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LECTURE ANALYTIQUE N° 1 : Alfred de Musset On ne badine pas

LECTURE ANALYTIQUE N° 1 : Alfred de Musset On ne badine pas avec l'amour



Classiques Bordas • Dossier Pédagogique • Musset • On ne badine

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ON NE BADINE PAS AVEC LAMOUR COMÉDIE

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Alfred de Musset - On ne badine pas avec lamour

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ON NE BADINE PAS AVEC LAMOUR Alfred de Musset et le drame

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La scène cinq de l'acte deux : «Trouvez-vous à midi à la petite fontaine» est étonnamment moderne S'y affrontent deux conceptions de l'amour diamétralement 

  • Quelle est la morale de On ne badine pas avec l'amour ?

    Musset fait dans cette pi? une critique de l'éducation religieuse. Celle-ci apprend aux jeunes filles à refuser l'amour, à ne pas céder à la tentation qu'il représente pour ne pas se détourner de Dieu.
  • Qui est le chœur dans On ne badine pas avec l'amour ?

    La présence du chœur
    Le chœur renvoie au théâtre de la Gr? Antique. Il a une mission d'observateur et de commentateur. Dans On ne badine pas avec l'amour, le chœur incarne l'équivalent de la Cité, puisqu'il est composé des valets et des paysans, comme l'indique la didascalie intitiale.
  • Pourquoi on ne badine pas avec l'amour est une comédie ?

    Comédie en trois actes, On ne badine pas avec l'amour est publié en 1834 avec le sous-titre de Proverbe avant de paraître dans Un spectacle dans un fauteuil. Si la pi? commence comme une comédie où se mêlent le burlesque et la satire, elle prend progressivement l'empreinte du drame romantique.
  • Le baron : père de Perdican et oncle de Camille. C'est un brave homme, un peu égoïste, mais qui escompte, en faisant son bonheur (avoir un jeune couple près de lui pour consoler sa solitude) faire celui de ses enfants. Perdican : fils du baron, cousin de Camille avec laquelle il a passé son enfance au château.
ON NE BADINE PAS AVEC LAMOUR COMÉDIE

ON NE BADINE PAS

AVEC L'AMOUR

COMÉDIE

MUSSET, Alfred de

1834
Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Juillet 2016 - 1 - - 2 -

ON NE BADINE PAS

AVEC L'AMOUR

COMÉDIE

PAR ALFRED DE MUSSET

PARIS, Librairie des la Revue des Deux mondes, 6 rue des Beaux-Arts. LONDRES, BAILLERIE, 219, Regent Street. 1834.
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PERSONNAGES.

LE BARON.

PERDICAN, son fils.

MAÎTRE BLAZIUS, gouverneur de Perdican.

MAÎTRE BRIDAINE, curé.

CAMILLE, nièce du baron.

DAME PLUCHE, sa gouvernante.

ROSETTE, soeur de lait de Camille.

Paysans, valets, etc.

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ACTE I

SCÈNE PREMIÈRE.

Maître Blazius, Dame Pluche, le choeur.

Une place devant le château.

LE CHOEUR.

Pater noster : prière chrétienne du

"Notre Père".Marmotter : Parler confusément entre

ses dents.Doucement bercé sur sa mule fringante, messer Blaziuss'avance dans les bluets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoireau côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte surson ventre rebondi, et les yeux à demi fermés, ilmarmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut,maître Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange,pareil à une amphore antique.

MAÎTRE BLAZIUS.

Que ceux qui veulent apprendre une nouvelled'importance m'apportent ici premièrement un verre devin frais.

LE CHOEUR.

Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ;le vin est bon ; vous parlerez après.

MAÎTRE BLAZIUS.

Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils denotre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il estreçu docteur à Paris. Il revient aujourd'hui même auchâteau, la bouche toute pleine de façons de parler sibelles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre lestrois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est unlivre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre qu'il nevous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il faitdu vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairementpourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme laporte que voilà de le voir dérouler un des parcheminsqu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs de ses propresmains et sans rien en dire à personne. Enfin c'est undiamant fin des pieds à la tête, et voilà ce que je viensannoncer à Monsieur le baron. Vous sentez que cela mefait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneurdepuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis,apportez une chaise, que je descende un peu de cette

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mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peurétive, et je ne serais pas fâché de boire encore unegorgée avant d'entrer.

