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LEtat-Nation

Il existe aussi une « pathologie » de la souveraineté des Etats-Nations. 11. Pertinence de l'Etat-Nation dans la mondialisation du droit.



LA NOTION DETAT-NATION

Un État-nation est un concept qui juxtapose une notion d'ordre identitaire la nation (c'est-à-dire des individus qui se considèrent liés entre.



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LA QUESTION DE LÉTAT/NATION EN AFRIQUE ENJEUX

RÉSUMÉ. Du point de vue des sciences sociales les concepts d'Etat et de Nations renvoient à des entités comme système ou organisation. Mais ces deux.



La sociologie lÉtat

https://www.erudit.org/fr/revues/crs/1990-n14-crs1516363/1002095ar.pdf

RÉSUMÉ

Du point de vue des sciences sociales les concepts d'Etat et de Nations renvoient à des entités comme système ou organisation. Mais ces deux systèmes sont deux choses différentes. Il ne s'agit pas d'une différence de degré, mais une différence de nature. L'Etat est un système qui est de l'ordre juridique donc du domaine de la science normative alors que la Nation est système qui est de l'ordre du sociologique donc du domaine des sciences un sociales nomothétiques. L'Etat comme système normatif est un produit de la culture alors que la Nation comme système sociologique est un produit de la nature. Derrière le système sociologique qu'est la nation, se cache une propriété émergente qui est la puissance ou l'effi cacité. En Occident l'État et la Nation se superposent comme une entité intégrée au point où on pourrait même les confondre. En Afrique, la réalité est différente. L'Etat et la Nation sont deux réalités qui se chevauchent. En Côte d'Ivoire nous avons un l'État ivoirien (entité ou système juridique avec une assise géographique) et mais pas une Nation ivoirienne (entité sociologique ou société globale). En lieu et place de la nation comme système sociologique ou société globale comme dans le cas de la Côte d'Ivoire, nous avons une agrégation d'ethnies, un pluralisme ethnique, situation hétérogène qui reste à transformer en système national. De telle sorte que l'État système juridique ne repose pas sur un système national mais une diversité de micro-nations dont les frontières culturelles transcendent les frontières géographiques de l'Etat. La stratégie de la balkanisation et de la création des nouveaux Etats en Afrique a consisté à briser les entités nationales précoloniales ui ont fragilisé ces systèmes sociologiques. Les migrations transfrontalières le sont du point de vue étatique et non du point de vue sociologique dans la mesure où ces dites migrations se font à l'intérieur de la même nation (aire socioculturelle).

AUBIN AGNISSAN

Enseignant-chercheur

Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD), Université Félix Houphouët-Boigny Abidjan-Cocody agnissane@yahoo.fr Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, n° 10 - 2010 LA QUESTION DE L'ÉTAT/NATION EN AFRIQUE ENJEUX

THEORIQUES ET PARADOXES SOCIOLOGIQUES

AUBIN AGNISSAN

Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010 8 Dès lors les questions des enjeux des identités se posent : une identité étatique (juridique) s'oppose où se superpose à une identité nationale (sociologique). Comment alors passer de l'Etat comme agrégation ethnique ou micro-nations à l'Etat comme pluralisme cohérent ou système ? Tel se présente la question de l'enjeu Etat-Nation. Le vecteur sociologique qui fonde cette transition est l'ethnicité, conditionnalité sociologique sans laquelle même les Etats les mieux juridiquement organisés manquent d'assise solide. C'est cette catégorie sociologique à savoir l'ethnicité, qui forge la culture organisationnelle, trame de fonds de la Nation. Sans cette structure sociologique, toute politique de gestion ou de planifi cation stratégique bref de pilotage au sens véritable de la rationalité managériale du micro-organisme qu'est l'Etat, est illusoire. Mots-clés : Etat, Nation, Ethnohistoire, Socio-anthropologie, Pluralisme ethnique

