GUIDE DAPPUI AUX INTERVENTIONS COLLECTIVES DU
Fiche 21 : Le Développement du Pouvoir d'agir des personnes et des dans les dynamiques de développement social le Haut conseil du travail social a ...
Participation des habitants : de lexpression à la co-construction
faire valoir ses propres raisons d'agir et son programme issus de l'atelier de qualification « Développement du pouvoir d'agir des habitants » et de la ...
DEVELOPPER LE POUVOIR DE DIRE ET DAGIR
CENTRES D'HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE : UN DEFI POUR LE TRAVAIL SOCIAL. Catherine ETIENNE. Etudes Conseil
Le pouvoir dagir « empowerment » des patients questionne l
de son propre développement dans la maladie » lié au pouvoir d'être autrement dit au travail ... de leur propre pouvoir d'agir
Guide pour un travail dinfluence efficace : comment mettre en
les méthodes et principes suivants à son travail d'influence au niveau mondial et qui ont le pouvoir d'agir et déterminer les influences auxquelles ...
Les espaces de discussion
de travail conseils d'ateliers
Le syndrome dépuisement professionnel ou burnout
Dans la continuité des travaux sur la prévention des risques psychosociaux la Direction générale du travail (DGT) a souhaité engager un travail sur la
Accompagner les acteurs du conseil citoyen et le pouvoir dagir des
Le groupe de travail « Accompagner la mise en place des conseils citoyens » réuni à. Profession Banlieue entre octobre 2015 et.
Citoyens dune société numérique Accès Littératie
https://cnnumerique.fr/files/uploads/2018/CNNum_rapport_Inclusion_oct2013.pdf
Grand âge le temps d agir
au sein des EHPAD et son dispositif d'évaluation » juillet 2018 ; Conseil de l'âge du HCFEA
chaque travailleur, collaborateur, collègue accomplit au quotidien, pour pouvoir agir en prévention
S'il est important de bien circonscrire le burnout au sein du paysage des RPS, il ne s'agit pas pour autant de le considérer comme un épiphénomène distinct contr e lequel l'entreprise ou toute structure publique ou privée ne pourrait rien. Bien au contraire, c'est en r epérant et en agissant sur les facteurs de RPS que l'on prévient le burnout. Dans ce dossier, le burnout sera donc examiné sous trois anglesQue recouvre le terme de burnout ?
Quels sont les moyens et les actions collectives et individuelles qui pe uvent être mis en uvre pour le prévenir et agir sur ses facteurs de risqueQuelles recommandations peuvent être données pour réagir, collectivement et individuellement,
face à un ou plusieurs cas de burnoutAuteurs : DGT, Anact, INRS
Remerciements :
Dr. Marie-Christine Marié-Soula (ancien médecin du travail), JulieCollange (docteur en
psychologie du travail, maître de conférences à Paris V)Conception et mise en page :
Délégation à l'information et à la communication (DICOM ), Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue s ocial - N° Dicom : 15-045N° ISBN
: 978-2-11-129981-8 table des matièresPartie 1
fififi fi fi épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel 4 Dans sa troisième dimension, le burnout se caractérise par une per te de l'accomplissement personnel, une dévalorisation de soi, traduisant à la fois pour l'individu le sentiment d'être inefcace dans son travail et de ne pas être à la hauteur du poste. Malgré tous se s efforts, le travailleur se sent dans une impasse. Cette dernière dimension fait l'objet de controverses ; certains auteurs considérant qu'il s'agirait plu- tôt d'un trait de personnalité ou encore d'une conséquenc e (parmi d'autres) du stress au travail qui n'aurait donc pas lieu d'être intégré dans la déni tion de ce syndrome. fi Le burnout peut se traduire cumulativement de cinq manières sur l' individu, par des L'épuisement ressenti par l'individu, entraînant un sentiment de perte de contrôle, peut se manifester émotionnellement par des peurs mal dénies et des tensions nerv euses. Il se caractérise égalementpar une humeur triste ou un manque d'entrain. L'individu peut être irritable, tendu, hypersensible, ou
