Présentation du projet écriture en réseau Cycle 2 Exemple : le conte
Présentation du projet écriture en réseau. Cycle 2. Exemple : le conte. Chaque classe est chargée d'écrire un chapitre d'un conte traditionnel en respectant.
Un projet inter cycles : Les personnages des Contes
2 ème année du cycle 3 : CM1 (Ecole Annexe de Mende). Ce projet est né de la volonté d'une maîtresse (CM1) de travailler sur le thème du conte en.
LOPERA ET LENFANT OU LECRITURE DUN CONTE MUSICAL
2 – Interaction de ce projet avec d'autres activités pédagogiques réalisation d'un conte musical accompli collectivement par les enfants de cycle 2 et 3.
Ecrire des contes au CP… les enregistrer… et les publier !
Le projet fait appel aux T.I.C. pour l'enregistrement et la publication des contes. SOMMAIRE. 1. Un projet pluridisciplinaire. 2. Programmation.
Communauté dAgglomération Pays Basque Saison culturelle 2021
Projets primaires (18h + 2 oeuvres) Un conte peut en cacher un autre. Atalante - Hervé Tourneur ... Les genres détournés à travers les contes cycle 2.
La réalisation dun projet par lécriture dun conte étiologiqu
Puis nous analyserons la mise en place du projet d'écriture du conte des origines lors de mes stages R1 au cycle 3 et R2 au cycle 2.
Escape Game : Les musiciens de Brême (Allemand - Cycles 2 et 3)
mêlant low tech et high tech pour s'entrainer à la réinterprétation du conte. Projet mis à disposition et conduit avec des classes de cycle 2 et 3 de
Projet de réécriture autour des contes de Charles Perrault en cycle 3
14 sept. 2017 (Annexe. 2.2.2). 3. Contes à l'envers : La Belle au doigt bruyant Boris Moissart et Philippe Dumas; Neuf de l'école des Loisirs
projet Contes Et Wadja Lavater Cycle 2 et 3
Projet de création d'un conte détourné reprenant les différents lieux personnages
PROJET : ECRIRE UNE HISTOIRE COLLECTIVE
Dans l'ensemble la démarche suivie au cours de ce projet est celle qui apparaît dans ce document. Solweig LETTY
projet Contes étapes - Maitresse de la forêt
projet Contes Et Wadja Lavater Cycle 2 et 3 Littérature : les contes traditionnels et détournés - Lecture de contes traditionnels Lecture offerte et/ou lecture plaisir Compréhension du conte Travail autour de la structure du conte : les 5 étapes - Création de cartes d’identité des contes traditionnels (par groupe)
Un Conte à Découvrir à l’aide d’indices
J’ai décidé de mettre en place un petit rituel dans ma classe autour des contes. Chaque semaine, nous allons essayer de découvrir un conte (qui sera lu en fin de semaine) à l’aide d’indices visuels (images, associations d’idées, phrases cultes). Tout est expliqué ici.
Des Contes à Visionner et à Comprendre
Chaque semaine, durant les 5 au quotidien, les enfants visionneront, sur les tablettes, des contes. Ils auront ensuite des images séquentielles à remettre dans l’ordre. Vous trouverez l’explication ici
Dessins à étapes
En farfouillant sur le net, j’ai trouvé chez HelloKids des dessins par étape pour apprendre à dessiner les personnages de contes. Parfait pour créer un atelier d’autonomie ou pour servir d’aide lors des illustrations de poésie. J’aime beaucoup faire de la cuisine en classe (même si ce n’est pas toujours pratique à mettre en place…) car les enfants ...
Les voitures
Livre acheté sur une aire d’autoroute. Le programme semble sympathique… La première voiture présentée est celle des trois petits cochons: Puis arrivent les voitures du petit chaperon rouge, de Cendrillon, du petit Poucet… Toutes rédigées dans les mêmes caractéristiques: le descriptif, la fiche technique et l’equipement. Du coup, vous sentez venir l...
Qu’Auraient-Ils Pu avoir Dans Leurs Poches?
On m’avait parlé de ce livre magnifique qui m’a été offert à Noël: Cet album nous présente les divers objets que l’on peut trouver dans les poches ds personnages de contes. Un petit aperçu de la poche du loup: Chouette idée non? Du coup, je compte reprendre le concept et demander aux enfants de réfléchir à ce que pourraient avoir nos personnages de...
