[PDF] Traumatisme crânien léger de lenfant





Previous PDF Next PDF



Traumatisme crânien léger (score de Glasgow de 13 à 15) : triage

existe une version adulte et deux versions pédiatriques du GCS. Fig. 3 Indication d'admission dans une structure d'urgence avec scanner cérébral. Fig.



Untitled

lité en radiologie et imagerie médicale » est l'amélioration de la prise en charge des patients en urgence. L'une des causes des dysfonctionnements 



Chapitre 103 - Traumatisme crânien : gravité surveillance et conseils

La gestion des agressions cérébrales secondaires d'origines systémiques indications d'un scanner en urgence. Selon Haydel et al. si le patient présente ...



Urgences et scanner cérébral : indications ; enquête prospective d

INTERET DU SCANNER CEREBRAL EN URGENCE ET APPORTS DES. AUTRES EXAMENS D'IMAGERIE. L'intérêt du scanner cérébral pour les urgences neurologiques concerne la 



Traumatisme crânien léger de lenfant

Le scanner cérébral examen de référence pour le diagnostic de lésions intracrâniennes en urgence



EN URGENCE GUIDE DE PRESCRIPTION DES examens dimagerie

23 oct. 2017 cérébral. 2. R echerche de la cause. Troubles brutaux du compor- temen t de la conscience ou syndrôme confusionnel. IRM à défaut Scanner.



Indications du scanner cérébral chez les patients présentant un

Traumatisme. L. (1) Service des Urgences (2) Département d'Imagerie. Médicale



Accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en charge précoce

phase hospitalière initiale indications de la thrombolyse) urgences ou bien service de radiologie ou bien UNV quand elle existe ?



Présentation PowerPoint

3 déc. 2012 Techniques d'imagerie utilisables pour les urgences ... Un scanner cérébral sans injection est recommandé l'angioscanner du.



CHAPITRE 28 Le scanner cérébral en soins critiques Fiche

Rang. Rubrique. Intitulé. Examens complémentaires. Connaître les indications et contre- indications à la réalisation d'un scanner cérébral en soins 



[PDF] Urgences et scanner cérébral : indications - Aurore - Unilim

INTERET DU SCANNER CEREBRAL EN URGENCE ET APPORTS DES Les indications du scanner cérébral se sont multipliées plus rapidement que le nombre d'appareils



urgence - Indications du scanner cérébral chez les patients

Journal de radiologie - Vol 88 - N° 4 - p 567-571 - urgence - Indications du scanner cérébral chez les patients présentant un traumatisme crânien bénin 



[PDF] CHAPITRE 28 Le scanner cérébral en soins critiques - CE-MIR

Connaître les indications et contre- indications à la réalisation d'un scanner cérébral en soins critiques Éléments physiopathologiques



Indications du scanner cérébral chez les patients présentant un

urgence Indications du scanner cérébral chez les patients présentant un traumatisme crânien bénin O Manessiez (1) S Aufort (2) JP King (1) 



[PDF] Traumatisme crânien léger (score de Glasgow de 13 à 15) - SFMU

En cas d'indication d'imagerie cérébrale dans l'heure et de doute sur une lésion du rachis cervical il conviendra de réaliser dans le même temps le scanner 



[PDF] Traumatisme crânien : gravité surveillance et conseils - SFMU

La gestion des agressions cérébrales secondaires d'origines systémiques indications d'un scanner en urgence Selon Haydel et al si le patient présente 



[PDF] EN URGENCE GUIDE DE PRESCRIPTION DES examens dimagerie

23 oct 2017 · cérébral 2 R echerche de la cause Troubles brutaux du compor- temen t de la conscience ou syndrôme confusionnel IRM à défaut Scanner



[PDF] Scanner cérébral

accessible en urgence et qui permet le diagnostic de Le scanner cérébral est un examen irradiant : de ce fait son indication doit être



Pertinence du scanner cérébral avec et sans injection - DUMAS

9 fév 2017 · Le scanner cérébral est l'examen de routine réalisé aux patients consultant aux urgences avec des symptômes psychiatriques afin d'exclure une 



[PDF] Recommandations pour la prise en charge dune céphalée en

neurologique doit bénéficier d'un scanner en urgence (Grade B) (Edlow et al 2008) L'angioscanner cérébral sera également systématique pour explorer

  • Pourquoi faire un scanner en urgence ?

