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UN MONSTRE À PARIS

GAD ELMALEH. UN MONSTRE À. PARIS. UN FILM DE BIBO BERGERON. SORTIE LE 12 OCTOBRE 2011. Durée : 1h22 www.unmonstreaparis.com.



Dossier pédagogique « Un monstre à Paris »

Dossier pédagogique · UN MONSTRE À PARIS de Bibo Bergeron. Dans ce dossier les compétences langagières sont abrégées comme suit :.



Un Monstre à Paris (Dessin Animé)

Un Monstre à Paris (Dessin. Animé). Paris 1910. Un projectionniste de cinéma timide



Un Monstre à Paris

Né à Paris Eric « Bibo ». Bergeron sort diplômé des. Gobelins en 1985. Après avoir été assistant animateur sur deux. Astérix et la série Babar



Activités préparatoires au visionnement du film Un monstre à Paris

14 mars 2012 Rencontre les personnages d'Un monstre à Paris ! Lucille. Raoul. Francoeur. Emile. Le Préfet. Maynott. Activité 1. Lis les descriptions ci- ...



Un monstre à Paris

Résumé : Dans cet extrait du film d'animation Un monstre à Paris Lucille



Séance 4 : Paris ville aux multiples visages Lecture Support

le plus délicieux des monstres » (l.1) : cette expression est un oxymore. a. Rappelez la définition de cette figure de style puis trouvez dans le texte un 





Un monstre à Paris – M

Un monstre à Paris – M. CHORDS:WWW.KIWIUKULELE.CO.NZ. Dm. Bb. Je cache ma lumière sous ce manteau noir. C. F. A. Cette écharpe rouge et ce chapeau.



La Seine (M & Vanessa Paradis).mus

-M- et Vanessa Paradis - chanson du film « Un Monstre à Paris ». ? Elle sort de son lit tellement sûre d'elle. La Seine

Séquence 6 Exploration citadine : Ecrire et vivre la ville Français 4ème / Cycle 4

Séance 4 : Paris, ville aux multiples visages Lecture

Compétence LIRE : Élaborer une interprétation de textes littéraires (Formuler des impressions de lecture, percevoir un effet esthétique, en analyser la source)

Support : Ferragus, Honoré de Balzac (1833)

Extrait 2 : Visages urbains

1. " le plus délicieux des monstres » (l.1) : cette expression est un oxymore.

a. Rappelez la définition de cette figure de style, puis trouvez dans le texte un autre oxymore.

Un oxymore est une figure de style qui consiste à juxtaposer (= coller) deux mots qui s·opposent

(ex : " cette sombre clarté »). Ainsi, l·adjectif " délicieux » s·oppose immédiatement au groupe

nominal " des monstres ». L·oxymore est donc une forme d·antithèse. On peut relever dans le

texte cet autre oxymore : " cette monstrueuse merveille » (l. 23). b. Quel effet ces oxymores produisent-ils ?

Ces oxymores créent la surprise et l·étonnement car ils associent un élément positif

hyperbolique (" le plus délicieux », " merveille ») à un élément négatif (" monstres »,

" monstrueuse »). On ne sait plus s·il faut percevoir la ville de manière méliorative ou

péjorative.

2. a. l.4 à 6 : comment comprenez-vous ce passage ?

Ce passage évoque la structure générale de tous les immeubles parisiens en fonction de ceux

qui y vivent, selon leur position dans l·immeuble. Ainsi, le narrateur part des " greniers » où

logent les plus pauvres, qui ne peuvent habiter que sous les toits. Il s·agit souvent d·artistes ou

de penseurs (" espèce de tête pleine de science et de génie »). Au premier étage, on trouve les

bourgeois, qualifiés d· " estomacs heureux ». Enfin, comme dans une ville aujourd·hui, au rez-

de-chaussée, on trouve les boutiques, les magasins, le commerce en général. Tout ce petit

monde qui compose un immeuble se retrouve et se mélange une fois dans la rue : " les

trotteurs », " les affairés ». b. Quelles autres informations sur les habitations du Paris du XIXe siècle ce texte transmet-il ? Ce texte nous permet de découvrir quelques informations sur les habitations de Paris au XIXe siècle : Les vieilles habitations cohabitent avec de nouvelles constructions (" vieux et pauvre » l.2 / " tout neuf » l.2) ; L·étroitesse de l·espace pour tous ceux qui vivent en appartement et donc l·inconfort (l.11-13) ;