Académie de Montpellier
Etablissements : Ecole Annexe et Ecole Maternelle du Groupe ScolaireEcole Annexe 1 Faubourg Montbel 48 000 Mende
Téléphone : 04 66 65 07 94 - Fax : 04 66 65 00 11 -Mèl :madeleine.deshours@wanadoo.fr Contact : Mado Deshours Ecole Annexe 48 000 MendeAxe National : axe 4, Langues et langages
Titre de l'action : " Les personnages des Contes » Un projet inter cycles : Les personnages des Contes Au début de l'année scolaire 2000-2001, un projet sur les personnages des Contes a été introduit dans trois classes du primaire à Mende, appartenant à chacun des trois cycles : - 1ère année du cycle 1 : Petite Section de Maternelle (Groupe Scolaire de Mende) - 2ème année du cycle 2 : CP (Ecole Annexe de Mende) - 2ème année du cycle 3 : CM1 (Ecole Annexe de Mende)Ce projet est né de la volonté d'une maîtresse (CM1) de travailler sur le thème du conte en
partenariat avec l'IUFM. Ce thème se prêtant à une recherche dans chacun des trois cycles,deux autres enseignantes ont souhaité faire participer leurs classes à ce travail. Ainsi un projet
inter cycles sur le thème des contes a vu le jour. L'équipe de formateurs impliqués dans le projet était composée de : - La coordinatrice du projet (Mado DESHOURS, DEA) - Des IMF de chacune des classes précitées (Nicole ROUSSON, Martine BOYER, Patricia DENIS) auxquelles s'ajoute une modulatrice (Catherine BOUTIN) - une EMALA (Cathy ARCHER)2- Des PIUFM : une documentaliste (Martine HERBLOT) et un professeur de
français (Daniel THYSS). - Des parents d'élèves et du personnel de service (lecture de contes et montage d'un spectacle sur le thème du projet).L'équipe pédagogique ainsi formée a débuté sa recherche et ses expérimentations en classe au
début de l'année scolaire 2000-2001.Des professeurs d'école de deuxième année et des étudiants (PE1) ont été touchés par l'expé-
rimentation.Le projet a été présenté et analysé par un groupe d'instituteurs et de professeurs des écoles en
formation continue lors d'un stage intitulé : Les classes à plusieurs niveaux.1 - Les objectifs
Les objectifs initiaux étaient, dans le cadre du plan de formation de l'IUFM de Montpellier, d'expérimenter un dispositif innovant pour améliorer la formation des PE mais aussi des formateurs. Pour ce faire, nous voulions articuler la dimension culturelle, pédagogique etformative afin d'inscrire le projet dans une vision systémique de l'Ecole. A l'intérieur de ces
trois perspectives les objectifs spécifiques étaient les suivants :- créer une interaction entre les réseaux éducatifs et les réseaux culturels de Lozère et
utiliser les ressources documentaires - accroître les connaissances culturelles dans le domaine des contes - enrichir et nourrir les compétences pédagogiques de chacun (conter aux enfants, travailler l'écoute, faire lire et produire, illustrer, jouer...)3- inscrire les contenus disciplinaires (littérature et langue, oral, lecture, écriture, arts
plastiques, musique) dans une dynamique de projet ; ce qui permet une mise en abyme intéressant les élèves comme les PE2 et les formateurs, donnant ainsi plus de sens aux apprentissages- porter un regard croisé sur les différents niveaux de l'école élémentaire : à partir d'un
thème commun et fédérateur, mesurer les implications pédagogiques au niveau de chaque cycle, évaluer les apports pédagogiques des interactions entre les trois cycles et de la transdiciplinarité. - élaborer un travail de recherche et de réflexion sur la mise en place d'un projet : définition des objectifs, conditions de mise en place, accompagnement et modifications éventuelles... - participer à l'élaboration d'un CD-Rom qui serait non seulement un recueil de don- nées et un témoignage mais aussi un outil de formation et de recherche.- découvrir et participer à la mise en oeuvre de réseaux de communication à l'intérieur
de l'école : activités avec les élèves, les IMF et les PIUFM. - utiliser les TICE dans une perspective technologique et informatique (choisir un sup- port approprié et créer un outil multimédia) et dans une perspective formative (ré-fléchir à l'élaboration d'un outil de formation qui pourra être diffusé et consulté les
années suivantes)Les sept rencontres ou activités ont, bien entendu, été précédées et suivies de travaux divers
dans les trois classes : lecture de contes, écoute de contes, activités orales, activités d'écriture
