[PDF] Traduction dextraits du livre de Robert Lacey : Monarch : The Life





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La traduction en milieu judiciaire: difficultés et enjeux / Christine

La traduction en milieu judiciaire: difficultés et enjeux /. Christine Durieux. — Extrait de : Revue des lettres et de traduction. — N' 2 (1996) pp. 39-53.



Note: Cette traduction a été établie par le Greffe à des fins internes

20-Jan-2021 [extrait]. 37. 40. Nations Unies comité spécial du génocide



BARBARA CONSTANTINE « Et puis Paulette… » : traduction dun

traduction d'un extrait et analyse traductologique. Mémoire de master 2. Master en langue et lettres françaises mention traduction. Sous la direction de.



[TRADUCTION] [EXTRAIT] () EN FAIT

[TRADUCTION] [EXTRAIT]. () EN FAIT. Le requérant ressortissant italien né en 1957



Traduction commentée dun extrait du jeu vidéo Afterparty

15-May-2022 La première partie du travail porte sur la traduction d'un extrait du jeu vidéo Afterparty. Le contact avec les développeurs étant resté ...



Non corrigé Traduction Uncorrected Translation

12-Feb-2012 CR 2012/2 (traduction) ... 1.3.4.3; English translation p. 43. ... Cet extrait montre clairement



Entretien avec Jeffrey Perkins dans son appartement le 26.12.12

Entretien avec Jeffrey Perkins dans son appartement le 26.12.12 (extrait). Traduction Johanna Viprey. Johanna Viprey : Pourquoi vouloir faire de la 



Traduction dextraits du livre de Robert Lacey : Monarch : The Life

Traduction d'extraits du livre de Robert Lacey : Monarch : The Life and Reign of Elizabeth II Extrait 5 : le prince Philip et ses dames de compagnie.



Traduction de larabe au français Mathématicien : Al Kwarizmi Extrait

Traduction de l'arabe au français. Mathématicien : Al Kwarizmi. Extrait du livre : '??? ? ?? ?? ? ?? ?? ? ? ??? ? ?? ? ?? ?? ??? ? ???. Ou encore.



Limage mensongere: Traduction commentee dextraits de lHoros

extraits choisis parce qu'ils touchent au plus près à la question de l'image mensongère. En effet la pensée iconoclaste car il s'agit bel et bien d'une.

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Emilie CHIRON

Traduction d'extraits du livre de Robert Lacey :

Monarch : The Life and Reign of Elizabeth II

Mémoire de Master 1 " Traduction et interprétation »

Mention : Lettres et langues

Spécialité : Arts, lettres, langues

Parcours : Traduction littéraire et générale (anglais-espagnol)

Sous la direction de Mme Laetitia LANGLOIS

Président de jury : Mr Jacques SOHIER

Année universitaire 2018-2019

Remerciements

Ce mémoire a été appuyé par l'Université d'Angers. Merci à la Bibliothèque Universitaire d'Angers

qui a fourni des informations et des documents qui ont grandement aidé à l'écriture de ce mémoire.

Merci à Laetitia Langlois pour son assistance et ses commentaires qui ont permis d'améliorer la

traduction et à Jacques Sohier pour avoir présidé la soutenance.

Merci également à Jordy Walach et à Nathalie Lemière, sans qui ce mémoire n'aurait jamais vu le

jour. Un grand merci à tout mon entourage pour leur soutien durant l'écriture de ce manuscrit.

Tables de matières

Choix du texte..................................................................................4 Procédé et attitude de travail adoptés...............................................5 Problèmes et procédés de traduction................................................6

Extrait 1............................................................................................10

Extrait 2............................................................................................12

Extrait 3............................................................................................16

Extrait 4............................................................................................18

Extrait 5............................................................................................20

Extrait 6............................................................................................26

Extrait 7............................................................................................28

Extrait 8............................................................................................32

Extrait 9............................................................................................40

Extrait 10..........................................................................................42

Extrait 11..........................................................................................46

Extrait 12..........................................................................................48

Introduction

Choix du texte

J'ai rapidement su que je voulais traduire un ouvrage sur l'Angleterre pour cette première année de Master. Livres d'histoire, guides de voyage, mon choix s'est porté sur des livres de

vulgarisation plutôt que sur des longs articles de recherche. Je voulais en effet, que ma traduction

soit accessible à un large public. Mes pas m'ont conduit à la bibliothèque, vers la rangée de l'histoire de la famille

britannique. Lors de mes années de licence, je m'étais intéressée à la représentation

cinématographique de la famille royale. C'est donc un domaine que je connais et que j'apprécie. J'ai

choisi l'ouvrage de Robert Lacey : Monarch : The Life and Reign of Elizabeth II de 2002, pour

pouvoir me concentrer sur des anecdotes inédites au public français, qui ne connaît que les grandes

lignes de l'histoire royale. Il m'a paru approprié de traduire un ouvrage qui revient sur l'existence et

le règne de la reine au crépuscule de sa vie. Cet ouvrage est une biographie, genre littéraire qui forme un pont entre littérature

pragmatique et écriture littéraire. L'écriture de l'auteur, avec ses phrases longues et alambiquées, a