bien ne manifester aucune émotion. Les manifestations physiques sont les plus fréquentes. On note davant age de troubles du sommeil, une fatigue chronique due à un sommeil qui n'est plus réparateu r et des tensions musculaires avec des douleurs rachidiennes (dos, nuque). Il y a parfois une prise ou un e perte soudaine de poids. Maux de tête, nausées, vertiges sont également observés. En termes cognitifs, le burnout a un retentissement sur les capacités de traitement de l'information dont dispose l'individu : diminution de la concentration, difcultés à réaliser plusieurs tâches à la fois, à nuancer, à prendre des décisions. Erreurs mineures, fautes, oublis sont é galement constatés. Sur le plan interpersonnel, l'individu peut se replier sur soi, s' isoler socialement, ou avoir un compor- tement agressif, parfois violent, traduisant une diminution de sa tolé rance à la frustration qu'il ressent professionnellement. Moins enclin à l'empathie, l'individu est moins touché par les problèmes desautres et peut aller jusqu'à traiter ces derniers comme des objets. Se sentant dans une situation inex
tricable, il peut éprouver du ressentiment et de l'hostilité à l'égard des personnes qu'il côtoie dans
son travail. Des comportements addictifs peuvent apparaître face à la tension ressentie : tabac, alcool, tranquillisants, drogues, etc. Se sentant déprécié dans son travail, l'individu peut se dé sengager progressivement. Baisse de moti vation et moral en berne s'accompagnent d'un effritement des valeu rs associées au travail. Ne pou vant changer la situation dans laquelle il se trouve, il peut avoir le s entiment d'être pris au piège etPartie 1
fi cf.Références en santé au travail
Références en santé au travail
Même si des caractéristiques communes existent quant à leurs sy mptômes, le burnout se différencie de la dépression au sens où il s'exprime en premier lieu . Ce qui n'est pas le cas pour une dépression qui s'étend à tous les aspect s de la vie et nécessite un traitement plus global. Le diagnostic de dépression décrit un " état » de l'individu alors que le burnout permet de décrire un " processus » de dégradation du rapport subjectif au travail. En conséquenc e, la diminution ou l'atténuation des troubles liés au burnout passent par une a nalyse des dysfonctionnements orga nisationnels et relationnels de travail, analyse qui doit être mené e de manière collective - c'est-à-dire de façon paritaire et participative. De même, il ne faut pas confondre le syndrome d'épuisement prof essionnel avec l'addiction au tra vail (" workaholisme »). En effet, des personnes dépendantes au travail, incapables de s'en détacher psychologiquement, travaillent de manière compulsive et effectuent de nombreuses heures de travail. Elles fournissent un travail qui va au-delà de ce qui est attendu de leur part, au point que leur vie privée s'en trouve affectée. Cependant, pour ces personnes trè s investies, un changement brutal dans leur environnement professionnel, une remise en cause de leurs compét ences ou de leur travail, un échec cuisant ou des circonstances provoquant une crise de sens ident itaire, peuvent entraîner une érosion de leurs ressources et les faire basculer dans un syndrome d'épuisement professionnel.
A contrario
, nul besoin de travailler de manière compulsive ou d'être inca pable de se détacher psycho logiquement du travail pour s'épuiser professionnellement. Des con traintes de travail excessives, un décit d'arbitrage, un manque de soutien ou une crise de sens a u travail peuvent engendrer à eux seuls un syndrome d'épuisement professionnel. fiPlusieurs concepts (
cf. Abécédaire, p.29) sont habituellement regroupés sous le vocab le des RPS : le stress au travail, les harcèlements et violences internes ou externes au travail, le syndrome d'épuise ment professionnel.Selon l'intensité et la durée d'exposition aux facteurs de risque, l'histoire personnelle et profession
nelle, le contexte socio-organisationnel de l'entreprise ou de la str ucture privée ou publique, l'appui et le soutien (processus de régulation), les RPS peuvent, notamment , se traduire par l'expression d'un mal-être ou d'une souffrance au travail, des conduites addictives, etc. Une dégradation de la santé physique et mentale peut être assoc iée aux RPS. Il s'agit en particulierde troubles musculo-squelettiques, de maladies cardiovasculaires, de troubles de santé mentale (épi
sode dépressif, troubles anxieux, état de stress post-traumatique, tendances suicidaires), d'aggrava tion ou de rechute de maladies chroniques. L'épuisement professionnel est un processus de dégradation du ra pport de l'individu à son travail processus au bout duquel, complètement vidé de ses ressources, il s'écroule. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l'émergence de RPS classification en six axesExemple