(en dictée à l'adulte pour les PS), arts plastiques mais aussi musique.... Activités auxquelles
ont participé au premier trimestre, dans le cadre de leur stage, des PE2 qui ont mené des séances ou qui les ont observées et analysées avec les IMF. 42. Déroulement du projet
Le projet s'est déroulé selon deux grandes phases, une phase d'imprégnation, une phase de production ; ces deux phases étant ponctuées de rencontres et d'échanges entre les trois classes, moments forts du projet puisqu'elles permettent de donner du sens aux apprentissageset aux productions et de tisser, véritablement, des liens entre les élèves des trois classes de
chaque cycle.L'équipe pédagogique s'est réunie régulièrement pour fixer les objectifs et mettre en oeuvre
les modalités pratiques des activités en classe et des rencontres. Un compte-rendu systématique est écrit à chacune de ces réunions. Afin d'éviter la lourdeur d'un compte-rendu chronologique, nous avons choisi de découper cette présentation en trois partiesAu pays des géants : phase d'imprégnation
Un géant à la maternelle (PS)
Cette classe a été la première à introduire le projet. Une séquence de huit séances a été
planifiée afin de découvrir le géant et son univers par un contact physique avec des objetsconcrets. Une mise en scène a été élaborée afin de faire " vivre » des objets géants.
La première séance débute par la lecture de l'album " CHHHT » de Sally GRINDLEY. Cetalbum a été choisi car il invite l'enfant à entrer dans le monde du géant en présentant son
univers familier. Après la lecture, les enfants ont entendu un grand bruit derrière la porte de la
classe. Ils sont allés voir ce qui se passait et ont découvert une pantoufle géante ainsi que des
traces de pas en papier, qui les ont menés jusqu'à une paire de ciseaux immense et un bouquetde fleurs géantes. Tous ces objets laissés par le géant ont été rapportés en classe, les élèves
s'exprimant sur ce qu'ils ont vu.5Cette séance a été filmée.
Durant les deux séances suivantes, la mise en scène (bruits et pas derrière la porte) va être
répétée. Ce rituel associée à la lecture systématique d'une histoire de géant permettra aux
enfants " de rentrer dans le monde des géants. ».Un aspect différent de la vie des géants va être abordé à chaque séance, illustré par des objets
géants. De plus tous les sens, dans cette approche et dans cette appropriation, vont être sollicités. Puis la classe de PS écrit une lettre aux CM1 pour leur expliquer les événements qu'ils ontvécus. A cette lettre seront joints les objets géants. Tout cela servira à l'introduction du thème
dans la classe du cycle 3 et permet la mise en relation des deux classes.Notion de grand et de petit
L'introduction du thème a débuté en classe de CP en septembre 2001. Tous les deux jours enmoyenne, la maîtresse lit, raconte ou fait écouter des extraits de contes. Après chaque écoute
intervient une phase de reformulation orale pendant laquelle les enfants ont été amenés à
reconstituer la trame de l'histoire, à décrire les personnages (physiquement et moralement), à
compter le nombre d'amis et d'ennemis du héros...Ceci permet la reconstitution de la tramenarrative et l'appropriation des histoires pour permettre la constitution d'un référentiel d'idées
pour passer à l'écriture. On retrouve ici l'objectif des séances réalisées en petite section à
savoir donner des références sur le thème afin de pouvoir produire (même si le mode de production est différent).En plus de ces moments de travail à partir de l'écrit se sont greffées d'autres activités :
- Sortie sur le Causse de Mende : Le site a été choisi car il peut laisser penser à une présence possible de géant et représente assez fidèlement l'univers des contes (bois, forêts et grottes).6Des photos ont été prises. Elles serviront de support à un travail sur les différents
points de vue que l'on peut avoir suivant que l'on est petit ou géant. Une histoire a été créée sur un géant qui habite dans une caverne cachée dans la forêt. Les enfants se sont allongés dans les bois pour se rendre compte de la façon dont un petit pouvait voir les arbres, les plantes, les fleurs. Inversement, ils sont allés jusqu'à la croix qui surplombe Mende afin de se rendre compte de ce que peut voir un géant. Ilsont également écouté les bruits qu'ils ont pu relier à diverses séquences lues dans les