été une difficulté supplémentaire, qui m'a demandé bien des remaniements. J'ai préféré me pencher

sur des anecdotes personnelles plutôt que sur des faits politiques, afin qu'un lectorat français

connaisse la vie personnelle de la reine, la vérité sur elle et son entourage. Cela m'a permis

également de faire connaître la culture royaliste anglaise. Certains extraits peuvent paraître courts

car ils ne traitent que d'un fait ou d'une personne spécifique, d'autres en revanche sont longs. En

effet, j'ai voulu m'attarder sur les aspects d'un personnage (comme le prince Charles) envers qui

nous possédons des idées bien arrêtées ou que nous ne connaissons pas assez. La cohésion peut

manquer entre les extraits, c'est pourquoi des notes de traducteurs (ndt) sont nécessaires pour le

lecteur ordinaire : elles permettent de rappeler la fonction de certains personnages, d'expliciter une

notion par un énoncé paraphrastique, de justifier une traduction ou un refus de traduire. Pour plus de clarification, vous trouverez ci-dessous le résumé de chaque extrait : -Extrait 1 : la réaction de la famille royale face au décès de Diana. -Extrait 2 : la relation entre la reine et sa nourrice, Clara Knight. -Extrait 3 : l'euthanasie de George V. -Extrait 4 : le refus du peuple d'avoir Wallis Simpson comme reine. -Extrait 5 : le prince Philip et ses dames de compagnie. La naissance du prince Charles. -Extrait 6 : Margaret et son amant, Peter Townsend. 4 -Extrait 7 : l'entrée de l'Angleterre dans l'Union européenne. La mort du duc de Windsor. -Extrait 8 : l'attentat contre lord Mountbatten et son impact sur le prince Charles. Le début de la relation entre Charles et Camilla. -Extrait 9 : la relation extraconjugale entre Charles et Camilla. -Extrait 10 : la réaction de Diana face au mode de vie de la famille royale. -Extrait 11 : l'incendie du château de Windsor. -Extrait 12 : les grandes fortunes britanniques. La séparation de Charles et Diana.

Procédé et attitude de travail adoptés

Au cours de ma traduction, j'ai remarqué un changement dans ma façon de procéder. En effet, je justifiais souvent mes calques et mon manque d'étoffement par une volonté de ne pas

modifier le style d'écriture de l'auteur. Au début, je suis restée très proche du texte d'origine en

adoptant une posture sourcière. Cependant, celle-ci me forçait à être sans arrêt penchée sur mes

dictionnaires. Mes premières traductions portaient sur la reine Victoria. Elles étaient trop proches du

texte source donc difficile à comprendre en français, de plus je voulais me concentrer sur une époque plus actuelle, donc je les ai supprimées.

J'ai vite abandonné cette attitude sourcière pour adopter une attitude cibliste, c'est-à-dire ne

pas hésiter à s'éloigner de la forme pour être plus fidèle au sens. Comme l'a si bien dit St-Jérôme, un

des premiers traducteurs de la Bible " il ne fallait pas à mon avis offrir au lecteur le même nombre

de mots mais en quelque sorte des mots de même poids. » Ainsi, j'ai refusé la littéralité pour faire

place à une littérarité car on ne traduit pas seulement une langue mais aussi une culture, et ici je

traduis la culture britannique.

Ce nouveau procédé de travail me permet de moins hésiter, de me fier à mon intuition plus

qu'aux dictionnaires. Il ne s'agit pas pour autant d'une réécriture ou d'une réinterprétation car il n'y a

aucun rajout de ma part sauf nécessaire.

