laquelle ce travail n'aurait pas été possible. Un merci particulier à ma soeur qui a bien voulu lire et relire ma thèse et qui s'est chargée de transcrire la totalité de ce travail. Je lui dis ici ma reconnaissance pour le temps qu'elle a consacré à cette tâche, pour son dévouement et pour son amitié. Je profite de l'occasion pour faire part à mes parents de ma gratitude à leur égard : merci de m'avoir assuré les meilleures 4 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

conditions possibles pour mener à bien ce travail, merci pour m'avoir permis de comprendre que l'on pouvait aisément passer d'un monde à un autre, et merci pour votre amour inconditionnel.

Merci à tous.

5 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

INTRODUCTION

Lorsque le 10 avril 2000 le jury du Pulitzer décide de décerner son prix annuel de la fiction à Jhumpa Lahiri, alors âgée de trente-deux ans, pour son premier recueil de nouvelles, intitulé Interpreter of Maladies, il devint clair que cette jeune femme avait réalisé son " rêve américain ». Pour elle qui vit le jour à Londres, la migration aux Etats -Unis s'est traduite par une véritable assimilation dans la mesure où, au même titre que pour un natif, le mérite finit par

être r

écompensé. Pour ses parents, qui, eux, sont nés en Inde, comme pour Jhumpa Lahiri, la consécration du Pulitzer vaut, on s'en doute, presque autant, sinon plus que la naturalisation américaine. Elle est le signe d'une reconnaissance au plus haut niveau culturel d'une nation qui publie chaque année plusieurs centaines de nouveaux titres dans le seul domaine de la fiction. Dans ce contexte, être sélectionné, c'est accéder à une forme de légitimité artistique. A plus forte raison, obtenir le prix confère une au ra particulière : sa production est distinguée pour les qualités qui lui permettent de se démarquer des 6 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

autres, mais aussi parce qu'elle est jugée apte à honorer, à l'avenir, le pari que l'on fait sur elle. Ce premier fait d'arme ne constitue pas, toutefois, l'acte de naissance littéraire de la jeune femme. Celle-ci eut, en effet, l'occasion de publier plusieurs des nouvelles qui composent

Interpreter of Maladies

, dans la prestigieuse et élitiste revue

The New

Yorker, référence on ne peut plus incontournable en matière de fiction, avant leu r sortie en volume en 1999. D'ailleurs, un esprit de famille semble animer les relations entre cette revue et la nouvelliste qui, encore aujourd'hui, réserve souvent la primeur de ses textes à ces colonnes que s'arrache l'intelligentsia américaine. Esprit de famille dont la sélection de Jhumpa Lahiri dans la liste des vingt écrivains américains les plus prometteurs, établie par le New Yorker dans son édition datée des 21 et 28 juin 1999, n'est pas le moindre des signes. C ependant, en raison de la réputation intellectuelle de la revue new-yorkaise, il va de soi que les textes qui y paraissent ont peu de chanc e de circuler en dehors d'un public très restreint. La réception du prix Pulitzer pallie en quelque sorte cette forme d'anonymat, car cette distinction permet de faire connaître la jeune artiste au grand public. Par ailleurs, le retentissement d'un tel prix dans le milieu de 7 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

l'édition internationale, et les nombreuses traductions qui en résult ent, offr ent à Jhumpa Lahiri une notoriété qui transcende les frontières et qui légitime son inscription au firmament des auteurs de la world literature. Jhumpa Lahiri est un auteur relativement jeune, qui ne fait pas l'objet, à ce jour, d'une biographie. Cependant, quelques léments connus doivent être mentionnés, car ils entrent en résonnance avec l'oeuvre. Nilanjana Sudeshna Lahiri naît à Londres, le 11 juillet

1967. Ses parents sont des Bengalis, natifs de la région de Calcutta, en

Inde. La capitale anglaise est le lieu du premier exil pour ce couple, et lorsque le père décroche un poste de bibliothécaire aux Etats

Unis, la

famille part s'installer à Rhode Island. Nilanjana n'a alors que trois ans. Dès lors, en raison de l'âge précoce de son arrivée et du fait qu'elle passera la plus grande partie de sa vie dans ce pays, il est possible de considérer que les Etats Un is sont la patrie de celle qui sera connue sous le nom par lequel la désignent ses proches : Jhumpa

Lahiri.