contes.- Arts plastiques : Création de petits personnages, en pâte à sel, représentant Tom Pouce
et destinés à être offerts aux élèves de Petite Section. Fabrication d'un géant en volume et représentation de Mende vue d'en haut à partir d'illustrations tirées de contes mais aussi à partir des photos prises du Causse et agrandies. - Jeux : Avec des peluches représentant un ours géant et un tout petit ours, les enfants ont inventé des petites histoires. - Lecture d'images : Travail sur des images illustrant des textes écoutés et mettant en jeu des petits personnages (Tom Pouce, Poucette...). Les enfants ayant beaucoup de mal à se rendre compte que ce n'est pas l'objet qui est géant mais les personnages qui sont minuscules, ces représentations ont été travaillées.Objets trouvés (CM1)
L'introduction du projet a eu lieu en octobre 2001. Nous avons décidé d'introduire le thème au moyen des objets utilisés dans la classe de Petite Section ( pantoufle, culotte et ciseaux). Damien, un PE2, s'est chargé de la transmission. A la vue des objets, les enfants du CMmanifestent leur surprise mais aussi leur incompréhension. Ils se questionnent sur l'intérêt de
ces objets et ne comprennent pas pourquoi les petits de la maternelle s'adressent ainsi à eux.7La volonté de mettre en relation les trois classes s'est matérialisée dès cette phase d'intro-
duction. Les objets géants ont été transmis de la Petite Section au CM1. Les élèves de
maternelle ont écrit une lettre aux grands pour leur expliquer ce qui s'était passé dans leur
classe (dictée à l'adulte). Les CP ont offerts aux petits les personnages en pâte à sel, lors de la
première rencontre. Les premiers échanges se sont donc concrétisés à travers la transmission
d'objets d'une classe à l'autre. Les enfants sont donc informés, dès le lancement du projet, qu'ils vont travailler en relation avec deux autres classes de niveau différent.Certaines de ces séances ont été préparées avec les PE2, les PIUFM et les IMF, dans le cadre
du stage de pratique accompagnée.En parallèle, la trame du scénario théâtral, spectacle monté par les parents d'élèves, le
personnel de service et des enseignantes impliquées dans le projet, a été élaboré.Créer pour échanger
Plusieurs productions ont été réalisées dans chacune des trois classes :Le diaporama (CM1)
Les enfants ont produit un conte randonnée. La production finale souhaitée étant un diaporama, ils ont créé les illustrations ainsi que la bande sonore qui accompagne laprojection. Le résultat final sera ensuite présenté aux deux autres classes qui participent au
projet.Cette production s'est faite en trois temps :
- l'analyse d'un conte randonnée - l'écriture - l'illustration visuelle et auditive du récit produitLe kamishibaï (CP)
8Au premier trimestre la classe de CP a écrit deux contes. Deux types d'illustrations ont été
retenues :- illustrations, avec des collages de matériaux divers, destinées à être numérisées pour
réaliser un album - illustrations, à la manière de G. CHAISSAC, qui seront présentées sur un support kamishibaïLe kamishibaï est un petit théâtre japonais. Il est composé d'affichettes que l'on glisse à
travers une fenêtre en bois ( environ format A3). Les élèves lisent le texte écrit d'un côté
pendant que les spectateurs regardent les illustrations dessinées de l'autre côté. Cette production a nécessité, comme au CM1, l'écriture d'un conte, inspiré de Tom Pouce,étudié lors de la phase d'imprégnation. La phase d'écriture a suivi les mêmes étapes
qu'au CM1 (analyse, écriture, réécriture après apprentissages). Pour les illustrations, il y a eu
également une analyse de la technique de CHAISSAC afin de l'appliquer ensuite aux créations.L'exposition des géants (Petite Section)
La classe de Petite Section a réalisé de nombreuses productions plastiques en relation avec les
géants.Ils ont travaillé sur des feuilles géantes (environ 2 m2) avec des outils libres, seul le format
étant imposé. Ils ont dessiné avec des feutres sur fond blanc, ils ont réalisé des collages divers
et dessiné sur fond peint, ils ont utilisé des gommettes géantes. Ils ont peint à la seringue,
toujours sur format géant, ils ont réalisé un tableau " sans blanc » à la peinture, ils ont peint
avec leurs mains et leurs pieds dans des mains et des pieds géants préparés par l'enseignante.
