Prise en charge des enfants souffrant du trouble déficitaire de l
Jun 5 2561 BE de l'enfant à l'adulte chute à 10%. En revanche
THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE
Trouble Déficitaire de l'Attention / Hyperactivité chez l'enfant et l'adolescent Le trouble déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est un ...
TROUBLE DE LATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITE Dr
entre ces deux positions extrêmes… alors que la polémique n'a pas lieu d'être. Dans le TDAH (chez ces enfants qui ont un déficit d'attention)
LHYPERACTIVITE INFANTILE : ANALYSE SOCIOLOGIQUE DUNE
Si le constat sur la polémique qui bat son plein THADA est l'abréviation du Trouble Hyperactivité avec Déficit d'Attention ancienne appellation du ...
Pistes sociologiques pour une histoire des prescriptions de Ritaline
la Ritaline: un traitement médicamenteux indiqué pour ce trouble psychiatrique du Déficit de l'Attention / Hyperactivité TDAH)
Rapport au personnel au sujet :
Conséquences et répercussions de l'hyperactivité sur la vie de l'enfant . Le TDA/H est un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.
Trouble déficitaire de lattention et hyperactivité
La polémique à propos du Ritalin®. Le problème du trouble le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité et sur l'usage ... élevée chez les garçons.
Association Arria
troubles de la conduite et du comportement : déficit de l'attention Centre Référent pour les troubles des apprentissages » chez l'enfant. Il en existe.
Modèle pour la frappe des Rapports Parlementaires
Jan 26 2565 BE la rapporteure ont attiré son attention sur le fait que le TDAH était aussi un ... leur enfant un accompagnement long et coûteux chez des ...
Prescription de chlorhydrate de méthylphénidate : la vigilance s
Jan 20 2549 BE vité avec déficit de l'attention (THADA) et (U) le traitement de la narcolepsieavec ou sans cataplexie chez l'adulte et l'enfant de plus de ...
La polémique à propos du Ritalin®
Le problème du trouble déficitaire de l'attention, qu'il s'accompagne ou non d'hyperactivité, soulève facilement la controverse. De nombreuses étiquettes ont été accolées à ce syndrome dans le passé: hyperactivité, dysfonction cérébrale minime, hyperkinésie, etc. Le Manuel diagnos- tique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) utilise
dans sa dernière édition l'appellation suivante: le trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) 1 Le traitement qu'en ont fait les médias n'aide pas à abor-der le sujet avec objectivité. Y a-t-il une seule ligne ouverteoù l'animateur ne s'est pas servi de ce sujet pour soule-
ve r des discussions enflammées et augmenter ses cotes d'écoute? Les médias écrits n'y ont pas échappé. Un ma- gazine féminin connu titrait son article: "Le Ritalin, la drogue que l'école aime», accompagné du dessin d'un en- fant aux yeux vitreux2 . Les parents sont souvent réticents à consulter pour un problème d'hyperactivité. La connais- sance qu'ils ont du problème porte l'empreinte de l'ap- proche sensationnaliste et peu scientifique des médias. L'augmentation de la consommation des stimulants du système nerveux central (SSNC) soulève des questions: le nombre d'ordonnances est passé de 68 000 à 215 000 de1993 à 1999
3 . Il semble se stabiliser depuis. Les médecins n'en doivent pas moins être rigoureux dans leur processus d'évaluation et de traitement. Ce brasse-camarade a quand même eu l'avantage d'entraîner la mise sur pied d'un comité-conseil composé de représentants du milieu de la santé et du milieu de l'éducation, qui a produit en juin 2000 un rapport sur le TDAH 4 . Par la suite, le Collège des mé- decins a rédigé conjointement avec l'Ordre des psycholo- gues des lignes directrices sur le TDAH en septembre 20013 Le Médecin du Québec,volume 37, numéro 9, septembre 2002 41Trouble déficitaire de l'attention et hyperactivité ou comment s'élever au-dessus des passions pour faire une bonne job... ppaarr PPiieerrrree PPoouulliinn
Jérôme, neuf ans, vient d'être exclu de l'école à cause de son comportement. La direction a prévenu
sa mère qu'on ne le réintégrerait pas sans qu'un médecin lui ait prescrit du Ritalin®. Elle est en co-
lère. Elle est contre ce type de médicament et croit que c'est de la drogue. Elle vient vous voir parce
qu'on l'oblige... et parce que vous êtes le médecin de famille de Jérôme.TROUBLE DÉFICITAIRE DE L'ATTENTION ET HYPERACTIVITÉ