En ce qui concerne ma méthode de travail, je préfère l'écriture manuscrite à la rédaction sur

ordinateur. J'écris puis je relis, je tape ensuite la traduction à l'ordinateur tout en la récitant à voix

haute afin de détecter toute anormalité. Quelque fois, je me suis fait aider pour la rédaction sur

l'ordinateur afin d'avoir un point de vue extérieur. Cette personne remarquait principalement les

répétitions. Après une relecture avec le texte source sous les yeux, je relis plusieurs fois sans le texte

anglais. Grâce à ce procédé, je me concentre davantage sur le français et je peux décider de

transformer une tournure étrange, qui " sonnerait » trop anglais, le but étant de faire oublier que

c'est une traduction. 5 Une fois la traduction terminée, je l'ai faite relire par deux personnes bien distinctes. La

première, approchant la cinquantaine, possède un bagage littéraire important. Elle maîtrise très bien

la langue française. Elle m'a fait remarquer que je ne connaissais pas bien les règles de ponctuation :

je plaçais mal mes virgules. J'ai donc pris un cours sur la ponctuation qui m'a fait progresser. Cette

personne m'a également permis de remarquer des faux-sens, lorsqu'elle ne comprenait pas du tout

une phrase, un faux sens s'y cachait parfois. Elle m'a aussi appris à tourner une phrase différemment

pour qu'elle soit plus littéraire (par exemple, remplacer " pas loin de » par " près de »).

La deuxième personne, âgée de vingt-six ans, lit rarement. Elle m'a permis de rendre compte

de la cohésion du texte face à un lecteur ordinaire. Grâce à elle, je savais si les phrases étaient

simples à comprendre et si je n'avais pas oublié d'expliciter certaines notions ou personnes en notes

de bas de pages. Ces deux relectures externes m'ont été indispensables dans ma progression de la

langue française.

Problèmes et procédés de traduction

Au cours de ce mémoire, j'ai fait face à de nombreux problèmes et procédés de traduction. Je

les énumérerai ci-dessous en les illustrant de deux ou trois exemples. Il serait beaucoup trop long de

les citer tous, d'autant plus que certains procédés se font naturellement et que je ne remarque même

plus qu'ils en sont. Dès le début, le choix du temps des verbes a été problématique. Je ne pouvais pas me

permettre d'utiliser le passé simple lorsque l'auteur mentionne des faits antérieurs à l'action passée.

J'ai donc choisi de traduire le past perfect par du plus-que-parfait lorsque l'auteur en employait. Le

passé composé n'est présent que dans les citations : " Je n'ai jamais su son nom » (extrait 5). C'est

un temps moins littéraire que le passé simple et plus actuel. De plus, Robert Lacey est un auteur âgé

de soixante-quinze ans, je ne l'imagine pas employer du passé composé, d'où le choix du passé

simple. Certaines fois, l'auteur passe soudainement du passé au présent. Même si j'ai gardé certains

passages au présent comme les photographies de Clara Knight dans l'extrait 2, il s'avère souvent

obligatoire de tout laisser au passé pour que tout concorde ensemble :

The weather had been balmy, [...]. Ever practical, ever-tinkering, Prince Philip, the Duke of Edinburgh,

is the proud deviser of a bulky, wheeled contraption that is the centre of these cherished rituals--a picnic

trailer.

La météo avait été douce, [...]. L'esprit pratique et bricoleur, le prince Philip, duc d'Édimbourg, était fier

d'avoir inventé une sorte de gros engin à quatre roues qui était devenu l'attraction principale de ces chers

événements : un chariot à pique-nique. (Extrait 1) Les phrases de l'auteur sont très longues, elles peuvent atteindre jusqu'à quatre lignes.

Comme elles portent souvent sur plusieurs sujets, j'ai volontairement décidé de les couper afin

6

d'apporter de la cohésion. Ainsi, chaque phrase ne comporte généralement qu'un sujet. Il était plus

difficile de couper les phrases lorsque l'auteur mentionnait des faits politiques. Je les ai laissées

entières mais j'ai usé de remaniements pour les rendre claires et concises : As it became clear that his cabinet, along with the leaders of the Dominion governments whom he consulted by telegram, were unwilling to accept Mrs. Simpson, either as queen or as some sort of morganatic, unofficial wife, he manoeuvred the king into a corner.

Pendant que son cabinet et tous les chefs de territoires britanniques - qu'il consultait par le biais de

télégrammes - se montraient évidemment peu disposés à accepter Mrs. Simpson, aussi bien en tant que

reine qu'en tant qu'épouse morganatique et non officielle, Baldwin, lui, réussit à mettre le roi dos au mur.

(Extrait 4)

Je n'ai pas hésité à rajouter des mises en relief " Baldwin, lui » pour que l'on sache qui fait l'action.

