[PDF] Versailles Photographié 1850 - 2010





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Versailles Photographié 1850 - 2010

26 janv. 2010 lES PHOTOGRAPHES EXposés ... Le château de Versailles profite de cette exposition pour mettre en valeur les nombreuses.



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Ils sont 1 000 à vivre au château. Certains sont de grands seigneurs du royaume de France et logent dans de beaux appartements. D'autres habitent des pièces.



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Le partenariat inédit qui se noue entre le château de Versailles et l'Ensad seule école publique d'arts décoratifs

Versailles

Photographié

1850 - 2010

26 janvier - 25 avril 2010

Sommaire

INTRODUCTION dE JEAN-JACQUES AILLAGON

2

Communiqué de presse

3 l'exposition

INTERVIEW DU COMMISSAIRE

5 lES GRANDS THèMES 8 lES PHOTOGRAPHES EXposés 10

Paroles de photographes

12

Catalogue d'exposition

Versailles photographié 1850-2010

15

Annexes

PARTAGE DE PHOTOS AVEC FLICKR

17

Autour de l'exposition

18

Informations pratiques

19

Liste des visuels disponibles pour la presse

20

INTRODUCTION

Le château et le domaine de Versailles devaient, quasi immanquablement, orir aux photogra-

phes, dès l"avènement de cette technique de produion d"images qui devint un art, un objet de choix

et des sujets nombreux, eux aussi, choisis. Versailles e, en eet, une exceptionnelle mise en scène de

l"eace, de l"hioire, de la mémoire et de toutes les produions de l"art, et invitait donc, par vocation

en quelque sorte, le regard et la passion des photographes à s"y exercer.

Dès ma nomination à la présidence de l'?tablissement public du musée et du domaine national de

?ersailles, j"ai pris la mesure de cette réalité insusamment mise en valeur. J"avais, en eet, été frappé

par le nombre impressionnant d"autorisations de prises de vue ou de tournages qui nous étaient

adressées, souvent par des photographes preigieux, dont, au cours des derniers mois, celles de Karl

Lagerfeld, Robert Polidori, Marc Walter, Jean-Baptie Leroux et Annie Leibovitz. Dans le même

temps, explorant les ressources du service des archives du château que dirige Karine Mc Grath, je me

suis rendu compte de l"ampleur de notre colleion de photographies, parmi lesquelles se croisent quelques grands noms de l"hioire de la photographie, dont ceux d"Eugène Disderi, Eugène Atget,

Albert Chevojon, André Vigneau ou encore Vasco Ascolini. Cet ensemble, jusqu"à ce jour considéré

comme une simple documentation, méritait bien d"être enn traité comme un patrimoine artiique à

part entière, digne d"être montré au public.

C'est dans ces conditions, que fut arrêté le choix de prêter plus d"attention à cette colleion et de

l"enrichir aussi syématiquement que possible. C"e ainsi qu"ont été acquis, il y a quelques mois, grâce

au mécénat d"Eurotunnel, l"album réalisé par Disderi lors de la visite de la Reine Vioria à Napoléon

III et de son séjour à Versailles, ou encore un ensemble de photographies de Pierre Jahan (

qui fut mon voisin, square du Roule à Paris. C"e également dans ce contexte que fut conçu le projet

de cette exposition qui se xe le propos, paradoxalement inédit, d"explorer ans de passion

photographique pour Versailles, tantôt singulier sujet, tantôt somptueux décor de nombreuses prises

de vue.

Cette exposition, exceptionnellement présentée dans la galerie de pierre haute de l"aile du Nord,

sera traversée par tous les visiteurs du château. Je forme le vœu qu"elle aiguise le regard de ceux qui

viennent découvrir ou revoir amoureusement ce chef-d"œuvre du "patrimoine de l"humanité» an

que, jamais, leur œil trop accoutumé, trop dirait ou trop blasé, ne se lasse de scruter l"insondable

beauté de ce lieu hors du commun.