    Le scanner est réalisé soit sur rendez-vous, soit en urgence, notamment pour déterminer l'origine de douleurs thoraciques et abdominales. Dans un délai très rapide, il permet également de visualiser la nature de fractures complexes chez les grands accidentés de la route.
  • Quand faire scanner cérébral ?

    Il est prescrit en cas de traumatisme crânien avec suspicion d'hémorragie ou d'hématome, ou pour évaluer une obstruction vasculaire cérébrale par un caillot (AVC ischémique) avant opération.
  • Comment faire un scanner d'urgence ?

    Le mieux est d'appeler le secrétariat (01 53 83 82 82) afin que le radiologue concerné soit informé et que l'on vous donne une heure de rendez-vous adaptée. Le radiologue vous donnera un résultat immédiat et vous informera de la conduite à tenir (aller aux urgences, consulter son médecin traitant, etc.).
  • Pour faire un scanner cérébral, un Rendez-Vous doit être pris au préalable. En cas d'examen urgent, le médecin prescripteur de l'examen doit prendre contact avec le radiologue pour obtenir un examen le jour même. Au jour fixé, le patient est installé allongé sur la table d'examen du scanner.
1

TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER DE L'ENFANT

1. Urgences Pédiatriques, CHU de Nantes, 9 quai Moncousu, 44093 Nantes Ce

dex 1, France.

Correspondance : P

r Christèle Gras-Le-Guen, Urgences Pédiatriques, CHU de Nantes, 9 qu ai Moncousu, 44093 Nantes Cedex 1, France. Tél. : +332 40 08 34 83 - Fax : +332 40 08 34 83.

E-mail : Christele.grasleguen@chu-nantes.fr

Les points essentiels

? Le clinicien doit savoir distinguer les 1 % d'enfants à haut risque de lésion intracrânienne en cas de traumatisme crânien léger. ? Les règles de décision clinique constituent dans ce contexte une a ide à la décision pour le clinicien, reposant sur des données épidémi ologiques basées sur des preuves. ? Parmi les différentes règles de décision clinique publiées j usqu'alors, celle du PECARN présente les meilleures performances diagnostiques (6). ? C'est la règle de décision clinique du PECARN qui a été u tilisée pour établir les recommandations de la Société Française de Médecine d'Urg ence en 2012 (3) et celles de la Société Française de Pédiatrie en 2014 (7). ? La règle de décision clinique du PECARN établie sur une populat ion d'enfants américains nécessite une étude de validation externe afin de co nfirmer ses performances utilisée dans nos hôpitaux. Cette étude est en cou rs parmi les services d'urgence pédiatriques des Hôpitaux Universitaires du

Grand Ouest

(HUGO). ? La perspective d'utilisation d'une règle modifiée incluant u n dosage de protéine S100B pourrait permettre de diminuer encore les indications de scanner cérébral et ou d'hospitalisation chez l'enfant admis pour traumatisme crânien léger.