ABSTRACT

From the perspective of social science concepts of state and nations refer to entities such as system or organization. But these two systems are two different things. It is not a difference of degree but a difference in kind. The state is a system that is therefore the legal science of normative while the nation is the system that is about the sociological therefore the nomothetic social sciences. Therefore the state as a normative system is a product of culture while the nation as a sociological system is a product of nature. Behind the sociological system is the nation, lies an emergent property which is the power or effectiveness. In the West the state and the nation are superimposed as an integrated entity to the point where it could even be confused. In Africa, the reality is different. The State and the Nation are two realities that overlap. Côte d'Ivoire we have the Ivorian government (legal entity or system with a geographic basis) and not an Ivorian nation (or society as a whole sociological entity). In place of the nation as a system or society as a whole sociological structure or in the case of Côte d'Ivoire, we have an aggregation of ethnic groups, ethnic pluralism, in a heterogeneous yet to be turned into national system. So that the state legal system is not based on a national but a diversity of micro-nations whose cultural boundaries transcend geographic borders of the state. The strategy of balkanization and the creation of new states in Africa has been to break the pre-colonial national entities to weaken these sociological systems. Cross-border migration are from the perspective of state and non- sociological point of view since these are so-called migration within the same nation (area sociocultural). LA QUESTION DE L'ETAT/NATION EN AFRIQUE ENJEUX THEORIQUES ... Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010 9 Therefore issues of identity issues arise: a state identity (legal) confl icts which coincides with a national identity (sociological). How, then go from aggregation as micro or ethnic nation-state system as consistent or pluralism? As this is the question of nation-state issue. The vector sociological bases this transition is ethnicity, which even without conditionality sociological state best legally organized lack of solid foundation is this sociological category namely ethnicity, culture organization that forges frame Nation funds. Without this sociological structure, any management policy or strategic planning brief control in the true sense of managerial rationality of the microorganism that is the state is illusory Key words : State, Nation, Ethnohistory, Socio-anthropology, ethnic pluralism

INTRODUCTION

Les multiples confl its en Afriques et leurs récurrences sonnent le glas de la question d'État-Nation en Afrique au regard de ses ramifi cations ethnoculturelles aussi bien internes qu'externes (transfrontalières). Ces confl its souvent militaro-politiques comme au Libéria, au Niger ou en Côte d'Ivoire, font l'objet de nombreuses spéculations et réflexions d'experts d'horizons divers au plan national et international. Les migrations transfrontaliers avec pour corollaires, l'exclusion, la xénophobie, la crise identitaire, intégrisme religieux qui souvent ont été evoqués comme les causes sous-jantes de ces confl its sociopolitiques. Le processus de crise dite " militaro-politique» dans laquelle la Côte d'Ivoire semble s'enliser, constitue pour nous un prétexte de porter un regard historico-critique sur ces confl its et leurs implications théoriques et épistémologiques dans le procès de construction des État-Nation en Afrique. Cette lecture historico- critique nous semble nécessaire pour appréhender au-delà de manifestations factuelles de la crise, les véritables enjeux structurels et symboliques dans les perspectives d'une sortie de crise durable. Pour les observateurs de tous bords, une thérapie aux crises militaro-politique passe par un maitre-mot : réconciliation. Cette ambition de réconciliation parait tout à fait légitime, mais éphémère, si l'on s'en tient aux racines socio-anthropologiques même des crises des sociétés africaines actuelles et leurs antécédents structurels, révélateurs de paradoxes ou antinomies dans le processus de construction des États- Nations en Afrique :

AUBIN AGNISSAN

Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010 10Toute réconciliation suppose un préalable: la rupture d'une

précédente conciliation (système ou synergie État-Nation) comme état initial normal dont la perturbation appellerait la quête d'un nouvel état initial ou" réconciliation » à savoir un nouvel équilibre systémique État-Nation. Le passage de l'antinomie État/Nation, sources potentielles de crises, au système État-Nation se révèle être le défi théorique majeur à relever. Ceci participe selon Essane Séraphin d'une exigence "globaliste» ou universelle de la culture de la modernité, la rationalisation historique dont la Sociologie wébérienne a aiguisé les concepts opératoires du paradigme de la Rationalité comme " systématicité» (ou cohérence) et "pertinence» (ou adéquation) (ESSANE, S. 1998 : 80-86). Dans un tel schéma dialectique, penser la " sortie de crise » ou " réconciliation » dans ses fondements anthropologiques (système État-Nation), c'est analyser les paradoxes structurels de la " crise » elle- même, en terme de dénouements de noeuds (passage de l'antinomie au système) sans lesquels tout processus de " réconciliation » même le plus diplomatiquement mené ne peut avoir d'assise solide. Comment passer du pluralisme dichotomique État-Nation au pluralisme cohérent ou système Etat-Nation ? Il s'agit ici d'une question d'ajustement structurel entre Nation (entité sociologique) et État (entité juridico-administrative). Cela suppose que nous réfléchissons au-delà des manifestations sociales, politiques, économiques des crises, pour appréhender la défaillance de leurs structures sociologiques : antinomie État-Nation. Ce lieu de défaillance structurelle nous aide à mesurer les véritables enjeux des crises en Afrique et leirs conditionnalités sociologiques avec comme défi ou hypothèse de travail : la quête d'un pluralisme cohérent entre une organisation juridique (l'État) et une organisation sociologique (la Nation). DE L'ETHNO-HISTOIRE CLASSIQUE DE L'ÉTAT-NATION EN