L·utilisation des " cheminées » (l.15) pour préparer à manger et se chauffer, selon sa

richesse ; Les portes de Paris s·ouvrent le matin (l.8-9) pour permettre l·entrée de ceux qui vivent en dehors de la capitale (les commerçants, maraîchers").

Séquence 6 Exploration citadine : Ecrire et vivre la ville Français 4ème / Cycle 4

3. À quel animal est comparé Paris ? Citez les mots qui construisent cette comparaison qui

structurH XQH JUMQGH SMUPLH GH O·H[PUMLP SURSRVp.

Paris est comparé, tout du long du texte, à un monstre. Or, un monstre désigne ce que l·on ne

peut pas nommer et, justement, le monstre semble changer de physionomie à tout instant :

" jolie femme » (l.1), " vieux et pauvre » (l.2), " tout neuf » (l.2), " élégant » (l.3). Ce monstre

a pour tête des " greniers », pour " estomacs » le premier étage des immeubles et pour

" pieds » les " boutiques » des magasins (l.4-6). Le narrateur évoque le " ѱXU » (l.8) du

monstre ainsi que ses " bras » (l.8). Le monstre est doué de vie puisque " il se secoue

lentement » (l.9-10) ce qui fait que " les articulations craquent » (l.13-14) : alors, " le

mouvement se communique » (l.14) et " ses mille pattes s·agitent ». Le monstre " mange » (l.15)

et " rugit » (l.15), tel un lion Au final, nous voyons qu·il est impossible de nommer cet étrange

animal qui semble être polymorphe (= il a plusieurs formes).

4. Relevez les éléments qui donnent une image positive de Paris et ceux qui en donnent une

image négative ou effrayante. Image positive de Paris Image négative ou effrayante de Paris L·élégance de la vie parisienne (habitants, architecture, espace) : " là, jolie femme » (l.1) ; " tout neuf » (l.2) ; " élégant » (l.3). Une énergie constante qui anime la ville : " vie toujours active » (l.6), " tout est vivant » (l.14-

15, " beau spectacle ! » (l.16).

Une ville qui domine le monde entier : " la tête du monde » (l.25).

Sa " poésie » (l.19).

L·exiguïté de l·espace : " trente mille hommes ou femmes, dont chacune ou chacun vit dans six pieds carrés, y possède une cuisine, un atelier, un lit, des enfants, un jardin, n·y voit pas clair » (l.11-

13 : l·accumulation souligne que les habitants

doivent loger un maximum d·éléments dans un minimum d·espace).

Le mystère de certaines zones : " tes sombres

paysages » (l.17), " tes culs-de-sac profonds et silencieux » (l.17-18).

La vie nocturne parisienne : " tes murmures,

entre minuit et deux heures du matin » (l.18-19).

Paris est donc une ville duelle, faite de " bizarres et larges contrastes » (l.20), mais riche de cette

complexité où le positif côtoie le négatif.

5. l. 25 à 29 : à quoi Paris est-il cette fois-ci comparé ?

Paris n·est plus un monstre mais il devient un être humain : on parlera alors de personnification.

En effet, on lui prête des caractéristiques physiques ou morales grâce à l·énumération

d·adjectifs : " triste », " gai », " laid », " beau », " vivant », " mort » (l.25-26 Notez au

passage que le narrateur en fait des couples antithétiques). Paris devient même une femme :

" cette grande courtisane » (l.28), c·est-à-dire une femme vénale, à la manière de se conduire

légère et qui se distingue par son élégance et ses manières mondaines.quotesdbs_dbs4.pdfusesText_8
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