Chapitre 39

Traumatisme crânien léger

de l'enfant

F. LORTON

1 , J. PIMMEL 1 , B. VRIGNAUD 1 , C. GRAS-LE GUEN 2

TRAUMATISME CRÂNIEN DE L'ENFANT

Le traumatisme crânien (TC) est un motif fréquent de consultatio ns et plus de

95 % sont des TC légers (TCL) définis par un score de Glasgow (GCS)

supérieur ou égal à 13. Parmi ces TCL, moins de 10 % des enfants présentent une lésion intracrânienne (LIC) et moins de 1 % nécessite une intervention neurochirurgicale (1, 2). Le scanner cérébral, examen de référence pour le diagnostic de lésions intracrâniennes en urgence, ne peut être réalisé de façon systématique sous peine de voir un grand nombre d'enfants exposé inutilement à des radiations ionisantes. En 2012, de nouvelles recommandations professionnelles pour la prise en charge du TCL ont été élaborées par la Société Française d e Médecine d'Urgence (SFMU) (3). L'objectif était d'optimiser le recours à l'imagerie cé rébrale afin d'éviter une exposition inutile à des radiations ionisantes potentiellement cancérigènes tout en minimisant le risque de sous-diagnostiquer des lésions intracrâniennes (4, 5). Ces nouvelles recommandations reposent sur la règle de décision clinique publiée par le " Pediatric Emergency Care Applied Research Network » (PECARN) aux États-Unis en octobre 2009 dont le but é tait d'identifier les enfants à très bas risque de développer des lésions intracrâniennes cliniquement sévères (LICcs), pour qui le scanner ne serait donc pas nécessaire (6). Cette règle construite à partir d'une cohorte multicentrique et prospective de

42 412 enfants américains permet de guider la décision médicale po

ur la réalisation d'une imagerie cérébrale, la surveillance hospitalière ou le retour à domicile en classant l'enfant en trois niveaux de risque de LICcs. Cette règle présentait une bonne performance diagnostique avec une sensibilité chez le moins de 2 ans de 100 % IC 95 % [86,3-100] et chez le plus de 2 ans de 96,8 % IC

95 % [89-99,6].

La règle de décision clinique n'a pas pour objectif d'êtr e un cadre rigide pour les praticiens mais plutôt une aide, en particulier pour ceux s'estimant peu expérimentés ou peu familiers avec cette pathologie. La décisio n à prendre dépend également de facteurs extérieurs tels que la fiabilité de l'interrogatoire, la précision des circonstances du traumatisme crânien, l'expéri ence du praticien, la qualité de la surveillance par les parents.

1. Prise en charge ambulatoire

Certains facteurs de risque de lésions intracrâniennes ont ainsi é té identifiés et sont donc à rechercher chez tout enfant victime d'un TC afin de po uvoir adapter sa prise en charge, soit retour à domicile avec des consignes de surveillance, soit transfert vers un service hospitalier d'accueil des urgences.

Ces facteurs de risque sont :

- un âge 3 mois ; 3

TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER DE L'ENFANT

- la dangerosité du mécanisme : • accident de la voie publique (AVP) en automobile si le passager est éjecté du véhicule ou si un autre passager est décédé ou en cas de tonneau ou si la victime est un piéton ou un cycliste non casqué ;

• chute supérieure à 0,9 m avant l'âge de deux ans ou supérieure à 1,5 m après

l'âge de deux ans ; • TC par un objet à forte cinétique. - GCS pédiatrique inférieur à 15 (Tableau 1). - Agitation, somnolence, lenteur du discours ou questions répé titives. - Pleurs inconsolables ou comportement anormal selon les parents. - Perte de connaissance. - Signes cliniques d'embarrure ou de lésion de la base du crâne (e cchymose rétro- auriculaire, ecchymose péri-orbitaire, otorragie ou hémotympan, rhinorrhée/otorrhée de LCR). - Vomissement(s) ou céphalées importantes si l'enfant a p lus de 2 ans. - Hématome sous-cutané ou céphalhématome localisé au niveau occipital, temporal ou pariétal si l'enfant a moins de 2 ans. - Suspicion de maltraitance. La présence d'un de ces facteurs de risque doit conduire le méd ecin à adresser son patient vers un service d'accueil des urgences disposant d'un scan ner. Les modalités de transport vers cette unité pourront être discuté es avec le médecin régulateur du SAMU. Le médecin adressant doit prévenir le servi ce receveur pour Tableau 1 - Score de Glasgow en fonction de l'âge 4

TRAUMATISME CRÂNIEN DE L'ENFANT

lui indiquer les circonstances du traumatisme et les données de son e xamen clinique initial. En l'absence de facteurs de risque, des conseils sont délivrés

à la famille pour une

surveillance à domicile pendant 48 heures sous réserve d'un ent ourage adapté (Tableau 2).