Que Karine Mc Grath soit remerciée d"avoir accepté d"assumer et d"assurer le commissariat de cette

exposition qui me tenait à cœur. J"ajoute à cette gratitude, celle que je porte à tous les services de

l"Établissement qui ont pris part à la réalisation de ce projet. ?ean-?acques ?illagon ?résident de l'?tablissement public du musée et du domaine national de ?ersailles

COMMUNIQUÉ DE PrESSE

Versailles photographié, 1850-2010

Exposition du janvier au avril - Galerie de pierre haute, Aile Nord du château de Versailles Fort du succès des expositions ?ersailles à l'ombre du soleil et ?a guerre sans dentelles, le château de Versailles renouvelle son rendez-vous avec la photographie. ?ersailles photographié rassemble environ clichés de photographes reconnus qui ont, depuis les débuts de cette technique, porté leur regard sur le Château pour en saisir la beauté et les multiples facettes. La galerie de pierre haute devient ainsi une véritable galerie de photographies accueillant les clichés de grands arties ayant marqué l"hioire de leur discipline tels qu"Eugène Atget, Man Ray, Brassaï, André Kertész, Jacques- Henri Lartigue, Dora Maar, Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson... ainsi que des grands noms de la photographie contemporaine : Robert Polidori, Raymond Depardon, Jean-Loup Sie, Michael Kenna, Jun Shiraoka, ou encore Luigi Ghirri.

L'Exposition propose, autour de quatre grands thèmes, une réexion sur l"image du lieu à travers

le temps. " Versailles au cœur de l"hioire » montre le Château en tant que théâtre de grands

événements hioriques. " De pierre, de marbre et de soie » s"attache à mettre en valeur la

magnicence de l"architeure des bâtiments, tout en évoquant les appartements plus intimes,

contraant avec l"ae monumental du lieu. " La nature maîtrisée » présente tour à tour une

vision onirique, poétique, rie ou auère du parc. Enn, " Rêver Versailles » rend hommage aux

visiteurs et aux diérentes mises en scène qu"inirent ces lieux exceptionnels. Le parcours de

l"exposition e aussi bien un hommage au Château qu"à la photographie : les clichés contemporains

répondent aux plus anciens pour dépeindre un Versailles en majeé ou fragilisé (comme en temps

de guerre), un lieu riche en symboles laissant aussi place à l"homme et à ses aivités, un musée,

également siège de grands événements politiques. Le château de Versailles prote de cette exposition pour mettre en valeur les nombreuses photographies prises par ses visiteurs : un concours photographique e lancé sur

www.chateauversailles.fr et sur le site de partage de photos ?lickr. Les visiteurs et les internautes

pourront y participer pendant toute la durée de l"exposition.

COmmisssaire de

l'exposition

Karine McGrath

contactS presse

Hélène Dalifard

Aurélie Gevrey

Violaine Solari

presse@chateauversailles.fr légendes

1. Luigi Ghirri

?ersailles,

2. Jean-Bapti?e Leroux

?ue du parterre de l'?rangerie

3. Vasco Ascolini

?a galerie de pierre haute de l'aile du ?ord

4. Anonyme

?ièces d'artillerie sur la place d'?rmes 1.2. 3. 4.

Partie I

L"exposition

Partie I

- L"exposition

Interview du commissaire

Karine Mc Grath, commissaire de l"exposition — chef du service des Archives de l"?tablissement

public du musée et du domaine national de ?ersailles — nous fait part ici des choix, des découvertes

et des coups de cœurs qui ont ponué la préparation de cet événement qui nous invite à voir

Versailles à travers de talentueuses et parfois surprenantes optiques.

Que nous apprennent ces photos sur Versailles ?

