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L' UTILISATION DU " BALANCED SCORECARD » (BSC) PARLES CONSULTANTS FRANÇAIS EN MANAGEMENT
Jacques GRISÉ
Jonathan DREYFUS-SCHMIDT
Version originale :
Original manuscript:
Version original : ISBN - 2-89524-231-3
Série électronique mise à jour :
One-line publication updated:
Seria electrónica, puesta al dia:
05-2005
L'UTILISATION DU " BALANCED SCORECARD » (BSC) PAR LESCONSULTANTS FRANÇAIS EN MANAGEMENT
Jacques GRISÉ, Ph.D., F.Adm.A.
Jonathan DREYFUS-SCHMIDT, MBA
Faculté des sciences de l'administration
Université Laval
RÉSUMÉ
Même
si presque la moitié des cabinets de conseil en management français ont déjà misen oeuvre des BSC, ce sont surtout les grands cabinets qui l'utilisent. Les consultants spécialistes
ont une définition assez hétéroclite du BSC. Même si les consultants reconnaissent que le BSC a
plusieurs fonctions, ils le considèrent surtout comme un outil d'alignement stratégique. Lesconsultants utilisent une démarche de mise en oeuvre participative et ils n'utilisent pas de logiciel
informatique. Ils jugent que le processus de diffusion en cascade est indissociablement lié au BSC mais qu'il est difficile à mettre en place. Les phases de mise en oeuvre du BSC sont donc utilisées avec souplesse. L'utilisation du BSC semble apporter des résultats tangibles aux entreprises qui le mettent en oeuvre. Cependant, les deux tiers des consultants expliquent la sous-utilisation du BSC en France par des différences culturelles sur les pratiques de gestion avec les
pays anglo-saxons. Les consultants sont plutôt optimistes sur le développement du BSC enFrance. Ils remarquent toutefois qu'il doit être adapté au contexte culturel français et aux besoins
des entreprises pour être efficace. L'UTILISATION DU " BALANCED SCORECARD » (BSC) PAR LESCONSULTANTS FRANÇAIS EN MANAGEMENT
Jacques GRISÉ, Ph.D., F.Adm.A.
Jonathan DREYFUS-SCHMIDT, MBA
Faculté des sciences de l'administration
Université Laval
Introduction
Cet article présente les résultats d'une enquête sur l'utilisation du Balanced Scorecard(BSC) par les consultants français en management. Il explore le rôle et l'avis des consultants en
management français sur le caractère transposable du BSC en France. Il est légitime de se demander si le modèle du BSC est adapté au c ontexte socio-organisationnel français car il est beaucoup moins utilisé en France qu'aux Etats-Unis 1 Nous avons choisi d'interroger les consultants en management français parce qu'ils constituent une interface entre les organisations françaises et le domaine du management. LeBSC étant un système de management, ils sont très susceptibles de le connaître. Nous avons
interrogé 106 cabinets de conseil en France. Les résultats témoignent d'une grande diversité dans
les profils des utilisateurs du BSC, leur compréhension du modèle et leur utilisation du BSC.Cette enquête permet d'avancer quelques éléments de réponses aux quatre questions ci-dessous.
