Transformation adiabatique dun gaz parfait
diatomiques et ? 1 3 pour les gaz polyatomiques. ?. = cte. Pour un gaz parfait (PV = nRT)
Premier et Second Principes
Pour un gaz diatomique CP = 7. 2. nmolR. On note ? = Cp/Cv il passe de pour l'air ? = 1.4. Pour un gaz parfait on voit que l'on a a.
Thermodynamique et gaz parfaits
Thermodynamique et gaz parfaits. Université Paris 7 – PCEM 1 – Cours de Gaz parfaits description ... NB: gaz parfait diatomique : ? = 7/5 = 1.4.
TD4 – Premier principe de la thermodynamique 2012
Cp-Cv = nR et Cp/Cv = ? ; (?=14 pour un gaz parfait diatomique
Exercice 1 Exercice 2 Exercice 4
On comprime de façon isotherme à la température T0=273K un gaz parfait. (?=1
4 Transformation adiabatique brutale dun gaz parfait
Une mole d'air (gaz parfait diatomique) est enfermée dans un cylindre On obtient donc avec ? = CP /CV = 7/5 = 1
FORMULAIRE PREMIER PRINCIPE Premier principe de la
? = 5. 3 indépendant de la température. ?U = 3. 2. nR?T et. ?H = 5. 2. nR?T. Cas particulier du gaz parfait diatomique :.
Chapitre 6 :Capacités thermiques calorimétrie
Pour un gaz parfait diatomique aux températures usuelles. R. RR. CPm. 2. 7. 2. 5.
TRAVAUX PRATIQUES DE THERMODYNAMIQUE
?. (1) avec CP et CV les capacités thermiques à pression et volume constants respectivement. Le coefficient vaut 7/5 dans le cas d'un gaz parfait diatomique
ZZZ_SuppExos_TH3_TH4_Premier et Second Principes
Une mole de gaz parfait diatomique (? = 7/5) subit la transformation cyclique constituée des étapes suivantes : - A partir des conditions normales P0 = 1
[PDF] Premier et Second Principes
On écrira que l'énergie interne e et l'enthalpie h par unité de masse sont pour un gaz parfait e = cvT et h = cpT avec cp/cv = ? cp = ?r ? ? 1 cv = r ? ?
[PDF] Transformation adiabatique dun gaz parfait
diatomiques et ? 1 3 pour les gaz polyatomiques ? = cte Pour un gaz parfait (PV = nRT) on peut remplacer P par nRT/V ce qui donne T V (??1)
[PDF] LA THERMODYNAMIQUE
un gaz parfait dans un cylindre ferm´e par un piston le mettre en contact avec un bain `a temp´erature constante et le d´etendre suivant un isotherme Une
[PDF] Thermodynamique et gaz parfaits
Gaz parfaits description distribution gaussienne de chaque composante des vitesses : NB: gaz parfait diatomique : ? = 7/5 = 1 4
[PDF] Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE
Le coefficient ? est une caractéristique du gaz parfait considéré qui dépend de son atomi- cité La relation précédente et la relation de Mayer conduisent à l'
[PDF] Gaz parfaits - AC Nancy Metz
où R est la constante molaire des gaz parfaits et M la masse molaire (apparente) du gaz considéré Le dioxygène O2 est un gaz diatomique
[PDF] chaleur travail et énergie interne des gaz parfaits - AC Nancy Metz
R ? constante des gaz parfaits ? 831434 ± 000035 J K-1 mol-1 Avec PV = nRT et notant ? ? Cp/Cv on démontre en plus que (utile pour les exercices)
[PDF] Chapitre 1 Gaz parfait (rappels de L2)
Dans un gaz du fait des chocs entre atomes il existe une distribution des L'énergie interne du gaz parfait di-atomique vérifie donc l'équation (5
[PDF] Module Thermodynamique I Filière SMP&C-S1 – TD
parfait diatomique Les parois du cylindre et du piston sont adiabatiques Dans l'état initial (1) le gaz est caractérisé par la pression P1=105Nm-2
Transformation adiabatique d"un gaz parfaitadiabatique=Aucune chaleur ne peut p´en´etrer ou s"´echapper du syst`eme.