Ils ont réalisé un escargot géant en pâte à sel. Ils ont également habillé en couleur les deux
silhouettes de géants qui avaient servi lors de l'introduction du thème.9L' ensemble de ces productions a été rassemblé lors d'une exposition présentée aux parents.
Les enfants avaient préparé l'accueil des visiteurs comme cela se fait traditionnellement lors du vernissage d'une exposition.L'arbre à palabres
Les PS ont fabriqué un arbre à palabres, rappelant ainsi les lieux où officient les griots africains. Cet arbre a été utilisé pendant la semaine du 29/01/2001 au 02/02/2001 pour coïncider avec " Contes et Rencontres de Lozère », manifestation de quinze jours autour du conte dans le département, organisée par les Foyers Ruraux de Lozère.Les livres-jeux
Les CM1 ont réalisé des livres-jeux avec des personnages puisés dans le répertoire des légendes scandinaves. Ces histoires à choix multiples sont assorties de jeux. Toutes ces productions ont été présentées et offertes aux autres classes.L'implication des élèves, bien que difficilement évaluable, était présente, ils étaient motivés
par les activités du projet car ils en connaissaient les objectifs et désiraient produire de leur
mieux pour échanger. Voici quelques réactions d'élèves pour illustrer notre dernier propos
" C'est important de ne pas garder notre travail pour nous » : Rémi CM1 " Travailler pour les autres ça me plaît » : Jérémy CM1 Produire pour échanger, montrer à l'Autre, donner à l'Autre augmente la motivation desélèves qui sont ainsi plus réceptifs aux enseignements dont ils voient la finalité. L'enfant est
demandeur car il a des difficultés concrètes et immédiates à surmonter et prend une part active
dans ses relations avec l'enseignant et avec le savoir.Se rencontrer pour échanger
Les rencontres sont les moments forts de ce projet.La soupe de géants
10Cette première rencontre est intervenue après l'introduction du projet dans chacune des
troisclasses.Elle s'est décomposée en quatre temps :
- L'accueil des Petites Sections à l'Ecole Annexe, lieu de la rencontre. - La préparation de la soupe. Les enfants, par groupe, sont allés faire les courses dans un supermarché voisin. Chaque groupe, composé d'enfants des trois classes, possédait la liste des ingrédients à acheter ainsi que la somme d'argent nécessaire. Ensuite, les élèves ont épluché et coupé les légumes. - Pendant la cuisson, les CM1 ont lu des contes aux élèves de PS et CP. - Durant le regroupement final, les enfants ont dégusté la soupe. Ce moment festif a été proposé à l'ensemble des classes de l'Ecole Annexe et il fut accompagné de musiques et de danses. Suite à cette rencontre, un article a été publié dans un journal local.La présentation du diaporama
Cette rencontre s'est déroulée à la maternelle du Groupe Scolaire. Les CM1 sont venusprésenter leur diaporama accompagnés des CP. Les CM1 ont installé le matériel nécessaire à
la projection pendant que le " public » prenait place. Trois contes ont été présentés.
L'arbre à palabres
L'arbre à palabres réalisé par les PS a voyagé pendant la semaine de " Contes et Rencontres »
en divers lieux stratégiques de la ville où des conteurs amateurs (parents d'élèves, enseignants, bibliothécaires) ou professionnels (Marie Huguet, Eric PINTUS) ont présenté aux enfants des contes de tous les pays.Le kamishibaï, l'album et les livres-jeux
Les élèves de CP et de CM1 sont venus présenter leurs productions aux petits dans leur école.
