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rapport annueL d"activité

ÉTABLISSEMENT PUBLIC DU CHÂTEAU,

DU MUSÉE ET DU DOMAINE NATIONAL

DE VERSAILLES

rapport annueL d"activité 2018

2018rapport

annueL d"activité

ÉTABLISSEMENT PUBLIC DU CHÂTEAU,

DU MUSÉE ET DU DOMAINE NATIONAL

DE VERSAILLES

3RAPPORT D"ACTIVITÉ 2018

C"est évidemment toujours Versailles

qui a le dernier - et le premier - mot.

C"est ce lieu, qui nous semble de plus en

plus in?ni dans ce qu"il nous o?re à mesure que nous le connaissons mieux, qui nous permet d"aller plus loin. S"il fallait résumer l"année , elle aurait

été celle des redécouvertes, annon-

ciatrice d"explorations de notre histoire qui recréent du désir pour ceux qui pensaient en avoir tout vu.

La première exposition consacrée à

Louis

Philippe à Versailles, cent quatre

vingts ans après qu"il a transformé la résidence des rois en musée ouvert au public, a servi d"exigeant prétexte à l"ouverture des galeries histo riques depuis longtemps fermées au public. Ce sont trente deux salles qui viennent armer la double identité de Versailles mi résidence, mi musée. Ici un décor d"opéra, celui réalisé par Cicéri pour l"inauguration du musée, le juin , là, au Grand

Trianon, le remeublement progressif de l"apparte

ment privé de Louis

Philippe nous entraînent dans

une période oubliée.

Avec la réouverture de la maison de la Reine,

fermée depuis , c"est le havre de paix de Marie-

Antoinette, recréé par sa nièce Marie

Louise quand

Napoléon I

er décida de restaurer le Grand Trianon, qui complète l"évasion dans ce Domaine et attire désormais un million cinq cent mille visiteurs. Ce chi?re qui a triplé en sept ans sut à justi?er notre volonté d"ouvrir toujours plus, grâce aux e?orts de tous, les portes de Versailles. Quelque quatre vingt salles depuis . Tous les prétextes sont bons pour le faire, qui s"ajoutent à un programme de travaux élargi sans relâche grâce à l"appui de nos mécènes, comme le montre le plus grand chantier du moment, celui de la Chapelle royale, engagé pour trois ans, avec la

Fondation Philanthropia, qu"accompagnent Dior,

Saint

Gobain, JCDecaux et les donateurs privés atta

chés à la restauration des statues.

Prétexte

? L"exposition d"art contemporain qui invite pour la première fois un photographe, le Japonais Hiroshi Sugimoto, à investir le domaine de Trianon. Avec lui, on entre dans le Belvédère habi tuellement fermé au public et l"on se perd jusqu"au bassin du Plat

Fond, injustement délaissé, à l"ombre

des marronniers.

Prétexte

? La salle du Jeu de Paume transformée en théâtre s"ouvre au magni?que travail e?ectué par des détenus des maisons d"arrêt de Versailles et de Bois d"Arcy et de la maison centrale de Poissy venus jouer " leur

» pièce, L"Ombre du Soleil, montée avec

les équipes du château de Versailles et les services pénitentiaires d"insertion et de probation des Yvelines.

Prétexte

? Prétexte somptueux : l"acquisition d"un nouveau meuble qui ravive l"intérêt d"une pièce. Ainsi le retour, grâce à la Société des Amis de Versailles, dans le cabinet de retraite de Madame Adélaïde, de

la commode qui y fut livrée par Riesener en . Les objets animent le Château. Pousser les portes est

l"une des réponses - insusante hélas - à l"attente de nos visiteurs. Si on se laissait aller à un mauvais jeu de mots, on dirait en e?et que combler la curiosité de touristes de plus en plus informés est une des façons de réduire l"attente qu"ils subissent sous le chaud soleil de la grande saison estivale. Peu à peu, on voudrait que s"acclimate, surtout pour ceux qui reviennent à Versailles, l"idée qu"on peut s"échapper des appartements royaux pour mieux les retrouver à des heures plus favorables.

Une politique dynamique de présence "

hors les murs » ne contredit pas la priorité de donner plus et mieux à voir à l"intérieur du domaine de Versailles.

