[PDF] Vive le long terme ! 3 « La recette anti-crise





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Finances & Développement Juin 2011

4 juin 2011 27 Quand ami rime avec lobby. Le lobbying du secteur financier et l'adoption de lois favorables à ce secteur sont étroitement liés.



Le virus des inégalités

28 janv. 2021 Depuis le pic de la crise les milliardaires français-e-s ont ... (ISF) et la création d'un impôt forfaitaire sur le capital (la flat tax) ...



Vive le long terme !

3 « La recette anti-crise des entreprises familiales » L'Entreprise



Répertoire des métiers ministériels

formalisé de la direction et en liaison avec les managers oEn matière d'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : contrôle formel des déclarations.



PROPOSITIONS

dualisme et l'adaptation quand plus que sociale rime avec préservation de l'envi- ronnement. ... le traumatisme de la crise sanitaire entre-.



RAPPORT ÉCONOMIQUE SOCIAL ET FINANCIER

Alors qu'elle aurait été autour de 2 % dans la période d'avant-crise solidarité sur la fortune (ISF) sera supprimé et remplacé par un impôt sur la ...



SERVICE DE DOCUMENTATION DES ÉTUDES ET DU RAPPORT

A.- Impôt de solidarité sur la fortune. S. Tournaux « Période d'essai : quand le droit commercial protège mieux que le droit du travail »



Face au choc construire ensemble la France de demain - Rapport

30 mars 2021 L'importance de la question alimentaire en temps de crise et pour l'avenir ... anticiper les besoins en rapport avec l'émergence de nouveaux ...



fiscale sociale

https://france.attac.org/IMG/pdf/rapport-fraude_1_.pdf



programme de La France insoumise

2 nov. 2020 général appui à la population en cas de crise sanitaire) ... Rétablir et renforcer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Vive le long terme !

RAPPORT SEPTEMBRE 2013

IL N'EST DÉSIR PLUS NATUREL QUE LE DÉSIR DE CONNAISSANCE institut montaigne

Vive le long terme

Vive le long terme !

Les entreprises familiales au service

de la croissance et de l'emploi

Vive le long terme !

Mal connues du grand public, les entreprises familiales transcendent toutes les tailles d'entreprises et représentent plus de 60 % des sociétés en Europe et 83 % en France. Longtemps considérées comme relevant d'un modèle économique et managérial dépassé, elles connaissent depuis quelques années un regain d'intérêt marqué tant de la part des économistes que des décideurs publics. Leurs résultats régulièrement bons, leur résilience exceptionnelle pendant la crise, leur capacité à porter une vision de long terme et leur ancrage territorial en font des acteurs clefs de la croissance et de l'emploi. D'où l'importance de construire un écosystème favorable à leur déve- loppement et de faire émerger un statut d'investisseur de long terme. Trois axes nous semblent devoir particulièrement être étudiés : la transmission ; le financement et la gouvernance pour lesquels ce rapport formule 10 propositions. Ces propositions, budgétairement indolores, n'obéissent qu'à un seul objectif : faire des entreprises familiales le fer de lance du redressement productif.

Institut Montaigne

38, rue Jean Mermoz - 75008 Paris

Tél. +33 (0)1 58 18 39 29 - Fax +33 (0)1 58 18 39 28 www.institutmontaigne.org - www.desideespourdemain.fr 10 ?

ISSN 1771- 6764

Septembre 2013

L'Institut Montaigne est un laboratoire d'idées - think tank - créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute attache partisane et ses financements, exclusivement privés, sont très diversifiés, aucune contribution n'excédant 2 % de son budget annuel. En toute indépendance, il réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus variés. Il concentre ses travaux sur trois axes de recherche :

Cohésion sociale

Mobilité sociale, intégration des minorités, légitimité des élites...

Modernisation de l'action publique

Réforme de l'État, éducation, système de santé...

Stratégie économique et européenne

Compétitivité, spécialisation industrielle, régulation... Grâce à ses experts associés (chercheurs, praticiens) et à ses groupes de travail, l'Institut Montaigne élabore des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées. Il contribue ainsi aux évolutions de la conscience sociale. Ses recommandations résultent d'une méthode d'analyse et de recherche rigoureuse et critique. Elles sont ensuite promues activement auprès des décideurs publics. À travers ses publications et ses conférences, l'Institut Montaigne souhaite jouer pleinement son rôle d'acteur du débat démocratique.