Cette rencontre a été intégralement filmée.11 Après les retrouvailles, les CP ont présenté le kamishibaï ainsi que l'album réalisé. Un
exemplaire a été offert aux PS et les originaux montrés à côté, pour voir la réduction du
format.Ensuite, les CM1 ont présenté leurs livres-jeux. Pour cela, des groupes hétérogènes de quatre
à six enfants avaient été composés. Les grands ont bien laissé les plus petits chercher les
réponses nécessaires à la progression dans l'histoire. De nombreux échanges ont eu lieu : les
CM1 ont explicité les consignes pour les faire comprendre aux petits, Ils ont fait preuve de patience et d'écoute afin de savoir si les petits comprenaient bien ce qu'on leur demandait. Enretour, les petits sont restés concentrés sur les livres (à leur mesure) et ont tenté de répondre
aux attentes des CM1 et de l'histoire.La sortie finale
Pour clôturer le projet, un parcours d'aventures et un pique-nique type jeux de piste, rallye,est prévu la journée du 25 juin 2001. Les élèves devront réaliser une quête. Enigmes,
parcours sportifs, épreuves seront au rendez-vous, concrétisant ainsi les éléments perturbateurs traditionnels du conte.3 -La dimension culturelle : fédérer des énergies
Le choix du thème est une composante importante pour ce type de projet. Il doit, en effet, être
suffisamment riche pour intéresser les élèves, permettre des activités à l'intérieur de chaque
cycle et établir des passerelles entre les trois cycles. Par ailleurs, il doit souder l'équipepédagogique en fédérant les intérêts et les compétences de chacun des participants. Le conte
est un support privilégié pour ce type de démarche.Connaître un patrimoine culturel
12Les contes permettent de connaître un patrimoine culturel. Ils introduisent l'enfant à l'univers
de la littérature, mémoire et traces de l'humanité. Grâce aux activités menées, les élèves et les
enseignants ont pu découvrir ou redécouvrir un corpus de contes appartenant à la fois à un
patrimoine local (contes et légendes de Lozère) et international (contes africains, chinois...).
Ils ont pu également connaître et utiliser des supports nouveaux comme le kamishibaï. Utiliser les personnes et les lieux ressources du département L'amélioration de la formation des enseignants passe par l'interaction de réseaux multiples. L'un des objectifs de ce projet était de mettre en synergie les personnes et les lieux ressourcesdu département. Nous avions observé, en effet, des écarts sensibles entre la théorie et la
pratique réelle du travail en équipe. Cette mise en synergie des ressources nous parait une composante essentielle de la formation,pour les élèves (leur production et leur travail sont valorisés) et pour les enseignants stagiaires
qui pourront exploiter ces différents réseaux les années suivantes. Ancrer le projet dans les manifestations locales et nationalesL'équipe pédagogique souhaitait ancrer le projet dans les manifestations locales et nationales.
Sur le plan national, par exemple, c'est la semaine contre le racisme qui a été l'occasion d'avoir un contact direct avec d'autres cultures.Les élèves ont ainsi participé à ces activités culturelles et les PE2 ont vu comment articuler un
projet inter cycles avec la réalité sociale.Là encore, cela permet de tisser des liens et de donner du sens aux apprentissages des élèves.
Cela permet également d'ouvrir l'Ecole sur l'environnement culturel ou citoyen d'une région, d'un pays...134 - La dimension pédagogique : interaction entre savoirs, savoir-faire, savoir-être
Les activités vécues et réalisées par les trois classes ont permis aux élèves de travailler dans le
domaine culturel mais aussi dans diverses disciplines scolaires. Exercés, d'une manière très
" palpable » par les enseignants, les savoirs (connaissance des contes, travail sur la langue, caractéristiques narratives), les savoir-être (imagination, écoute, responsabilisation, socialisation, implication ...) et les savoir-faire (lire, écrire, parler pour présenter etcommuniquer..) ont été développés. L'équipe pédagogique concernée par ce projet a mesuré
lors des rencontres des trois classes : l'importance de la parole et son évolution, l'importance des attitudes des élèves, l'importance de la technique mise en place pour communiquer, l'importance de l'accueil, l'importance des autres. De plus, le conte est un excellent médiateur dans le domaine de la relation et c'est un art que chaque classe rend vivant et que chaque élève est amené à partager, en production et en réception. Il est intéressant de mesurer comment ce projet a mis en place une coopération entre lesélèves et de voir combien l'hétérogénéité, les rapports, la communication entre pairs ont été
un facteur favorisant des apprentissages ou du moins l'accès au savoir et au désir d'apprendre.
Les valeurs de l'entraide en tant que dynamique à la fois sociale, intellectuelle et cognitive nous sont apparues encore une fois.L'intérêt de travailler sur les trois cycles semble profitable à chaque niveau de classe. Les
enfants de la Petite Section révèlent des potentialités en voyant agir les " grands » mais aussi
en vivant des situations qu'on pourrait penser inadaptées à leur âge (faire des courses dans un
supermarché, éplucher des légumes, organiser un goûter, faire visiter leur classe...). Ces
potentialités se développent surtout grâce la responsabilisation, à travers l'écoute et la prise de
parole. Par exemple, ils répètent et s'approprient des remarques, des sentiments, des14arguments donnés par les enfants du CP et du CM. Les enfants du CP développent également
des aptitudes à soigner le travail qui sera présenté, des compétences à anticiper l'aide
sollicitée par les petits et ils se conforment à l'attitude positive des grands. Enfin les enfants
du CM apprennent à synthétiser leur travail pour le communiquer, à considérer les " petits »
en leur explicitant des consignes, en ajustant leur langage, en les protégeant. Les enfants semblent moins se conformer à des attentes d'adultes mais chacun semble, au furet à mesure du déroulement du projet, être de plus en plus en capacité de s'adapter à l'autre.
