[PDF] Sami BEN JABEUR Statut de la faillite en théorie financière





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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC THÈSE PRÉSENTÉE À LUNIVERSITÉ

Organisation de Coopération et de Développement Économiques. OMC. Organisation mondiale du commerce. PME/PMI. Petites et moyennes entreprises.



Sami BEN JABEUR Statut de la faillite en théorie financière

27 mai 2011 trouvent confrontées à des difficultés économiques et financières qui ... procédure de faillite annoncée par le tribunal de commerce.



UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LUNIVERSITÉ

les théoriciens de l'économie et de la gestion les entrepreneurs



Lévaluation du risque de crédit des PME françaises internationalisées

3 févr. 2017 les PME ayant une activité moins diversifiée à l'international ont plus de ... de gestion du risque par les banques a suscité l'intérêt ...



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3 nov. 2009 AA. Accord d'Association. ALGEX. Agence Algérienne de Promotion du Commerce Extérieur. AMECO. Programme d'Appui au Management de l'Economie.



La privatisation des entreprises industrielles en Algérie : analyse

14 avr. 2009 Faculté de science économique et de gestion. Thèse de Doctorat ... A-L'ENTREPRISE PUBLIQUE ALGERIENNE ET LE DROIT ADMINISTRATIF FRANÇAIS .



NOTE DINFORMATION BANQUE CENTRALE POPULAIRE

4 juin 2019 Caisse de Dépôt et de Gestion. CDM. Crédit Du Maroc. CIB. Chaabi International Bank Offshore. CIH. Crédit Immobilier et Hôtelier.



GOUVERNANCE

politique. Chapitre II: Gouvernance et gestion économiques. Chapitre III: Gouvernance des entreprises. Chapitre IV: Développement socio- économique.



NOTE DINFORMATION BANQUE CENTRALE POPULAIRE

24 mai 2019 Caisse de Dépôt et de Gestion. CDM. Crédit Du Maroc. CIB. Chaabi International Bank Offshore. CIH. Crédit Immobilier et Hôtelier.



Lintégration du genre dans lapproche de léconomie informelle : Le

informelle en Algérie Revue Economie et Management n°1

Sami BEN JABEUR Statut de la faillite en théorie financière

ÉCOLE DOCTORALE Toulon

"Civilisations et Sociétés euro-méditerranéennes et comparées »

ÉCOLE DOCTORALE de Sousse

" École Doctorale en sciences de gestion »

THÈSE présentée par :

Sami BEN JABEUR

soutenue le : 27 Mai 2011 pour obtenir le grade de Docteur en sciences de gestion Statut de la faillite en théorie financière : approches théoriques et validations empiriques dans le contexte français

THÈSE dirigée par :

M. Pierre Gensse Professeur à l"Université du Sud Toulon-Var M. Ezzeddine Abaoub Professeur à l"université de Tunis El Manar

JURY :

M. Eric Séverin Professeur à l"université Lille 1

M. Hédi Trabelsi Professeur à l"université de Tunis El Manar

M.Taher Rajhi Professeur à l"université de Tunis El Manar

M. Sami Ben Larbi Maître de conférences, HDR à l"Université du

Sud Toulon-Var

2

L"Université n"entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans cette thèse. Celles-ci

doivent être considérées comme propres à leur auteur. 3

REMERCIEMENTS

Si une thèse représente un travail éminemment individuel, dont le but est de s"approprier les connaissances existantes et de s"en nourrir pour les appliquer à des domaines qui n"ont pas encore été explorés, elle n"en est pas pour autant, l"oeuvre d"un individu isolé. Bien au contraire. C"est pour cette raison, que je tiens à remercier tous ceux qui ont guidé ma démarche, alimenté mes recherches, encouragé mon travail et qui m"ont assistédans toutes les tâches ingrates qui accompagnent cette expérience. En tout premier lieu, je tiens à témoigner ma profonde reconnaissance au Professeur Abaoub Ezzeddine et au Professeur Pierre Gensse, qui ont co-dirigé ce travail et dont les remarques, les conseils et les encouragements, ont été déterminants tout au long de cette recherche. Je leur exprime toute ma gratitude, pour la confiance qu"ils m"ont témoignée en acceptant la direction de cette thèse et, conscientdu privilège dont j"ai bénéficié, je les remercie très sincèrement. Ma reconnaissance va également aux Professeurs Eric Séverin et Hédi Trabelsi qui ont accepté d"être les rapporteurs de cette thèse, ainsi qu"au Professeur Taher Rajhi et Monsieur Sami Ben Larbi, qui me font l"honneur de juger ce travail. Je souhaite exprimer mes remerciements à tout le personnel de l"Institut de Management de Bretagne-Sud pour leur accueil et leurs encouragements chaleureux tout au long de mes années d"ATER. A tous les membres du laboratoire ERMMES de l"IAE de Toulon, et à tous ceux que j"ai croisés lors des séminaires, des colloques et des conférences, ou contacts directs, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance pour leur écoute et leurs précieux conseils, j"ai conscience d"avoir eu énormément de chance de les avoir connus.

