[PDF] Traitement non hormonal des bouffées de chaleur liées à la





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Traitement pharmacologique et non hormonal des bouffées de

Chez les patientes traitées pour un cancer du sein la ménopause peut être induite 2 comprimés de soya (17



Traitement non hormonal des bouffées de chaleur liées à la

23 août 2017 traitement hormonal de la ménopause conventionnel (THM) (Avis ... Les isoflavones du soja n'influencent pas les bouffées de chaleur chez les ...



Les isoflavones du soja dans la filière aliment santé

La fréquence de ce symptôme varie de 70-80 % pour les femmes ménopausées en Europe [53] à 18 et 14 % en Chine et à Singapour respectivement [54]. Le régime 



Sécurité et bénéfices des phyto-estrogènes apportés par l

Objet : Saisine de l'AFSSA relative à l'emploi d'isoflavones de soja dans les depuis le Moyen-Age est traditionnellement utilisé pour le traitement du ...



Phytooestrogènes chez la femme ménopausée

tions les plus élevées d'isoflavones se retrouvent dans les fèves de soja et d'extraits de soja ou de trèfle rouge sur les symptômes de la ménopause.



LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES DE LA MENOPAUSE

26 juin 2015 Je tiens tout d'abord à remercier Mme Demailly pour sa ... Le traitement hormonal de la ménopause . ... III.2.4.2 Les isoflavones .



A PROPOS DUNE COHORTE DE 50 FEMMES SUI- VIES DANS LE

Intérêt d'un extrait d'isoflavones de soja (Inoclim®) sur les symptômes de la ménopause. 8. Mon ami : Dramane Kouma. Merci pour le soutien constant et.



La ménopause revisitée par lapproche intégrée

mixtes pour les extraits d'isoflavones de soja. Quoique l'effet des phytoestrogènes sur les symptômes de ménopause notamment sur les bouffées.



Effet dun traitement par extraits de soja concentrés en isoflavones

symptômes de la ménopause) et associé à une adaptation tion du soja contre le cancer de la prostate sont peu concluantes10.



Le soja et ses phyto-estrogènes: les impacts sur différentes phases

4 janv. 2021 lipidique pour réduire le risque d'o sit et soulager les inconforts de la ménopause. Les Isoflavones aglycones réduiraient les symptômes.

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No 51

Commission Assurance Qualité

Président Prof. Dr Daniel Surbek

Traitement non hormonal des bouffées de chaleur liées à la ménopause Mise en consultation: - Groupe de travail pour et la médecine de la reproduction - Société suisse de phytothérapie médicale

Auteurs: P. Stute, R. Bürki, V. Geissbühler

1 Introduction

Les bouffées de chaleur comptent parmi les troubles les plus fréquents de la ménopause. Outre le

traitement hormonal de la ménopause conventi42), il existe des approches

thérapeutiques dans les domaines de la médecine complémentaire et de la pharmacothérapie non

hormonale [1, 2]. Les groupes cible -indiquée, comme par ex. des femmes atteintes cancer du sein. Concernant les

traitement des bouffées de chaleur représente un défi particulier chez les femmes avec un diagnostic de

cancer du sein, le niveau de preuve pour ce groupe de patientes est mentionné séparément.

2 Intervention sur le mode de vie

Techniques habillement par couches (technique des pelures ), accessoires d la rriture ou les boissons chaudes et épicées; pas

Une prise de poids (min. 10% du poids initial) est associée (après 1 ou 2 ans) à la réduction ou à la

disparition des bouffées de chaleur [3]. Ceci est également vala cancer du sein [4].

3 Médecine complémentaire

3.1 Thérapie cognitivo-comportementale

Message principal: une thérapie cognitivo-comportementale réduit les bouffées de chaleur de façon

significative. Ceci est également valable cancer du sein.

3.2 Techniques holistiques

La gestion du stress centrée sur la pleine conscience (mindfulness-based stress reduction) réduit de

manière non significative nsité des bouffées de chaleur et les troubles subjectifs associés.

