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GIZ

Efficacité énergétique au Maroc (DKTI IV). Commettant. Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).



UN APERÇU DE LA SITUATION DE LEFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Au Maroc l'efficacité énergétique est une thématique d'actualité et différentes stratégies et programmes nationaux la mettent au cœur des projets. Son caractère 



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11

SOMMAIRE

1. Introduction 6

1.1. Objectifs et contenu du rapport 7

1.2. Les sources de donnÈes 7

2. Contexte de l'efÞcacité énergétique 9

2.1. La politique díefficacitÈ ÈnergÈtique 9

2.2. Contexte Èconomique 10

2.3. Contexte ÈnergÈtique 11

2.4. Tendances de la consommation ÈnergÈtique 12

3. Les tendances globales de l'efÞcacité énergétique 15

3.1. IntensitÈ primaire 15

3.2. IntensitÈ finale 17

4. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans le secteur des transformations 205. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans l'industrie 22

5.1. Tendances de consommation 22

5.2. IntensitÈs par branches 23

5.3. Les industries grosses consommatrices díÈnergie (IGCE) 27

6. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans les transports 28

6.1. Tendances de consommation 28

6.2. Les transports routiers 29

6.2.1. Les voitures 32

6.2.2. Les camions 33

6.3. Le transport aÈrien 33

7. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans le résidentiel 35

7.1. Tendances de consommation 35

7.2. Consommation par usage 37

7.2.1. Chauffage 38

7.2.2. Cuisson 39

7.2.3. Eau chaude sanitaire 39

7.2.4. ElectricitÈ spÈcifique : ÈlectromÈnager, Èclairage et climatisation 40

8. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans le tertiaire 43

8.1. Tendances globales 43

8.2. Consommation unitaire par branche 43

9. Les tendances d'efÞcacité énergétique dans l'agriculture et pêches 48

9.1. Tendances globales 48

9.2. Indicateurs par branche 49

9.2.1. Secteur agricole 49

9.2.2. Secteur de la pÍche 49

10. Conclusioet recommandatio 5211. Glossaire et déÞnitions 5312. Bibliographie et références 54

2222

Liste des graphiques

333
4444

1. Introduction

En vue de rÈduire sa dÈpendance ÈnergÈtique de líextÈr ieur et díaccompagner le dÈveloppement de son Èconomie en lui assurant la satisfaction d es besoins díapprovisionnement en Ènergie, le Maroc a adoptÈ une stratÈ gie visant ‡ garantir la sÈcuritÈ de cet approvisionnement, tout en intÈgrant les aspect s de dÈveloppement durable et de protection de líenvironnement. Cette stratÈgie síest traduite par la mise en úuvre de plusieur s mesures institutionnelles rÈglementaires, Èconomiques. Dans ce cadre, la loi 47-09 du 29 sep tembre 2011 sur líef cacitÈ ÈnergÈtique vise, dans une dÈmarche díoptimisation

ÈnergÈtique, ‡ allÈger

la pression de líÈnergie sur líÈconomie nationale et ‡ co ntribuer au dÈveloppement durable. Ce pendant la mise en place de politiques globales ou sectorielles Èn ergÈtiques ef

cientes requiert, la disponibilitÈ díindicateurs de líefÞcacitÈ ÈnergÈtique exhaustifs,

interprÈtables et pertinents pour leurs monitoring. Dans ce contexte, Le projet MEDENER sur les indicateurs díefÞcacitÈ ÈnergÈtique au Maroc a pour objectif díÈlaborer un outil díaide ‡ la dÈc ision destinÈ aux dÈcideurs politiques dans la gestion ÈnergÈtique et aux acteurs du marchÈ des services

ÈnergÈtiques.

Ce projet síappuie sur líexpÈrience du projet europÈen Odyss ee-Mure1 et rentre dans

le cadre du projet Medener sur les indicateurs díefÞcacitÈ ÈnergÈtique. Il va permettre

aux pays du Sud de la MÈditerranÈe díÈchanger sur leurs exp ertises dans le domaine de líef cacitÈ ÈnergÈtique par le biais du dÈploiement díindicat eurs communs regroupÈs dans une base rÈgionale accessible ‡ líensemble de s partenaires et des parties prenantes.

Les rÈsultats attendus sont multiples :

Echanger les informations et les expÈriences sur le monitoring de lí efÞcacitÈ

ÈnergÈtique ;

Renforcer les capacitÈs des agences nationales dans le domaine de lí efÞcacitÈ

ÈnergÈtique ;

DÈvelopper des indicateurs communs pour tous les pays du bassin mÈ diterranÈen regroupÈs dans une base rÈgionale accessible ‡ líensemble de s partenaires et des parties prenantes ; Diffuser les rÈsultats et capitaliser les expertises acquises. Le projet est coordonnÈ par líADEME et líANME, avec le soutien technique díEnerdata (France) et Alcor (Tunisie). Le projet est ÞnancÈ par líADEME et les agences des pays participants. 555

