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Université Paris-Est
Discipline : Géographie
Soutenue et présentée par :
Clément COLIN
le 16 décembre 2013PATRIMOINE DU PRÉSENT : FONDEMENTS ET LIMITES
Les équipements producteurs dans les vallées de la Loire et du RhôneSous la direction de
Nacima BARON-YELLÈS et André JULLIARD
Jury Nacima BARON-YELLÈS P-Est Marne la vallée, directrice de thèseJean-Paul BRAVARD Professeur émérite II
André JULLIARD Chargé de recherche au CNRS, IDEMEC, co-directeur de thèseJean-Louis KEROUANTON -encadrant de thèse
Corinne LARRUE Professeur à Créteil
Vincent VESCHAMBRE supérieure
2 3Avant-propos
Le projet de thèse a été École des Ponts ParisTech, le FEDER aÉtablissement public Loire. Il a été mené au sein du Laboratoire ville mobilité transport (LVMT).Le titre de départ était " Définitions, caractéristiques et représentations du
patrimoine architectural du XX e siècle dans le cadre des sites patrimoniaux fluviaux :analyse comparée des vallées de la Loire et du Rhône ». Cependant, au vu des avancées et
le soit plus en cohérence avec les hypothèses et la démarche scientifique. 4 5Remerciements
Malgré le caractère solitaire du travail de thèse, cet exercice ne pourrait ni voir le tiens donc à les remercier dans les lignes qui suivent. guidé tout au long de la thèse. En premier lieu, ma directrice, Nacima Baron-Yellès, sans pu mener à bien accordé sa laissé libre dans mes choix théoriques et méthodologiques. En second lieu, je souhaiteremercier André Julliard, mon co-directeur de thèse. Nos échanges réguliers par
téléphone, par skype ou par mail ont été un apport précieux aussi bien sur le plan de la
problématiques qu. Enfin, Jean-Louis Kerouanton, mon co- rencontré " expert » en patrimoine industriel. -Paul Bravard, Corinne Larrue et Vincent Veschambre qui Ponts ParisTech, le FEDER (au titre du plan Loire grandeur na public Loire de travailler dans de parfaites conditions. toute particulière pour Julie et Étienne, mes deux colocataires de bureau. Je pense aussi eues avec Yves, Richard, Shadi, François et bien e étage de Nobel et notamment pour les deux Marianne et Caroline. 6 les 69 ps en acceptant de me recevoir et derépondre à mes questions. Leur contribution a été décisive dans mon travail. Sans eux, je
lon aussi pour les Philippe Toutefois, je ne encouragé durant cette période mais aussi et surtout, Carolina, qui a supporté mes humeurs, mes doutes, mes incertitudes son amour. 7Liste des sigles
ABF: Architecte des bâtiments de France
ACEL ADDRN : Agence pour le développement durable de la région nazairienne AHCNNAMDNM: Association mer du Nord Méditerranée
ANECLA:
APEEL APRON : Association de protection et de réhabilitation du Rhône CARENE : Communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire CCI CGT: Confédération générale du travail CIADT: Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoireCLAC : Comité local anti-canal
CMB : Cellule de mesures et de bilans
CNR: Compagnie nationale du Rhône
CORELA: Conservatoire des rives de Loire et de ses affluents COSILYO: Comité de défense des sites du Lyonnais CSEEL DATAR DIRECCTE : Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi DIREN DRAC: Direction régionale des affaires culturelles DREALDPLG : Diplômé par le Gouvernement
DTAEDF: Electricité de France
EPALAffluents
EPCI: Etablissement public de coopération intercommunaleEPL: Etablissement public Loire
EPTB: Etablissement public territorial de bassin
ERN: European Rivers Network
GIP GPMNSN: Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire FEDER : Fonds européen de développement régionalFNE : France nature environnement
FRAPNA: Fédération Rhône-Alpes pour la protection de la Nature IFREMER: Institut français de recherche pour l'exploitation de la merLAT: Loire Anjou Touraine
LOADT : L
MIGONF: Office national des forêts
OREACOREALMagement de la Loire moyenne
OREAMOVPM: Organisation des villes Patrimoine mondial
PACAPNR: Parc naturel régional
8PNSN : Port de Nantes-Saint-Nazaire
SAMOA: Sociét
SCOT: Schéma de cohérence territoriale
SEMACLA
SHR: Syndicat du Haut Rhône
SICGEBLNau de la basse Loire nord
SLFMR: Syndicat Lyonnais des formes motrices du Rhône SMAGLSYMALIM
TASE : Textile artificiel du sud-est.