AFRIQUE ET IMPLICATIONS SOCIOLOGIQUES

Une certaine tradition classique de l'histoire des peuples a pendant longtemps nié à l'Afrique, l'existence de sociétés organisées LA QUESTION DE L'ETAT/NATION EN AFRIQUE ENJEUX THEORIQUES ... Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010

11en État comme on en trouve dans les " grandes civilisations » des

Europes grecques et romaines

Tradition savante classique de l'histoire de l'État-Nation en Afrique De nombreux récits d'ethnologues, d'historiens qui pullulent encore dans les rayons des bibliothèques d'Afrique et d'Europe, ont distingué et classifi é l'évolution des peuples en trois étapes : sauvagerie, barbarie et civilisation (LEVY, B.L 1992). Dans ce schéma de lecture évolutionniste, les peuples ou cultures négro-africains incarneraient l'étape de la sauvagerie, au mieux des cas, celle de la barbarie présentée comme une antinomie de la pensée " civilisée ou moderne » en vigueur dans les sociétés occidentales. Tout ce passe comme si les sociétés humaines aux conditions climatiques, écologiques et historiques différentes étaient déterminées par un schéma progressiste unilinéaire qui impose à tous les peuples une seule référence : la culture occidentale. De là découlent alors les mythes préfabriqués de l'antériorité et de la supériorité congénitale de la " race » blanche sur les autres " races » noire et jaune. Pour donner une légitimité scientifi que aux thèses européocentriques sur l'Afrique, les penseurs de l'époque coloniale avaient d'ailleurs érigé une discipline, l'ethnologie avec pour seul objet l'étude des peuples primitifs. L'origine du concept " ethnologie » renvoie au mot grec " ethnos » qui signifi e les païens, les gens de conditions inférieures. Pendant que la sociologie s'était réservée l'étude et la promotion des sociétés " civilisées », " historiques », incarnées par les sociétés occidentales, l'ethnologie son équivalent disciplinaire opposé s'était réservé " à identifi er l'Afrique aux faits bizarres : circoncision des hommes, excisions des femmes, scarifi cation et tatouages et nombres de pratiques qui dénotent d'une volonté de s'enfermer dans un exotisme de pacotille » (BONAMBELA, P.D.-A. 1966 : 356). Dans la mesure où les peuples africains sont catalogués par une ethnologie coloniale, comme peuples archaïques, sans écriture, sans machinisme, doués d'une " mentalité prélogique», on dénie à ces derniers toute capacité de représentation abstraite (conceptualisation et théorisation de la réalité), à même de leur permettre de transcender le monde mystique et magico-religieux où " les nègres passent leur temps à vouloir faire descendre les dieux du ciel sur terre pour assurer la promotion sociale, et a exhumer les mânes d'ancêtres pour les gouverner » (BONAMBELA,

P.D.-A. 1966 : 357).

AUBIN AGNISSAN

Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010 12Et Alf Schwarz de souligner " Persuader de l'immobilisme et de