COM ITÉ DI RE CTE UR

Claude Bébéar Président

Henri Lachmann Vice-président et trésorier

Nicolas Baverez Économiste, avocat

Jacques Bentz Président, Tecnet Participations

Mireille Faugère Directrice, AP-HP

Christian Forestier Administrateur général, Cnam

Michel Godet Professeur, Cnam

Françoise Holder Présidente du Conseil de surveillance, Paul et administrateur, Groupe Holder Natalie Rastoin Directrice générale, Ogilvy France Jean-Paul Tran Thiet Avocat associé, White & Case

Arnaud Vaissié PDG, International SOS

et président de la Chambre de commerce française de Grande-Bretagne Philippe Wahl Président du directoire, La Banque Postale

Lionel Zinsou Président, PAI partners

PRÉSIDENT D'HONNEUR

Bernard de La Rochefoucauld Fondateur, Institut La Boétie

CONSEIL D'ORIENTATION

PRÉSIDENT

Ezra Suleiman Professeur, Princeton University

Frank Bournois Co-Directeur du CIFFOP

Pierre Cahuc Professeur d'économie, École Polytechnique Loraine Donnedieu de Vabres Avocate, associée gérante, JeantetAssociés

Pierre Godé Vice-président, Groupe LVMH

Philippe Josse Conseiller d'État

Marianne Laigneau Directrice des ressources humaines, EDF Sophie Pedder Correspondante à Paris, The Economist Hélène Rey Professeur d'économie, London Business School

Laurent Bigorgne Directeur

L'Institut Montaigne s'assure de la validité scientifique et de la qualité éditoriale des travaux qu'il publie, mais les opinions et les jugements qui y sont formulés sont exclusivement ceux de leurs auteurs. Ils ne sauraient être imputés ni à l'Institut, ni, a fortiori, à ses organes directeurs. L'Institut Montaigne est un laboratoire d'idées - think tank - créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute attache partisane et ses financements, exclusivement privés, sont très diversifiés, aucune contribution n'excédant 2 % de son budget annuel. En toute indépendance, il réunit des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus variés. Il concentre ses travaux sur trois axes de recherche :

Cohésion sociale

Mobilité sociale, intégration des minorités, légitimité des élites...

Modernisation de l'action publique

Réforme de l'État, éducation, système de santé...

Stratégie économique et européenne

Compétitivité, spécialisation industrielle, régulation... Grâce à ses experts associés (chercheurs, praticiens) et à ses groupes de travail, l'Institut Montaigne élabore des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées. Il contribue ainsi aux évolutions de la conscience sociale. Ses recommandations résultent d'une méthode d'analyse et de recherche rigoureuse et critique. Elles sont ensuite promues activement auprès des décideurs publics. À travers ses publications et ses conférences, l'Institut Montaigne souhaite jouer pleinement son rôle d'acteur du débat démocratique.

CO MIT É D IRE CTE UR

Claude Bébéar Président

Henri Lachmann Vice-président et trésorier

Nicolas Baverez Économiste, avocat

Jacques Bentz Président, Tecnet Participations

Mireille Faugère Directrice, AP-HP

Christian Forestier Administrateur général, Cnam

Michel Godet Professeur, Cnam

Françoise Holder Présidente du Conseil de surveillance, Paul et administrateur, Groupe Holder Natalie Rastoin Directrice générale, Ogilvy France Jean-Paul Tran Thiet Avocat associé, White & Case

Arnaud Vaissié PDG, International SOS

et président de la Chambre de commerce française de Grande-Bretagne Philippe Wahl Président du directoire, La Banque Postale

Lionel Zinsou Président, PAI partners

PRÉSIDENT D'HONNEUR

Bernard de La Rochefoucauld Fondateur, Institut La Boétie

CONSEIL D'ORIENTATION

PRÉSIDENT

Ezra Suleiman Professeur, Princeton University

Frank Bournois Co-Directeur du CIFFOP

Pierre Cahuc Professeur d'économie, École Polytechnique Loraine Donnedieu de Vabres Avocate, associée gérante, JeantetAssociés

Pierre Godé Vice-président, Groupe LVMH

Philippe Josse Conseiller d'État

Marianne Laigneau Directrice des ressources humaines, EDF Sophie Pedder Correspondante à Paris, The Economist Hélène Rey Professeur d'économie, London Business School

Laurent Bigorgne Directeur

L'Institut Montaigne s'assure de la validité scientifique et de la qualité éditoriale des travaux qu'il publie, mais les opinions et les jugements qui y sont formulés sont exclusivement ceux de leurs auteurs. Ils ne sauraient être imputés ni à l'Institut, ni, a fortiori, à ses organes directeurs.

Il n'est désir plus naturel

que le désir de connaissance

Vive le long terme !