J'ai choisi de remplacer la plupart des tirets et des points virgules par des virgules. La

ponctuation anglaise s'empare de notre littérature française, qui ne possédait pas de tirets

auparavant. Je préfère donc garder un style classique même si des tirets ne peuvent pas toujours être

supprimés. Les citations anglaises sont souvent coupées en plein milieu par des incises. J'ai décidé

de placer ces incises à la fin pour plus de fluidité dans la lecture : "The Queen's thought in those early days," says a friend, "was that Diana was a 'new girl' who was finding it very difficult to get used to things."

" Au début, la reine pensait que Diana était une "fille fraîchement arrivée" qui éprouvait beaucoup de mal

à s'adapter aux événements » déclare un ami. (Extrait 10)

J'ai très rarement trouvé les traductions des citations, trop méconnues ou inutiles au lecteur français.

Elles m'ont fait douter de leur véracité. Puis-je faire confiance à l'auteur ? Les a-t-il inventé ou sont-

elles véridiques ?

Il y a rarement des répétitions dans le texte source donc je devais bien faire attention à ne

pas en faire. Dans l'extrait 2, nous avons " photographs », " picture » et " portraits » qui deviennent

" photographies », " photographies » et " portraits ». Deux répétitions ne sont pas graves mais ce

nombre ne doit pas être dépassé. De même pour " relatives » que j'ai traduit par " proches » et

" famille » dans l'extrait 5.

J'ai tenté d'éviter les calques le plus souvent possible. Mais certaines constructions n'ont pas

besoin d'être changées pour ressembler au français ou être plus compréhensibles : " This essentially

Edwardian lifestyle had its conventions. » " Ce mode de vie essentiellement édouardien avait ses

propres usages. » (extrait 10) Il suffit parfois d'un simple synonyme pour rendre la phrase correcte

en français. Certaines fois, le calque est impossible : " Her distress and bewilderment were

unconcealed. » " Elle ne cacha pas son désarroi et sa confusion » (extrait 11). Au début de la

traduction, je calquais souvent mais je me rendais rapidement compte que l'ordre canonique devait

être modifié :

7 The spell was broken with a speed that no one could have I guessed - within minutes of the new queen being crowned.

Précédente traduction : La nouvelle se répandit comme une fusée, et personne n'avait prévu cela,

seulement quelques minutes après le couronnement de la reine.

Traduction finale : Seulement quelques minutes après le couronnement de la nouvelle reine, la nouvelle se

répandit comme une traînée de poudre, alors que personne ne l'avait prévu. (Extrait 6) La phrase est plus claire et beaucoup mieux tournée.

Lors du procédé de traduction, il faut faire attention aux faux-amis (" eventually » se traduit

par " finalement » et non " éventuellement »). Le niveau de langue doit également être respecté. Le

contexte est la monarchie et l'auteur a un certain âge, donc il faut faire attention à ne pas trop

oraliser les citations. Ainsi " he doesn't give a damn what the world thinks » devient " il se moque

de ce que les autres pensent de lui » (extrait 5).

Connaître ses collocations est aussi un plus, ainsi " into a corner » devient " dos au mur » (4). J'ai

évité des erreurs en remarquant qu'on ne disait pas " dominé par des règles strictes » mais " régi par

des règles strictes» (5) ; " tenir les rênes » (du cheval) et non " les rennes » (l'animal) (4)...

Des procédés de traduction classiques apparaissent partout tels que les chassé-croisés, souvent incomplets : " flames had leapt up the high roof void » " les flammes avaient atteint la

haute toiture » (11) ou des transpositions partielles : " which caused her eyes to narrow »

" responsable du plissement de ses yeux » (1). Ici, on remarque deux changements de catégorie grammaticale.

L'étoffement est un autre procédé habituel. Il consiste à traduire une préposition, un pronom

ou un adverbe par un syntagme verbal ou nominal. Ce que l'anglais dit en un mot, le français en

nécessite plusieurs pour dire la même chose. C'est pourquoi la traduction rallonge généralement le

texte de 15%. " off the North-West coast » devient " au large de la côte nord-ouest » (8),

" returning on 28 » " de retour le 28 » (5). L'étoffement est partout et se fait naturellement.

La modulation implique un changement de point de vue. Cela peut se présenter comme un

contraire négativé " though a spinster » " bien qu'elle ne fût jamais mariée » (2), " how obvious

they made it » " à quel point ils n'étaient pas discrets » (5). Pour rendre la phrase littéraire, j'ai souvent recours aux hypotaxes, je rajoute une

subordination : " The seventy-year-old king » " Le roi qui était âgé de soixante-dix ans » (3). J'ai

parfois modifié la tournure en passant de l'actif au passif. Le patient devient agent : " Her distress

and bewilderment were unconcealed. » " Elle ne cacha pas son désarroi et sa confusion. » (11) Le

choix de passer de l'actif au passif ou l'inverse implique un changement de sujet : " she sat for

monthly photographs » " tous les mois, des photographies de la princesse étaient prises » (2).