2. Recommandations pour la réalisationd'une imagerie cérébrale

La décision de réaliser une imagerie cérébrale repose sur l' arbre décisionnel du PECARN selon l'âge de l'enfant (Figures 1 et 2). Les LICcs sont définies par : le décès du patient secondaire au TC ; la réalisation d'une intervention neurochirurgicale ; une intubation supérieure à 24 heures ; une hospitalisation d'au moins deux nuits pour des symptômes cliniques persistants en association avec des lésions intracrâniennes au scanner. Il faut noter que la radiographie de crâne n'a pas d'indication , à l'exception de la suspicion de maltraitance, et que l'échographie transfontanellaire n'a pas sa place dans le bilan d'imagerie du nourrisson traumatisé crânien car elle peut méconnaître les hématomes péri-cérébraux et les contus ions parenchymateuses périphériques selon le Référentiel de Bonnes Pratiques des e xamens d'imagerie médicale édité par la Société Française de Radiologie et la Société Française de Médecine Nucléaire sous l'égide de la Haute Autorité de Sant

é et de l'Autorité de

sûreté nucléaire.

3. Critères d'hospitalisation suite à un TC léger

Les critères d'hospitalisation suite à un TC ayant nécessité ou non une imagerie sont : - une perte de connaissance ; - un mécanisme sévère du traumatisme ; - les signes cliniques suivants : • GCS non revenu à 15 ou comportement anormal selon les parents, • vomissements ou céphalées importantes dont la persistance au-delà de

12 heures après le TC pose l'indication d'une imagerie céré

brale, • hématome non frontal si l'enfant a moins de 2 ans, • signes cliniques d'embarrure ou de lésion de la base du crâ ne ; - des anomalies tomodensitométriques récentes significatives ou l' impossibilité de réaliser le scanner cérébral malgré son indication ; - d'autres facteurs de risque : intoxication, drogues, alcool, suspicion de maltraitance. En cas d'hospitalisation, il est préférable que l'enfant soit sous la responsabilité d'une équipe pédiatrique expérimentée.

La surveillance de l'enfant

doit se faire par une évaluation clinique au minimum toutes les 2 à

3 heures avec :

5

TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER DE L'ENFANT

Tableau 2 - Fiche d'information à l'attention des parents d'enfants trau matisés crâniens

L'état de votre enfant autorise son retour à domicile après évaluation de tous les symptômes.

L'évolution va le plus probablement se faire vers une guérison sans séquelle. Le risque d'aggravation à domicile semble faible. Cependant, s'il s'av

érait que les symptômes suivants

apparaissaient, il conviendrait de consulter le service d'urgences de l'hôpital le plus proche : - enfant présentant une perte de conscience ou une baisse de vigilance telle l a somnolence (difficultés à garder les yeux ouverts) ; - confusion (désorientation dans le temps, l'espace : " où suis-je » ?...) ; - somnolence, persistant au-delà d'une heure, à un moment de la jo urnée où votre enfant est censé être bien réveillé (donc en dehors des heures de sies te) ; - difficultés à réveiller votre enfant ; - problèmes de compréhension ou d'expression ; - perte d'équilibre, difficultés à la marche ; - faiblesse musculaire d'un bras et/ou d'une jambe ; - problèmes de vision ; - maux de tête violents et persistants ; - vomissements ; - toute crise telle une perte de connaissance brutale ; - écoulement de liquide clair à partir du nez, d'une oreille ; - saignement de l'une ou des deux oreilles ; - perte d'audition de l'une ou des deux oreilles.