C"est ce qui se produit dans le cas d"un syst
`eme extrˆemement bien isol´e ou d"un processus se d ´eroulant avec une telle rapidit´e que la chaleur -dont la pro- pagation se fait lentement- n"a le temps ni d"entrer ni de sortir. La dilatation des gaz dans un moteur `a combustion interne constitue un tel exemple. CommeQ= 0, on aΔU=-Wet si le gaz se d´etend (W >0),Udoit di- minuer et par cons ´equent la temp´erature baisse. Alors le produitPV(=nRT) prend une valeur moindre au pointCqu"au pointB(la courbeABest un pro- cessus isotherme). Au cours d"une compression adiabatique, du travail s"effec- tue sur le gaz si bien que son ´energie interne augmente et que sa temp´erature s" ´el`eve. Dans un moteur diesel, la compression adiabatique rapide de l"air par un facteur≂20 r´esulte en une´el´evation de temp´erature si consid´erable que, lorsque l"essence y p´en`etre, le m´elange s"enflamme spontan´ement.On trouve que :PVγ=constanteo`uγest une constante qui vautCpCV=5/23/2≂1,67
pour les gaz monoatomiques,7/25/2≂1,4pour les gaz
diatomiques et≂1,3pour les gaz polyatomiques.Universit´e de Gen`eve 14-18 C. LelucTransformation adiabatique : d´emonstrationSupposons que la transformation se fasse de telle sorte que le volume change
tr `es peu de mani`ere`a ce que la pression`a l"int´erieur du gaz reste constante : ceci nous permet d" ´ecrire que le travail fait par le gaz pendant l"augmentation de volume est´egal`aPdV. On a donc :
dU=dQ-dW=dQ-P dV maisdQ= 0pour une tranformation adiabatique. D"autre partdU=nCVdT ainsi n CVdT+P dV= 0
ExprimonsdTen fonction dePetVpour un gaz parfait :PV=nRTP dV+V dP=nR dT dT=1nR(P dV+V dP)
n CV1nR(P dV+V dP) +P dV= 0
CVR+ 1)P dV+CVRV dP= 0
MaisCP=CV+R, ce que l"on peut´ecrire comme :(CVR+ 1) =CPRUniversit´e de Gen`eve 14-19 C. LelucTransformation adiabatique : d´emonstration (suite)Remplac¸ant et simplifiant parR, on obtient :
CPP dV+CVV dP= 0
Divisons les 2 membres parCVV P, on obtient :
CPCVdVV+dPP=γdVV+dPP= 0
avecCP/CV=γ. En int´egrant : ?dVV+?dPP= 0γlnV+ lnP=cteln(PVγ) =cteP Vγ=ctePour un gaz parfait (PV=nRT), on peut remplacerPparnRT/V, ce qui
donneT V(γ-1)=cteUniversit´e de Gen`eve 14-20 C. LelucTransformation adiabatique : libre expansionIl y a des processus adiabatiques dans lesquels aucun travail n"est fait ni rec¸u
par le syst `eme. AinsiQ=W= 0et d"`apr`es la 1ere loi de la Thermo, on a doncΔU= 0expansion libre
Ce processus diff
`ere des autres processus vus jusqu"a pr´esent car il ne peut pas ˆetre fait lentement, d"une mani`ere control´ee. Ce qui a pour cons´equence que le gaz n"est jamais en ´equilibre thermique. On peut mettre les valeurs initiales et finales dans un diagrammeP-V, mais on ne peut pas dessiner l"expansion elle-mˆeme.