La technique de respiration lente et profonde (paced respiration) intensité des bouffées de chaleur. Les exercices de relaxation ne sont pas assez efficaces pour combattre les bouffées de chaleur. intensité des bouffées de chaleur de manière significative. Ceci est

également valan cancer du sein.

3.3 Isoflavones (phyto-)

Message principal: les isoflavones issus du soja peuvent diminuer les bouffées de chaleur [5]. La dose

recommandée est de 50-60mg soflavones/jour [6] ou au moins 30mg de génistéine/jour [7].

Les isoflavones sont des SERMs non stéroïdiens qui se lient de préférence aux récepteurs

bêta. Le soja est la source principale des isoflavones. Les agents principaux sont la génistéine, la daidzéine,

la glycitéine, le biochanin A et la formononétine.

femmes par la flore bactérienne intestinale en équol (isomère biologiquement actif équol S(-) et isomère

biologiquement inactif équol R(+)). Au moins quatre méta-analyses et revues systématiques ont été

publiées, avec des conclusions différentes [2, 5, 7-9]. Quatre méta-

Niveau

de preuve IV IV Ia Ia Ib Ib Ib Ib Ia Ib Ia Ib Effingerstrasse 102 CH-3010 Bern Telefax: +41 / 31 / 632 11 05

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bouffées de chaleur. Les isoflavones du soja es femmes (n=4 ERC). du sein

3.4 Médicaments phytothérapeutiques et micronutriments

(Cimicifuga racemosa) réduisent

significativement les bouffées de chaleur, comparé au placebo, pendant la périménopause et la ménopause

[2]. Les extraits du rhizome de (Cimicifuga racemosa) réduisent significativement les bouffées de chaleur chez les patientes préménopausées tamoxifène) [10]. (Dioscorea villosa) les bouffées de chaleur. Le Dong Quai (4.5 g/j) les bouffées de chaleur. (Oenothera biennis; 500 mg/j) ௗ) ou le pain au lin (25 g/j) les bouffées de chaleur.

Les extraits de racine de ginseng (Panax ginseng)

Les extraits de houblon en cônes (Humulus lupulus; 100 resp. 250 mcg de 8-prénylnaringénine/j)

influencent pas les bouffées de chaleur.

Les tubercules de maca (Lepidium meyenii) diminuent les bouffées de chaleur; toutefois les études sont trop

hétérogènes pour une appréciation définitive.

Les acides gras oméga-3 (1100 mg EPA/j + 150 mg DHA/j) diminuent les bouffées de chaleur; toutefois les

études sont trop hétérogènes pour une appréciation définitive. (Cimicifuga racemosa) compte parmi les médicaments phytothérapeutiques

utilisés le plus fréquemment pour traiter les bouffées de chaleur liées à la ménopause. Comme mécanismes

, des effets semblables aux SERMs, antioxydatifs, anti-inflammatoires et sérotoninergiques sont

discutés [11]. Une analyse Cochrane de différence concernant la diminution des bouffées de chaleur par rapport au placebo [12]. ,

du dosage et de la réglementation officielle (médicament, complément alimentaire). Les ERC répondant aux

exigences de la FDA EMA ont montré dans leur majorité une réduction significative des bouffées de

chaleur chez les femmes en bonne santé péri- ou ménopausées (n=8 ERC contre placebo) [2], de même

que chez n cancer du sein, traitées par tamoxifène (n=1 ERC) [10]. Au stade des connaissances actuelles la eutiques administrés par voie orale, utilisés pour combattre les bouffées (Dioscorea villosa) (n=1 ERC contre placebo) [13], le Dong Quai (Angelica sinensis) (n=1 ERC contre placebo) [14], (Oenothera biennis) (n=2 ERC contre

placebo) [15, 16], le lin (Linum usitatissimum) (n=2 ERC contre placebo) [17, 18], le ginseng (Panax

ginseng) (n=4 ERC contre placebo) [19], le houblon (Humulus lupulus) (n=3 ERC contre placebo) [20, 21,

22], la maca (Lepidium meyenii) (n=4 ERC contre placebo) [23], les acides gras oméga-3 (n=2 ERC contre

placebo) [24, 25], (n=1 ERC contre placebo) [26] et un extrait de rhubarbe de Sibérie ERr 731 (Rheum rhaponticum) (n=2 ERC contre placebo) [27, 28].