Je tiens à adresser également mes remerciements à tous mes collègues, amis et

membres de ma famille, pour leurs encouragements et leur précieux soutien moral, 4 avec une mention particulière pour Rémédios, Alain, Bannour, Aymen, Rachid, Otman, Mehdi, Adnan, Sonia, Zeineb, Mehdi, Maher...et demande pardon à tous ceux que je n"ai pas nommés, tant la liste est longue. Bien évidemment, ce travail n"aurait jamais pu voir le jour sans le soutien indéfectible et sans limites de mon père et de chères soeurs Mouna et Aida. A la mémoire de ma mère. Que ce travail soit pour eux une raison d"être fiers de tout ce qu"ils ont fait pour moi. 5

RESUME

Dans la conjoncture économique actuelle un nombre croissant de firmes se trouvent confrontées à des difficultés économiques et financières qui peuvent, dans certains cas, conduire à la faillite. En principe, les difficultés ne surviennent pas brutalement, en effet, avant qu"une entreprise soit déclarée en faillite, elle est

confrontée à des difficultés financières de gravité croissante : défaut de paiement

d"une dette, insolvabilité temporaire, pénurie de liquidité, etc. L"identification des causes de la défaillance n"est pas évidente, puisqu"on ne saurait énumérer de manière limitative les facteurs qui la provoquent. Les causes sont multiples et leur cumul compromet d"autant plus la survie de l"entreprise. L"importance de ce phénomène et son impact sur l"ensemble de l"économie justifie le besoin de le comprendre, l"expliquer en analysant les causes et les origines. L"objectif de notre étude est de classer les entreprises en difficulté selon leur degré de viabilité et de comprendre les causes de la dégradation de leur situation. Nous effectuerons une comparaison entre trois modèles (Analyse discriminante linéaire, le modèle Logit et la régression PLS) ce qui nous permettra à partir des taux de bon classement obtenus, de choisir le meilleur modèle tout en précisant l"origine et les causes de ces défaillances. Mots clés : détresse financière, défaillance des entreprises, analyse discriminante, modèle Logit, régression PLS 6

ABSTRACT

In actual economic situation an increasing number of firms are facing economic and financial difficulties which can, in certain cases, drive to failure. In principle, difficulties do not happen suddenly, in effect, before a firm is declared bankrupt, it is confronted to financial difficulties of growing seriousness: default in payment of a debt, temporary insolvency, scarceness of liquidity, etc. Identifying the causes of the failure is not obvious, since one can not exhaustively enumerate the factors that cause it. The causes are multiple and overlapping compromise even more the company"s survival. The importance of this phenomenon and its impact on the overall economy justifies the need to understand, explain it by analyzing the causes and origins The aim of our study is to classify firms in trouble according to their degree of viability and to understand the causes of the deterioration of their situation. We will do a comparison between three models (linear differential Analysis, the model Logit and decline PLS) what will allow us from the rates of good classification acquired, to choose the best model while specifying origin and reasons of these faults. Key words: financial distress, business failure, discriminant analysis, logit model,

PLS Regression

7

TABLE DES MATIERES

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ANNEXE 1 : STATISTIQUES DESCRIPTIVES??

ANNEXE 2: RESULTATS DE L"ANALYSE DISCRIMINANTE (SPSS)??? ANNEXE 3: RESULTATS DE LA REGRESSION LOGISTIQUE (SPSS)??? ANNEXE 4: RESULTATS DE L"ANALYSE DISCRIMINANTE PLS??? ANNEXE 5: RESULTATS DE LA REGRESSION LOGISTIQUE PLS (SAS)???

Introduction générale

15

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Comme pour toutes les crises, la défaillance des entreprises n"est perçue comme un problème que par celles ou ceux qui en sont directement ou indirectement les victimes et qui doivent en assumer les conséquences. La défaillance n"est pas du domaine exclusif des petites et moyennes entreprises, elle peut les affecter toutes, quelle que soit leur taille, même celles qui sont cotées en bourse. L"évaluation du risque de défaillance d"une entreprise est depuis longtemps au centre des préoccupations des chercheurs et des professionnels de ce domaine. Les situations de défaillance affectent l"existence d"une entreprise et représentent un coût très élevé pour les institutions bancaires en cas de perte partielle ou totale des fonds prêtés, mais aussi un risque majeur pour les autres créanciers, qui, de ce fait, peuvent à leur tour devenir défaillants. Dans son acception commune et juridique, la défaillance recouvre un ensemble de situations qui concourent à la disparition de l"entreprise en raison notamment de graves problèmes financiers qui conduisent à la cessation de paiement. Blazy et al (1993) définissent la défaillance comme " la situation à partir de laquelle une procédure de redressement est ouverte à l"encontre d"une entreprise ». Liang et al (2003), Hol et al (2002) estiment pour leur part que la