L'ordre de la phrase est changé mais le sens demeure. D'autres changements d'ordre peuvent être

effectués pour alléger une phrase : 8 It seems impossible that Princess Elizabeth, the young woman who had loved only this man since childhood, should not have felt the deepest hurt and betrayal at the moment she discovered

Pour la princesse Elizabeth, qui n'avait aimé que cet homme depuis sa jeunesse, il semble impossible

qu'elle n'ait pas ressenti de la trahison et une immense douleur lorsqu'elle découvrit (Extrait 5)

Les effacements consistent à supprimer des mots non pertinents, lorsqu'il y a plusieurs termes qui veulent dire la même chose ou lorsque la logique nous permet la suppression : " bluff

anb burly rugby-playing » devient " grand amateur de rugby » (1) on devine qu'il est costaud s'il

joue au rugby. " earthy and direct attitude » devient " une attitude directe » (8) car les deux adjectifs

sont synonymes.

Une incrémentialisation est parfois nécessaire pour énoncer une référence culturelle. La plus

pertinente est lorsque le prologue commence, l'auteur mentionne " the two boys », il faut préciser

qu'il s'agit de William et Harry. L'incrémentialisation se fait aussi par le biais des notes de traducteur : explicitation du Mile High Club par exemple ou de la danse de Zorba.

Enfin, je terminerai cette énumération des procédés de traduction par les faux sens et les

contre sens que j'ai rencontrés et plus particulièrement deux qui m'ont sauté aux yeux lors de la

relecture. Dans l'extrait 5, j'avais considéré le segment " returning on 28 December 1945 » comme

une marque de modalisation de l'auteur. Au début, je l'avais traduit par " retournons au 28 décembre

1945 » mais c'était très étrange que l'auteur s'adresse soudainement au lecteur alors qu'il ne l'avait

jamais fait. Le sujet de la phrase n'est pas le lecteur mais la princesse Elizabeth, c'est pourquoi la

traduction correcte est : " de retour le 28 décembre 1945 ». Elle retourne au palais à cette date

précise, le lecteur n'effectue pas un retour en arrière ici.

Dans l'extrait 8, je n'avais pas compris la phrase " he did not consider her princess material ». Je

m'étais trompé dans les unités de sens : " he did not consider her princess // material » et avait

traduit par " il n'estimait pas sa princesse importante à ses yeux ». Or, l'auteur ne peut pas se

permettre d'employer " princesse » pour Camilla car celle-ci était bien sûr importante aux yeux de

Charles. L'unité de sens est : " he did not consider her // princess material » et de ce point de vue, la

phrase prend tout son sens : " il estimait qu'elle n'avait pas l'étoffe d'une princesse » La traduction

finale est claire et logique quand on sait que son choix s'est porté sur une autre femme.

Sans les procédés de traduction, je n'aurais jamais pu rendre un travail correct. Ce mémoire

m'a beaucoup apporté et m'a fait énormément progressé pour mon futur métier de traductrice. La

traduction suivante est le résultat de cet apprentissage. 9

Excerpt 1 (Prologue page 1-2)

It was on a cool september thursday at Balmoral that Queen Elizabeth II realised she would have to change course. She had read the newspapers over breakfast that morning, digesting their angry sermons with the long-practised pensiveness which caused her eyes to narrow. Her jaw would

firm slightly as her thought processes started, shifting her chin forward a fraction - a signal to her

staff to think one more hard thought before they opened their mouths. Then, soon after nine o'clock, the phone calls from London started. Diana had died the previous Sunday - the last day of August 1997- and it had been pressure and decisions ever since. Helping the two boys had been their grandmother's first priority, applying her own therapy in times of trouble-lots of exercise and fresh air. "We must get them out and away from the television," said the queen as she clicked across the mournful images of the princess being run non-stop on every channel. "Let's get them both up in the hills." The fact that they were all together as a family, away from everything, in the rugged beauty

and peace of Scotland, had seemed such a blessing at first. Peter Phillips, Princess Anne's bluff and

burly rugby-playing son, had gone out with William and Harry on the moors each day, jollying them along with stalking and the odd fishing expedition-plus lots of mucking around on the brothers' noisy all-terrain motorbikes. The two young princes both loved the outdoors. In that respect they were very much Charles's sons. The weather had been balmy, with just a hint of autumn crispness, and the whole family had

driven out most evenings in the Land Rovers to eat. Ever practical, ever-tinkering, Prince Philip, the

