[PDF] LApplication des droits de propriété intellectuelle: Recueil de





Previous PDF Next PDF



Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale Idées d

24 sept. 2020 Table des matières ... Brevet d'invention et innovation technologique . ... les contrats de cession ou de licence des droits de brevet ...



Loi n° 17-97 relative à la protection de la propriété industrielle

TABLE DES MATIERES. Articles. Titre premier : Dispositions générales. 1 - 15. Titre II : Des brevets d'invention. Chapitre premier : Du champ d'application.



TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES. Tableau des assertions Ensuite obtenir la facture



GUIDE SUR LES MARQUES

5 nov. 2007 I. Les apports de la loi en matière de marque ... La contrat de cession de marque obéit aux règles de droit commun de la vente (art.



OA002 : Propriété Intellectuelle Accord de Bangui

https://wipolex-res.wipo.int/edocs/lexdocs/treaties/fr/oa002/trt_oa002.pdf



Guide sur le brevet dinvention

Patent Cooperation Treaty - Traité de coopération en matière de brevets Le brevet d'invention est un contrat par lequel l'inventeur s'oblige à divulguer ...



LApplication des droits de propriété intellectuelle: Recueil de

7 fév. 2003 Nous l'avons vu la propriété intellectuelle est une matière complexe. ... en résulte que la nullité du brevet emporte nullité des contrats ...



Guide pratique des contrats et des clauses contractuelles en matière

15 jan. 2018 Une table des matières détaillée peut être consultée à la fin de ce guide. ... En principe en l'absence de contrat de cession



Code général des Impôts 2020

procédures fiscales en matière d'impôt sur les sociétés le contrat de vente à réméré doit être établi sous forme d'un acte.

LApplication des droits de propriété intellectuelle: Recueil de .JI•

L'APPLICAT N DES

DROITS DE PROPRIETE

1 NTELLECTU ELL

RECUEIL DE

JURISPRUDENCE :·· ._

ORGANISATION

MONDIALE

DE LA PROPRIÉTÉ

INTELLECTUELLE

LAPPLICATION DES

DROITS DE PROPRIETE

INTELLECTUELLE

RECUEIL DE

JURISPRUDENCE

Marie-Françoise MARAIS ORGANISATioN

Conseiller à la Cour de cassation MoNDIALE

DE LA PROPRIÉTÉ

Thibault LACHACINSKI INTELLEcTuELLE

Juriste cabinet Nataf Fajgenbaum et associés

PRÉFACE

PRÉFACE

Fournir à ses Ëtats membres, sur demande, une assistance technique et juridique en faveur de la création et du développement de mécanismes efficaces et équilibrés pour l'application des droits de propriété intellectuelle est l'une des fonctions principales de l'Organisation Mondiale de la Propriété

Intellectuelle (OMPI).

A cette fin, I'OMPI s'est engagée à publier des décisions judiciaires commentées afin de faciliter l'accès aux exemples jurisprudentiels pour qui est concerné par l'application des droits en matière de propriété intellectuelle.

Ëlaborée

par Mme Marie-Françoise Marais, conseiller à de la Cour de cassation à Paris, France, et M. Thibault Lachacinski, juriste, Cabinet Nataf

Fajgenbaum et associés,

Paris, cette nouvelle publication de I'OMPI

L'application des droits de propriété intellectuelle: recueil de jurisprudence analyse des jugements types en matière de propriété intellectuelle rendus en France, en y ajoutant quelques références à des décisions rendues dans d'autres pays appartenant à la tradition de droit romain. Exposé clair et synthétique, ce recueil de jurisprudence oriente le lecteur parmi les décisions touchant aux différents domaines du droit de la propriété intellectuelle, notamment sur des points spécifiques de procédures civiles et pénales en la matière. Cet ouvrage est le deuxième à paraître dans ce cadre après la publication en 2005 du livre anglophone The Enforcement of lntellectual Property Rights: A Case Book (No. 791 E) par le juge Louis Harms. L'OMPI exprime toute sa reconnaissance à Mme Marais et M. Lachacinski pour cet ouvrage qui constitue sans conteste un guide des différents aspects en matière d'application des droits particulièrement apprécié par tous ceux qui sont concernés par l'application des droits de propriété intellectuelle, en particulier les juges et juristes francophones de pays en voie de développement. Cette publication est faite dans le cadre d'un projet financé par le Gouvernement Français, notamment par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), à travers le fonds fiduciaire pour la promotion et le développement de la propriété intellectuelle dans les pays en développement.

