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Métamorphoses de la neige

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TP 14 : MESURE DE LA CHALEUR LATENTE DE FUSION DE LA GLACE. 1) Expression de Q1. Exprimer la quantité de chaleur cédée par l'eau du calorimètre Qeau cal 



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Chapitre 3 Quantité de chaleur

d'état : la fusion de la glace. cal) dont la définition est : ... La chaleur latente de fusion ne dépend pratiquement pas de la température.



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Définition de chaleur latente de fusion Dictionnaire français

Locution nominale - français chaleur latente de fusion \?a lœ? la t??t d? fy zj??\ féminin (Thermodynamique) Chaleur absorbée par un corps lorsqu'il passe 



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Définition d'un système thermodynamique: Un système thermodynamique est une portion de Chaleur latente de fusion (1 : solide 2 : liquide) (s ? l)



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On appelle chaleur latente de fusion de vaporisation ou de sublimation le rapport de l'énergie fournie sous forme de chaleur à la masse de la substance qui 

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    La chaleur ?Q échangée avec le milieu extérieur lors d'un changement d'état : solidification, fusion , ébullition… est la chaleur latente L. Quand on l'exprime pour 1 kg de matière, c'est la chaleur latente massique. Elle s'exprime en Joules par Kilogramme.
  • Quelle est la chaleur latente de fusion de l'eau ?

    Sous la pression atmosphérique la chaleur latente de l'eau est de 333 kJ/kg pour l'eau à 0 °C (c'est à dire qu'au niveau de la mer, il faudra 333Kj pour faire passer 1Kg de glace à l'état liquide).
  • Comment calculer la chaleur de fusion ?

    La température de fusion, ou point de fusion, peut être mesuré de différentes manières. Les techniques les plus simples consistent à utiliser un banc Kofler ou un tube de Thiele. Ces techniques reposent sur une observation visuelle de la fusion pendant une élévation progressive de la température.
  • chaleurs latentes de sublimation, de fusion et de vaporisation (voir Vapeur ; vaporation). kg de glace, et 129 kJ pour convertir 1 kg d'eau en vapeur 100 C. o c est la chaleur latente.
Métamorphoses de la neige

M´etamorphoses de la neigeJean-Bruno BrzoskaOct. 2006METEO-FRANCECentre d"Etudes de la NeigeCourriel :jean-bruno.brzoska@meteo.fr

1 Introduction

Parmi les diverses propri´et´es physiques de la neige, son aptitude `a changer spontan´ement de structure, c"est `a dire `ase m´etamorphoser, est peut-ˆetre la plus sp´ecifique. Ces transformations font largement appel`a la thermody- namique, et rappellent les ph´enom`enes qui interviennentlors de la cuisson des c´eramiques. Sauf que l"on est proche de 0 ◦C et que les grains sont vi- sibles `a l"oeil nu au lieu d"ˆetre microscopiques. Il est donc int´eressant de s"appuyer sur des r´esultats connus en science des c´eramiques pour aborder les m´etamorphoses de la neige s`eche (T <0◦C). La m´etamorphose d"isother- mie ou faible gradient, qui arrondit les formes, s"apparente ainsi au recuit des c´eramiques ou des poudres m´etalliques. La neige est cependant susceptible de se transformer de mani`ere tr`es diff´erente lorsqu"elle est soumise `a des exc`es d"humidit´e (appel´es sursaturation) plus grands. Lorsque la neige est au sol, ces plus grands ´ecarts `a la saturation produiront des formes anguleuses de faible coh´esion (faces planes), voire des structures pyramidales creuses (go- belets) de coh´esion encore plus faible, avec des cons´equences directes sur la stabilit´e du manteau neigeux. Avant que le neige ne tombe, elle peut subir dans le nuage des ´ecarts encore plus grands qui feront croˆıtre les cristaux sous des formes extrˆemement vari´ees (Voir Fig 1), dont la plus typique est l"´etoile de neige, dont la forme peut elle aussi varier en fonction des changementss d"humidit´e que le cristal a parcouru au cours de son s´ejour dans le nuage. Les principales m´etamorphoses de la neige s`eche seront justement pr´esent´ees par ordre croissant, qu"il s"agisse de neige dans le nuage ou au sol,afin de mettre en ´evidence les ph´enom`enes physiques en jeu. Cettepr´esentation est pr´ec´ed´ee de rappels de thermodynamique et d"une pr´esentation pratique du concept de courbure qui est le descripteur privil´egi´e de la forme des grains pour ´etudier leurs transformations.