LE CHOEUR.

Buvez, maître Blazius, et reprenez vos esprits. Nousavons vu naître le petit Perdican, et il n'était pas besoin,du moment qu'il arrive, de nous en dire si long.Puissions-nous retrouver l'enfant dans le coeur del'homme !

MAÎTRE BLAZIUS.

Ma foi, l'écuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout bu.Adieu ; j'ai préparé, en trottant sur la route, deux ou troisphrases sans prétention qui plairont à monseigneur ; jevais tirer la cloche.

Il sort.

LE CHOEUR.

Gourdiner ;: Terme populaire. Donner

des coups de gourdin. [L]Durement cahotée sur son âne essoufflé, dame Pluchegravit la colline ; son écuyer transi gourdine à tour debras le pauvre animal, qui hoche la tête un chardon entreles dents. Ses longues jambes maigres trépignent decolère, tandis que de ses mains osseuses elle égratigneson chapelet. Bonjour donc, dame Pluche, vous arrivezcomme la fièvre, avec le vent qui fait jaunir les bois.

DAME PLUCHE.

Un verre d'eau, canaille que vous êtes ! Un verre d'eau etun peu de vinaigre !

LE CHOEUR.

D'où venez-vous, Pluche, ma mie ? Vos faux cheveuxsont couverts de poussière, voilà un toupet de gâté, etvotre chaste robe est retroussée jusqu'à vos vénérablesjarretières.

DAME PLUCHE.

Nonnain : Synonyme, qui ne se dit

plus que par plaisanterie, de nonne.

La rue des Nonnains d'Hyères, nom

d'une rue de Paris. [L]Sachez, manants, que la belle Camille, la nièce de votremaître, arrive aujourd'hui au château. Elle a quitté lecouvent sur l'ordre exprès de monseigneur, pour venir enson temps et lieu recueillir, comme faire se doit, le bonbien qu'elle a de sa mère. Son éducation, Dieu merci, estterminée, et ceux qui la verront auront la joie de respirerune glorieuse fleur de sagesse et de dévotion. Jamais iln'y a rien eu de si pur, de si ange, de si agneau et de sicolombe que cette chère nonnain ; que le seigneur Dieudu ciel la conduise ! Ainsi soit-il. Rangez-vous, canaille ;il me semble que j'ai les jambes enflées.

- 6 -

LE CHOEUR.

Défripez-vous, honnête Pluche ; et quand vous prierezDieu, demandez de la pluie ; nos blés sont secs commevos tibias.

DAME PLUCHE.

Vous m'avez apporté de l'eau dans une écuelle qui sent lacuisine ; donnez-moi la main pour descendre ; vous êtesdes butors et des malappris.

Elle sort.

LE CHOEUR.

Mettons nos habits du dimanche, et attendons que lebaron nous fasse appeler. Ou je me trompe fort, ouquelque joyeuse bombance est dans l'air aujourd'hui.

Ils sortent.

SCÈNE II.

Entrent le Baron, Maître Bridaine et Maître

Blazius.

Le salon du baron.

LE BARON.

Maître Bridaine, vous êtes mon ami ; je vous présentemaître Blazius, gouverneur de mon fils. Mon fils a euhier matin, à midi huit minutes, vingt et un ans comptés ;il est docteur à quatre boules blanches. Maître Blazius, jevous présente maître Bridaine, curé de la paroisse ; c'estmon ami.

MAÎTRE BLAZIUS, saluant.

À quatre boules blanches, Seigneur : littérature,philosophie, droit romain, droit canon.

LE BARON.

Allez à votre chambre, cher Blazius, mon fils ne va pastarder à paraître ; faites un peu de toilette, et revenez aucoup de la cloche.

Maître Blazius sort.

MAÎTRE BRIDAINE.