UMNP : Union maritime Nantes ports
USF : Usine sans fin
VNF: Voies navigables de France
WWF: World Wide Fund
ZPPAUP: Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysagerZPS: Zone de protection spéciale
9Sommaire
Avant-propos ............................................................................................................................... 3
Remerciements ............................................................................................................................ 5
Liste des sigles ............................................................................................................................ 7
Sommaire ..................................................................................................................................... 9
Introduction générale .................................................................................................................. 11
Chapitre 1 : Notion de patrimoine : caractères et définitions ..................................................... 19
I. Matérialisation d mémoire ....................................................................................................... 20
II. Institutionnalisation des " monuments historiques » ................................................................ 35
III. Usage du patrimoine dans le présent ............................................................................................ 44
IV. Dimensions territoriales du patrimoine ........................................................................................ 56
V. Patrimoine du présent : caractères et définitions ........................................................................ 69
Conclusion du chapitre 1 ............................................................................................................................... 78
Chapitre 2 : Démarche de terrains : apports et limites ................................................................ 81
I. Formulation des hypothèses de recherche ................................................................................... 82
II. ............................................................................................................. 89
III. Population rencontrée et type de discours recueillis .................................................................. 98
IV. Difficultés rencontrées lors des enquêtes .................................................................................... 114
Conclusion du chapitre 2 ............................................................................................................................... 120
Chapitre 3 : Présentation des vallées de la Loire et du Rhône .................................................... 121
I. Première période (Moyen-âge fin XVIIIe siècle) : endiguement et navigation ................... 122
II. Deuxième période (fin XVIIIe siècle XIXe siècle) : la navigation face au ferroviaire ........ 131
III. Troisième période (fin XIXe siècle années 1980) : les fleuves au service de la Nation ..... 144
Conclusion du chapitre 3 ............................................................................................................................... 168
Chapitre 4 : Patrimonialisation des fleuves : enjeux et stratégies ............................................... 171
I. Reconstituer une Loire " vivante » et " sauvage » ....................................................................... 172
II. Protéger le " jardin paysager » du Val de Loire ........................................................................... 186
III. Identifier et comprendre ............................................................................ 202
IV. Reconstitution des mémoires du haut Rhône ............................................................................. 217
Conclusion du chapitre 4 ............................................................................................................................... 234
Chapitre 5 : Patrimoines du présent des vallées fluviales ........................................................... 237
I. Barrage de Grangent, un patrimoine controversé ...................................................................... 238
II. Centrale nucléaire de Chinon-Avoine, un patrimoine historique présent .............................. 250
III. Centrale de Cordemais, un patrimoine d ........................... 260IV. Aménagement de Cusset, un patrimoine entre passé et présent .............................................. 277
Conclusion du chapitre 5 ............................................................................................................................... 290
Chapitre 6 : Patrimonialisation du présent : fondements et limites ............................................ 293
I. Différences entre patrimoine du passé et du présent ................................................................. 294
II. Caractéristiques du patrimoine du présent................................................................................... 304
Conclusion du chapitre 6 ............................................................................................................................... 319
Conclusion générale ........................................................................................................................................... 321
Références bibliographiques ....................................................................................................... 325
Annexes ....................................................................................................................................... 339
Table des illustrations ................................................................................................................. 367
Table des matières ...................................................................................................................... 369
10 11Introduction générale
Lundi 23 février 2009 : je c
service " Mission site historique » de la ville de Lyon, dirigé par Bruno Delas. Le travail demandé répond à deux objectifs : coordonner les " Journées européennes duPatrimoine » du Grand Lyon et élaborer u
des villes inscrites au Patrimoine mondial1. Cette expérience professionnelle est le point
de départ de cette recherche doctorale. La première mission me donne accès à de
multiples réunions entre les principaux acteurs associatifs, politiques et économiques de laGrand Lyon, dont dépend
aussi le responsable de la " Mission site historique ». Le double positionnement administratif de ce serviceCommunauté urbaine de Lyon. Tandis que les
ntéressent au centre historique inscrit au Patrimoine mondial, les seconds récentes (fin XIX e siècle - XXe siècle). En septembre 2009, lors des " Journées européennes du patrimoine », je suis surpris de voir ouverts de nombreux sites industriels en activité : le port Édouard Herriot, -Bénite et de nombreuses entreprises de la vallée de la Chimie sont accessibles po comme des patrimoines par les organisateurs (Grand Lyon, service " Mission site historique ») et leur propriétaire er ces industries en activité des patrimoines ? Que signifie ce mot pour les acteurs territoriaux et que visent-ils par les fondements, les évolutions et les limites de la patrimonialisation. Afin débat embrouillé comprendre ce que je voyais se dérouler sous mes yeux.1 Pour le compte de villes Patrimoine mondial (OVPM) et en partenariat avec le Centre du Patrimoine
mondial et le Getty Conservation Institut. 12 Extension de la protection patrimoniale à de multiples objets ation des demandes de classement et de protection de biens deplus en plus hétérogènes, les scientifiques adoptent deux postures : certains dénoncent la
tout-patrimoine ». Pierre-Henri Jeudy2 pense que " esprit patrimonial " il impose une finalité à la création elle-même» (2008, p.9). Par exemple,
un France et en Angleterre. De son côté, Françoise Choay 3 -elle nomme la " certains chercheurs tels queVincent Veschambre
4 transformés en patrimoine pour que le plus de personnes possibles aient a nomme le " ». La plupart des chercheurs mettent en relation crise » identitaire vécue par la population française, crise due notamment aux changements socio- La figure élitiste du patrimoine tend de plus en plus à disparaître seulement au " Monument historique » que les acteurs territcar, pour eux, tout (ou presque tout) peut être considéré comme patrimonial. Cette
situation génère des confusions, des tensions sociales et politiques, car chacun a sa propre end en fonction de ses attentes. Par de la conservation patrimoniale5, sont désormais inventoriés et parfois classés sur
demande des associations ou des propriétaires eux-mêmes. De leur côté, les collectivités
territoriales cherchent à désigner de plus en plus de bâtiments et ou de sites (industriels,