Qu"il y a un lien paradoxal entre les photographes et le lieu. D"un côté, les photographes répondent

au projet d"un eace qui e fait pour être regardé. Ils sont des "regardants» de premier plan, mais

qui semblent cependant tomber dans le " piège de Versailles » en se conformant, dans leur manière

de voir, aux intentions des architees. D"un autre côté, la photographie conitue un apport en ceci

qu"elle sait isoler des détails, inventer des cadrages. Elle permet au eateur de découvrir ce qu"il

ne perçoit pas, tant il e sollicité par les impressions visuelles, sonores, olfaives, thermiques... Le

photographe nous fait alors le cadeau de sa vision subjeive, surtout dans les œuvres réalisées

depuis ans. Cette période voit éclore des arties, au langage singulier, dont le travail n"e pas

soumis aux exigences d"une commande.

À quels photographes pensez-vous ?

À Vasco Ascolini, par exemple. Ce photographe entretient un rapport très humble avec le lieu. Il

nous propose des éléments de sculpture, vus partiellement, sortes de photos volées empreintes de

discrétion. À l"opposé de ce regire, nous avons le travail de Jean-Baptie Leroux qui privilégie le

eaculaire, dans des œuvres délibérément théâtrales, à l"ehétique travaillée, comme sa ?cène

d'orage no?urne sur le canal transversal depuis le bassin du fer à cheval. Dans une autre palette,

j"aime la produion de Michael Kenna, un américain, qui vient d"être exposé à la Bibliothèque

Nationale de France. Son regard transforme les lieux et les plonge dans le fantaique. L"exposition

célèbre aussi les temps hioriques de la photographie, avec le " monument » Eugène Atget (-

) dont le travail géométrique manifee une recherche dans la traduion de la composition du Parc. Son regard reitue les proportions voulues par Le Nôtre et met au jour le fonionnement de

l"architeure végétale — et minérale. Il nous propose aussi une réexion sur la place du

photographe comme étant celui qui reee les lieux, qui donne à voir ce que verrait un visiteur. N"oublions pas qu"Atget a été un grand documentarie qui pendant ans a photographié syématiquement le Paris des années - sous tous les angles.

Karine Mc Grath

© château de Versailles, C. Milet

Pourquoi avoir borné le champ de l'exposition à 1850 ? Les daguerréotypes sur Versailles (technique en vigueur depuis les années ) sont visiblement très rares. J"en ai identié un daté de qui représente une revue militaire sur la place d"Armes. Mais nous n"avons pu en obtenir le prêt. Le véritable essor de la photographie sur Versailles correond à l"utilisation du tirage papier à partir de C"e cette année-clé, qui symbolise les vrais débuts de la photographie moderne, que nous avons donc choisie pour le titre. La photo la plus ancienne que nous montrons date de A-t-on des études sur la représentation de Versailles en photos ?

C"e un sujet vierge, qui a donné lieu à peu de travaux et d"expositions, à part, peut-être

celle de au Grand Palais : ?ersailles palais d'image. J"ai proeé dans les agences de

presse, les musées français, la Bibliothèque nationale, la médiathèque du Patrimoine, les

Archives nationales... J"ai désormais, une bonne vue d"ensemble du sujet. Et c"e cet aperçu général que je propose dans l"exposition avec une séleion de œuvres. Pour aller plus loin, je pense qu"il serait intéressant de monter des expositions monographiques. Pourquoi pas un projet autour de la remarquable série que le Japonais Jun Shiraoka a consacrée au Château ? Dans quelles circonstances est né "Versailles photographié»?

Jean-Jacques Aillagon avait lancé l"idée d"une exposition sur la photographie ancienne. En cours de

route, la thématique a été élargie à la période contemporaine. Le projet e " à l"image » de ce que

peuvent être certaines photos. Un sujet modee qui prend de l"ampleur !

Quelle scénographie avez-vous prévue ?

Les baies de la galerie de pierre haute nord vont être occultées et les œuvres seront présentées sur

une cimaise linéaire. Les photographies seront proposées sans chronologie au l de grands thèmes principaux. Comment, par la photo, le regard sur le chateau de Versailles a-t-il évolué ?