2 Rappels de thermodynamique [1]

La neige s`eche est un syst`eme constitu´e de deux phases, un solide qui est de la glace, et un gaz qui est consitu´e d"air et (d"un peu) de vapeur d"eau. La neige humide contient une troisi`eme phase, de l"eauliquide; en l"absence d"impuret´es en quantit´e notoire, sa temp´erature est fix´ee `a 0◦C. Les m´etamorphoses de la neige vont ˆetre le r´esultat de changements d"´etat (principalement fonte / regel pour la neige humide, ´evaporation / condensa- tion) qui vont apporter ou enlever de la mati`ere solide aux grains. 1

Fig.1 -

2.1 Energie interne

Le syst`eme thermodynamique que constitue la neige va chercher`a minimi- ser son´energie interneUpar ces changements d"´etat localis´es. Cette´energie se d´efinit comme la somme des ´energiesd"agitation thermique(´energie cin´etique de translation, rotation, vibration) etd"interaction.1 Avec les notations habituelles, la variation deUs"´ecrit d"apr`es le 1erprincipe : dU=δW+δQ(1)

En r´egime quasistatique, on a :

dU=dW+TdS(2) =-pdV+dW?+TdS(3)

Upeut varier de diff´erentes fa¸cons :

1L"´energie d"interaction d´epend des interactions que l"on d´esire prendre en compte; si

on les prenait absolument toutes (nucl´eaires comprises), on trouveraitmc2, ce qui n"a pas

d"int´erˆet. Aux conditions ambiantes, seules les interactions interfaciales (et´eventuellement

chimiques) sont `a prendre en compte. Comme on ´ecrit toujours des variations de cette ´energie, ces interactions sont les seules `a apparaˆıtre. 2 dU=∂U∂S???? N i,xkdS effets thermiques+ i∂U∂Ni???? S,N j?=i,xkdN i ch.d?´etats,r´eac.chimiques+ k∂U∂xk???? S,N i,xl?=kdx k extension d ?espace(4) Cette expression dedUpermet ded´efinirla temp´eratureTet le potentiel chimiqueμkide l"esp`eceidans la phasek: ∂U ∂S???? N i,xk≡T(5) ∂U ∂Ni???? S,N j?=i,xk≡μi(6) Le troisi`eme terme, dit d"extension d"espace, d´esigne le"prix´energ´etique»(ap- pel´e force g´en´eralis´eeXk) `a payer pour qu"une phasekpuisse s"´etendre. ∂U ∂xk???? S,N i,xl?=k≡Xk

Pour une phase 3D,Xk≡ -petxk≡V.

Pour une phase 2D,Xk≡γ(tension de surface) etxk≡ A(surface). Pour une phase 1D,Xk≡λ(tension de ligne) etxk≡?(p´erim`etre). La variation de l"´energie interne s"´ecrit, en utilisant lesd´efinitions ci-dessus : dU=TdS? dQ-pdV???? dW vol+? iμ idNi+? kγ kdAk dW nλ nd?n n´egligeable Le troisi`eme termedW?repr´esente le terme"hors volume», c"est `a dire tout ce qui nous int´eresse dans un milieu o`u seules pression et temp´erature peuvent ˆetre fix´ees. On peut noter que dans cette ´equation,la variation deU est ´egale `adW?pour une transformation `aSetVconstants (adiabatique et isochore). Dans la quasi-totalit´e des situations de m´etamorphose de la neige, les r´ections chimiques sont absentes : elles ne seront pas prises en compte dans ce qui suit. 3

2.2 Potentiels thermodynamiques

Comme indiqu´e plus haut, les transformations en milieu atmosph´erique ont lieu la plupart du temps `aPetTcontrˆol´ees (ou contrˆolables). Il s"agit donc de d´ecrire l"´evolution du syst`eme `a l"aide d"une autre fonction d"´etat queUet dont la variation d´epende dePetT. Comme toute fonction d"´etat est par d´efinition capable de d´ecrire un syst`eme thermodynamique, on a le choix de sa construction. Par changement de variables, on construit ainsi le potentiel de GibbsG(appel´e aussi enthalpie libre) `a partir de l"´energie interne :

G=U+PV-TS

Sa variation s"´ecrit :

dG=-SdT+V dp+? iμ idNi+? kγ kdAk dW La variation deGrepr´esente bien le travail "hors volume" `aPetTconstants : dG|T,p=dW?(11) Des variables commeμouγ, d´efinies `a partir deU, peuvent aussi s"exprimer en fonction deG(ou d"autres potentiels commeF=U-TS), en ´ecrivant la diff´erentielle du potentiel concern´e, exactement comme pourU. On obtient donc ici : i=∂G ∂Ni???? S,N j?=i,Ak(7) k=∂G ∂Ak???? S,N i,V,Al?=k(8) Pour ´etudier des syst`emes comme la neige, o`u l"eau est pr´esente sous plu- sieurs ´etats, il est aussi n´ecessaire de disposer d"une expression de la variation du potentiel chimiqueμjiqui, rappelons-le, est d´efini comme le changement d"´energie (interne) du syst´eme lorsqu"une mol´ecule de corpsichange d"´etat (passe de la phasej`a une phasel?=j). La variation deG(qui exprime l"´etat du syst`eme en fonction dePetT) permet d"y parvenir.Gest une fonction d"´etat; elle est donc homog`ene vis-`a-vis de ses variables additives (V,S,Ni,Ak), ce qui permet d"´ecrire2:

2par exemple, dire queU(V,S,Ni,Ak) est homog`ene par rapport `a ses variables ad-

ditivesV,S,Nj i,Akveut dire que :U(λV,λS,λNi,λAk) =λU(V,S,Ni,Ak) Alors, on a (th´eor`eme d"Euler) :U(V,S,Ni,Ak) =∂U 4

G(V,S,Ni,Ak) =?

i∂G∂Ni???? S,N j?=i,xk???? iN i+? k∂G∂Ak???? S,N i,V,Al?=k???? kA k(9) iμ iNi+? kγ kAk(10) Dans cette ´equation et dans les suivantes, on n"indique que l"indice bas d"esp`eceiet pas l"indice haut de phasejpour all´eger les expressions. En ´ecrivant la diff´erentielle deGpour une seule esp`eceiet en la soustrayant `a son expression initiale, on obtient la variation deμ:

Ndμ=-SdT+V dp(11)

En posants≡S

Netv≡VN, on obtient la formule de Gibbs-Duhem pour une mol´ecule : dμ=-sdT+vdp(12) Par int´egration, cette formule va permettre par la suite d"exprimer l"influence de la forme de l"interface dans les changements d"´etat. L"indice 0 repr´esentant des conditions de r´ef´erence, on a l"expression deμpour un constituant dans une phase :

μ=μ0-?

T T

0sdT+?

p p

0vdp(13)

2.3 Capillarit´e - Formule de Laplace

Microscopiquement, l"existence de la tension de surfaceγvient du fait que d"une phase `a l"autre, les interactions entre mol´ecules sont diff´erentes. Lors- qu"une mol´ecule est prise dans une phase `a fortes interactions (par exemple le liquide) est approch´ee de l"interface avec une phase `a interactions plus faibles (gaz par exemple), elle subit une force de rappel; il est donc n´ecessaire de lui fournir de l"´energie (du travail m´ecanique)pour l"amener `a l"interface, o`u elle occupe de la place qui augmente d"autant la surface de l"interface. Ce travail `a fournir par unit´e de surface s"appelle tension de surfaceγ(et s"ex- prime donc en J.m-2). De ce raisonnement discret simpliste, il apparaˆıt que le rapport entre la surface (o`u l"on apporte la mol´ecule et o`u elle prend de la place) et le volume (d"o`u on l"extrait) aura son importance dans la descrip- tion thermodynamique des interfaces. A l"´echelle macroscopique, cette relation sera donc cherch´ee dans un syst`eme (liquide not´e 1, gaz not´e 2) de volume total fixe, mais dont l"interface peut 5 librement se d´eplacer et se d´eformer. Par ailleurs, on suppose qu"il n"y a pas de changement d"´etat (liquide non volatil), donc pas de transfert de masse. Le syst`eme est donc `aT,V,Nfix´es, et son ´energie est d´ecrite de mani`ere privil´egi´ee par le potentielF=U-TS(´energie libre de Helmholtz). Pour un petit d´eplacement de l"interface, la variation deFs"´ecrit : dF=-p1dV1-p2dV2+γdA(14) Comme le volume total du syst`eme est fix´e, on adV1=-dV2. Donc : dF= (p2-p1)dV1+γdA(15)

A l"´equilibre thermodynamique,dF= 0. Donc :

p

2-p1=-γdA

dV1(16) Dans les conditions de cette transformation (voir plus loin au paragraphe "courbure»), la quantit´e 1/2(dA/dV1) s"identifie math´ematiquement `a la courbure moyenneC. D"o`u laformule de Laplace: p

2-p1=-2γC(17)

La quantit´ep2-p1s"appelle pression capillaire. On la noteraδpcdans la suite.