Vous dirai-je ma pensée, monseigneur ? Le gouverneurde votre fils sent le vin à pleine bouche. - 7 -

LE BARON.

Cela est impossible.

MAÎTRE BRIDAINE.

J'en suis sûr comme de ma vie ; il m'a parlé de fort prèstout à l'heure ; il sentait le vin à faire peur.

LE BARON.

Brisons là ; je vous répète que cela est impossible.

Entre dame Pluche.

Vous voilà, bonne dame Pluche ! Ma nièce est sans douteavec vous ?

DAME PLUCHE.

Elle me suit, Monseigneur, je l'ai devancée de quelquespas.

LE BARON.

Maître Bridaine, vous êtes mon ami. Je vous présente ladame Pluche, gouvernante de ma nièce. Ma nièce estdepuis hier, à sept heures de nuit, parvenue à l'âge dedix-huit ans ; elle sort du meilleur couvent de France.Dame Pluche, je vous présente maître Bridaine, curé dela paroisse ; c'est mon ami.

DAME PLUCHE, saluant.

Du meilleur couvent de France, Seigneur, et je puisajouter : la meilleure chrétienne du couvent.

LE BARON.

Allez, dame Pluche, réparer le désordre où vous voilà ; ma nièce vabientôt venir, j'espère ; soyez prête à l'heure du dîner.Dame Pluche sort.

MAÎTRE BRIDAINE.

Cette vieille demoiselle paraît tout à fait pleine d'onction.

LE BARON.

Pleine d'onction et de componction, maître Bridaine ; savertu est inattaquable.

MAÎTRE BRIDAINE.

Mais le gouverneur sent le vin ; j'en ai la certitude. - 8 -

LE BARON.

Maître Bridaine, il y a des moments où je doute de votreamitié. Prenez-vous à tâche de me contredire ? Pas unmot de plus là-dessus. J'ai formé le dessein de mariermon fils avec ma nièce ; c'est un couple assorti : leuréducation me coûte six mille écus.

MAÎTRE BRIDAINE.

Il sera nécessaire d'obtenir des dispenses.

LE BARON.

Je les ai, Bridaine ; elles sont sur ma table, dans moncabinet. Ô mon ami ! Apprenez maintenant que je suisplein de joie. Vous savez que j'ai eu de tout temps la plusprofonde horreur pour la solitude. Cependant la place quej'occupe et la gravité de mon habit me forcent à resterdans ce château pendant trois mois d'hiver et trois moisd'été. Il est impossible de faire le bonheur des hommes engénéral, et de ses vassaux en particulier, sans donnerparfois à son valet de chambre l'ordre rigoureux de nelaisser entrer personne. Qu'il est austère et difficile lerecueillement de l'homme d'État ! Et quel plaisir netrouverai-je pas à tempérer, par la présence de mes deuxenfants réunis, la sombre tristesse à laquelle je doisnécessairement être en proie depuis que le roi m'a nomméreceveur !

MAÎTRE BRIDAINE.

Ce mariage se fera-t-il ici ou à Paris ?

LE BARON.

Voilà où je vous attendais, Bridaine ; j'étais sûr de cettequestion. Eh bien ! Mon ami, que diriez-vous si cesmains que voilà, oui, Bridaine, vos propres mains, ? neles regardez pas d'une manière aussi piteuse ? étaientdestinées à bénir solennellement l'heureuse confirmationde mes rêves les plus chers ? Hé ?

MAÎTRE BRIDAINE.

Je me tais ; la reconnaissance me ferme la bouche.

LE BARON.

Regardez par cette fenêtre ; ne voyez-vous pas que mesgens se portent en foule à la grille ? Mes deux enfantsarrivent en même temps ; voilà la combinaison la plusheureuse. J'ai disposé les choses de manière à toutprévoir. Ma nièce sera introduite par cette porte à gauche,et mon fils par cette porte à droite. Qu'en dites-vous ? Jeme fais une fête de voir comme ils s'aborderont, ce qu'ilsse diront ; six mille écus ne sont pas une bagatelle, il nefaut pas s'y tromper. Ces enfants s'aimaient d'ailleurs forttendrement dès le berceau. ? Bridaine, il me vient une

- 9 - idée.