D"autre part, commeΔU= 0, la temp´erature de l"´etat final doitˆetre´egale`a la temp ´erature de l"´etat initial,Ti=Tf.Si on a affaire`a un gaz parfait (PV=nRT), comme il n"y a pas de variation de temp´erature, le produitPVdoitˆetre constant,
soit : P iVi=PfVfUniversit´e de Gen`eve 14-21 C. LelucTableau r´ecapitulatif des transformationsR´esultats sp´eciauxCheminQuantit´eType de(ΔU=Q-WetconstanteprocessusΔU=n CVΔTpour tous chemins)1PIsobareQ=n CPΔT;W=PΔV2TIsothermeQ=W=n R Tln(Vf/Vi); ΔU= 03PVγ,TV(γ-1)adiabatiqueQ= 0;W=-ΔU4VIsochoreQ= ΔU=n CVΔT;W= 0Universit´e de Gen`eve 14-22 C. Leluc
Exemple 1 : dilatation adiabatique et isothermeOn laisse un gaz parfait monoatomique se dilater lentement jusqu"`a ce que sa
pression soit `a exactement la moiti´e de sa valeur initiale. Par quel facteur son volume varie-t-il s"il s"agit d"un processus (a) adiabatique, (b) isotherme? SOLUTION : (a) Pour un processus adiabatique,P1Vγ1=P2Vγ2, soit : V2V1= (P1P2)1/γ= (2)3/5= 1,52
puisqueγ=CP/CV= (5/2)(3/2) = 5/3. (b) Lorsque la temp´erature reste constante (T1=T2),P1V1=P2V2
conform ´ement`a la loi des gaz parfaits. Il en r´esulte que : V2V1=P1P2= 2Universit´e de Gen`eve 14-23 C. Leluc
Exemple 2 : dilatation adiabatiqueL"argon`a l"´etat gazeux (monoatomique) est comprim´e tr`es lentement et adia-
batiquement, dans un cylindre bien isol´e, jusqu"`a la moiti´e de son volume
initial de 0,100 m3. S"il´etait initialement`a la pression atmosph´erique et`a
27,0◦C, quelles seront sa temp´erature et pression finales? SOLUTION : La transformation est adiabatique et impliqueP,VetT. Pour un gaz monoatomiqueγ= 1,67, ainsi P f=Pi( (((V iVf) = (0,101MPa)(2)1,67= 0,322MPa
On trouve la temp
´erature`a l"aide de l"´equation des gaz parfaits que l"on´ecrit pour l"´etat initial et final :
T f=Ti( ((PfPi) ((VfVi) ))= (300K)(3,19)( ((12) ))= 479KUniversit´e de Gen`eve 14-24 C. Leluc Cycles thermiquesNous ne consid´erons ici que des transformations r´eversibles et nous voulons qu"apr `es leur ex´ecution, le syst`eme revienne`a son´etat initial,soitΔU= 0. Le diagramme dans le planP-Vrepr´esente alors un cycle.Le cas le plus simple consiste`a enfermer un gaz parfait dans un cylindre ferm´e par un
piston, le mettre en contact avec un bain `a temp´erature constante et le d´etendre suivant
un isotherme. Une quantit´e de chaleurQAC
est rec¸ue par le syst `eme entreAetC, le tra- vail effectu´e par le syst`eme estWAC>0et
commeΔT= 0, on a aussiΔU= 0.Le travail fait par le gaz est l"aire au-dessous de la courbe.Si nous revenons au pointAen suivant le mˆeme isotherme mais en sens in-
verse, le gaz rec¸oit du travail et fournit de la chaleur, tels queQAC=-QCA etWAC=-WCA. Le syst`eme revient`a son point de d´epart. Si on ajoute ces 2 travauxWAC+WCA= 0, le travail total`a la fin du cycle est nul.Le travail total est repr
´esent´e par l"aire`a l"int´erieur de la courbe ferm´ee repr´esentant le cycle dans le planP-V. Ici cette surface est nulle.Universit´e de Gen`eve 14-25 C. Leluc
Cycles thermiques (suite)ΔU=Q-WIci on a un cycle tel que le travail effectu´e par le gaz (l"aire du cycle) est positif.En allant deA`aB, un travail est produit par
le gaz car son volume augmente (VB> VA).Sa temp
´erature augmente (on passe d"une
isotherme `a une isotherme de temp´erature plus´elev´ee), doncUaugmente, etQABest
positif : une quantit´e de chaleurQABentre
dans le syst `eme.En allant deB`aC, aucun travail n"est fait et
la temp´erature diminue, doncUdiminue et de
la chaleurQBCest c´ed´ee par le syst`eme. En allant deC`aAle long de l"isotherme (ΔU= 0), le gaz est comprim´e (VC> VA) et un travail n´egatif est effectu´e qui doitˆetre accompagn´e par une quantit ´e de chaleur´egale n´egative, donc sortante. CommeΔU= 0sur le parcours ferm ´e, le travail total effectu´e par le syst`eme est´egal`a la chaleur totale rec¸ue.Ce cycle fait penser au fonctionnement d"un moteur thermique.Universit´e de Gen`eve 14-26 C. Leluc
Moteurs thermiquesUn moteur thermique est un dispositif cyclique qui convertit l"´energie thermique en travail, qu"il c `ede`a l"ext´erieur. On utilise un fluide moteur qui permet de transf ´erer la chaleur et qui subit des processus de d´etente et de compression.Processus cyclique qui ram`ene le fluide moteur dans son´etat initial
U2-U1= ΔU= 0 =Q-W→Q=W
Le moteur travaille entre un r
´eservoir`a haute
temp´erature,TH, et un r´eservoir`a basse
temp´erature,TL.