Les enseignants, lors des rencontres interclasses, ont été très étonnés de cette prise en main de
l'activité par les enfants eux-mêmes. Nous avons noté des modifications d'ordrecomportemental chez les élèves de ces classes qui sont induites par l'organisation de ce projet
sur trois âges très différents. De plus, dans ce projet nous avons mis en place plusieurs réalisations et s'il est vrai qu'on apprend à penser en réfléchissant, on apprend aussi en manipulant, en construisant, enexpérimentant et en échangeant : des expériences enracinées dans le vécu et dans l'imaginaire
des enfants. D'un point de vue pédagogique, le projet a permis de lier, de tisser des liens non seulemententre les élèves (socialisation) mais aussi entre les différents champs disciplinaires et les
compétences transversales.5 - La dimension formative : des actions de remédiation à prévoir
En ce qui concerne la dimension formative du projet, les objectifs ne sont pas tous atteints. En revanche, les causes et l'analyse des dysfonctionnements sont intéressantes et peuvent réorienter le projet dans une perspective plus formative. 15La formation des PE2
Ce projet a été proposé à tous les PE2 dans le cadre des parcours personnalisés mais en
l'absence des IMF. La plupart des professeurs stagiaires souhaitaient approfondir des champs de connaissance où ils avaient des lacunes : utilisation des TICE, classe unique, apprentissage précoce des langues... Ils ont donc choisi ces thèmes pour leurs parcours personnalisés. Laplupart déplorait de ne pouvoir suivre qu'un seul parcours personnalisé. Ce qui a entraîné une
contribution ponctuelle au projet. Cette participation hachée allait à l'encontre de notre objectif principal de formation qui était la gestion d'un projet sur une année.Par ailleurs, des difficultés liées à la coordination entre les emplois du temps des classes, des
IMF, des PIUFM et des PE2 n'ont pu être résolus cette année ce qui a engendré des difficultés
de suivi. Pour exemple, la semaine " Contes et Rencontres » où les PE2 étaient en stage en responsabilité et les PIUFM pris par ailleurs. D'autre part, à l'origine du projet, deux professeurs de l'IUFM étaient impliqués dans leprojet , le premier le PIUFM d'arts plastiques a suivi deux réunions puis n'a plus été présent
et le PIUFM de français présent aux réunions n'a pas su relayer ce projet dans ses cours et n'a
pas su solliciter les IMF pour des interventions..Cela entraîne une problématique intéressante à résoudre pour améliorer la formation :
comment concilier heures de formation collectives et personnalisation de la formation ? Comment concilier la formation collective, indispensable à la formation des PE, enseignants polyvalents, par excellence et le cloisonnement disciplinaire ?Autre possibilité : faire appel au bénévolat. Nous y avons pensé, notamment pour la rencontre
au gîte de Rieutort de Randon. La responsable du CDR avait préparé avec les PE2 leur participation en dehors des heures de formation et ils étaient pratiquement tous d'accord pourrester le soir où le conteur invité devait faire une intervention sur les contes et les légendes en
16Lozère et son intérêt pédagogique. Hélas, cette rencontre a été annulée. Ce qui a eu pour effet
de saper la dynamique à peine installée.Autre possibilité : prendre des heures sur d'autres disciplines. Lesquelles ? Si l'on multiplie la
participation des PIUFM de discipline, les problèmes d'emploi du temps deviendront vite insolubles, surtout pour une structure aussi petite que celle de Mende où plusieurs formateurs sont à cheval sur deux sites éloignés géographiquement. Par ailleurs, dans le Plan de Formation de l'IUFM, il n'est pas prévu d'heures disciplinaires pour les professeurs-documentalistes. Ces derniers se battent depuis longtemps pour obtenir des heures d'enseignement aux techniques documentaires et de formation à l'utilisation de la littérature de jeunesse. Néanmoins, certains aspects de la formation ont pu être améliorés.L'articulation entre la théorie et la pratique avec préparation et analyse de séances en classe