Kamilldris

Directeur général de I'OMPI

3.

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

PARTIE 1 LA MARQUE

PARTIE Il LE BREVET

PARTIE Ill LES DESSINS ET MODÈLES

PAGES 7 15 91
143
PARTIE IV LE DROIT D'AUTEUR ET LES DROITS VOISINS 176

PARTIE V PROCÉDURE 273

TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA PROTECTION DES DROITS

DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 320

LEXIQUE . 321

•6

INTRODUCTION

1. QU'EST CE QUE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 7

S'interrogeant sur ce qu'il fallait entendre par l'appellation "Propriété

Intellectuelle,"

le Professeur Georges Bonet, Président de l'Institut de

Recherche

en Propriété Intellectuelle Henri Desbois, invitait le lecteur à ne pas succomber à la tentation consistant à en donner une définition linéaire, en raison de la difficulté à déterminer exactement la place de tous les droits de propriété intellectuelle, au regard de notions aussi fluctuantes que celles de biens immatériels, droits intellectuels, propriété(s) incorporelle(s), entre autres dénominations., Il n'existe donc pas, à proprement parler, un droit de la propriété intellectuelle mais des droits de propriété intellectuelle. Vouloir les résumer à une appellation générique est non seulement illusoire, en raison de leurs diversités, mais également inutile tant l'intérêt pratique en est limité. Les droits de propriété intellectuelle sont des biens immatériels, protégés par un droit exclusif d'exploitation. La nature de ce monopole est double: offensive, en ce qu'il confère aux titulaires le droit d'exploiter l'objet sur lequel il porte, que ce soit directement ou par le biais de licences à des tiers; défensive également, puisque ces mêmes titulaires ont à leur disposition divers outils juridiques (notamment l'action en contrefaçon) qui leur permettent de s'opposer à toute utilisation non autorisée de cet objet. Le domaine public, dans lequel les autres agents économiques peuvent librement puiser, est donc constitué de tout ce qui ne fait l'objet d'aucune appropriation par un droit de propriété intellectuelle. La classification des droits de propriété intellectuelle s'organise autour d'une distinction fondamentale entre ce qu'il est convenu d'appeler la propriété littéraire et artistique (droit d'auteur, droits voisins .. ) et la propriété industrielle (marques, brevets, dessins et modèles ... ). La première catégorie de droits couvre des prestations à vocation principalement artistique. Les droits de propriété industrielle concernent quant-à eux des activités à finalité essentiellement technique et industrielle.

1. Ed1torial de Georges Bonet, Propnétés Intellectuelles n°1, octobre 2001, p.4.

7 •

INTRODUCTION

S'ensuit une divergence de régime. Alors que la propriété littéraire et artistique consacre le droit moral, mais se refuse à tout formalisme, les droits de propriété industrielle octroient des prérogatives exclusivement patrimoniales et sont soumis

à la modalité du dépôt.

Alors que le critère de protection de la première catégorie est l'originalité, celui de la seconde est la nouveauté (absolue ou relative). Les droits de propriété industrielle se répartissent eux-mêmes entre les créations industrielles (créations de forme des dessins ou modèles et innovations techniques des brevets d'invention et obtentions végétales) et les signes distinctifs (marques, noms commerciaux, dénominations sociales, enseignes ... ).