Duke of Edinburgh, is the proud deviser of a bulky, wheeled contraption that is the centre of these cherished rituals--a picnic trailer. With the grilling rack and pots and pans stowed neat and ship- shape enough for the naval officer he had been, and padded drawers for carefully segregated types of fortifying alcohol, the wagon is towed to the shooting lodge selected for the family barbecue. No staff are present and the royal paterfamilias becomes chef. 10

Traduction

Extrait 1 (Prologue page 1-2)

C'est par un jeudi froid de septembre à Balmoral, que la reine Elizabeth II réalisa que son

attitude devrait changer. Ce matin-là, elle avait lu les journaux au petit déjeuner. Une réflexion

intérieure lui avait permis de supporter leurs reproches déchaînés. Cette concentration qu'elle

maîtrisait depuis longtemps était responsable du plissement de ses yeux. Sa mâchoire se durcissait

légèrement et son menton avançait inconsciemment lorsque ce processus de réflexion commençait.

C'était alors le signal pour ses employés de réfléchir à deux fois avant d'ouvrir la bouche. Puis, peu

après neuf heures, les appels depuis Londres fusèrent.

Diana était décédée le dimanche précédent, le dernier jour du mois d'août 1997. Les

pressions subites et les décisions à prendre depuis lors n'avaient pas cessé. Aider les deux garçons,

William et Harry, était devenu la priorité de leur grand-mère. Elle appliqua la méthode qu'elle

utilisait dans les moments difficiles : beaucoup d'exercice et d'air frais.

" Ils doivent être tenus éloignés de la télé, » déclara la reine tandis qu'elle visionnait les

images funestes de l'accident qui tournaient en boucle sur toutes les chaînes. " Amenez-les à la

campagne. »

La famille se réunit loin de tout, dans une Écosse paisible à la beauté brute. Aux premiers

abords, cela avait semblé être une véritable bénédiction. Peter Phillips, fils de la princesse Anne et

grand amateur de rugby, s'était rendu tous les jours dans la lande avec William et Harry. Il les avait

divertis en organisant une ou deux parties de chasse et de pêche, sans oublier les sorties boueuses et

bruyantes auxquelles s'étaient adonnés les deux frères en motos tout-terrain. Les deux jeunes

princes adoraient les grands espaces. A cet égard, ils ressemblaient bien à leur père Charles.

La météo avait été douce, avec une légère fraîcheur automnale dans l'air. La famille avait

pris les Land Rover presque tous les soirs pour aller dîner. L'esprit pratique et bricoleur, le prince

Philip, duc d'Édimbourg, était fier d'avoir inventé une sorte de gros engin à quatre roues qui était

devenu l'attraction principale de ces chers événements : une remorque à pique-nique. Celui-ci

possédait des supports pour stocker les grilles de barbecue ainsi que des casseroles et des poêles

rangées en ordre, un agencement digne de l'officier de marine qu'il avait été. Il y avait également

des tiroirs rembourrés pour pouvoir acheminer sans encombre certaines bouteilles d'alcool fort,

sélectionnées avec soin. Le fourgon était habituellement tracté jusqu'à un pavillon de chasse choisi,

pour y organiser le barbecue familial. Aucun membre du personnel n'était présent et le père de la

famille royale se transformait en chef cuisinier le temps d'une journée. 11 In that first week of September, the duke's barbecue wagon had come into its own as never before. Cooking and carving and cleaning up afterwards, the shared chores and rituals of the self- help meal had kept the whole family busy and had helped create the feeling there was something everyone could do. It was practical therapy. At fifteen, William had seemed to take it bravely, on the outside at least. But he was insisting that he would not walk behind the coffin at the funeral. Not quite thirteen, Harry had been more obviously upset. Was everyone quite sure Mummy was dead? he was heard to enquire. Could it not be checked to make sure there had not been a mistake? Gently helping the brothers to cope was, like everything royal, more than just a private, family matter. If the two young princes did walk through the streets in London on Saturday, their composure would be the pivot on which the whole occasion turned. Working out the details of the funeral had been the other big job since Sunday - the style of

the service, the length of the route, as well as the role that William and Harry would play. There had

been family arguments in the small hours as the bad news came through. The Spencers Diana's mother, brother, and two sisters - had wanted a private funeral, a small family affair, and to start with the queen herself had agreed. But by Sunday evening it was clear it would have to be a full- scale ceremony in Westminster Abbey, and since Monday the fax machine had been processing hymn sheets and processional time-tabling non-stop. Princess Margaret disapproved, but the queen mother had got quite excited about the prospect of listening to Elton John.