QH>0QL<0W >0
La chaleur nette absorb
´ee par cycle :
Q=QH+QL=|QH| - |QL|.
Le travail fourni par la machine :
W=Q=|QH| - |QL|
L"exp ´erience montre qu"il est impossible de transformer toute la chaleur Q Hen travail;QLn"est jamais nul.Universit´e de Gen`eve 14-27 C. Leluc Cycle de CarnotLe cycle de Carnot est un cycle id´eal ne correspondant`a aucun moteur r´ealisable, mais permettant de calculer des rendements.Le moteur de Carnot est un simple cylindre ferm´e par
un piston, contenant un gaz et qu"on am `ene alter- nativement en contact avec une source de chaleur `a haute temp´erature(vapeur) puis avec un r´eservoir de
chaleur (eau de refroissement) dans lequel la chaleur est rejet ´ee. Ce cycle est une suite de 4´etapes :1.A→B:d´etente isotherme(ΔU= 0,W >0doncQ >0) dans laquelle le gaz rec¸oit une
quantit ´e de chaleurQH`a haute temp´eratureTH2.B→C:d´etente adiabatique (Q= 0,W=-ΔU)3.C→D:compression isotherme(ΔU= 0,W <0doncQ <0) dans laquelle le gaz rejette
une quantit ´e de chaleur (-QL)4.D→A:compression adiabatique (Q= 0,W=-ΔU)Universit´e de Gen`eve 14-28 C. LelucRendement d"une machine thermiqueLa raison pour laquelle le moteur de Carnot est si important est qu"il repr´esente
un dispositif id ´eal qui a la meilleure efficacit´e possible.Son rendement est la limite sup ´erieure du rendement de tout moteur thermique r´eel. D"une mani`ere g ´en´erale, on d´efinit le rendement´energ´etiquerd"une transformation comme : r=Energie disponible sortanteEnergie entrantePour un moteur thermique, l"
´energie utile est le travail effectu´e et l"´energie fournie est la chaleur prise `a la source chaude. Ainsi pour un cycle : r=Travail sortantChaleur entrante1er principe donne|Ws|=|QH(entrante)| - |QL(sortante)|
r=|Ws||QH|=|QH| - |QL||QH|= 1-|QL||QH| Le rendement augmente siQLdiminue, devenant 1 si aucun rejet de chaleur est effectu ´e. Les moteurs r´eels dissipent de l"´energie par frottement et perdent une quantit ´e appr´eciable d"´energie`a l"environnement par convection, conduc- tion et radiation. Ainsi pour le moteur d"une voiture,rdevrait valoir 55% mais son rendement effectif est seulement de 25%. Pour une centrale thermique, le rendement effectif est de 30% et th ´eorique de 40%.Universit´e de Gen`eve 14-29 C. LelucCycle de Carnot : RendementEffectuons un cycle de transformation r´eversible sur 1 mole d"un gaz parfait.
Calculons le rendement. Sur les 2 adiabatiques, nous avons les relations sui- vantes : Vγ-1
BTH=Vγ-1
CTLet Vγ-1
DTL=Vγ-1
ATHEffectuons leur rapport de mani
`ere`a´eliminer les temp´eratures :(VCVD)γ-1= (VBVA)γ-1→VCVD=VBVACalculons maintenant le rapport
|QL||QH|sur les 2 iso- thermes :|QL||QH|=R TLln(VC/VD)R THln(VB/VA)=TLTHrc= 1-|QL||QH|= 1-TLTHR´esultat valable pour tout moteur id´eal r´eversible.Cela constitue le rende-
ment maximal. Pour avoir un moteur parfait, il faudrait queQL= 0ce qui est possible seulement siTL= 0K ouTH→ ∞, conditions impossibles`a r ´ealiser.Universit´e de Gen`eve 14-30 C. LelucExemple : Centrale´electrique thermiqueLe rendement le plus´elev´e possible pour une machine`a vapeur op´erant entre
200◦C et 27,0◦C est : r c= 1-330K473K= 1-0,634 = 36,5%
En pratique, les pertes r
´eduisent cette valeur du tiers environ.Une centrale´electrique thermique moderne utilise de la vapeur chauff´ee`a environ 500◦C.