3.5 Acupuncture

re à un simulacre mais était significativement plus traitement (contrôles) [29]. Une

méta-analyse de 12 ERC est parvenue à un résultat inverse et a mis en évidence une réduction significative

s bouffées de chaleur liées à la ménopause [30]. Chez des femmes , une méta-analyse de 12 études significative des bouffées de chaleur [31]. Toutefois, dans une re des douleurs et de la qualité de vie [32].

3.6 Blocage du ganglion stellaire

Message principal: un blocage du ganglion stellaire réduit éventuellement les bouffées de chaleur. Cette

Ib Ib Ib Ib Ib Ib Ib Ib Ib Ib Ia II Effingerstrasse 102 CH-3010 Bern Telefax: +41 / 31 / 632 11 05

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un anesthésique local (par ex. bupivacaïne) à la

hauteur de C6 sous contrôle échographique, par un spécialiste du traitement de la douleur ou un

anesthésiste. Les effets indésirables

(hémorragie, convulsion) sont très rares. Dans quatre études ouvertes, non contrôlées, les bouffées de

chaleur ont diminué de 45 à 90% pendant 6 semaines à plusieurs mois après un blocage unique du

ganglion stellaire [33-36]. aucun effet sur la fréquence globale des bouffées

de chaleur, mais une réduction significative des bouffées de chaleur modérées à très fortes (fréquence +

intensité), comparé au groupe de contrôle fictif [37]. Dans une revue concernant des femmes atteintes

cancer du sein, une réduction des bouffées de chaleur de 34 à 52% a été décrite dans cinq études non

contrôlées et dans une ERC [38].

4 Pharmacothérapie non hormonale

4.1 Antidépresseurs

Message principal: les ISRS et les IRSNa réduisent significativement les bouffées de chaleur, comparé avec

un placebo. Ceci

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), tels que la paroxétine, ainsi que les

inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa), tels que la

(des)venlafaxine, réduisent significativement les bouffées de chaleur liées à la ménopause chez les femmes

en bonne s [40]. La posologie initiale est de 10mg/jour

(but 10-20mg/j) pour la paroxétine et de 37.5mg/jour pour la venlafaxine (but 37.5150mg/j). Le traitement

prend effet au cours des deux premières semaines. Les effets indésirables éventuels, dose-dépendants,

comprennent la sécheresse buccale, les troubles du sommeil, les nausées, les céphalées et les

étourdissements; ces manifestations diminuent généralement après une ou deux semaines. On observe

rarement des pensées suicidaires au cours des premiers mois. Le risque de fracture est éventuellement

accru [41].

équili

ISRS ou IRSNa. Parmi les contre-indications sont compris le syndrome neuroleptique ou sérotoninergique

-médications telles que les inhibiteurs de la MAO.

évent

traitées par tamoxifène; dans ces cas, la (des-)venlafaxine (IRSNa) est à utiliser. [2, 42, 43].

4.2 Antiépileptiques

Message principal: la gabapentine et la prégabaline réduisent significativement les bouffées de chaleur,

comparé au placebo. Ceci

Les antiépileptiques gabapentine et prégabaline réduisent significativement les bouffées de chaleur liées à

la ménopause chez les femmes en bonne santé [44] [45]. La

posologie initiale de la gabapentine est de 0-0-0-300 mg/jour, pouvant être augmentée successivement

après 3jours à 0-0-0-600 mg/j, puis à 300-0-0-600 mg/j (but 9002400 mg/j). La posologie initiale de la

prégabaline est de 0-0-0-50 mg/jour (but 150300 mg/j). Les effets indésirables éventuels, dose-

dépendants, comprennent des étourdissements, des céphalées (disparaissant souvent après 2 à 4

semaines) et des pensées suicidaires [42].

4.3 Antihypertenseurs

Message principal: la clonidine réduit significativement les bouffées de chaleur, comparé au placebo.