J"ai le sentiment d"un rapport très étroit entre Versailles et la photo. Celle-ci a été, depuis

le XIX e siècle, le veeur qui a propulsé la représentation du lieu dans tous les erits, et ce,

jusqu"à l"époque moderne où le Château continue d"occuper le devant de la scène grâce à

des images frappantes liées à l"aualité politique : voyage de la reine Vioria en procès du maréchal Bazaine à Trianon en , visite du tsar de Russie en , traité de dans la galerie des Glaces, visites de Kennedy ou de Nixon dans les années , sommet du G en Quels procédés photographiques anciens sont représentés ?

Vous verrez des autochromes, images couleur sur plaque de verre, selon un procédé, à base de

fécule de pomme de terre inventé en par les frères Lumière. Ces images, deinées à être vues en tranarence, ont connu un grand succès, notamment auprès des photographes et de certains peintres intéressés par la reitution des couleurs. De à , de nombreuses séances de

projeion ont fait le bonheur du public à la Société française de photographie. Dans l"exposition

également, nous aurons des tirages de vues éréoscopiques conçues pour des visionneuses rendant

un eet de relief, dont la diusion commerciale commence dès , surtout pour des images

érotiques.

[?ersailles, ?arc du château, bassin de ?eptune]

Henri Le Secq

Bibliothèque des arts décoratifs,

Paris, fonds Henri Le Secq

© Bibliothèque des arts décoratifs,

Paris ?rocès du ?aréchal ?azaine

Eugène Appert

Château de Versailles

© château de Versailles, Jean-Marc Manaï

Vos trois photos préférées ?

) ?o?urne - ?scalier de l'?rangerie, par Edward Steichen (). J"ai été émue au premier regard.

Nous sommes dans une pénombre myérieuse et le château semble, au second plan, irradier d"une

lumière lunaire : quel symbole riche de sens pour gurer le château du Roi-Soleil ! Je suis allée sur

les pas de Steichen, pour retrouver l"endroit exa de la prise de vue. C"e en retrait des secondes

Cents-Marches. Il y avait là un accès par la route de Saint-Cyr, très utilisé par le public à l"époque.

D"où ce point de vue qui nous paraît aujourd"hui inhabituel. Steichen appartient à l"école des

Piorialies, ces photographes qui, au tournant du XXe siècle, revendiquent un atut d"arties. Jusqu"alors, les photographes étaient en eet considérés comme des chimies, des techniciens. ?es jardins du château de ?ersailles, par Carl de Keyzer(). J"aime cet homme, anonyme, assis

de dos au premier plan. Fait-il partie du décor ? À travers lui, nous percevons avec intensité

l"immense solitude du jardin. C. de Keyzer e l"un des photographes présentés qui pose magniquement la queion de la place de l"Homme dans ce lieu chargé d"Hioire. Il a, on le sent, intégré dans son œuvre une partie de l"héritage du mouvement Humanie, représenté dans les années - par les Cartier-Bresson, Doisneau, Niepce (Jeanine) et l"agence Magnum. Ces photographes saisissent des inants de vie, parfois insolites, des scènes de rue qui révèlent le quotidien des gens. ) ?ersailles, par Luigi Ghirri (). L"artie a un yle très graphique qui tire parti des pereives. On dirait presque un dessin, avec des lignes de fuite parfaites. Pourquoi le public "doit-il» venir voir cette exposition ?

Il redécouvrira le château de Versailles grâce à de grands noms de la photographie. Et c"e ça la

grande surprise de l"exposition. Ce lieu a suscité, plus qu"on ne pense, des interventions de

créateurs fameux : Man Ray, Dora Maar, Brassaï, Brancusi, André Kertész, Éli Lotar et Germaine

Krüll (non présentés), Henri Le Secq, Jacques-Henri Lartigue, Robert Doisneau, Jean-Loup Sie, et

Annie Leibovitz.