2.4 Neige s`eche - Equation de Kelvin

Lorsque des grains de neige s`eche sont laiss´es `a l"air, leur forme s"arrondit et se simplifie progressivement [2]. Il s"agit de lam´etamorphose d"isothermie, dont les aspects dynamiques seront abord´es par la suite. De la mˆeme fa¸con, les mat´eriaux poreux comme la brique crue sont connus depuislongtemps pour emmagasiner l"humidit´e nocturne : il s"agit du ph´enom`ene classique d"adsorption physique. Ces deux effets sont l"illustration du fait que la satu- ration hygrom´etrique s"obtient `a des pressions de vapeur quid´ependent de la forme de l"interface. En d"autres termes, une interface plane (par exemple une plaque de glace) et une interface courbe (par exemple un grain de neige) ne peuvent cohabiter ind´efiniment dans une mˆeme atmosph`ere,car elles ne sont pas `a l"´equilibre thermodynamique. On va consid´erer le syst`eme`a l"´equilibre (grain isol´e convexe + vapeur + air) et utiliser les notationssuivantes : p s: pression `a l"int´erieur du grain p g: pression de vapeur en ´equilibre avec le grain 6 L"indice 0, lorsqu"il est utils´e, d´esigne les conditions de r´ef´erence des poten- tiels chimiques. On cherche ici l"expression depg(T) : c"est la pression de vapeur saturante vis-`a-vis du grain. On va exprimer les potentiels chimiques des deux phases3 par rapport aux conditions de r´ef´erence suivantes : un syst`eme constitu´e d"une surface plane infinie de glace `a la temp´eratureTen ´equilibre avec sa vapeur. g(pg,T) =μg0(pg0,T) +? pg p g 0vdp =μg0(pg0,T) +kTlnpg pg0 s(ps,T) =μs0(ps0,T) +? ps p s 0v sdp(18) Dans le syst`eme (plat) de r´ef´erence,δpc0=ps0(T)-pg0(T) = 0. Le potentiel speut s"exprimer en fonction depg0: s(ps,T) =μs0(pg0,T) +vs[ps(T)-pg0(T)] (19) Comme les deux syst`emes sont `a l"´equilibre thermodynamique(grain - vapeur `a l"´equilibre et r´ef´erence plan - vapeur `a l"´equilibre), on a : s(ps,T) =μg(pg,T) (20) s

0(ps0,T) =μg0(pg0,T) (21)

Par ´egalisation des expressions deμsetμg, on obtient : kTlnpg pg0=vs[ps(T)-pg0(T)] =vs[ps(T)-pg(T)] +vs[pg(T)-pg0(T)] Par d´efinition,ps(T)-pg(T) vautδpc. Par d´efinition du point de ros´ee,4 p g(T) =pg0(Td). Si l"on d´efinit lasursaturation hygrom´etriqueparσ≡pg0(Td)-

3Il semble abusif de parler de pression `a l"int´erieur d"un solide qui peut pr´esenter di-

verses contraintes internes anisotropes. En fait, on peut consid´erer cette pression comme celle subie par la mati`ere qui vient de s"incorporer sous l"interface.

4Il s"agit du point de ros´ee par rapport `a la glace, parfois not´eTi. Ici,Td> T, ce qui

illustre qu"´equilibre sur une surface convexe signifiesursaturationvis-`a-vis d"une surface plane. De cette mani`ere l"air nuageux, sursatur´e en terme d"humidit´e (Td> T) est en fait `a la saturation vis-`a-vis de la moyenne des gouttelettes du nuage. 7 pg0(T), l"´equation pr´ec´edente s"´ecrit : kTlnpg pg0=vs(δpc+σ) (22) Commeσ?δpc, on obtient l"´equation de Kelvin pour une mol´ecule : kTlnpg pg0= 2vsγC(23) Pour une unit´e de masse,R,M,vsm´etant respectivement la constante des gaz parfaits, la masse molaire et le volume sp´ecifique massique, on a laforme habituelle de l"´equation de Kelvin: R

MTlnpgpg0= 2vsmγC(24)

2.5 Formule de Clausius-Clapeyron

La pression de vapeur saturante au dessus d"une surface solide (ou liquide) `a l"´equilibre d´epend donc de la courbure, mais aussi de la temp´erature `a laquelle l"´equilibre vapeur / phase condens´ee. On traitera ici le cas solide / vapeur pour une surface plane (le cas liquide / vapeur se traitede mani`ere identique). Avec les notations pr´ec´edentes, on cherche la variation depgavec la temp´erature.Test donc la variable ind´ependante, etpgest une fonction implicite deTseulement [3] (sa d´ependance est donn´ee par exemple par le diagrammep,Tde changement d"´etat). A l"´equilibre thermodynamique, on a : s[pg(T),T] =μv[pg(T),T] En d´erivant cette ´equation par rapport `aTselon la r`egle de d´erivation des fonctions compos´ees, on obtient : s ∂T+∂μs∂pgdp gdT(25) (symboles"ddroits»pourdpg/dTcarpgn"est fonction que d"une variablequotesdbs_dbs28.pdfusesText_34
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