Partie 1
Syndrome d'épuisement professionnel
Syndrome d'épuisement professionnel
Certaines relations avec le public peuvent s'avérer émotionnell ement exigeantes pour le travailleur détresse venant chercher une aide en dernier recours, etc.) à un client qui suscite un certain énervement, par exemple). Le manque d'autonomie se traduit notamment par de faibles marges de manoeuvre dans la manière de faire son travail, des contraintes de rythme de travail auxquelles le travailleur ne peut se soustraire et même la " sous-utilisation » des compétences qui peut aller de pair. Toutefois, accorder une cer- taine autonomie ne signifie pas pour autant laisser les travailleurs " se débrouiller » ou leur donner des objectifs ous. La qualité des rapports sociaux et des relations de travail reposent, notamment, sur est demandé, etc.) -bilité du supérieur, qualité de la communication interne, etc.) ; d'espaces de discussion, etc.) ; l'isolement ou l'exclusion d'un collègue, etc.) sur le travail effectué, reconnaissance entre pairs favorisée par l'existence de groupes entre ces der- niers, etc.) des difficultés, etc.).Perdre le sens de son travail ou ne pas en trouver, avoir l'impression de faire un travail inutile, peuvent
être provoqués ou amplifiés par le fait de ne pas pouvoir é changer avec les collègues ou l'encadrement sur les objectifs et les manières de faire son travail. Ce qui est agrant ici, c'est le déni du conit pouvant exis ter sur la qualité du travail. Aucune discussion n'est possible. Le plus difcile pour le travailleur es t donc de se voir imposer une dénition unilatérale de la qualité du travail (" un vrai professionnel c'est... »), sans possibilité de discussion entre professionnels sur les critères de qualité du travail effect ué.Il s'agit de l'insécurité socio-économique liée à la peur de perdre son emploi, aux retards dans le ver-
sement des salaires, à la précarité d'un contrat, etc., mais aussi du risque de devoir faire face à des changements non maîtrisés liés à l'incertitude sur l'a venir de son métier, la peur de devoir changer de qualication ou de métier sans y être préparé, etc. En ce qui concerne les caractéristiques liées à l'individu, le lien entre, d'un côté, l'épuisement profes sionnel et, de l'autre côté, le genre, l'âge ou le niveau d'études, n'est pas établi. Les résultats des études sont divergents. En revanche, comme pour le stress au travail, les ét udes montrent que les traits de personnalité 12 jouent un rôle dans la survenue de l'épuisement professionnel.On peut, notamment,
citer le lien entre ce syndrome, l'instabilité émotionnelle (t endance à percevoir, construire et ressentirla réalité et les événements comme menaçants, pénibles et problématiques) et le caractère conscien
cieux (être méthodique, organisé, soigné, méticuleux, pe rsévérant, etc.). Toutefois, cela ne réduit en rien l'inuence des facteurs de RPS liés au travail dans l'é mergence du burnout. Un autre aspect individuel à prendre en compte est l'importance pr imordiale du travail dans la vie et l'identité de l'individu (sens donné au travail, valeurs qu 'il véhicule). Cela se traduit pour l'individupar un engagement fort car c'est dans le cadre de son travail qu'il se sent utile et s'accomplit. Toute
fois il serait faux de considérer le syndrome d'épuisement professio nnel comme " une maladie du battant , comme une conséquence inéluctable d'un engagement trop intens e d'un individu au travail,même si ce syndrome s'observe chez des travailleurs fortement investis et, la plupart du temps, appré
ciés dans leur travail tant au niveau technique que relationnel. En e ffet, une telle causalité requerrait d'identier des situations de " sur-engagement 13 », ce qui impliquerait l'existence d'un seuil dont le travailleur s'écarterait. Or, il n'est pas possible de xer un seuil qui puisse dénir l a juste part d'inves tissement qu'un individu devrait consacrer à ses relations affecti ves et sociales, et à son travail.12. Les traits de personnalité doivent ici être entendus comme un
ensemble cohérent et stable de pensées, d'émotions et d'a ctions13. Voir aussi "
Addiction au travail »
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