L'intérêt de l'Établissement public pour la photo se limite-t-il aux expositions ? Non, bien sûr. La photographie e devenue un véritable champ d"enrichissement de nos colleions. J"ai proposé récemment l"acquisition d"un lot de tirages de Pierre Jahan (-), qui exposa avec Man Ray et fut membre du groupe des XV en aux côtés, entre autres, de

Robert Doisneau et Willy Ronis. Il y a eu en

d"autres achats : épreuves argentiques montrant la défense passive en , épreuves piorialies du XX e siècle, épreuves de sur papier albuminé par le comte de la Personne... En décembre , grâce au mécénat d"Eurotunnel, Versailles avait pu acquérir l"exceptionnel album de photos de Disderi prises à l"occasion de la visite de la reine Vioria en et qui sont, d"après mes recherches, les premières photos d"intérieurs du château. En ce début de XXI e siècle, Versailles a pris conscience que la

photo faisait partie de son patrimoine. Une discipline de plus qui, aux côtés des peintures, des

sculptures, du mobilier, des objets d"art, va permettre d"enrichir et diversier les points d"entrée

dans l"hioire et l"ehétique du Château. ?ersailles, 1985

Luigi Ghirri

Colleion des héritiers de l"artie

© Succession Luigi Ghirri

?hâteau de ?ersailles, la galerie des ?laces

Eugène Disderi

Depuis 1850 - une dizaine d'années après son invention -, la photographie s'est

toujours intéressée à Versailles. Représentant l"évolution de la technique et les diérents

courants ehétiques, des arties de renom - comme de plus anonymes - se sont attachés à xer

l"image du Château par l"objeif. Leur œuvre, présentée dans l"exposition, souvent pour la première

fois, reète les multiples facettes de Versailles dont la photographie a sans cesse accompagné les

deinées.

Quatre seions permettront aux visiteurs de découvrir ces diérents "visages» du château de

Versailles, immortalisés par les photographes:

Versailles au coeur de l'Histoire

Du XIX

e siècle jusqu'à nos jours, Versailles n"a cessé d"être le théâtre d"événements politiques de portée nationale et internationale. Par des images fortes de déploiements militaires, par les témoignages qu"elle livre sur des périodes de discorde civile ou d"occupation étrangère, la photographie nous renvoie aux troubles des temps. Elle rend compte également du rôle de Versailles dans la diplomatie, car de nombreuses réceptions de chefs d"État étrangers s"y sont tenues. Les objeifs se braquent sur Versailles lorsque les grands

événements qui ponuent la vie républicaine de la France s"y déroulent, éleions des chefs d"État

sous les IIIème et IVème Républiques ou séances du Congrès dans l"aile du Midi. Image officielle ou regard de simples témoins, la photographie nous rappelle que Versailles, symbole de la France et de la Nation, a été conçu pour la mise en scène du pouvoir.

De pierre, de marbre et de soie

L'importance prise par la notion de patrimoine au XIX e siècle e sans doute le phénomène qui a le plus contribué à l"intérêt de la photographie pour Versailles. Ainsi, chargée d"enregirer le réel, elle e requise pour documenter " l"œuvre Versailles », son état présent, ou encore pour mettre en valeur les caraériiques de ce haut lieu de l"art français.

Prises depuis les jardins, les vues des façades du château soulignent la majeé et l"unité

architeurales voulues par Jules Hardouin-Mansart. Les cadrages mettent en évidence les lignes

géométriques, les volumes, ainsi que l"ampleur de l"édice. Dans les appartements, les jeux d"ombre

et de lumière dévoilent tour à tour des eaces célèbres, insolites ou secrets.

Partie I

- L"exposition les grands thèmes ?éception en l'honneur de la reine ?lizabeth II d'?ngleterre en 1957

Anonyme

Château de Versailles

© château de Versailles, Jean-Marc

Manaï

?es ?éservoirs sous-terre

Jacques de Givry

Colleion de l"artie

© Jacques de Givry

La nature maîtrisée

Chef-d'oeuvre du jardin à la française, le parc de Versailles ore ses innombrables points de fuite et son ordonnance géométrique à l"objeif du photographe, dans une invitation permanente à la mise au point. Parterres, bassins, allées ou bosquets, les sujets sont multiples. L"usage de la couleur exalte les compositions orales des parterres ; il confère aussi une richesse eaculaire à l"image. Cependant, à la vision conventionnelle des perspectives s"oppose une recherche ehétique

plus armée : les compositions très dépouillées travaillent à étirer les horizons à l"inni ; les reets

des bassins deviennent si précis qu"ils semblent se subituer au modèle.