Cette vapeur
`a haute pression se d´etend dans une turbine, frappe et pousse ses lames pour la faire tourner. La turbine propulse un g ´en´erateur´electrique de haute tension. Une grande diff´erence de pression est maintenue
a travers la turbine en condensant la vapeur.La vapeur est expuls
´ee vers un condensa-
teur froid `a≂373K. Le rendement th´eorique vaut 53% bien que les pertes thermiques (en fum´ee par exemple) le r´eduisent`a environ
40%.Universit´e de Gen`eve 14-31 C. Leluc
Combustion interneCarnot a discut´e les possibilit´es de faire tourner un moteur en enflammant un gaz dans un cylindre, mais c"est J.Lenoir qui conc¸ut en 1859 le premier moteur `a combustion interne. C"est N.Otto qui construisit le premier moteur`a combustion interne pour lequel il obtint un brevet.Universit´e de Gen`eve 14-32 C. LelucR´efrig´erateurs/ClimatiseursOn peut consid´erer le r´efrig´erateur comme un moteur thermique marchant`a
l"envers : il rec¸oit un travail m´ecaniqueWet l"utilise pour pomper une petite
quantit ´e d"´energie thermiqueQLd"une source`a basse temp´erature et c´eder une quantit ´e de chaleur plus grandeQH=QL+W`a une source`a haute temp ´erature, ainsiQL>0QH<0W <0. Si on refroidit une pi`ece plutot que des aliments, on a un climatiseur.Le travail fourni par la moteur :W=Q=|QH|-|QL| Le coefficient de performanceηest le rapport de la quantit ´e de chaleur enlev´ee`a la source froide au tra- vail effectu´e pour l"extraire :
η=|QL||W|=|QL||QH| - |QL|
Plusηest grand, plus la machine de r´efrig´eration estefficace et une valeur de l"ordre de 5 est courante.La meilleure performance est celle d"une machine de Carnot op´erant en sens
inverse. On peut re ´ecrire cette´equation avec les temp´eratures et on obtient ainsi le coefficient de performance d"un syst `eme id´eal, soit :ηc=|TL||TH| -|TL|.Il faut toujours fournir du travail pour transf
´erer de la chaleur d"une
source froide `a une source chaude.Universit´e de Gen`eve 14-33 C. Leluc Exemple : ClimatiseurD´eterminer le meilleur coefficient de performance possible d"un climatiseur maintenant une pi `ece`a 21◦C, quand la temp´erature ext´erieure est 36◦C. Sup- posons que la chaleur qui p ´en`etre dans la pi`ece en 1 heure est de 5,0MJ. La machine rejette la chaleur, qu"elle engendre pendant qu"elle fonctionne, vers l"ext ´erieur de la pi`ece`a l"aide d"un ventilateur. Quel travail ce ventilateur doit-il effectuer pour maintenir la temp ´erature de la pi`ece? Quelle est la quantit´e de chaleur totale rejet´ee vers l"ext´erieur par heure?
SOLUTION :ηc=|TL||TH| - |TL|=294K(309K)-(294K)= 19,6La quantit
´e de chaleur horaire est la chaleurQLqui entre dans le climatiseur`a basse temp ´erature. Le travail qui doitˆetre effectu´e par heure pour´evacuerQL:W=QLηc=5,0MJ19,6= 0,26MJ
Ainsi pour extraire 5,0 MJ, cette machine n"effectue qu"un travail de 0,26 MJ.Dans cette transformation, cette
´energie de 0,26 MJ est convertie en´energie thermique, rejet´ee vers l"ext´erieur. Nous avons donc :
QH=QB+W= 5,0MJ+ 0,26MJ= 5,3MJ
C"est la chaleur totale rejet
´ee vers l"ext´erieur.Universit´e de Gen`eve 14-34 C. Lelucquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19[PDF] dans le référentiel héliocentrique la terre tourne autour du soleil en un an
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