Excerpt 2 (chapter 6 page 81-82)

It was to be nearly six months before the infant Princess Elizabeth saw her parents again, in

which time she celebrated her first birthday and took her first steps - to the applause of servants and

grandparents. She sat for monthly photographs that were sent out to her parents, and her nanny worked hard to preserve the parental presence. Showing the baby a picture of her mother, she coached her to say "Mummy." But her earnest pupil seems to have thought the word referred to the object rather than the person portrayed, for she started welcoming all and sundry as "Mummy" - and even issued greetings to a few family portraits that pleased her. 12 Lors de cette première semaine de septembre, le chariot-barbecue du duc s'était imposé

comme jamais auparavant. Le rituel de ce repas fait maison, c'est-à-dire se partager des tâches telles

que préparer la nourriture, cuisiner et nettoyer après, avait apporté de l'occupation à toute la famille.

Il avait aidé à créer le sentiment que tout le monde pouvait y mettre du sien. C'était une thérapie

basée sur l'action. Âgé de quinze ans, William avait paru prendre la situation avec bravoure, du moins d'un

point de vue extérieur. Cependant il insista pour ne pas marcher derrière le cercueil aux funérailles.

A presque treize ans, Harry avait été en revanche plus bouleversé. Étaient-ils sûrs que maman était

morte ? l'entendait-on demander. Ne pouvaient-ils pas vérifier pour s'assurer que ce n'était pas une

erreur ?

Aider les deux frères à surmonter cette épreuve en douceur, était bien plus qu'une affaire

d'ordre privé - comme n'importe quelle affaire royale. Si les deux jeunes princes marchaient comme

convenu dans les rues de Londres le samedi, tout l'événement reposerait sur leur sang-froid. S'occuper des détails de l'enterrement avait été une autre grande responsabilité depuis

dimanche : il avait fallu définir le style du service, la durée de la marche funèbre mais aussi le rôle

que joueraient William et Harry. Il y avait eu des disputes familiales peu après l'annonce du décès.

Les Spencer : la mère, le frère et les deux soeurs de Diana, avaient voulu des obsèques privées et

une cérémonie intime. Au départ, la reine avait approuvé leur requête. Dès le dimanche soir,

l'organisation d'une messe à grande échelle dans l'Abbaye de Westminster devint cependant une évidence. Depuis lundi, le fax avait imprimé sans interruption des programmes et des chants

religieux. La princesse Margaret désapprouvait mais la reine mère était désormais impatiente à

l'idée d'entendre Elton John chanter.

Extrait 2 (chapitre 6 page 81-82)

Environ six mois se déroulèrent avant que le nourrisson qu'était la princesse Elizabeth pût

revoir ses parents. Pendant cette période, elle fêta son premier anniversaire et fit ses premiers pas

devant les applaudissements du personnel et de ses grand-parents. Tous les mois, des photographies

de la princesse étaient prises et envoyées à sa mère et son père. Sa nourrice travaillait dur pour

qu'elle conservât une image de ses parents. Elle montra au bébé une photographie de sa mère et lui

apprit à dire " maman ». Cependant, sa jeune élève sembla croire que le mot se rattachait plus à la

photographie qu'à la personne prise en photo, car elle commença à appeler " maman » tout le

monde. Elle réagissait même chaleureusement face à ceux qui lui plaisaient particulièrement.

13 Her nanny, Clara Knight, a large, square-jawed, country woman, had nursed many a young Strathmore, including Princess Elizabeth's own mother. Her small charges, who had difficulty getting their tongues around "Clara," knew her as "Alla." Though a spinster, she was given a courtesy "Mrs." like all senior nannies in high-society households of the day. Photographs show her as an unmistakable authority figure in her nurse's uniform, amply bosomed, with a faint and knowing smile on her lips. With her square frame and square black hat pulled down to her ears. she seems uncannily similar, to a modern eye, to Robin Williams in his role of Mrs. Doubtfire. Alla was old-fashioned and firm in the tradition of the professional nanny, ruling her nursery like an absolute monarch, and instilling discipline and regularity in everything from mealtimes to bowel movements. In later years Princess Elizabeth was to be noted as remarkably neat and tidy, going to great trouble to line up her shoes and toy horses with military precision. She had entered Alla's kingdom on the day she was born, and it had been in Alla's firm embrace that she was smuggled out to take the air in Berkeley Square in her earliest weeks. As the duke and duchess sailed around the world, travelling to Australia via Panama and returning via Suez, their daughter was also on her travels. With her time divided between her two sets of grandparents, the adults that were closest to the baby were all significantly senior and definitely formal folk. Even her beloved Alla was from the same generation as her grandparents. Small wonder that contemporary reports should depict the princess as a solemn and self-contained little girl, not so much a child as a tiny adult. For the last three months of her first year, she also had the unique formative experience of being the centre of attention at Buckingham Palace. She camped in borrowed quarters in an upper wing, and the highlight of her day was tea with the king and queen. Every afternoon she would be reverently prepared for the occasion, her nurse brushing her hair and clothing her in a white gown and fringed sash before bearing her into the royal presence. 14