(1) Quels sont les cabinets de conseil en management qui utilisent le BSC ? Même sipresque la moitié des cabinets de conseil en management ont déjà mis en oeuvre des BSC, ce sont
surtout les grands cabinets qui l'utilisent. Les consultants spécialistes du BSC sont uniquement des consultants expérimentés. (2) Comment les fondements du BSC sont-ils compris par les consultants ? Les consultants ont une définition assez hétéroclite du BSC, mais ses grands principes sontgénéralement bien compris. Ils le définissent surtout comme un instrument d'aide à la gestion
plus que comme un simple instrument de mesure. Même si les consultants reconnaissent que le BSC a plusieurs fonctions, ils le considèrent surtout comme un outil d'alignement stratégique. (3) Comment se déroule la mise en oeuvre du BSC par les consultants ? La directiongénérale est toujours à l'origine du projet BSC. Les consultants utilisent une démarche de mise
en oeuvre participative et ils n'utilisent pas de logiciel informatique. Ils jugent que le processus de diffusion en cascade est indissociablement lié au BSC mais qu'il est difficile à mettre en oeuvre. L'intervention dure en moyenne de trois à six mois et les phases de mise en oeuvre duBSC sont utilisées avec souplesse. Le caractère incertain des résultats du BSC est la principale
1 En France, seulement 41% des entreprises connaissent le BSC (Gehrke et Horvath, 2002), tandis qu'auEtats-Unis, une étude démontre son utilisation par 60% des firmes du Fortune 500 (Silk, 1998). Parmi les 41%
d'entreprises qui connaissent le BSC, seulement 3% pensent mettre un système de BSC en place. Gehrke et Horvath
expliquent en partie ce phénomène par l'utilisation depuis près de 50 ans du tableau de bord de gestion (TBG) par les
entreprises françaises. Tous les répondants à cette étude en France utilisent en effet déjà un TBG. Même si cette
explication se révèle pertinente, nous verrons que la sous-utilisation du BSC en France est plutôt à mettre au crédit
des différences culturelles entre la France et les pays anglo-saxons sur les pratiques de gestion.
2contrainte pour les clients ; cependant, l'utilisation du BSC apporte des résultats tangibles, mais
ceux-ci sont plutôt qu alitatifs et relativement difficiles à mesurer. (4) Pourquoi le BSC est-il moins utilisé en France ? Les deux tiers des consultants expliquent la sous-utilisation du BSC en France par des différences culturelles sur les pratiquesde gestion avec les pays anglo-saxons. Parmi les différences culturelles observées, on peut noter
la culture des résultats, le rôle de l'Etat dans l'économie et le moindre recours au conseil externe
en France. Les consultants sont plutôt optimistes sur le développement du BSC en France. Ilsremarquent toutefois qu'il doit être adapté au contexte culturel français et aux besoins des
entreprises pour être efficace.En conclusion, nous tenterons de
répondre à notre problématique : le modèle du BSC est- il un système de management transposable aux entreprises françaises ?Méthodologie de l'étude
La stratégie de recherche de cette étude est descriptive. L'étude dresse un portrait détaillé
de la connaissance et de l'utilisation du BSC par les professionnels du conseil en management en France. L'enquête prend la forme d'entrevues téléphoniques qui s'appuient sur un guide d'entretien. Un bref rappel de la définition du BSC est présenté en début d'annexe.Pour définir notre population d'étude nous avons utilisé l'annuaire des sociétés de conseil
en management de Jean Baptiste Hugot (2003). Au total, nous avons interrogé 106 sociétés.Celles-ci emploient 20 213 consultants, soit 85% du total des sociétés de conseil en management
en 2002 (Source : Syntec Management). Elles représentent un chiffre d'affaires cumulé de 3,8 milliards d'euros en 2002 sur un total de 4,2 milliards pour toute la profession du conseil en management. Sur les 106 cabinets de conseil interrogés, 47 possèdent une expérience de mise en oeuvrede BSC, et parmi ceux-ci, 17 ont été interviewés. Le taux de retour spécifique sur ces appels
téléphoniques atteint donc 36%. Ces 17 entreprises représentent un chiffre d'affaires cumulé de
1,3 milliards d'euros et 6 500 consultants, soit respectivement 43% et 39% du total cumulé des
47 cabinets ayant une expertise BSC.
Tous les résultats présentés dans cette étude proviennent des interviews avec ces 17entreprises. Les données brutes de l'étude sont présentées en annexe. Les termes " consultants »
et " experts » font référence exclusivement aux entretiens menés dans le cadre de l'enquête.