Il. JUSTIFICATION DE LA RECONNAISSANCE ET DE

L'APPLICATION EFFECTIVE DES DROITS DE PROPRIÉTÉ

INTELLECTUELLE

•8 Il existe, a priori, une contradiction naturelle et fondamentale entre l'exclusivité d'exploitation des droits de propriété intellectuelle et les règles de la concurrence, plus particulièrement encore en droit communautaire. Si le principe demeure, quoi qu'il arrive, la liberté du commerce et de l'industrie, consacrée en France par la loi Le Chapelier et le décret d'AIIarde de 1791, la légitimité des droits de propriété intellectuelle ne fait désormais plus aucun doute. Certains auteurs les justifient par la doctrine de la récompense, qui tend à encourager un effort inventif ou créateur. D'autres y voient la simple consécration légale d'un droit naturel préexistant. D'autres enfin, font de la reconnaissance de ces monopoles une sorte de contrepartie logique d'un investissement. De plus, quelle que soit leur nature, les droits de propriété intellectuelle constituent incontestablement un facteur de progrès technique et commercial, en ce qu'ils stimulent l'innovation et contribuent au développement économique.

Leur nécessité économique est

largement reconnue, tant par les lois nationales qu'internationales, et leur caractère universel n'a cessé d'être rappelé au grès des nombreuses conventions internationales.

Ainsi que

l'énonce l'article 7 de l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (l'Accord sur les ADPIC) et comme précédemment indiqué, "La protection et le respect des droits de propriété intellectuelle devraient contribuer à la promotion de l'innovation technologique et au transfert et à la diffusion de la technologie, à l'avantage mutuel de ceux qui génèrent et de ceux qui utilisent des connaissances techniques et d'une manière propice au bien-être social et économique, et à assurer un équilibre de droits et obligations. " Il est donc nécessaire que les opposants aux droits de propriété intellectuelle gardent à l'esprit cette composante économique majeure, lorsqu'ils prétendent remettre en question l'existence de ces monopoles. En définitive, la légitimité des droits de propriété intellectuelle est intacte, tant qu'il n'en est pas fait un usage abusif. Cela implique que leur champ d'application ne dépasse pas ce qui est strictement nécessaire. Il convient notamment d'éviter qu'il ne soit fait usage des droits de propriété intellectuelle dans une optique anticoncurrentielle, c'est-à-dire pour fausser le jeu normal de la concurrence par la constitution d'ententes ou l'abus de position dominante. Les droits de propriété intellectuelle ne sont pas absolus. Il est essentiel d'établir un équilibre entre ces deux principes antagonistes que sont l'intérêt du public ou celui des autres acteurs économiques, et l'intérêt des titulaires de droits. Cette préoccupation de ne pas réduire excessivement le domaine public transparaît dans de nombreux textes normatifs. Parmi eux, l'Accord sur les

ADPIC prévoit, à l'article 8:

"1 . Les Membres pourront, lorsqu'ils élaboreront ou modifieront leurs lois et réglementations, adopter les mesures nécessaires pour protéger laquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
[PDF] CONTRAT DE DOMICILIATION

[PDF] CONTRAT DE DROIT PRIVÉ POUR BOURSIER COMMUNAL NON PERMANENT

[PDF] Contrat de gestion budgétaire

[PDF] Contrat de location de salle

[PDF] Contrat de location des salles pour : Particuliers, Associations et C.E.

[PDF] CONTRAT DE LOCATION SAISONNIERE MEUBLES DE TOURISME

[PDF] CONTRAT DE MISE A DISPOSITION DE SERVEUR DEDIE

[PDF] Contrat de partenariat

[PDF] CONTRAT DE PARTENARIAT ASSOCIATION

[PDF] CONTRAT DE PERFORMANCE DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

[PDF] CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

[PDF] Contrat de rivière. re du bassin versant de la Têt. 2 juillet 2015. Présentation et validation de l avant l

[PDF] CONTRAT DE SEJOUR EN CENTRE D ACCUEIL FAMILIAL SPECIALISE

[PDF] CONTRAT DE SERVICES ÉDUCATIFS

[PDF] Contrat de suivi et de gestion Fiches d orientation pour la programmation 2007-2013. Annexe 1.1