La clonidine est un agoniste des récepteurs adrénergiques de type alpha-2 à action centrale, qui diminue les

bouffées de chaleur liées à la ménopause plus fortement que le placebo [42, 43, 46, 47]. Elle est utilisée

rarement en raison de possibles effets indésirables constipation et la sécheresse buccale.

5 Recommandations pour la pratique [42]

La majorité des études sur la médecine complémentaire et la pharmacothérapie non hormonale n

Ia Ia Ia Effingerstrasse 102 CH-3010 Bern Telefax: +41 / 31 / 632 11 05

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été menées que sur une courte période (le plus souvent 8 à 24 semaines, au maximum 1 an), de sorte

Les traitements pharmacologiques non hormonaux se font en usage "off-label».

Tous les traitements pharmacologiques non hormonaux doivent être instaurés à la posologie la plus

faible et

Tous les traitements pharmacologiques non hormonaux doivent être diminués progressivement sur 1 à

2 -médication, aux effets supplémentaires désirés et aux préférences de la patiente. Le traitement chois , par ex. initialement après 3 mois, ensuite tous les 6 à12 mois. protection contre les effets à long ancer du sein, toutes les approches thérapeutiques décrites ci-dessus sont envisageablesté insuffisantes après un cancer du sein) et les ISRS si un traitement par tamoxifène (interaction pharmacologique) est en cours.

6 Références

Auprès des auteurs

Date: 23.08.2017

Evidenzlevel

Empfehlungsgrad

Ia Evidenz durch die Meta-Analyse von randomisierten, kontrollierten Untersuchungen Konsistenz sein muss, mindestens eine randomisierte, kontrollierte Untersuchung vorhanden, die sich auf die konkrete

Empfehlung bezieht (Evidenzlevel Ia, Ib)

Es sind zum Thema der Empfehlung gut kontrollierte, klinische Studien vorhanden, aber keine randomisierte klinische

Untersuchungen (Evidenzlevel IIa, IIb, III)

Es ist Evidenz vorhanden, die auf Berichten oder Meinungen von Expertenkreisen basiert und / oder auf der klinischen Erfahrung von anerkannten Fachleuten. Es sind keine qualitativ guten, klinischen Studien vorhanden, die direkt anwendbar sind (Evidenzlevel IV)

Good Practice Punkt

Empfohlene Best Practice, die auf der klinischen Erfahrung der Expertengruppe beruht, die den Expertenbrief / Guideline herausgibt Ib Evidenz durch mindestens eine randomisierte, kontrollierte

Untersuchung

IIa IIb III IV Evidenz durch mindestens eine gut angelegte, kontrollierte

Studie ohne Randomisierung

Evidenz durch mindestens eine gut angelegte andere, quasi- experimentelle Studie Evidenz durch gut angelegte, beschreibende Studien, die nicht experimentell sind, wie Vergleichsstudien,

Korrelationsstudien oder Fallstudien

Evidenz durch Expertenberichte oder Meinungen und/oder klinische Erfahrung anerkannter Fachleute Übersetzt aus dem Englischen (Quelle: RCOG Guidelines Nr. 44, 2006)

Références: auprès des auteurs

D:

Petra Stute:

MSD: advisory board

Kade Besins: activité de conférences, advisory board, contributions pour la recherche Schaper&Brümmer: contributions pour la recherche

Medinova: contributions pour la recherche

Schaer Pharma: activité de conférences, contributions pour la recherche

Mylan:

Jenapharm: activité de conférences

Vifor: activité de conférences

Dr. Wolff: activité de conférences, recherche (

Regula Bürki: pas de conflit

A B C 9 Effingerstrasse 102 CH-3010 Bern Telefax: +41 / 31 / 632 11 05

E-mail: qsk-sggg@insel.ch

Verena Geissbühler: pas de conflit

La commission Assurance Qualité de gynécologie suisse / SGGO élabore des

contenus. Les informations des fabricants doivent être respectées dans tous les cas, en particulier les indications concernant la posologie.

ifiques au moment de la rédaction. Le.quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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