Clara Knight, sa nourrice, était une campagnarde forte à la mâchoire carrée qui s'était

occupée de nombreux enfants Strathmore, y compris la mère de la princesse Elizabeth. Ses petits

protégés éprouvaient des difficultés à prononcer son prénom, alors ils l'appelaient tous " Alla » au

lieu de " Clara ». Bien qu'elle ne fût jamais mariée, elle était poliment appelée " Madame » comme

toutes les vieilles nourrices dans les familles de la haute société moderne. Des photographies

montrent son autorité évidente avec son sourire léger et avisé et ses habits de gouvernante qui

couvrent sa large poitrine. Avec son fort gabarit et son chapeau noir carré enfoncé jusqu'aux oreilles,

elle ressemble étrangement, vu sous l'angle de notre époque, à Robin Williams dans le rôle de Mrs.

Doubtfire.

Alla se montrait vieux jeu et ferme en ce qui concernait les traditions de son métier de nourrice. Elle régnait sur sa garderie comme un véritable monarque en inculquant discipline et

régularité dans toutes les activités : du repas jusqu'à l'évacuation des selles. Plus tard, la princesse

Elizabeth fut reconnue comme une petite fille remarquablement propre et ordonnée, qui prenait

grand soin d'aligner ses chaussures et ses petits chevaux avec une précision militaire. Elle était

entrée dans la sphère d'Alla dès sa naissance, et celle-ci l'emmenait dans ses bras robustes

discrètement en balade à Berkeley Square lors de ses premières semaines. Tandis que le duc et la duchesse voguaient à travers le monde, allant en Australie par le

canal de Panama et revenant par le canal de Suez, leur fille voyageait également. Sa garde était

divisée entre ses grand-parents maternels et paternels. Les adultes les plus proches du bébé étaient

considérablement âgés et très traditionnels. Sa chère Alla était aussi de la même génération que ses

grand-parents. Ce n'est donc pas très surprenant que les compte-rendus de l'époque aient décrit la

princesse comme une petit fille grave et repliée sur elle-même, qui ressemblait davantage à une

jeune adulte qu'à une enfant.

Durant les trois derniers mois de sa première année, elle fit l'expérience unique d'être le

centre d'attention du palais de Buckingham où ses quartiers furent installés dans une des ailes

supérieures. Le meilleur moment de la journée était l'heure du thé en compagnie du roi et de la

reine. Chaque après-midi était consacré à sa préparation révérencieuse pour l'occasion. Sa nourrice

lui brossait les cheveux puis l'habillait d'une robe blanche et d'un baudrier à franges, avant de la

conduire devant le couple royal. 15

Excerpt 3 (chapter 7 page 92-93)

Late on the evening of monday, 20 January 1936, George V's doctor, Lord Dawson of Penn, picked up a menu card in the household dining room at Sandringham and wrote a medical bulletin on the back. "The king's life is moving peacefully towards its close." Regular programming was suspended as the weighty and well-turned words were read out on the BBC. Dancing stopped in West End restaurants, and crowds gathered outside Buckingham

Palace.

The seventy-year-old king had been sinking for some weeks. He had not been out shooting since 14 November and had complained of chest pains over Christmas. Dozing by his bedroom fire in a faded old Tibetan dressing gown, he needed oxygen bottles to aid his breathing at night. It was clear to Lord Dawson that his patient's heart was weakening, and when he discussed the king's

decline with the family in the middle of January, the doctor was given clear instructions. Neither the

Prince of Wales nor his mother Queen Mary, said the prince, wished "the King's life to be prolonged if I judged the illness to be mortal." Dawson's careful notes of his royal patient's final illness remained private for fifty years. But in 1986 they were published by his biographer, Francis Watson, revealing a dramatic new dimension to the famous medical bulletin-and, in particular, the doctor's confident choice of the words "peacefully" and "close." "At about 11 o-clock," ran Dawson's narrative of George V's final evening, "it was evident that the last stage might endure for many hours, unknown to the Patient, but little comporting with that dignity and serenity which he so richly merited and which demanded a brief final scene."quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22
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