ÉTAT DE LA MIGRATION DANS LE MONDE 2020
8 mai 2019 Migrants internationaux par grande région de résidence
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5 août 2021 Premièrement le système créé par cette disposition institue une insécurité juridique permanente pesant exclusivement sur l'employeur
LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2016 - Légalité
Washington D.C.
Posséder. Construction de lEtat et résistances aux mécanismes de
de mon travail ethnographique sur les formes d'action politique des urbains politique de populations mises en situation de précarité permanente.
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THÈSE DE DOCTORAT
de ௗPSL Research University
Préparée à
POSSÉDER.
dépossession dans le Maroc post-2011COMPOSITION DU JURYௗ:
Mme. COUTANT Isabelle
CNRS, Rapporteure
M. BOGAERT Koenraad
Ghent University, ௗ
Mme. BOËX Cécile
EHESS, Membre du jury
Mme DAKHLI Leyla
CNRS, Membre du jury
M. KIPFER Stefan
York University, Membre du jury
Mme. SALIME Zakia
Rutgers University, Membre du jury
Soutenue par Soraya
EL KAHLAOUI
le 19 décembre 2018 hEcole doctorale n°286
ECOLE DOCTORALE
Spécialité SOCIOLOGIE
Dirigée par Albert OGIEN
h 2 combat quotidien 4Remerciements
En finalisant ce travail,
mener à bien cette thèse. , Albert Ogien, pour sa confiance et son accompagnement durant cette longue aventure. Par son écoute, sa patience, mais aussi ses interrogations, il a toujours su me guider, avec justesse, dans mon cheminement de recherche.le jour. Je sais que ce long parcours a été parfois douloureux pour eux, et jonché
pour toute cette confiance, je ne les remercierai jamais assez. Bien évidemment, un remerciemees bonnes âmes que sont mes ami.es, qui ont toujours su me donner confiance, me fait rire et me faire dédramatiser tout le artistique des illustrations qui viennent égayer cette thèse, mais qui a aussi toujours su me guider par des lectures inspirantes. Intissar Jbiha, qui en acceptant de jouer le rôle de la productrice du film documentaire a, sans le savoir, participé au cheminement de qui, par ses dons de mathématicienne mettre en chiffre certaines de mes données. Fayrouz Yousfi la coach de cette thèse qui a finaliser. Khansa Bentarjem et Mohammed Haddad, pour dans mes relectures. Rodrigo Avellaneda, qui par sa bonne humeur, a toujours su me faire dédramatiser la longueur de ce parcours. Et enfin à toute la famille Yousfi : Amina, Abdelbaqui, Fayrouz, 5Je tiens aussi à remercier tou
la mise à disposition de ses photographies, mais aussi à Maïté Bouissy, pour sa relecture et
ses critiques. pour un avenir meilleur. 6Résumé :
informelles en cours de construction (2012-la tribu Guich Oudaya expulsés de leurs terres situées en plein Rabat (2014-2016), cette thèse
vient interroger la manière dont les groupes sociaux marginalisés parviennent à revendiquerleurs droits dans le Maroc post-2011. Plus spécifiquement, ce travail vise à éclairer un aspect
des reconfigurations politiques qui ont suivies les différentes protestations du mouvement du20 février 2011, en mettant en lumière la dynamique des conflits et des rapports de force qui
peuple de long processus historique engendré par le colonialisme. Enmécanismes de dépossession, a provoqué une ségrégation spatiale fondée sur une séparation
coloniales/modernes, le manque de travail et de logement a abouti à la création de bidonvilles en -légalité. Si cette situation structure leurs luttes et modèle leurs : celle de définir les contours du droit de propriété.Mots clés : informalité urbaine, bidonvilles, dépossession, droit de propriété, Maroc,
sociologie politique 7Abstract :
Through two ethnographic studies - one about an informal housing neighbourhood under construction (2012-2013), the other one about the resistance of the Guich Oudaya tribe, expelled from their land at the heart of Rabat (2014-2016), this thesis aims at questioning the practices that marginalized social groups use to claim their right in post-2011 Morocco. Particularly, this study aims at revealing an aspect of the political reconfigurations which followed the various protests of the 20 February movement in 2011 by shedding lights on the dynamics of the conflicts and the power balance established in the confrontation between the State as administrator of the urban order and a population living in the informal world andstruggling for their right to housing. The struggles of this " informal people » are rooted in a