l'équilibre stationnaire à la base de l'organisation sociale et politiques des peuples étudiés, plus un anthropologue de l'ère coloniale se mit à comparer avec nostalgie l'ordre harmonieux des sociétés tribales aux suites confl ictuelles des progrès de sa propre société. Cette comparaison, quoique bienveillante au départ [...] fi nit ainsi souvent à aboutir à la condamnation des sociétés africaines par le jeu des dichotomies simplistes et manichéennes du type société tribale fi gée dans son équilibre statique versus société occidentale en effervescence constante. Ce type de dichotomie justifi ait à souhait l'interventionnisme du pouvoir colonial ». L'impérialisme et la colonisation présentés comme une mission " civilisatrice » et un " devoir humanitaire» trouvent une base de légitimité idéologique et scientifi que pour soumettre les peuples non occidentaux. Pour un savant " moderne » imbu de la culture " hautement évoluée » de la rationalité occidentale, il est impossible de prétendre découvrir chez les peuples négro-africaines, quelque chose de rationnel, comparable à une " organisation étatique », propre aux sociétés historiques " modernes » ou civilisées. Mais est-ce vraiment en ce sens réducteur et euro-centrique qu'il faut appréhender la question de l'État/Nation en Afrique d'hier et d'aujourd'hui ? La réponse à cette question impose quelques clarifi cations conceptuelles. L'État-Nation en Afrique, ces signifi cations conceptuelles et ses implications sociologiques. Au vrai, le type d'État-Nation, qui s'est généralisé dans l'Afrique coloniale et post-indépendante n'est pas issu d'un processus historique naturel des cultures africaines ; mais décrété en Etat, suite à une balkanisation par l'Europe impérialiste et colonisatrice. Cela est source de déstructuration socio-politique, économique, culturelle. Mais qu'est ce que l'État ? Qu'est ce que la Nation ? Qu'est ce que État-Nation ? . La lecture socio-anthropologique des concepts d'État et de Nation montre que ces deux termes sont si voisins que l'on a souvent tendance à les prendre pour synonymes, Tous les deux désignent des organisations sociales déterminées dans l'espace et le temps. Mais il y a des nuances qui d'un point de vue anthropologique sont très signifi catives au regard des principes de l'unité et de la diversité LA QUESTION DE L'ETAT/NATION EN AFRIQUE ENJEUX THEORIQUES ... Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010

13humaines aux plans biologique et culturel.

L'État est une organisation politico-administrative dotée d'un pouvoir central, d'un territoire, d'une armée et jouissant plus ou moins d'une autonomie juridique et économique (souveraineté). De ce point de vue, l'État relève plus du domaine normative qu'historique. Il a pour mission principale, assurer la défense du territoire, la sécurité des biens et des personnes vivants sur son sol et garantir leur épanouissement social, économique et culturel. C'est en ce sens que l'État peut être décrété sans aucune " assise historique » c'est-à-dire sociologique comme le sont la plupart des États africains hérités de la colonisation. La Nation, par contre renvoie à une réalité historique ou sociologique mise en exergue par Bonambela Prince Dika-Akwa nya pour qui la nation se défi nie comme : " une large société constituée de grands ensembles d'êtres humains qui vivent plus en résidentiels ou en protonations unis par une culture commune, solidaire sur un territoire déterminé, et entre lesquels, il y a une identité de race ,un sens propre de leur propre histoire marquée par la gestion d'un empire ou d'un inter-empire, une identité de religion et de langue qui inclus plusieurs parlers et dialectes drivées de celles-ci » (BONAMBELA,

P.D.-A. 1966).

Cette définition bien que longue est révélatrice de trois caractéristiques de la nation que l'on retrouve par ailleurs chez Edgar

Morin (1984 : 130) à savoir :

- le " sentiment national » qui renvoie à la nature affective du phénomène " nation » - la " conscience nationale » qui fait allusion à la nature psychologique du phénomène " nation » - l' " identité nationale » qui fait appel à la nature anthropo- sociologique du phénomène " nation ». Les dimensions affectives, psychologiques et anthropo-sociologiques sont des processus historiques interdépendants qui ne peuvent, contrairement à l'État, se décréter. La religion, la langue, les écoles initiatiques, l'appartenance ethnique, l'unité territoriale et culturelle sont les vecteurs de cristallisation nationale qui transcendent le

AUBIN AGNISSAN

Revue Africaine d'Anthropologie, Nyansa-Pô, N°10 - 2010 14cadre de la tribu, du clan, de la peuplade. Ce processus historique

de cristallisation nationale peut devenir si profond qu'il apparaît selon Morin comme un " sentiment d'unité de sang » qui à la limite suscite une mythologie raciale (Chamberlain, Rosenberg). La Nation devient alors pour les individus qui lui sont rattachés et reçoivent d'elle protection et sécurité affectives, gloire et respect, ce Grand Être Historique sacré et immortel qui transcende le temps cosmique. La valeur conférée à la Nation ici est d'ordre liturgique (objet de culte), en ce sens qu'elle s'impose aux individus ou groupes et exige d'euxquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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