Le D r Pierre Poulin, pédiatre, a siégé au comité-conseil sur le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité et sur l'usage de stimulants du système nerveux central du MSSS-MEQ ; il a également fait partie du groupe de travail sur les lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l'Ordre des psychologues du Québec sur le TDAH et l'usage de sti- mulants du système nerveux central. Il exerce au Centre hos-pitalier Beauce-Etchemin, à Saint-Georges de Beauce.Les parents sont souvent réticents à consulter pour un problème d'hyperactivité. La connaissance
qu'ils ont du problème porte l'empreinte de l'approche sensationnaliste et peu scientifique des médias.REPÈRE Certains auteurs, généralement opposés à l'emploi des SSNC, ont avancé qu'il s'agissait d'une maladie typique- ment nord-américaine et que l'utilisation du Ritalin® était beaucoup plus rare en Europe 3,5 . Pourtant, des études se fondant sur les critères du DSM ont montré que la fré- quence du trouble était identique dans d'autres pays du monde 6 . Des modes différents de pratique ou d'éducation des enfants, une approche plus psychanalytique ou des res- trictions sur l'usage des SSNC expliquent que ce type de médicament était jusqu'à récemment moins utilisé dans les pays européens. On a même accusé l'Association améri- caine de psychiatrie de collusion avec la compagnie Novartis pour élargir les critères diagnostiques de façon à mousser les ventes de méthylphénidate. La poursuite fut d'ailleurs rejetée en cour. La plupart des auteurs s'entendent pour dire qu'entre 3 et 6% des enfants présenteraient suffisamment de mani- festations pour répondre aux critères diagnostiques deTDAH selon le
DSM-IV
3 . Dans une classe de 20 enfants, cela implique qu'on peut s'attendre à trouver au moins un enfant ayant ce problème. Traditionnellement, on a tou- jours dit que la fréquence du trouble était de 5 à 10 fois plus élevée chez les garçons. C'est sûrement vrai pour le trouble d'attention avec hyperactivité. Ce l'est probablement moins toutefois pour le trouble d'attention sans hyperactivité.Le tableau clinique
Comment ces enfants, ces parents, ou même ces adultes consulteront-ils à votre cabinet? La situation décrite dans le texte de présentation de cet article, quoiqu'un peu cari- caturale, reflète souvent la réalité. Les parents consultent parce que l'école fait pression sur eux pour que quelque chose soit fait pour aider leur enfant agité qui perturbe la classe, ou qui est lunatique et en situation d'échec scolaire. Ils sont souvent réticents à voir apposer l'étiquette d'"hy-peractif» à leur enfant, et encore plus à lui faire prescrireun médicament "pour le calmer». Leurs connaissances
du problème viennent souvent de ce que les médias ont transmis. Ce n'est généralement pas très scientifique, ni en faveur de ces médicaments... Dans d'autres cas, ce sont les parents, épuisés, les yeux cernés, qui consultent d'emblée et vous supplient de faire quelque chose pour eux, parce qu'ils sont dépassés par un enfant hyperagité de l'aube au crépuscule... D'autres parents, comme ceux que décrit l'article por- tant sur le déficit de l'attention sans hyperactivité, dans ce numéro, ne tolèrent pas que leur enfant ait une piètre per- formance scolaire et s'attendent à ce que vous lui prescri- viez un stimulant de l'attention susceptible de transformer ses échecs scolaires en réussite.Comment s'élever au-dessus de la controverse
Dans chacun de ces cas, vous devez situer votre position comme vous le faites normalement pour chaque patient qui vous consulte:il est important que le médecin explique aux parents qu'il travaille dans l'intérêt de leur enfant et qu'il mettra en branle un processus d'évaluation méticu- leux pour comprendre les difficultés de ce dernier et leur proposer (et non imposer) des solutions. Ces parents se- ront heureux d'apprendre que, quel que soit votre mode de pratique, vous ne travaillez pas pour l'école, ou la com- mission scolaire, mais dans l'intérêt de leur enfant. Ils doi- vent savoir que l'évaluation d'un TDAH présomptif ne se fait normalement pas en 20 minutes, risque d'exiger plus d'une rencontre, et requiert que vous demandiez des in- formations à l'école et aux autres professionnels qui in- terviennent auprès de l'enfant. L'article du D rJean Grégoire
sur l'évaluation et le diagnostic, dans ce numéro, expli- quera bien ces aspects. Les parents doivent comprendre que, après cette évaluation, vous leur proposerez sans doute des interventions (ces dernières seront abordées dans l'ar- ticle portant sur le traitement du TDAH). Il est possible Le Médecin du Québec,volume 37, numéro 9, septembre 2002Il est important que le médecin explique aux parents qu'il travaille dans l'intérêt de leur enfant
et qu'il mettra en branle un processus d'évaluation méticuleux pour comprendre les difficultés de