1.1. Objectifs et contenu du rapport

Líobjectif de ce rapport est de prÈsenter les rÈsultats du proj et de mise en place díun systËme díinformation relatif aux indicateurs díefÞcacitÈ ÈnergÈtique au Maroc. Ce rapport capitalise en une annÈe de collecte et díanalyse des do nnÈes díactivitÈs ( PIB, valeur ajoutÈe, parc de logements, nombre de voitures) et des c onsommations ÈnergÈtiques sectorielles par branche, par usage, unitaire. Cette analyse a pour but díapporter de la cohÈrence et de la perti nence sur des donnÈes

disparates et provenant de sources diffÈrentes. Eu Ègard ‡ la non-disponibilitÈ díun

grand nombre de donnÈes dÈsagrÈgÈes, le travail ne síest pas limitÈ seulement ‡ la collecte mais des extrapolations, des estimations et/ou de mod

Èlisation des

informations manquantes ou inexistantes ont ÈtÈ menÈes par lí

Èquipe du projet avec

líappui des experts díAlcor et díEnerdata. Ce rapport fournit les tendances globales de líefÞcacitÈ ÈnergÈtique au niveau macro et au niveau des cinq secteurs ; ‡ savoir : industrie, transport, rÈ sidentiel, tertiaire et agriculture. Les indicateurs prÈsentÈs sont dÈcomposÈs comme suit : macro -Èconomique, sectoriels, branches, par Èquipement, par usage et par mode. Les interprÈtations des indicateurs incluent les ÈlÈments dí analyse socio-Èconomique et intËgrent, dans la mesure du possible des informations ponctuelles sur les comportements sociaux. Les principales sources des donnÈes utilisÈes pour ce rapport prov iennent du bilan ÈnergÈtique (2004 ‡ 2010) revu en 2011 et fourni par le MEMEE/DOP, des annuaires statistiques et des indicateurs sociaux fournis par le HCP/Direction des

Statistiques.

Elles sont complÈtÈes par un certain nombre de donnÈes et dí informations provenant de publications ofÞcielles dans les sites web ONEE, HCP, Plan Bleu, FAO, Wolrdbank,

Worldsteel, MEMEE, MEF, MEN, MSP. Ö

ase de donnÈes nationale des indicateurs de líefÞcacitÈ ÈnergÈtique IEEMOR. Cette base de donnÈes comprend les informations technico-Èconomiqu e, les

1 ODYSSEE MURE est un projet coordonnÈ par lõADEME et soutenu par le programme Intelligent Energy Europe de

la Commission europÈenne. Ce projet rassemble des reprÈsentants tels que les agences de lõÈnergie de lõUE ‡ 27

...tats membres plus la NorvËge et la Croatie et vise ‡ suivre lõÈvolution de lõefÞcacitÈ ÈnergÈtique et des mesures

politiques en Europe. 6666
statistiques sur les consommations énergétiques et permet de d'

éditer des listes des

indicateurs sectoriels de l'efficacité énergétique. Elle est hébergée dans le site web

Le graphique ci-dessous synthétise le flux des principales sources de données des différents secteurs utile à l'élaboration des indicateurs : MEMEE Depts

MinistérielsHCP

ONEE/

RegiesAssociations

Professionnelles

Consommations électriques Données Industrielles

Données

socio-économiques

Système

d'Information iEE

Données

sectorielles / Enquêtes

Bilan énergétique

777

2. Contexte de l'efficacité énergétique

2.1. La politique d'efficacité énergétique

L'ef fi cacité énergétique est érigée en priorité nationale. L e programme national d'ef fi cacité énergétique lancé en 2011 a engagé plusieurs actions avec les départements ministériels. L'économie d'énergie escomp tée d'ici 2020 est de 12% de la consommation énergétique primaire par rapport à l'anné e 2011. Le programme oeuvre pour l'optimisation de la gestion énergét ique dans les secteurs résidentiel, industrie, tertiaire, transport et agriculture, et a pou r objectifs majeurs:

L'optimisation de la consommation d'énergie

L'amélioration de la qualité du service et du confort des usa gers Le renforcement et la pérennisation des cadres institutionnel et ré glementaire régissant le secteur de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables Le développement de métiers nouveaux et d'un nouveau crénea u économique (équipement à haute performance énergétique, lampes basse c onsommation ...). Dans ce sens, l'Aderee a lancé en Mars 2013 les Etats Généra ux de l'Efficacité Energétique, qui ont pour objectif de dégager la stratégie d' efficacité énergétique au niveau national à l'horizon 2030 et les plans d'actions associé s, à court, moyen et long terme. Ces états généraux associent l'ensemble des acteurs concerné s au niveau national : les départements ministériels, les collectivités locales, le secteur privé, la société civile et les syndicats des secteurs concernés (bâtiment, écla irage public, industrie, transport, agriculture), des juristes, des scientifiques et des experts nationaux et internationaux. D'autre part, plusieurs actions ont été lancées dans le sect eur électrique, à savoir 2 : Programme lampes basses consommation : 4,6 millions de LBC mises en plac e et 10 millions en cours de distribution visant à économiser 591 G