long historical process engendered by colonialism. The colonial power extensively destroyed the modes of territorial management through the urbanisation of Morocco. This urbanisation process, based on mechanisms of dispossession, caused a spatial segregation built on the separation between the modern and the informal spaces. Indeed, with the establishment of the colonial/modern cities, the lack of work and of state housing has led to the development of " shanty towns » in the periphery of urban areas and the creation of an informal economy. In these zones of urban marginality and always from a situation of semi-legality, these populations were obliged to contest the state. If this situation of semi-legality structures theirfights and shapes their forms of organization, it also places these populations in direct
confrontation with one of the main privileges of the modern State: that to define the outlines of the property right. Keywords : urban informality, dispossession, slums, property rights, Morocco, political sociology 8TRANSLITTÉRATION
(hamza), et la vélaire sourde distinguée de la glottalisée soconservé la translittération choisie par les auteurs. Les noms propres qui possèdent une
écriture usuelle en français ont été donnés comme tels. 9Table des matières
INTRODUCTION 12
La politique aux marges 12
Les conditions historiques de la dépossession 14 Les ǯ : saisir le politique comme objet anthropologique 17ǯ 24
Pénétrer un terrain fermé : bienvenue chez les subalternes 27ǯngagement ǣǯ ? 34
PARTIE 1. 41
ǯ41
Avant propos 43
Chapitre 1 47
Vues du Sud : Espace, reconfigurations postcoloniales et résistances des marges 47ǯ 47
Les organisations subalternes 55
ǯǼ marges » comme " empiètement silencieux » 57Approches de la quotidienneté 59
Chapitre 2 67
Casablanca coloniale : construction de la modernité urbaine et luttes autour des droitsǯǯ 67
Casablanca : machine économique de la puissance coloniale 68 Urbanisme colonial : ségrégation spatiale et naissance des bidonvilles 76 Crise des bidonvilles et mouvement indépendantiste 81 ǯǡc la colonisation, pas de rupture urbaine ! 86 Le tournant 1980 : émeutes et urbanisme sécuritaire 95Chapitre 3. 101
ǯ ǣǯsse 101
Intégrer la question sociale ǣǯ 103
Un urbanisme fragmenté à double standard 111Résistances micro-localisées 116
PARTIE 2. 121
ǯǯ-construction. Entre processus de légitimation et mécanismes sécuritaires 121Avant-propos 123
Chapitre 4. 127
ǯǣ 127
La création urbaine de Bir Jdid 128
ǯ 135
ǯ ǣǯ 142
La rumeur " el bni tatlaq » : recomposition et restructuration du quartier 150Chapitre 5 161
Le pouvoir de la rumeur ǣǯ 161
Mouvement du 20 février et reconfigurations politiques en 2011 162 10La rumeur : un langage de pouvoir 168
Créer du droit : genèse de la revendication " droit au logement » 175 Jeux de théâtre et organisation souterraine 182Chapitre 6 190
Une praxis politique à la marge des institutions : des usages de la violence 190ǯ ? 191
La négociation du rapport de force ǣǯ 199 La " retenue de la violence » et les procédures de négociation 203ǯ ǣǯ 209
PARTIE 3 220
mécanismes de dépossession 220Avant-propos 222
Chapitre 7 226
Logiques coloniales: dépossession de la tribu Guich Oudaya et la construction de la capitale 226ǯ 226
Droit foncier et colonisation 231
La naissance du statut foncier guich 240
Les terres guich des Oudaya et la colonisation 250La construction de Hay Riad ǣǯ 255
Chapitre 8 263
Revendiquer le droit à la possession : la résistance des expulsés 263 Quand le " social » sert les intérêts de la privatisation 263ǯs : la discrimination des femmes 269
Contrer le droit moderne 274
Faire droit ǣǯ 284
Nota Bene. 293
Un documentaire ethnographique 293
Chapitre 9 295
Se rendre visible . Une ǯ 295
Usage de la caméra et stratégies de publicisation 298ǯ 309
Retour au monde politique : des limites et des ouvertures du " pouvoir médiatique » 317CONCLUSION 324