ce dernier et leur proposer (et non imposer) des solutions. Les parents doivent savoir que l'évaluation d'un TDAH présomptif ne se fait normalement pas en20 minutes, risque d'exiger plus d'une rencontre, et requiert que vous demandiez des informa-
tions à l'école et aux autres professionnels qui interviennent auprès de l'enfant.REPÈRES
42qu'un traitement médicamenteux fasse partie de vos pro- positions, mais ils seront toujours libres de l'accepter ou de le refuser lorsque vous leur aurez donné des informa- tions complètes et objectives. Leur choix se fera alors en toute connaissance de cause, et dans ce contexte clair dès le départ, leur confiance vous sera plus facilement acquise. Lorsque vous discutez avec les parents, il ne faut pas ou- blier que beaucoup d'entre eux sont ou ont été hyperac- tifs et (ou) lunatiques. L'hérédité est la principale cause du TDAH. Les études sur les jumeaux permettent même de déduire que 80% des TDAH sont d'origine génétique 7 , et vous le constaterez sûrement dans la pratique... Il y a quelques années, un article sur le TDAH aurait laissé en- tendre que le problème se réglait autour de l'adolescence. La recherche nous a permis d'apprendre que c'est loin d'être le cas et que les symptômes persistent chez 30 à 70% des adultes, et ce, de façon marquée 8 . C'est pourquoi nous avons cru pertinent de terminer ce numéro par un article portant sur le TDAH chez l'adulte, problème que vous ris- quez de voir de plus en plus. Au Québec, il semble que les psychiatres soient les mé- decins qui diagnostiquent le plus souvent le TDAH (62%), suivis par les pédiatres (25%) et les généralistes (13%) 3 Peu importe que ces statistiques reflètent bien la réalité ou non, la hiérarchisation de la pratique médicale et la raré- faction des spécialistes pourraient bien conduire à inver- ser cette tendance. Rien n'empêche le médecin de famille de procéder à une évaluation des patients chez qui il soup- çonne un TDAH, s'il est prêt à y mettre le temps et à se munir des connaissances nécessaires. c
Date de réception:4 février 2002.
Date d'acceptation:15 mars 2002.
Mots clés:trouble déficitaire de l'attention et hyperactivité, méthylphénidate.Bibliographie
1. American Psychiatric Association. DSM-IV: manuel diagnostique
et statistique des troubles mentaux . Paris: Masson, 1996.2.Tremblay J. Ritalin, la drogue que l'école aime.Châtelainesep-
tembre 1998.3.Collège des médecins du Québec
. Le trouble déficit de l'atten- tion/hyperactivité et l'usage de stimulants du système nerveux cen- tral. Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l'Ordre des psychologues du Québec . CMQ-OPQ, septembre 2001.4.Comité-conseil sur le trouble de déficit de l'attention/hyperacti-
vité et sur l'usage de stimulants du système nerveux central. TDAH: rapport. Québec, ministère de l'Éducation, ministère de la Santé et des Services sociaux, 2000.5.Stubbe DE. Attention-deficit/hyperactivity disorder overview.
Historical perspective, current controversies, and future directions. Child Adolescent Psychiatr Clin North Am2000; 9: 469-79.6.Barkley RA. The prevalence of ADHD: Is it just a U.S. disorder?
The ADHD Reportavril 1998; 6 (2).
7. Tannock R. Attention Deficit Hyperactivity Disorder: advances in
cognitive, neurobiological, and genetic research.J Child Psychol
Psychiatr
1998; 39: 65-99.
8.Miller KJ, Castellanos FX. Attention deficit/hyperactivity disorders.
Pediatrics in Review1998; 19: 373-84.
Formation continue
Attention deficit/hyperactivity disorder: how to overcome passions to do a good job.The diagnosis and treatment of
attention deficit/hyperactivity disorder (ADHD) are a sub- ject of controversy in the mass media. Parents are sometimes reluctant to see a doctor when urged by school professionals trying to work with a disturbing or day-dreaming child. The increased use of methylphenidate in the 90's is a cause for re- flection. Even if the use of stimulants is higher in North America, the incidence of ADHD is the same in other coun- tries. About 3 to 6% of children are suffering from the prob- lem. Boys are referred more often, but girls are probably un- derdetected. The doctor that sees a child with that problem must confirm his role as someone trying to understand his problems and find solutions, including medication. Parents must know that information can be obtained from schools and other professionals, and that this kind of evaluation usu- ally requires more than one visit. Key words:attention deficit/hyperactivity disorder, methylphenidate.SUMMARY
Médecins omnipraticiens
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