Au contraire. Les partenariats que nous nouons

- notamment avec le Centre des monuments natio naux - sont une incitation à ne pas laisser nos col lections dans l"ombre. Les recherches que suscitent ces expositions temporaires, les restaurations qu"elles imposent, nous permettent de transporter nos chefs d"œuvre comme une parcelle de Versailles. Ainsi

LaGalerie des Beautés de LouisXIV

au château de Bussy

Rabutin. Mais, à leur retour, ils nous donnent

l"obligation d"en poursuivre la présentation. Ainsi ces

Beautés participent

elles au nouvel accrochage des salles Louis XIV. De même, la présentation pour la première fois des grandes œuvres de la collection napoléonienne au musée des Beaux-Arts d"Arras a fait écho à la réouverture des salles Empire, trop méconnues au château de Versailles. Et que dire de Virtually Versailles qui, après Singapour, peut emmener virtuellement Versailles à travers le monde Les spectacles aussi contribuent à l"appropriation des lieux. Comment s"en étonner quand on se sou vient que le Roi voulait " de la musique partout » ? Sans évoquer le succès grandissant de la program mation de notre filiale Château de Versailles Spectacles - pour les dix ans de la réouverture de l"Opéra royal, en , c"est une centaine de spec tacles qui seront proposés -, il faut souligner la part que prend la musique baroque dans l"enrichissement de la connaissance de Versailles. On peut l"entendre partout dans le monde. Elle est ici un peu plus chez elle. Certains ironisent parfois sur les évocations du passé. Mais elles créent le rêve, l"espace d"un instant. Ceux qui, un soir de juin, viennent du monde entier costumés pour revivre les Fêtes galantes ne pensent pas réécrire l"Histoire. Ils savent simplement que, même dans la légèreté d"un divertissement, elle enri chit leur vie.

Il ne faut pas bouder le charme, les enseigne

ments et les plaisirs que nous procure la diversité extrême du château de Versailles. Notre première mission est de les mettre en valeur. Au-delà des chi?res, ce rapport d"activité s"en veut le reet.

Catherine Pégard

Présidente de l"Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles

Préface

5RAPPORT D"ACTIVITÉ 2018RAPPORT D'ACTIVITÉ 20184

Particuliers

M. Michel BARBASTE

M me

Karen BASSIL

M me

Simone BARAILLE (†) *

M. Jean-Pierre

de BEAUMARCHAIS

M. Patrick BEZOMBES

M. Christian BIGAY

M lle

Corinne BLANCHON

M. Michel BYL*

M. Claude BODIN

M. Philippe BONNEFOY

M. Christophe BONNOT

M me

Carole BONNOT?THEVRET

M. Frédéric BORDMANN

M. Cyril BOULARD

M me

Stéphanie BRIDA

M. Bernard BRETON

M me

Krystyna CAMPBELL?PRETTY

M. Christophe CARAMELLE *

M me

Micheline CAVALLO (†) *

M. Christian CHAPON

M. Jean-Pierre CHARNIER

M me

Valérie CHAZALON

M. Nadir CHEMAM

M lle

Nasera CHEMAM

M me

Michèle CHEVALIER

M. Serge CHIAROVANO

M me

Véronique COLLET

M me

Colette COULON

M me

Emilie COULON

M. et M

me

Christophe

et Valérie DELDICQUE

M. Romain DERMEJEAN

M. François DOLIGÉ

M lle

Isabelle DORÉ

M. Didier DORÉ

M. Christophe DUBOIS

M. Bernard DUFOUR

M. et M

me

Laurent

et Sylvie DUPUY

M. Yves GARCIN

M me

GARRABÉ

M me

Monique GENNERET (†) *

M me

Jacqueline GOLDMAN

M me

Nicole GROSBOIS

M. et M

me

Jean-Michel et

Christine GUILLOU

M me

Anne-Marie HELOIR

M. Frédéric JACQUOT

M me

Christine JEANNERET

M. Claude JOLY

M me

Sophie KAPUSCIAK

M. Romuald LABOURE

ARQUILLIEREM. Christian LAFAGE

M me

Véronique LAMIREL

M me

Marie-Claire

LANSIAUX?TEILLOL

M. Goulven LE BARS

M me

Marie-Madeleine LE GOUX

M. Jean-Yves LEMARDELEY

M me

Annick LEVREUX

M. Roger LOUSTEAU

M me

Françoise MACQUART

M me

Pauline MARAIS

M me

Sigrid MAUDOU

M. Pascal MEUNIER

M me

Clémence MION

M. Philippe MOLLIER

M. Pascal MONTÉ*

M me

Laure du MOULIN

de LA BARTHETE*

M. Jean-Louis MOREL

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