8 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

Les années de formation de la jeune fille laissent peu de place au hasard ou à des opportunités circonstancielles. Elles sont révélatrices d'un projet bien défini. Titulaire d'un

Master en études

anglophones, elle enchaîne sur un Master en creative writing, ces fameux cours d'écriture par lesquels passent désormais la plupart des jeunes écrivains du monde anglophone, un nouveau Master en études comparées en littérature et en art, pour terminer par une thèse de doctorat en études de la Renaissance (Bala 2002 : 108). Ce parcours rectiligne, nourri par le goût des humanités et des lettres, montre en même temps une foi dans le système universitaire en tan t que formateur de l'individu et une vocation pour une carrière littéraire. De fait, la passion pour l'écriture se manifeste très tôt chez Jhumpa Lahiri. " Lorsque j'ai appris à lire, j'ai ressenti le besoin d'imiter ce que je lisais. J'ai, par conséquent, commencé à écrire des "romans" de dix pages avec des amis pendant la récréation

» (Patel 1999, cité par

Large et Quinn 2004-2005 - ma traduction)

1 1 " When I learned to read, I felt the need to copy. I started writing ten page "novels" during recess with my friends ». . La fascination pour l'écrit, pour les mondes imaginés par les artistes, se traduit chez Lahiri par une pulsion, un désir de passer de l'autre côté, de devenir elle- même écrivain et de faire émerger, à son tour, un univers fictionnel. Chaque individu s'accommode peu ou prou des figures valorisées par 9 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

la société, et le choix d'une profession obéit souvent à un conformisme d'où la créativité est écartée. Or, l'engagement de Jhumpa Lahiri dans une carrière littéraire procède d'une véritable vocation car il semble être le fruit d'une rencontre personnelle et précoce avec la littérature, en dehors de toute sollicitation familiale.

Cependant, si elle ne constitue pas la motivation

principale de l'écriture, la famille de la jeune femme n'en est pas moins le " pré-texte ». L'histoire des parents de la nouvelliste, et en premier lieu l'épisode fondamental de l'exil, fourn it une thématique des plus prégnantes ; si bien que pas un des récits que nous conte

Lahiri ne déroge à la règle

de mettre en scène un personnage de migrant ou un descendant d'expatriés. Etre à cheval sur deux mondes, deux cultures, est le propre de ces individus qui n'en finissent pas de se chercher. C'est bien la famille, et les origines, dont celle-ci est l'incarnation, qui perturbent le sentiment d'identité de Jhumpa Lahiri durant ses jeunes années. Mais c'est également le rejet dont font preuve les natifs à son égard qui est en cause. La journaliste Teresa Wiltz résume bien le malaise vécu par l'enfant d'Indiens transplantés en Amérique. 10 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

Grandir en tant que brune et "étrangère" dans une bourgade où le blanc était la couleur prédominante relevait de la gageure. On avait le sentiment persist ant d'être une autre, pas suffisamment américaine, pas assez indienne, d'être en permanence à cheval sur les frontières, d'avoir une identité écartelée (Wiltz 2003 - ma traduction) 2 Somdatta Mandal note, pour sa part, que la jeune romancière est parfaitement lucide sur sa situation on ne peut plus ambigüe. " En sa qualité d'enfant d'immigrés aux Etats

Unis, pays qu'elle qualifie de

"patrie", elle n'en continue pas moins à se sentir "également quelque peu étrangère" » (Bala 2002 : 23 - ma traduction) 3 2 " Growing up brown and "foreign" in a town where white was the predominant theme had its challenges. There was the persistent feeling of other, not American enough, not Indian enough, of constantly straddling fences, stretching identities ». . Habiter un pays, s'emparer avec passion de ce qui constitue son essence la plus profonde, autrement dit de sa culture, ne suffisent pas à faire de soi un sujet accepté au même titre qu'un autre. Par ailleurs, le legs parental, les origines étrangères, contrarient le désir d'appartenance à la patrie de sa propre naissance. Jhumpa Lahiri donne l'impression de porter, dès le départ, une identité faussée, déséquilibrée, nous dirons incertaine. 3 " As a second-generation immigrant in the United States, which is "home" to her, she still feels "a bit of an outsider too" ». 11 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

Cette identité est d'autant plus incertaine qu'elle semble inédite. En effet, la principale difficulté que rencontrent les personnes de la génération de Jhumpa Lahiri est sans doute l'absence de référence. A la fin des années 1960, les Indiens établis aux Etats Unis le sont de fraîche date. On estime que les premières vagues d'immigrés en provenance de l'Inde, on parle ici de flux migratoires continus, se situent aux alentours de 1965 4 . Par ailleurs, le nombre de migrants étant relativement peu élevé à cette époque 5 4

L'Immigration Act promulgué cette année-là lève l'interdiction pour les immigrés en provenance

d'Asie de venir s'installer aux Etats-Unis (Takaki 1998 : 419). , on peut difficilement considérer que ces individus forment une communauté constituée. De ce fait, ces personnes sont davantage impliquées dans l'action et n'ont pas le loisir de prendre le recul propre à l'historicité. Chacun est concentré sur son aventure personnelle et n 'a peut-être pas le temps d'apprendre de l'autre et encore moins de se consacrer à lui.