2 Dans La machine patrimoniale, Circé, Paris, 2008, 128 p.
3 Dans , Ed. du Seuil, Paris, 2007 (1992), 270 p.
4 Dans Traces et Mémoires urbaines, Enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition, Presses Universitaires de
Rennes, Rennes, 2008, 310 p.
5 à la fois les agents de la DRAC et les Architectes
des bâtiments de France (ABF). Je peux aussi les nommer " experts » ou encore " experts officiels ».
13 transforme en investissement générant du profit direct ou indirect pour ses propriétaires ou ses gestionnaires.Problématique et hypothèses de la thèse
patrimoniaux dont la protection est déjà décidée et arrêtée après négociation entre les
personnes concernées et validation par des " experts » (ABF ou agents de la DRAC). Cependant, ces approches opérationnelles et théoriques restent bloquées par uneconception " conservatrice » et " muséifiante » du patrimoine. Par conséquent, elles sont
inadaptées aux objets " récents » 6 certains, désignés comme des patrimoines par des acteurs territoriaux et des propriétaires. absence de leur prise en iale et par leurs fonctions, ces objets font débat la notion de patrimoine ? Que révèle cette désignation patrimoniale ? Ma recherche porte sur les différents processus sociaux et territoriaux qui conduisent certains acteursterritoriaux à qualifier des équipements industriels en activité de " patrimoine ». Par ce
et leurs limites. Pour aborder ces questions, je distingue le patrimoine du passé de celui du présent.antérieure réinterprétées et définies par des groupes de personnes pour répondre à des
enjeux présents (le plus souvent identitaires). Le patrimoine du passé est protégé et
par sa présence les la conservation patrimoniale7 ce que je nomme " patrimoine du présent » désigne des objets
6 Je nomme " objets récents » toutes les constructions, industries, équipements et infrastructures encore en fonction
e siècle ou de la période post-Révolution industrielle.7 Cependant, il convient de nuancer ce propos car une partie des patrimoines du passé ne sont pas officialisés par les
14 en activité en train de devenir des patrimoines et à partir desquels les acteurs territoriaux, les visiteurs, les observateurs, les propriétaires et les usagers (actifs ou passifs) construisent des mémoires, des souvenirs, des im de patrimoines non officiels et non reconnus par les " experts » (ABF, DRAC). Parconséquent, ces biens ne sont pas protégés. Par ailleurs, leur rôle et leur fonction dans la
antation suscitent débats et controverses entre les habitants et entre les acteurs territoriaux. patrimoines du présent ». Je veux ainsi les définir et les caractériser, comprendre leurs modes de production et analyser leurs fonctions. Deux hypothèses sont discutées :- La qualification patrimoniale de bâtiments industriels en activité est liée au concernée par cette désignation est
liée et répond à ces cadres spatiaux-mémoriels.- Contrairement au patrimoine du passé, celui du présent se fonde sur les usages territoriales. La poursuite de la fonction productive du bien concerné est un élément déterminant de sa patrimonialisation.
vallées de la Loire et du Rhône a patrimonialisation et la formation de ou conflictuelle de multiples acteurs territoriaux : les habitants, les associationsécologistes, les associations de batellerie, les opérateurs touristiques, les collectivités
(EDF, CNR, industriels, autor de tous ces acteurs vis-à-vis du fleuve et de sa patrimonialisation divergent totalement. Tandis que les 15 habitants et les associations de batellerie veulent retrouver une vie sociale le long du cours animé », les associations écologistes luttent contre les projets ar collectivités territoriales cherchent à transformer le fleuve, ses paysages et les patrimoinesbâtis des vallées en ressources territoriales pour donner au territoire une fonction
associés) réglementent les zones humides selon les lois nationales et les directives
européennes.André Micoud8
parle de nouvelle sémentisation des liens entre les hommes et les fleuves de la Loire et du cologiques et humaines (2000, p.229) : culturels9. nombreux travaux de recherche traitent de la " patrimonialisation » de la Loire10. Dans la
vallée du Rhône, la Maison du fleuve Rhône (Givors)11 ainsi que des chercheurs de
-Étienne analysent les évolutions des rapports de , notamment en ville12. De leur côté, les élus et les agents administratifs8 Dans " Entre Loire et Rhône, où comment des objets naturels peuvent faire du lien », dans André Micoud, Michel
Peroni (dir.), Ce qui nous lie-239.