1. Quels sont les cabinets de conseil en management qui utilisent le BSC ?
Les 106 cabinets de conseil interr
ogés ont différents niveaux d'expérience avec le BSC. Nous avons défini dans le tableau 1 ci-dessous une classification en trois groupes. La classification nominative des cabinets interrogés est aussi disponible en annexe.Le premier groupe est composé d'entreprises qui possèdent une expérience avec le BSC. Ces entreprises utilisent et peuvent proposer à leurs clients des offres de BSC. Elles possèdent au
moins un consultant spécialiste de la question. Le second groupe est composé d'entreprises qui connaissent le BSC mais qui n'ont pas d'expérience particulière dans ce domaine et n'ont aucun consultant spécialiste de la question. Enfin, le troisième groupe est composé d'entreprises qui ne connaissent pas et n'ont jamais utilisé de BSC. 3Profil des cabinets de conseil en management
Chiffres 2002
Nombre
CA cumulé
en M€Effectif
cumulé en consultants Groupe 1 : Expérience4744,3%3 08081,5%16 63382,3% Groupe 2 : Connaissance sans expérience2220,8%2917,7%1 2346,1% Groupe 3 : Ni connaissance ni expérience3634,0%40210,6%2 31111,4%Pas de réponse10,9%80,2%350,2%
Total106100,0%3 781100,0%20 213100,0%
Tableau 1 : Classification des entreprises interrogées selon leur deg ré d'expérience avec le BalancedScorecar
d Comme le montre le tableau 1, 44% des sociétés de conseil interrogées possèdent une expertise avec leBSC. En incluant
les cabinets de conseil qui connaissent le BSC sans toutefois l'utiliser, le " taux de notoriété » duBSC au sein des
cabinets de conseil en management français peut être estimé à 65%. Avec leur formation en
management ainsi que leur accès aux revues spécialisées, il est surprenant que le tiers des cabinets de conseil interrogés n'ait jamais entendu parler du BSC. Les entreprises interrogées qui ne connaissent pas le BSC représentent un chiffre d'affaires cumulé de 402 millions d'euros et un effectif de 2311 consultants en 2002. C'est peuen comparaison des entreprises qui ont eu déjà des expériences avec le BSC. Avec le poids des
" grands » cabinets, les cabinets " experts » en BSC représentent un chiffre d'affaires cumulé de
3,1 milliards d'euros et 16 633 consultants en 2002 (82%
du chiffre d'affaires et de l'effectif de la population d'étude). Graphique 1 : Carte de toutes les entreprises de l'étude en fonction de leur effectif et leur chiffre d'affaires110100100010000
1101001000
Chiffre d'affaires en M€
Graphique 2 : Carte des entreprises expertes en Balanced Scorecard en fonction de leur effectif et leur chiffre d'affaires110100100010000
1101001000
Chiffre d'affaires en M€
Ce ne sont pas tous les cabinets de conseil qui possèdent une expertise en BSC. Le graphique 1 montre la population totale de l'étude en fonction de son effectif et son chiffre d'affaires sur une échelle logarithmique. Le graphique 2 montre uniquement les cabinets de conseil " experts » en BSC. Ces graphiques c ouplés à l'analyse des résultats de l'étude permettent d'affirmer que : Les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à dix millions d'euros sont sous-représentées parmi les entreprises " expertes » alors que celles qui ont un chiffre d'affaires
supérieur à dix millions d'euros sont surreprésentées. 4 Alors que les cabinets de plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires représentent 48% de la population totale, ils représentent 69% des cabinets de conseil qui possèdent une expertise en BSC.Les entreprises dont l'effectif est inférieur à 50 consultants sont sous-représentées parmi les
entreprises " expertes » alors que celles qui ont un effectif supérieur à 50 consultants sont
surreprésentées. Alors que les cabinets de conseil de plus de 50 consultants ne représentent que 12% de lapopulation totale de l'étude, ils représentent 75% des cabinets de conseil qui possèdent une
expertise en BSC. En synthèse, le BSC est aussi bien utilisé par les petits cabinets de conseil que par les" grands ». Cependant, beaucoup d'entreprises " moyennes » (de 5 à 50 millions d'euros de
chiffres d'affaires et de 10 à 100 consultants) n'ont pas d'expertise alors que presque tous les plus grands cabinets possèdent une expertise.Profil des consultants experts en BSC
Les spécialistes français du BSC sont tous des consultants expérimentés. La moitiéquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34[PDF] Au Bonheur des Dames - Rendre compte - Eduscol
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