MAÎTRE BRIDAINE.

Laquelle ?

LE BARON.

Pendant le dîner, sans avoir l'air d'y toucher, ? vouscomprenez, mon ami, ? tout en vidant quelques coupesjoyeuses, vous savez le latin, Bridaine.

MAÎTRE BRIDAINE.

Ita adepol, pardieu, si je le sais !

LE BARON.

Je serais bien aise de vous voir entreprendre ce garçon, ?discrètement, s'entend, ? devant sa cousine ; cela ne peutproduire qu'un bon effet ; ? faites-le parler un peu latin, ?non pas précisément pendant le dîner, cela deviendraitfastidieux, et quant à moi, je n'y comprends rien ; ? maisau dessert, entendez-vous ?

MAÎTRE BRIDAINE.

Si vous n'y comprenez rien, monseigneur, il est probableque votre nièce est dans le même cas.

LE BARON.

Raison de plus ; ne voulez-vous pas qu'une femmeadmire ce qu'elle comprend ? D'où sortez-vous, Bridaine? Voilà un raisonnement qui fait pitié.

MAÎTRE BRIDAINE.

Je connais peu les femmes ; mais il me semble qu'il estdifficile qu'on admire ce qu'on ne comprend pas.

LE BARON.

Je les connais, Bridaine, je connais ces êtres charmants etindéfinissables. Soyez persuadé qu'elles aiment à avoir dela poudre dans les yeux, et que plus on leur en jette, pluselles les écarquillent, afin d'en gober davantage.

Perdican entre d'un côté, Camille de l'autre.

Bonjour, mes enfants ; bonjour, ma chère Camille, moncher Perdican ! Embrassez-moi, et embrassez-vous.

PERDICAN.

Bonjour, mon père, ma soeur bien-aimée ! Quel bonheur! Que je suis heureux ! - 10 -

CAMILLE.

Mon père et mon cousin, je vous salue.

PERDICAN.

Comme te voilà grande, Camille ! Et belle comme le jour!

LE BARON.

Quand as-tu quitté Paris, Perdican ?

PERDICAN.

Mercredi, je crois, ou mardi. Comme te voilàmétamorphosée en femme ! Je suis donc un homme, moi? Il me semble que c'est hier que je t'ai vue pas plus hauteque cela.

LE BARON.

Vous devez être fatigués ; la route est longue, et il faitchaud.

PERDICAN.

Oh ! Mon Dieu, non. Regardez donc, mon père, commeCamille est jolie !

LE BARON.

Allons, Camille, embrasse ton cousin.

CAMILLE.

Excusez-moi.

LE BARON.

Un compliment vaut un baiser ; embrasse-la, Perdican.

PERDICAN.

Si ma cousine recule quand je lui tends la main, je vousdirai à mon tour : Excusez-moi ; l'amour peut voler unbaiser, mais non pas l'amitié.

CAMILLE.

L'amitié ni l'amour ne doivent recevoir que ce qu'ilspeuvent rendre. - 11 -

LE BARON, à maître Bridaine.

Voilà un commencement de mauvais augure, hé ?

MAÎTRE BRIDAINE, au baron.

Trop de pudeur est sans doute un défaut ; mais le mariagelève bien des scrupules.

LE BARON, à maître Bridaine.

Je suis choqué, ? blessé ?. Cette réponse m'a déplu. ?Excusez-moi ! Avez-vous vu qu'elle a fait mine de sesigner ? ? Venez ici que je vous parle. ? Cela m'estpénible au dernier point. Ce moment, qui devait m'être sidoux, est complètement gâté. ? Je suis vexé, piqué. ?Diable ! Voilà qui est fort mauvais.

MAÎTRE BRIDAINE.

Dites-leur quelques mots ; les voilà qui se tournent ledos.

LE BARON.

Eh bien ! Mes enfants, à quoi pensez-vous donc ? Quefais-tu là, Camille, devant cette tapisserie ?

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