De la continuité coloniale à la question de la citoyenneté 324 Un constat : la globalisation des luttes pour le droit à la possession 326 La " politisation » des luttes organisées par les " marges du politique » 327Le mouvement des marges 331
BIBLIOGRAPHIE 334
ANNEXE 1 - PHOTOGRAPHIES 357
ANNEXE 2 Ȃ FILM DOCUMENTAIRE 362
11 12INTRODUCTION
La politique aux marges
Un jour, attablés dans un café, Habib Ayeb1, géographe et réalisateur tunisien, me dit : " Tu
comme beaucoup dans la région de Sidi»2. Je souris, et je
réponds : " ». ethnographiques qui devaient êtr Casablanca (2012-2013), et je commençais la deuxième sur la lutte des habitants de la tribu Guich Oudaya, expulsés de leur terre en plein Rabat (2014- moment précis, je cherchais encore un moyen de mettre ces deux terrains en relation. En effet, celle du droit au logement et par un même cadre général celui des politiques publiques de lutte profond traversait ces deux formes de mobilisation. Il faut dire que, dans mon projet initial, mouvement du 20 février de 2011 sur la situation politique de groupes sociaux marginalisés. 1 s, dont le dernier " Couscous : les graines de la dignité », est sorti en 2018.2 Injustices foncières, contestations et
mobilisations collectives dans les espaces ruraux de Sidi Bouzid révolution? », innuméro 7 de la revue en ligne JSSP. Url : http://www.jssj.org/article/injustices-foncieres-contestations-et-
13 plus général la caractérise et comment celles et ceux qui la vivent en font usage dans la revendication publique et collective de leurs droits. suivante : comment rendre compte du rapport entre le processus de dépossession dont sont " achwai » -à- et les différentes mobilisations menées par les urbains marginalisés, qui, dans cette région du mond assez peu exploré par les sciences politiques ou la sociologie. Il est pourtant tenu pour une évidence par de nombreux économistes, comme en attestent les analyses de Rajaa Mejjati Alami sur le secteur informel au Maroc (Mejjati Alami, 2014). Pour elle, lorsque les migrants essentielles coloniales/modernes, le défaut de travail formeéconomie informelle parallèle. Ce constat oblige cependant à répondre à une question
préjudicielle : pourquoi les paysans quittent- ? Deuxdes terres mis en place par le pouvoir colonial a participé à déposséder la petite paysannerie et
-prolétariat) urbain stcoloniale aaccéléré le processus de dépossession débuté durant la période précédente avec pour
corollaire une urbanisation accélérée. La volonté de mettre ces deux facteurs en relation
-plan 14Les conditions historiques de la dépossession
En introduisant le concept de ville moderne, le pouvoir colonial a profondément déstructuré les formes traditionnelles (Berque, 1962). L " structure spatiale duale » (Abu-Lughod, 1980 : 96) divisant le territoire entre espaceurbain/moderne et espace rural, et faisant écho à un système économique divisé entre
économie moderne (à prédominance coloniale) et économie indigène, a, pour reprendre les
termes de Janet Abu-Lughod, créé une " machine des plus efficaces » pour transférer la plus-
value du travail et des richesses de la population indigène à la population européenne, et ce à
travers . La rhétorique de la " modernisation » celle de accompagné et permis la réalisation de ce transfert.Le système foncier du protectorat français est en effet parvenu à asseoir la colonisation en
organisant la dépossession des indigènes qui mécanisme (Bouderbala, 1999). En ville premièrement, par la mise en place, dès dahir3 (décret royal) facilitanten ville, par la mise en place de procédés de vulnérabilisation du foncier sur lequel vivaient
les indigènes. A ceux que le pouvoir colonial a nommé " bidonvillois », les droits de propriété
ont été refusés. Quant a nommé " terrescollectives », se sont vues retirer la pleine propriété de leur a terre qui a été transférée entre
les mains de la Direction des Affaires Indigènes4. Ces nouvelles dispositions législatives ont permis au pouvoir colonial de lui assurer non seulement un contrôle politique de populations mises en situation de précarité permanente, mais également la mise à disposition qui sera mise au service des3 Voir le dahir relatif aux expropriations de 1914.