défaillance est une situation où les cash flows générés par les entreprises ne

permettent pas d"honorer leurs engagements envers leurs partenaires financiers et non financiers. Sharabany (2004) de son côté considère qu"il y a défaillance dans chacun de ces trois cas de figure : l"activité de l"entreprise est discontinue : soit cette

activité ne dégage pas une rentabilité adéquate, soit elle fait l"objet d"une déclaration

judicaire d"insolvabilité. Pompe et Bilderbeek (2004), Pindado et Rodrigues (2001), Atiya (2001) et Varetto (1998) estiment que la notion de défaillance est en principe liée au risque de crédit, puisque ce sont les banques qui déclarent qu"une entreprise est insolvable lorsqu"elles leur refusent un crédit. En raison du fait qu"elle relève de plusieurs disciplines scientifiques, la défaillance d"entreprises a longtemps été analysée de manière indirecte sans

Introduction générale

16 constituer un véritable courant de pensée théorique et empirique homogène,

aboutissant à une littérature spécialisée faisant de la défaillance un thème de

recherche à part entière. L"identification des raisons profondes de la défaillance n"est pas évidente. Il

est toujours difficile d"énumérer de façon exclusive les facteurs à l"origine de la

défaillance. Les causes en sont très nombreuses, et leur conjonction compromet la survie de l"entreprise. L"importance de ce phénomène et son impact sur l"ensemble de l"économie, conduit à vouloir en connaître les causes comme les origines afin de l"expliquer et de pouvoir en conséquence prendre des mesures préventives. Une grande variété de causes a été présentée dans différents travaux. Toutefois, la majorité des de leurs de ceux-ci s"accorde pour à dire que deux grandes catégories de facteurs peuvent être recensées : Les causes microéconomiques sont des causes endogènes. Elles représentent le risque spécifique d"origine interne, et trouvent leur source dans les fonctions fondamentales de l"entreprise, principalement la production, la commercialisation ou l"organisation. Les causes macroéconomiques sont des éléments exogènes qui constituent dans certains cas, les principales causes de la défaillance des entreprises. En effet, depuis les années quatre-vingt, on a pu constater qu"indépendamment des ratios financiers, il existe d"autres variables de type conjoncturel liées à l"environnement économique, dont la pertinence est incontestable dans l"explication du phénomène de la défaillance et la détermination de ses causes. L"investigation dans les causes de la défaillance des entreprises permet de mettre en évidence des indicateurs de détresse et de performance qui peuvent aider à expliquer certaines pratiques des entreprises en matière d"investissement et de financement : - En raison de l"accès difficile au marché financier, les PME recourent souvent à l"endettement pour mener à bien leur activité. Pour mettre en évidence l"importance de ce mode de financement, nous chercherons à savoir si la situation financière d"une entreprise est tributaire ou non de son niveau d"endettement. La question fondamentale étant : est-ce l"endettement dont les effets négatifs peuvent

être à l"origine des difficultés qui conduisent à la faillite de l"entreprise ou, à

Introduction générale

17 l"inverse, des effets positifs qui apportent une solution aux problèmes qu"elle rencontre ? - La structure d"endettement, à court ou à long terme, agit également sur le risque de défaillance des entreprises. D"une part, les banquiers préfèrent accorder des crédits à court terme afin d"augmenter leur pouvoir de contrôle sur l"entreprise. D"autre part, le financement à court terme augmente le risque de non renouvellement des crédits et engendre la cessation des paiements, alors que le financement à long

terme est préférable lorsqu"il s"agit de soutenir les investissements. Face à cette

contradiction, un déséquilibre financier peut engendrer un besoin en fonds de roulement. Cette situation résulte d"une structure de financement inadaptée qui se caractérise par un financement d"emplois de longue durée avec des ressources de courte durée, ce qui nous conduit à préjuger d"une variable déterminante dans la discrimination entre les entreprises : l"augmentation du besoin en fonds de roulement. Les entreprises déclarent rarement leur faillite si elles disposent encore de

liquidités. L"appréciation de la disponibilité de liquidités renvoie au taux de liquidité

immédiate ou future des créances. Nous pensons donc que le risque d"illiquidité présente un pouvoir explicatif important, et qu"il faut l"utiliser dans la discrimination entre les entreprises. Les banques n"acceptent de financer les entreprises que si elles estiment qu"elles ont la capacité de dégager des résultats. La rentabilité est donc un critère prépondérant lors de la décision d"octroi de crédits car elle conditionne l"aptitude de l"emprunteur à faire face à ses obligations de remboursement. Aussi, nous pensons que le manque de rentabilité est un facteur explicatif de la défaillance des entreprises. Dans la plupart des cas, la faillite des entreprises n"est pas un événementquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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