Le sentiment d'isol

ement que décrit Teresa Wiltz, cette impression est de nature à plonger une enfant comme Jhumpa Lahiri dans des interrogations identitaires dépourvues de réponse. Comment, en effet, se construire en l'absence d'un alter ego ? 5 L'Immigration Act de 1965 permet l'arrivée de vingt mille personnes en provenance de l'Inde, en plus des membres de leur famille (ibid.). 12 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

Le manque total de modèle ne peut qu'être préjudiciable à une enfant qui cherche à se situer. Si l'on estime q ue la petite

Jhumpa Lahiri ne p

ut, selon toute vraisemblance, s'intéresser de façon active à la lecture d'ouvrages littéraires que vers le début des années

1980, on remarque, qu'en ce domaine, les immigrés indiens des Etats-

Unis ne bénéficient guère de traduction artistique concrète reconnue de leurs expériences. Sur ce point, on ne peut que constater l'existence d'un quasi désert culturel désespérant ; hormis un nom : celui de la r omancière Bharati Mukherjee. Toutefois, les écrits de cette artiste, née en 1940, parlent pres qu'exclusivement de la situation des Indiens vivant au Canada, son propre pays d'adoption. Or, de l'aveu même de Mukherjee, il existe des dissemblances criantes quant à l'accueil qui est fait aux immigrés de part et d'autre du cinquantième parallèle. Emmanuel S. Nelson relève que " Mukherjee laisse entendre que le

Canada est, de loin, plus hostile que les Etats

Unis à l'égard des

immigrés originaires du sous continent indien » (Rutherford 1992 : 56 - ma traduction) 6 6 " Mukherjee implies that Canada is many times more hostile than the United States to immigrants from the Subcontinent ». . Les contextes sont différents ; et même si, en dehors de la stigmatisation des minorités qui est pratiquée au Canada, les immigrés doivent vraisemblablement passer par les mêmes états d'âme, quel que soit leur lieu d'implantation dans une de ces deux 13 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

nations d'Amérique du Nord, rien ne permet d'affirmer que les écrits de Bharati Mukherjee peuvent servir de modèles d'identification pour une jeune fille vivant aux Etats-Unis. Quoi qu'il en soit, Jhumpa Lahiri n'avoue jamais une quelconque dette à l'égard de Bharati Mukherjee. Il demeure toutefois que les critiques font souvent le rapprochement entre ces deux artistes. Parlant de Lahiri, Somdatta Mandal remarque : " elle tient la chronique de la dislocation et du malaise social d'une façon inédite, comme le firent en leur temps Bharati Mu kherjee ou Chitra Banerjee

Divakaruni

» (Bala 2002 :18 - ma traduction)

7 8 7 " [S]he chronicles dislocation and social unease in a fresh manner as did her predecessors like Bharati Mukherjee or Chitra Banerjee Divakaruni ». . Plusieurs éléments viennent en renfort de cette thèse. En premier lieu, tant Lahiri que Mukherjee ont pour région d'origine la ville de Calcutta (Mukherjee

1997). Capitale de l'Etat du Bengale-Occidental, Calcutta est

considérée comme le haut-lieu des lettres en Inde. Ville ayant vu naître le prix Nobel de littérature 1913, Rabindranath Tagore, elle a pour particularité d'avoir été fondée en 1690 par des marchands anglais. Cependant , Calcutta demeure une des plus prestigieuses capitales culturelles indiennes, épicentre de la tradition bengalie, 8

Chitra Banerjee Divakaruni présente, quant à elle, un profil intermédiaire : si son âge la place

dans la même génération que Lahiri, le fait qu'elle ait passé les deux premières décennies de sa vie

en Inde la rapproche incontestablement de Bharati Mukherjee. 14 Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Ahmed Mulla

spécifique à cette région, et qui se distingue d'autres cultures régionales. Dans un second temps, si Somdatta Mandal considère que Bharati Mukherjee est la devancière de Jhumpa Lahiri, c'est en raison de l'installation définitive de la Canadienne aux Etats-Unis en 1980 (Rutherford 1992 : 56). Dès lors, son écriture délaisse peu à peu les terres du Canada pour explorer notamment la condition d e la minorité d'origine indienne aux Etats

Unis, ce que fera plus tard Lahiri.

Mandal soutient que ces deux femmes ont des approches littéraires voisines. " A l'instar de Chitra Banerjee Divakaruni et de Bharati

Mukherjee, . . . Jhumpa cherche également à

relocaliser son espace et son identité culturels à travers des influences transculturelles significatives

» (Bala 2002

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