Les entreprises familiales au service

de la croissance et de l'emploi

SEPTEMBRE 2013

1 INTRODUCTION ..............................................................................3 I - À LA (RE) DÉCOUVERTE DU TEMPS LONG .................................9

1.1. L'intérêt pour les entreprises familiales est assez récent ...........9

1.2. Les entreprises familiales " taillées » pour le long terme ...... 13

1.3. Des entreprises qui ont un rôle vertueux sur l'emploi ........... 20

II - POUR LA CROISSANCE, POUR L'EMPLOI : ENCOURAGER LE DÉVELOPPEMENT DE LONG TERME DE NOS ENTREPRISES FAMILIALES .............................................................................27

2.1. La transmission : laisser les arbres pousser ! ........................27

2.2. Financement : donner la priorité à l'appareil productif ...........37

2.3. La gouvernance : l'entreprise et la marque d'abord ! ..............60

CONCLUSION ................................................................................73 ANNEXES ......................................................................................75 Annexe 1. Entretiens avec des dirigeants d'entreprises familiales ...75 Annexe 2. Liste des entreprises familiales vendues entre 1999 et 2004 ..................................................97 REMERCIEMENTS .............................................................................109

SOMMAIRE

3 Longtemps, la France aura boudé ses entreprises familiales. Le mythe des " 200 familles » et l'image laissée par les Maîtres des Forges y ont été pour beaucoup. Pourtant, depuis une quinzaine d'année, et plus encore depuis 2008 alors qu'une crise inédite secoue l'ensemble de nos pays, les économistes mais aussi les responsables politiques redécouvrent les vertus de ce modèle qui défie le temps. La théorie économique n'avait certes pas autant attendu pour réha- biliter le capitalisme familial. De même, les entreprises familiales sont-elles devenues un objet d'étude privilégié dans les écoles (Bocconi, Edhec, Harvard, Insead etc.) où des chaires et des centres d'études leur sont désormais dédiés. Elles occupent également un segment à part entière dans le go-to-market des cabinets d'audit et de conseil comme l'atteste notamment la multiplication des enquêtes qui leur sont consacrées par les Big Four (Deloitte, Ernst&Young,

KPMG, PwC) au cours des dernières années.

Pour l'opinion comme pour les pouvoirs publics, c'est indéniablement la crise qui a servi de révélateur. Comment expliquer que ces entreprises aient su traverser la crise beaucoup mieux que d'autres ? Pourquoi réussissent-elles à créer des emplois pendant la tourmente ? À quelle précieuse alchimie répond le Mittelstand familial allemand, si souvent cité en exemple pour sa réussite notamment industrielle, ses succès à l'exportation et sa capacité à amortir les crises et à structurer l'emploi dans les régions ? La mise en cause brutale d'une certaine forme de capita- lisme financier faisant fi des frontières et de l'économie réelle a obligé le personnel politique, de droite comme de gauche, à " changer de

INTRODUCTION

VIVE LE LONG TERME !

LES ENTREPRISES FAMILIALES AU SERVICE DE LA CROISSANCE ET DE L'EMPLOI 4 logiciel » économique. Ainsi, après n'avoir juré que par les grands groupes, s'est-il intéressé à des entreprises familiales dont les moteurs semblent répondre aux nouveaux impératifs du discours politique : " made in », enracinement territorial, priorité à l'emploi. Quel changement ! " L'entreprise familiale sauvera-t-elle le capita- lisme ? » s'interrogent même Christine Blondel et Anne Dumas dans un ouvrage qui fait référence 1 . Récemment réhabilitées puis promises au statut de héros de notre économie, les entreprises familiales ont- elles en commun des valeurs, des caractéristiques particulières qui mériteraient d'être diffusées ?

Qu'est-ce qu'une entreprise familiale ?

Dans un rapport de 2009, la Commission Européenne la définit ainsi : " Une entreprise, quelle que soit sa taille, est une entreprise familiale si : • la majorité des droits de vote est détenue par la ou les personnes physiques qui ont créé l'entreprise ou les personnes physiques qui ont acquis le capital de l'entreprise, ou bien par leurs conjoints, parents ou enfants ou par les héritiers directs de leurs enfants ; • la majorité des droits de vote est directe ou indirecte ; • au moins un représentant de la famille ou de la parentèle participe formellement à la gouvernance de l'entreprise ; • les sociétés cotées en bourse entrent dans la définition de l'entre- prise familiale si les personnes qui ont créé ou acquis l'entreprise (capital) ou bien leurs familles ou leurs descendants détiennent

25 % des droits de vote issus de leur capital ».

1 Blondel C., Dumas A., L'entreprise familiale sauvera-t-elle le capitalisme, édition

Autrement, novembre 2007

INTRODUCTION

5 Les entreprises familiales transcendent donc toutes les tailles d'entre- prises (TPE, PME, ETI et groupes). Elles représentent 70 % des sociétés en Europe et 83 % en France 2 . On ne le sait pas assez, les entreprises familiales représentent entre 65 % et 90 % des entreprises dans le monde. À titre d'exemple, un tiers des entreprises listées dans l'indice Standard & Poor 500 aux États-Unis peuvent être considérées comme familiales.

Les entreprises familiales dans le monde

Source : KPMG.

Dans ce rapport qui porte sur le développement de long terme, nous nous intéresserons plus particulièrement aux ETI (Entreprises de Taille intermédiaire dont le chiffre d'affaires est compris entre 50 millions d'euros et 1,5 milliard d'euros) qui ont été transmises ou pourraientquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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