4 Voir le dahir relatif aux terres collectives de 1919.
15 n rythme de développement urbain % en 1960 pour atteindre 60% en 20105, ce qui place le Maroc au premier rang (avec la Tunisie) des pays les (Schaffar et Nassori, 2016). Encore loin du taux standard européen qui se situe autour de 77,5%, le Maroc reste toutefois bien au dessus de la moyenneNations Unies, 2012).
marocaine se caractérise principalement par deuxphénomènes : une très forte natalité en milieu urbain (en moyenne 7,8 enfants par famille) et
un exode rural massif. Elle se traduit par une constante extension du périmètre urbain des grandes agglomération chômage urbain, qui varie entre 15 et 20%6 facteurs les plus puissants de la déstructuration du " reliquat » nouveau » système politico-permis de justifier la subordination des normes juridiques qui régissaient les tribus, désormais
qualifiées de " règles coutumières », en privé lescitoyens des droits " démocratiques-modernes » dont la jouissance aurait pourtant dû aller de
pair avec le processus de modernisation. Ce faisant, en brisant la base matérielle de
" modernes » indépendantes pouvant créer des contre-5 Données tirées des statistiques données par le Haut Commissariat au Plan (2016).
6 Haut Commissariat au Plan (2013)
16 nous semble tout aussi essentiel, tout comme a pu le faire Koenraad Bogaert (2018) dans sestravaux, de comprendre comment cet autoritarisme se reconfigure à travers une gestion
auto-construits, commerce sauvage, etc.) qui sont privées des droits civiques les plusélémentaires.
Ainsi défendons-
matérielles de formes de contestation particulières portées par ceux et celles qui se trouvent aux marges du droit moderne et qui secontestations non institutionnalisées dans les marges urbaines majoritairement structurées
ormalité pour saisir les effets politiques de cette dépossession en cours depuis Envisager les mouvements sociaux de 2011 au Maroc à partir de leurs marges ou leurs racines diront certains nous a ainsi amené à revenir sur une question dont on peut penser : comment les différentes formes de lutte qui tournent autour de la notion des droits de propriété entrent- ? même de la formation des Etats postcoloniaux, (eau, pêche, minière, etc.) ont bien souvent été le moteur de mouvements de protestation depuis 2011. Au Maroc, la trèsrécente actualité du Hirak, mouvement de contestation né dans le Rif en octobre 2016
déclenché par le décès de Mohcine Fikri, vendeur de poisson broyé par une benne à ordure
17en lumière et de manière ô combien fracassante le rapport entre mise en danger du
Pris dans ce contexte, notre travail entend donc appréhender le phénomène de" dépossession » comme un phénomène global. Autrement dit, nous pensons que les
mécanismes de dépossession ne peuven propriétaire ». Dans ce cadre, " posséder » devient un enjeu de lutte qui met en tension deux parties populations dépossédées de leurs moyens de productionintérêts privés de la classe dirigeante, mais surtout qui, pour ce faire, doit mettre en place des
mécanismes de " possession » - entendus comme des mécanismes de contrôle de sa systèmeété déstructuré et délégitimé, plus de cinquante années après les processus de décolonisation
et de formation des Etats postcoloniaux, les luttes pour la propriété ne se situent plus
nouvelles zones de flou politique dans lesquelles une lutte intense pour le droit de posséder son territoire se jouent : saisir le politique comme objet anthropologiqueComme cela a été explicité, notre travail cherche à contribuer à la compréhension du fait
rtant par " le bas », 18 vue, la politique institutionnalisée, ou les poligouvernants, ont été considérées comme un cadre structurant la praxis politique des urbains
marginalisés. Plus précisément, notre étude a tenté de mettre en lumière la dynamique de
consolidation et de bouleversement que Henri Lefebvre (1968) a appelé le droit à ville analyse du anthropologique comparative basée sur deux ethnographies portant sur des habitantsrevendiquant une série de droits subjectifs, ce travail vise à éclairer un aspect des