9 Par exemple, les acteurs territoriaux du bassin de la Loire parlent de fleuve vivant ou de " fleuve royal ».
10 Franck Huyghues Despointes, Des barrages au patrimoine mondial , thèse de
Géographie sous la direction de Corinne Larrue et de Patrice Melé, Université de Tours, soutenue en 2008 ; Hervé
Davodeau, La sensibilité paysagère
la Loire ;Benoît Pin, euve patrimonial à sa mise en tourisme : Du Val de Loire au fleuve Niger, thèse de
Géographie sous la direction de Jean Pierre Berton et Corinne Larrue, Université de Tours, soutenue en 2010 ; Laura
Verdelli, Héritages fluviaux, des patrimoines en devenir : processus d'identification, protection et valorisation des paysages culturels en
France, Portugal et Italie : quelques exemples significatifs, thèse de Géographie sous la direction de Serge Thibault, Université
de Tours, soutenue en 2008.11 Fondée en 1
" » pour les collectivités territoriales.12 Jacques Bethemont, Jean Pelletier, " Lyon et ses fleuves : des berges perdues aux quais retrouvés », Revue de
Géographie de Lyon, vol. 65, n°4, 1990, pp. 300-307 ; Jean Pelletier, " Sur les relations de la ville et des cours d'eau »,
Revue de Géographie de Lyon, vol. 65, n°4, pp. 233-239. ; Claire Gerardot, et à - , thèse de Géographie sous la direction de Franck Scherrer, Université Lyon 2, soutenue en 2007. 16des villes parlent de " réappropriation des fleuves » et les acteurs " officiels » de leur
patrimonialisation13 évoquent le fait que la population renoue avec un passé oublié.hydroélectriques, centrales thermiques et nucléaires) présents dans les deux vallées et
collectivités territoriales ou les associatde la géographie et de -neuf personnes rencontrées14 pour restituer une partie des mémoires, des imaginaires et des
représentations de leur territoire. Ces " témoins » des élus locaux (ou nationaux) et patrimoine) qui agissent directement ou indirectement sur la patrimonialisation des cours . Par leur culture et leurs actions, ces individus prennent de la distance avec les modes de vie des habitants s peuvent analyser et inter s voient et cs considèrent comme important. Par conséquent, mes analysessont, le plus souvent, une réinterprétation des interprétations des acteurs territoriaux
des lectures de textes scientifiques et de rapports opérationnels permettent de relativiser certains propos.Organisation de la thèse
hapitres. Le premier porte sur la notion de autour de ce sujet différentes caractéristiques, et à partir de ces dernières patrimoine du présent et des enjeux qui lui sont associés.13 DRAC, Centre du Patrimoine mondial, Maison du fleuve Rhône, Conservatoire des rives de Loire et de ses affluents, associations
du patrimoine, certains chercheurs en sciences sociales.14 ctivités territoriales ou
patrimoine). 17 Le second chapitre aborde les fondements de ma démarche et explique ma position épistémologique. Je détaille les apports et les limites de mon m savoir les discours recueillis lors des entretiens avec soixante-neuf acteurs territoriaux des déplacements car ces aspects influencent les analyses ultérieures. Le troisième chapitre constitue une présentation historique des deux valléesétudiées. des territoires
fluviaux étudiés. Elle aide à introduire et à mettre en contexte les processus en cours dans
de retenir, pour les analyses ultérieures, les particularités des deux vallées. Les quatrième et cinquième chapitres présentent les résultats obtenus dans le cadre des patrimoines du présent des vallées fluviales. À ce stade, je veux mettre en lumière les principaux mouvements politiques, économiques et sociaux qui amènent à la construction de patrimoines du passé et du présent. I la notion de analysée dans le chapitre théorique sur un plan empirique. territoires fluviaux quatre équipements : la centrale thermique de Cordemais, la centrale nucléaire de Chinon- agement hydroélectrique de Cusset. patrimoniale. À partir des observations et des analyses issues des monographies dequotesdbs_dbs33.pdfusesText_39[PDF] PROJET PEDAGOGIQUE et FONCTIONNEMENT de la COORDINATION du RESEAU STRUCTURES d ACCUEIL de la MAISON D ENFANTS d ACTIRIS, ASBL
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