III. Convection Forcée
Convection Forcée. Résumé. Dans ce chapitre nous allons voir comment un courant de fluide s'écoulant sur une paroi chaude va refroidir celle ci.
Le coefficient déchange h applications en 1D et aux Ailettes
Convection Forcée interne pour un tube de température uniforme de http://www.lmm.jussieu.fr/ lagree/SOURCES/Appliquette-JavaChal/murh/index.html.
6. Méthodes intégrales 1 Introduction 2 Convection forcée interne
2 Convection forcée interne Cas du tuyau. 2.1 Vitesse de base. Dans le cas du tuyau
Régimes permanentsÉchangeurs 1 Le coefficient de convection 2
1 Le coefficient de convection 2 Convection forcée interne ... Consulter aussi http ://www.lmm.jussieu.fr/?lagree/COURS/MECAVENIR le.
7. Transferts de masse
s'agit principalement de convection massique forcée) – dans une rivi`ere on aura de la vase et des particules en suspension.
TRANSFERTS THERMIQUES DANS LES FLUIDES. Ecole
25?/10?/2018 couplage thermique fluide/solide en convection forcée externe. — Apr`es avoir étudié la convection forcée (échange de chaleur grâce `a un ...
2. Le coefficient déchange son importance dans les transferts ther
convection forcée (air). 10-500 convection forcée (eau). 100-15000 convection forcée (huile). 50-2000 conv. f. (métaux fondus). 6000-120000 eau bouillante.
Disparition de la singularité de convection thermique mixte sur une
refroidie (convection forcée) en tenant compte de la poussée d'Archimède (convection naturelle) qui agit ici transversalement à l'écoulement (figure 1).
Syst`emes Minces
le second est la convection la chaleur est cette fois transportée distinguerons deux cas particuliers
4. ”Convection Libre” ou ”Convection Naturelle”
14?/04?/2019 C'est donc la force d'Archim`ede provoquée par les variations de densité induites par le chauffage qui fait se déplacer le fluide.
Pierre-Yves LAGRÉE
Laboratoire de Modélisation en Mécanique
U.M.R. 7607
Université PARIS VI, Boîte 162
4, Place Jussieu, F-75252 Paris
mel: pyl@ccr.jussieu.frRésumé - La solution du problème de convection thermique mixte sur une plaque plane estprésentée, la singularité qui apparaissait dans les résolutions précédentes est levée. En fait leséquations ne sont pas paraboliques et doivent être résolues par une procédure globale. Suivant lacondition de sortie une solution différente est calculée, certaines présentant une zone derecirculation, la structure mise en évidence est une sorte de ressaut hydrodynamique.
1. Introduction
Il s"agit de décrire l"écoulement stationnaire, bidimensionnel, laminaire sur une plaque planerefroidie (convection forcée) en tenant compte de la poussée d"Archimède (convection naturelle)qui agit ici transversalement à l"écoulement (figure 1). Si il est bien connu que la couche limite de
convection naturelle a une solution de similitude, qui se développe en x 1/2et que la couche limitethermique de convection naturelle a, elle aussi, une solution de similitude, qui se développe en
x 2/5([1] et [2]), en revanche, la couche limite de convection "thermique mixte", qui superpose lesdeux effets, n"a plus de solution autosemblable. Une interprétation simple consiste à dire que lerefroidissement par la paroi du fluide produit un gradient de pression adverse qui freine le fluidefortement.
Il a été montré par de nombreux auteurs ([3] et [4]) que la résolution du système d"équationsde couche limite thermique mixte produisait une singularité (caractérisée par un frottementpariétal ayant une pente infinie) lorsque l"on résolvait les équations en partant du bord d"attaqueet en suivant le flot. Curieusement la position de cette singularité dépend du mode de résolutionchoisi: une première approche est présentée par Steinrück [4] (voir figure 2). En fait il existe unefamille de solution "propres", la solution n"est donc pas unique. Nous allons voir que lasingularité est artificielle, elle est en fait due à une mauvaise résolution du système car desconditions aux limites ont été oubliées en aval et qu"à chacune de ces solutions proprescorrespond une condition avale différente.
2. Équations
2.1. Mise en oeuvre
On adimensionne les équations de Navier Stokes avec la longueur L position à laquelle on seplace comme échelle longitudinale, l"échelle de vitesse longitudinale est U
. Le nombre deReynolds est alors Re=U L/n, il est supposé très grand. Pour garder le maximum de termesdans les équations (principe de moindre dégénérescence [5], dans le cadre de la méthode desdéveloppements asymptotiques raccordés) et notamment garder les effets inertiels et les effets
visqueux transverses, il faut choisir L Re -1/2 comme échelle transversale. L"échelle de latempérature est choisie en prenant l"écart entre la température de la paroi supposée fixée et latempérature de l"écoulement libre supposé uniforme au loin. Il apparaît finalement dans le
système sans dimensions un terme que l"on note J, avec J= g a(T 0 -T ) d/U 0 2 , il provient de l"effet de la gravité (dirigée suivant l"axe des -y) et de la légère dilatabilité a du fluide (on se placedans le cadre de l"approximation de Boussinesq). Ce terme est le rapport entre les effets de laforce d"Archimède et de l"inertie du jet. L"influence de l"échauffement visqueux mesurée par lenombre d"Eckert E est négligée, E=0.