reconfigurations politiques qui ont suivi les différentes protestations du mouvement du 20février en 2011. Notre objectif a été de rendre compte, à ce niveau le plus élémentaire du
politique que sont les marges de la société, de la constitution des " agir politique »
fonctionnant comme des " contre-pouvoirs - aussi invisibles et souterrains soient-ils. La volonté de produire une analyse ethnographique de ces " » repose sur une hypothèse :manière que ce soit, doit être comprise comme une action politique. En ce sens, et à la suite
" Il existe deux grandes manières de concevoir le politique constitutionnalistes, les conseils en management ou les experts en administration publique ctions que les défendre une revendication collective » (Ogien et Laugier, 2010 :151). Cette distinction nous semble éclairer la manière dont les acteurs - pris dans les mouvementsde contestation depuis 2011 - définissent le politique. En effet, en pointant du doigt les limites
de la définition institutionnelle du politique, les protestations de " rue » ont mis au jour le fait
que l politique se définit également dans l citoyens et pas uniquement et exclusivement par ceux et celles qui participent officiel de la politique en se livrant : 19 " soit à pou organisée, aux orientations définies par ceux qui détiennent les rênes du pouvoir » (ibid. : 153).Ple processus de reconfiguration politique
dans le Maroc post-2011, nous adoptons donc une " conception ordinaire du politique ». Cetteinvite à appréhender son institutionnalisation comme se réalisant sous diverses formes, qui ne
peut revêtir une multitude de formes selon les besoins actuels des acteurs. De ce point de vue, de la face " ordinaire » du sociale expriment. En se pliant à cette règle, le travail ethnographique troque une conception verticale du politique pour une conception pluraliste, donnant une même noblesse istance(construction illégale, occupation de la voie publique) et en les considérant comme également
constitutives du politique. montrer comment chaque modalité de résistance , même si elle ne se présente pas expressément comme une remise en cause du pouvoir, constitue une action politique susceptible de porter, à plus ou moins long terme, des effets pratiques sur la légitimité de cet ordre. dans les travaux de Georges Balandier. Cette démarche, que son fondateur définit comme " un mode de reconnaissance et de autres » (Balandier, 2013: 3)nous semble en effet particulièrement appropriée pour étudier les situations politiques
comme le suggère Henri 20 connu un essor au moment des dernières indépendances dans les années 1960. En effet, laformation de nouveaux Etats africains et asiatiques a entraîné une série de remises en cause
des conceptions classiques de la science politique. Les sociétés mutantes issues de la
décolonisation sont venues bousculer les catégories politiques euro-centrées qui dominaient ogie politique en tant que science qui vise à reconnaître et pour saisir les changements sociaux en cours et les dynamiques de formation des Etats. ue par Balandier vise trois buts principaux. Premièrement, accepter que le essus toujours soumis à des transformations. Et, troisièmement, adopter une approche comparativepermettant de mettre en parallèle plusieurs réalités politiques situées dans des temps et des
géographies différentes. Cette position de méthode permet, selon Balandier, de rendre compte
des mutations sociales, notamment celles du monde dit en développement, dans une organisations politiques traditionnelles et les organisations modernes. Cette confrontation de la tradition et de la modernité permet également de renouveler les théories critiques en ce post- e politique conduit ainsi à rompre avec la linéarité de politique qui se développent de par le monde. itique nous semble appropriée pourétudier les contextes postcoloniaux, elle retient également notre attention sur un point
particulier qui sous- " agir politique adopter une conception ordinaireordre diffus, cela ne revient pas à endosser la proposition selon laquelle " tout est politique ».
étudie, le seuil à partir duquel se manifeste le politique, et par la même à rechercher ses
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