autour du conte a permis aux PE2 de se constituer un corpus d'outils.Les activités inter cycles (ce thème a fait l'objet d'un mémoire) leur ont permis d'approfondir
l'ensemble des programmes du primaire dans plusieurs disciplines en utilisant la pédagogie de projet comme " liant ». Cet aspect peut être réinvesti dans des actions comme la liaison CM2/sixième ou dans des classes à cours multiples, fréquentes en Lozère.Pour les professeurs stagiaires, cette participation en continu à ce type de projet peut être une
manière de travailler les savoirs et savoir-faire notionnels mais aussi de se construire une "posture de polyvalent » (In : Perspectives documentaires en éducation. N°46,47 1999. INRP. P. 87) pour faire face à des problèmes liés non seulement à la didactique ou aux champs disciplinaires mais aussi à ceux qui relèvent de la polyvalence : gestion du temps, classeunique, hétérogénéité des élève, pédagogie du projet, motivation... Cette polyvalence leur
permettrait certainement de résoudre certains des problèmes liés à leur prise de fonction. Ce
type de dispositif permet à l'enseignant débutant de faire face aux problèmes de conduite de
17classe, en ZEP par exemple ou d'isolement dans la classe voire même dans l'école en zone
rurale.Prolongements du projet
En début de projet, nous voulions élaborer un CD-Rom. Nous voulions garder une trace de cevécu et organiser les données collectées sur un CD Rom qui aurait ainsi constitué un outil de
formation. Nous n'avons pu réaliser cet outil, faute de temps, faute d'implication de l'IUFM, et de formation car un projet de ce type implique un grand investissement pour coordonner et planifier, ainsi que du matériel et des compétences. A ce stade du projet, nous nous interrogeons toujours sur la forme que pourrait prendre les données collectées, en évitantl'écueil du catalogue de pratiques. Cette réflexion et cette élaboration pourrait servir à un
projet ultérieur, s'il y avait assez de PIUFM et d'IMF intéressés. Nous gardons l'idée d'associer les PE2 à un projet inter cycles en tenant compte des obstacles rencontrés cette année. Autoformation des formateurs impliqués dans le projetUn des aspects intéressants de ce projet réside dans l'autoformation des formateurs impliqués
dans le projet.Ce projet nous a permis de réfléchir sur le travail en équipe sur ses possibilités, sa pertinence
et ses limites. Même s'il est difficile de coordonner les différents emplois du temps, il nous semble judicieux de reconduire ce fonctionnement mais en établissant un cadre institutionnel plus rigoureux. Aménager des ateliers d'analyse de pratiques où se retrouveraient lesdifférents acteurs et où l'on approfondirait la relation pédagogique et les modalités de sa mise
en place permettrait, nous semble-t-il, d'améliorer la formation des PE2 qui recherchent cette professionnalisation.18L'autre aspect autoformateur intéressant de ce projet qui découle du travail en équipe et de la
pédagogie de projet c'est la verbalisation de notre expérimentation. Rendre " conte », tenir
" conte », analyser, réajuster, débattre nous a permis de théoriser notre expérience en évitant
l'extériorité de la théorie pure. Les comptes rendus systématiques établis à tour de rôle par les
acteurs du projet, loin de constituer une contrainte, nous ont permis de dépasser le stade de l'action pour arriver à une situation de questionnement indispensable à un formateur.Annexe : Bibliographie
l BORDALLO Isabelle, GINESTET Jean-Paul (1995) : Pour une pédagogie du projet,Paris, Hachette éducation.
l PERRAUDEAU Michel (1997) : Les cycles et la différenciation pédagogique, Paris,Armand Colin.
l GILLIG Jean-Marie (1997) : Le conte en pédagogie et en rééducation, Paris, Dunod. l JEAN Georges (1981) : Le pouvoir des contes, Casterman. l DECOURT Nathalie, RAYNAUD Michelle. Contes et diversités des cultures. Lyon :CRDP, 1999. (Argos démarches).
l KAËS R ., PERROT J., HOCHMANN J., GUERIN C., MERY J., REUMAUX F. (1996) : Contes et divans (Médiation du conte dans la vie psychique), Paris, Dunod 19quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] projet pédagogique contes et légendes
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