Ce qui ne doit pas vous inquiéter

Certains symptômes peuvent persister durant les prochains jours et de vraient disparaître dans les deux prochaines semaines, à savoir : maux de tête modérés, impression de se sentir mal, somnolence, vertiges, irritabilité, troubles de la concentration, de la mémoire, fatigue, manque d'appétit, troubles du sommeil. Si ces symptômes vous inquiètent dans les jours suivant la sortie de l'hôpital de votre enfant, nous

vous conseillons de consulter un médecin ; de même s'ils persistent au-delà de deux semaines.

Comment aider votre enfant à récupérer

Voici les conseils à suivre pour faciliter le retour à l'éta t normal de votre enfant : - laissez-le au repos, évitez les situations stressantes ; - ne lui administrez pas de somnifères, sédatifs ou tranquillisants san s avis médical ; - ne le laissez pratiquer aucun sport de contact (ex. : football) avant tro is semaines sans avis médical.

Comment surveiller votre enfant

- ne le laissez retourner en classe qu'après récupération complè te ; - ne laissez pas votre enfant seul au domicile dans les 48 heures après sa sortie de l'hôpital ; - assurez-vous de disposer d'une ligne téléphonique et de pouvoir r apidement consulter un médecin si nécessaire.

Problèmes à long terme

La majorité des patients récupèrent entièrement après leu r accident et ne rapportent aucun problème à long terme. Cependant, des problèmes surviennent che z quelques patients après quelques semaines ou quelques mois. Si vous avez l'impression que tou t ne rentre pas dans l'ordre, consultez votre médecin dès que possible. 6

TRAUMATISME CRÂNIEN DE L'ENFANT

Figure 1 - Règle de décision dans la prescription d'un scanner céréb ral chez un enfant < 2 ans Figure 2 - Règle de décision dans la prescription d'un scanner céréb ral chez un enfant 2 ans - GCS

14, agitation/somnolence/lenteur

du discours/questions répétitives - Signes cliniques d'embarrure - Hématome du scalp non frontal, ou - Perte de connaissance

Ż- Association de plusieurs facteurs

- Aggravation clinique ou - Âge

źou

- Mécanisme lésionnel sévère*, ou - Comportement anormal selon les parentsHaut risque de LICcs : 4,4 %

Risque intermédiaire de LICcs / 0,9 %

Scanner non recommandéScanner

recommandéScanner recommandé

Surveillance

hospitalière

Faible risque de LICcs : < 0,02 %NON

OUI OUI NONou - GCS

14, agitation/somnolence/lenteur

du discours/questions répétitives ou - Signes cliniques d'une lésion de la base du crâne - Notion de perte de connaissance ou - Vomissement(s) ou - Mécanisme lésionnel sévère* ou - Céphalées importantesHaut risque de LICcs : 4,3 % NON

NONOUI

OUI - Association de plusieurs facteurs - Aggravation clinique ou ou

Scanner non recommandé

Scanner

recommandéScanner recommandé

Surveillance

hospitalière Faible risque de LICcs : < 0,05 %Risque intermédiaire de LICcs : 0,9 %

* Mécanisme lésionnel sévère : AVP automobile si passager éjecté du véhicule, si décès d'

un autre passager, si tonneaux du véhicule, si victime piéton ou cycliste non casqu

ée ; Chute d'une hauteur > 0,9 m

si < 2 ans ou > 1,5 m si

2 ans ; TC par objet à forte cinétique.

7

TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER DE L'ENFANT

appréciation du score de Glasgow pédiatrique, recherche d'une m odification de l'état de conscience, de l'apparition d'anomalies neurologiq ues, d'une aggravation des céphalées et de la survenue de vomissements. La du rée de cette surveillance hospitalière doit être de quelques heures au minimum.