2.2. Système
Écrites en variables de couche limite:
x = L x_, y= dRe -1/2 y~, u = U 0 u~, v = U 0 Re -1/2 v~, p = p 0 + rU 0 2 p~, T = T + (T 0 -T ) T~après adimensionalisation et après avoir fait tendre le nombre de Reynolds vers l"infini) leséquations se lisent (Pr=O(1) et J=O(1)):
u~ + v~ = 0, u u~ + v~ u p~ + 2 2 u 0 = - + JT~ , uT~ + v~
T ~ = Pr -1 2 2 TLes conditions aux limites sont a priori:
- les conditions d"entrée: u~(x-=0,y~)=1 et T~(x-=0,y~)=0 - les conditions d"adhérence à la paroi: u~(x-,0)=v~(x-,0)=0 et T~(x-,0))=1 - les conditions de raccord: u~(x-,¥)=0 et T~(x-,¥)=0.
Le paramètre J jauge l"effet relatif de la convection naturelle par rapport à la convection forcée.
2.3. Remarques
Si ce système est résolu par une "marche en avant" en x, on constate que dans le cas de laparoi refroidie, (J<0), des solutions explosives apparaissent (appelées aussi solution debranchement, voir figure 2).
La singularité observée par les différents auteurs peut être ré interprétée dans le cadre de latriple couche [6]. Deux structures peuvent alors être mises en évidence, une en double couche si| J |<<1, et une autre en simple couche si | J |=O(1). Ces résultats sont une ré interprétation desrésultats de Steinrück [7].
Cela montre que la résolution en marchant, qui pré suppose que les équations sontparaboliques en x est fausse. La tripe couche démontre clairement qu"il faut introduire unecondition supplémentaire en aval.
2.3. Système instationnaire
Après imposition d"une nouvelle condition aux limites ad hoc en sortie: x f(x=x out ,y)=0,(avec f= u~, T~, p~), et d"une condition initiale u~=1, T~=0, p~=0 en t~=0, une version instationnaire
du système est posée (on ajoute simplement l'quation de quantit de mouvement et
celle de la température).3. Résultats
Suivant la dimension du domaine qui est choisie (notée x out, figure 3), on observe, aprèsstationnarisation, plusieurs courbes de frottement pariétal (la valeur choisie est J=-0.025).La naissance exponentielle de chacune des courbes de la figure 2 s"interprète alors comme unesolution locale de triple couche explosant exponentiellement, puis (figure 3) comme une solutionassociée à une longueur de domaine différent. Certaines des solutions sont mènent à uneséparation de la couche limite (courant de retour), les auteurs [3], [4] ne pouvaient pas calculer laséparation. L"épaisseur de déplacement de couche limite croît alors fortement (figure 4).
On peut alors faire une analogie entre ce phénomène et celui du ressaut hydrodynamique: lefluide est ralenti par le gradient de pression adverse provenant de l"épaissisement de la couchelimite et du refroidissement par la plaque (le cas de la plaque chaude produit un gradientfavorable). Les équations du ressaut hydrodynamique, quoique plus simples, sont trèssemblables [7] et [8] à celles proposées.
4. Références
d g x LT 0 T UyFigure 1:
La plaque plane refroidie à la température T 0 plongée dans un écoulement uniforme, dreprésente la couche limite qui se développe. Dans le cas de la convection thermique mixte, larésolution par une marche en avant produit une singularité.
Figure 2: Le frottement pariétal réduit (pente de la vitesse à la paroi) f"(x,0)= (x-,0) (x-) 1/2 fonction de x= |J| (x-) 1/2 . La résolution se fait par une marche en avant en (x-) (Steinrück (1994)) -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.3500.050.10.150.20.250.3
fpp ksi marching 5 10 20 50100
125
Figure 3: Résolution numérique par le schéma instationnaire avec résolution globale, solution austationnarisée. On voit la séparation de la couche limite, chaque courbe est associée à unelongueur de domaine différente x
out . Cette figure permet de comprendre la figure précédente. 0 2 4 6 8 10 12 1402468101214
delta1 x 125100
50
20 10 5
Blasius
Figure 4: Résolution numérique par le schéma instationnaire avec résolution globale. Associé à laséparation de couche limite, l"épaississement de l"épaisseur de déplacement
d 1suggère uneanalogie avec le ressaut hydrodynamique. Chaque courbe est associée à une longueur dedomaine différente x
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