Rêver Versailles

Dans leur approche du château et du parc, les photographes s"obinent à représenter des eaces déserts. Quête de la beauté absolue ou jalousie de l"artie, cette vision e tronquée car Versailles a toujours été animé. Il arrive cependant que les statues, peuplant le site, soient humanisées par des situations insolites ou surréalies ; ou que les visiteurs, saisis par les photographes dits " humanies » dans des situations tendres, parfois plus graves, nous interpellent sur la place réservée à l"homme en ce lieu. Enfin, la photographie de mode, tout comme celle de cinéma, nous rappellent que la magie opère à Versailles, éternel objet de fascination et de rêverie... ?hariot of ?pollo, ?ersailles, 1988

Michael Kenna

Colleion de l"artie

© Michael Kenna

?'enlèvement de ?ouis XIV, 20 février 2006

Jean-Marc Manaï

Château de Versailles

© château de Versailles, Jean-Marc

Manaï

Partie I - L"exposition

LES PHOTOGRAPHES EXPOSéS

Eugène APPERT (- ?), français

Vasco ASCOLINI (), italien

Eugène ATGET (-), français

Alexandre BERTRAND (-?), français

Bruno BARBEY (), français

BISSON frères, Louis Auguste (-) et

Auguste Rosalie (1826-1900), français

Édouard BOUBAT (-), français

Marcel BOVIS ( -), français

Constantin BRANCUSI (-), roumain

naturalisé français

Maurice Louis BRANGER (-), français

hongrois naturalisé français

Cornell CAPA (-), américain

Henri CARTIER-BRESSON (-), français

Albert CHEVOJON (-), français

Jean COLLAS, français

Jean-Pierre COUDERC, français

Nathalie DARBELLAY, française

Louis-Alphonse DAVANNE (-), français

Raymond DEPARDON (), français

Jean-Claude DEUTSCH : photographe pour

Paris-Match

Eugène DISDÉRI (-), français

Robert DOISNEAU (-), français

DORA MAAR, Henriette Theodora

Markovitch, dite (-), française

Elliott ERWITT (), américain

Luigi GHIRRI (-), italien

Jacques de GIVRY (), français

Albert HARLINGUE (-), français

Erich HARTMANN (-), allemand

naturalisé américain

IZIS (Israelis Bidermanas dit) (-),

français

Pierre JAHAN ( - ), français

Édouard JOLY ( ?-), français

Michael KENNA (), britannique

André KERTESZ (-), hongrois naturalisé

américain

Carl DE KEYZER (), belge

Josef KOUDELKA (), tchécoslovaque

Karl LAGERFELD, allemand

Jacques-Henri LARTIGUE (-), français

Noël LE BOYER (-), français

Annie LEIBOVITZ (), américaine

Claire LEMIRE, française

Elizabeth LENNARD (), américaine

Jean-Baptiste LEROUX (), français

Henri LE SECQ (-), français

Henri de LESTRANGE (-), français

Jean-Marc MANAI : photographe du château de

Versailles

MAN RAY, Emmanuel Radnitsky, dit ( -

), américain

Emmanuel-Louis MAS (-après ),

français

Wilhelm MAYWALD (-), allemand

Adolphe de MEYER (-), britannique

Christian MILET : photographe du château de

Versailles

Jeanine NIEPCE (-), française

Floris NEUSUSS (), allemand

Georges de la PERSONNE, français

Robert POLIDORI (), canadien

Achille QUINET (-), français

RENÉ-JACQUES (René Giton dit) ( - ),

français

Bruno RÉQUILLART (), français

Louis Rémy ROBERT (-), français

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