4. Perspectives d'utilisation de la protéine S100B

La protéine S100B est un biomarqueur prometteur dans le diagnostic de

LIC après

TCL. Elle est déjà utilisée chez l'adulte dans la prise en c harge des TC sévères et modérés (8), permettant une diminution de 30 % du taux de scanner cérébral (9). Chez l'enfant, il promet des résultats similaires (10), suggérant que l'intégration du dosage de la protéine S100B dans la règle décisionnelle du P

ECARN pourrait

permettre d'affiner encore les indications de scanner en ne les ré servant qu'aux enfants à haut risque de LIC.

Références

1.Homer C.J., Kleinman L. Technical report: minor head injury in children.

Pediatrics.

1999 Dec;104(6):e78.

2. Pandor A., Goodacre S., Harnan S., Holmes M., Pickering A., Fitzgerald P et al . Diag- nostic management strategies for adults and children with minor head inj ury: a sys- tematic review and an economic evaluation. Health Technol Assess Winch E ngl. 2011

Aug ; 15(27) : 1-202.

3. Jehlé E., Honnart D., Grasleguen C., Bouget J., Dejoux C., Lestavel P et al . Trauma- tisme crânien léger (score de Glasgow de 13 à 15) : triage, évaluation, examens complémentaires et prise en charge précoce chez le nouveau-né, l'enfant et l'adulte. Ann Fr Médecine Urgence. 2012 Apr 23 ; 2(3) : 199-214. 4. Pearce M.S., Salotti J.A., Little M.P., McHugh K., Lee C., Kim K.P., et al . Radiation exposure from CT scans in childhood and subsequent risk of leukaemia and brain tumours: a retrospective cohort study. Lancet. 2012 Aug 4 ; 380(9840) : 499-505. 5. Miglioretti D.L., Johnson E., Williams A., Greenlee R.T., Weinmann S., S olberg L.I., et al . The use of computed tomography in pediatrics and the associated radiat ion exposure and estimated cancer risk. JAMA Pediatr. 2013 Aug 1 ; 167(8) : 700-7. 6. Kuppermann N., Holmes J.F., Dayan P.S., Hoyle J.D., Atabaki S.M., Holubk ov R., et al Identification of children at very low risk of clinically-important brai n injuries after head trauma: a prospective cohort study. Lancet. 2009 Oct 3 ; 374(9696) : 1160-70. 7. Lorton F., Levieux K., Vrignaud B., Hamel O., Jehlé E., Hamel A., Gra s-Le Guen C. Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques. New recommenda- tions for the management of children after minor head trauma. Arch Pedia tr. 2014 ;

21 : 790-6.

8. Undén J, Romner B. Can low serum levels of S100B predict normal CT fi ndings after minor head injury in adults?: an evidence-based review and meta-analysis . J Head

Trauma Rehabil. 2010 ;25:228-40.

9. Biberthaler P, Linsenmeier U, Pfeifer K-J, Kroetz M, Mussack T, Kanz K-G , et al. Serum S-100B concentration provides additional information fot the indication of computed tomography in patients after minor head injury: a prospective multicente r study.

Shock. 2006 ;25:446-53.

10. Bouvier D, Fournier M, Dauphin J-B, Amat F, Ughetto S, Labbé A, et al . Serum S100B determination in the management of pediatric mild traumatic brain injury . Clin

Chem. 2012 ;58:1116-22.

quotesdbs_dbs9.pdfusesText_15
[PDF] cours de géographie sur la chine

[PDF] le premier empire colonial bac pro

[PDF] premier empire colonial français cm1

[PDF] exemple de préface d'anthologie poétique

[PDF] oncf carte navette

[PDF] oncf carte etudiant 90 dh

[PDF] carte abonnement oncf casa mohammedia

[PDF] oncf carte navette etudiant

[PDF] navette casa rabat

[PDF] abonnement oncf berrechid casa

[PDF] oncf prix 1er classe

[PDF] souris web francais

[PDF] site éducatif primaire

[PDF] souris web 2e cycle

[PDF] compréhension de lecture 2e année primaire