WH en énergie

cumulée ; Mise en place d'une tarification sociale et incitative : Rabais de 20% en cas de baisse de la consommation de 20%, avec une économie de 1.474 GWH ; Tarif super pointe : Tarif optionnel pour les industriels THT -HT, incitant les clients THT à s'effacer pendant les appels de puissance avec un impact prévu de 76 MW d'effacement pendant la pointe ; Passage à GMT +1 : Adopté depuis le 1er juin 2008 visant à économiser 80 MW d'effacement pendant la pointe. 8888

2.2. Contexte économique

Sur la pÈriode 2000 ‡ 2010, líÈconomie marocaine a connu un e trËs forte croissance continue, de 62 % soit 5.6 % par an, mesurÈe ici par le PIB national ‡ prix constant

1998. Dans le mÍme temps, la population nía augmentÈ que de 12%

de telle sorte Figure 1 : Tendance de líÈvolution du PIB ‡ prix constant et de la populati on

Source : HCP + MEMEE/DOP + estimation

Depuis 2002, on observe que la richesse par habitant a cru de faÁon q uasi-tendancielle, ‡ un rythme annuel díenviron 5%. Cependant, on constate un lÈ ger ralentissement en 2010 (Þgure 2). Figure 2 : Evolution du PIB et de la population en %/an selon pÈriode s caractÈristiques 999

2.3. Contexte énergétique

La consommation nationale en Ènergie primaire a augmentÈ en moyenn e de prËs de

5% par an de 2000 ‡ 2010. Les produits pÈtroliers restent prÈpo

ndÈrants reprÈsentant environ trois quart de la consommation primaire (71% et 75 % respective ment entre

2000 et 2010).

La part du charbon reprÈsente en moyenne dÈcennale prËs de 20 % de la consommation primaire totale. Mais sa part de marchÈ a tendance ‡ diminuer en faveur de líintroduction plus importante du gaz naturel et de líÈ olien. La part du gaz naturel qui Ètait marginal en 2000 (prËs de 0.5%) est passÈ ‡

4% en 2010.

La part des Ènergies renouvelables a ÈvoluÈ de 0.5 % en 2000 ‡

2.5% en 2010.

Líapport de líhydroÈlectricitÈ connait des ßuctuations liÈes aux alÈas climatiques,

passant de 1.2 % en 2000 ‡ 1.9 en 2010. Quant ‡ líÈnergie Èolienne sa contribution

síÈlËve ‡ 0.2% en 2000 et ‡ 0.4 % en 2010 (cf. Þgure 3). Figure 3 : DÈcomposition de la consommation primaire par source

Source : MEMEE/DOP

11100000

Le contexte actuel de la consommation de l'énergie au Maroc est ma rqué par cinq faits majeurs : Un niveau de consommation d'énergie par habitant faible ; Une forte dépendance vis-à-vis de l'extérieur ; Une part prépondérante des énergies fossiles ; Une part très faible des énergies renouvelables ; Une forte subvention de l'énergie et des prix encore administré s.

2.4. Tendances de la consommation ÈnergÈtique

Les consommations primaire et Þnale croient fortement pratiquement au même rythme entre 2004 et 2010. Le faible écart s'explique par la baisse lé gère du rendement du secteur de la transformation. La consommation énergétique primaire a augmenté de 11.8 Mtep en 2004 à plus de 16, 2 Mtep en 2010. Dans le même temps , la consommation d'énergie Þnale a augmenté de 8.4 Mtep en 2004 à 11.6 Mtep en 2010.
Figure 4 : Tendance de l'évolution des consommations primaire et Þnale

Source : HCP + MEMEE/DOP + estimation

La croissance de la consommation d'énergie primaire est dûe ess entiellement à la croissance de la demande de l'énergie Þnale qui a augmenté de plus de 35% entre

2004 et 2010.

Le secteur de la transformation reste à peu près constant sur la p

ériode étudiée et

représente environ 3.5 Mtep. On observe une augmentation signiÞcative en 2010. La consommation du secteur non-énergétique, essentiellement le bi tume et le goudron, a doublé en raison du développement des infrastructures d e bases (Autoroutes, Tanger Med..) mais reste cependant très faible (de 0.23 Mtep en 2004

0.53 Mtep en 2010).

11111
Figure 5 : Décomposition de la consommation d'énergie primaire

2004-2010

Source : MEMEE/DOP

On observe une augmentation de la consommation de l'énergie Þnale dans l'ensemble des secteurs consommateurs Þnaux. La consommation du secteur du transport reste dominante 44% en 2010, suivi de l'industrie 21%. Le bâtiment ré sidentiel et tertiaire représente lui aussi 21% de la demande Þnale (Þgure 6). Bien que la période d'analyse soit relativement courte (10 ans) pour vériÞer des effets de structure de la consommation Þnale par secteur, on peut certainement considérer que la part des transports augmente et celle d l'industrie diminue su r le long terme. Figure 6 : Décomposition de la consommation Þnale énergétique

Source : MEMEE/DOP

Le pétrole reste prédominant, en particulier dans les secteurs tra nsport, industrie et bâtiment.

11122222

La consommation d'électricité a fortement augmenté, de 1080

Ktep en 2000 à 2040

Ktep en 2010 en raison du programme d'électrification national.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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