Bibliographie générale des études de population au Cameroun
31 mars 1984 1. BIBLIOGRAPHIES. 1.1. Ouvrages bibliographiques. 1.2. Revues bibliographiques. 2. METHODOLOGIE DE LA COLLECTE DE ...
Lédition de littérature en Afrique subsaharienne : lieux et systèmes
donnée à Marseille par l'éditeur camerounais Joseph Fumtim 20. Au cours de cette manifestation consacrée à « La situation du livre en Afrique »
Evolution dans la région de lAfrique centrale des règles foncières et
16 déc. 2005 ont été limitées au seul territoire camerounais qu'il convient de présenter. Les grandes villes de l'UNION sont Douala(1 2000 000 habitants) ...
LEtat et les coutumes au Cameroun des origines à la Constitution
1. Cf. KENTEY PINI-PINI NSASAY Manifeste de la renaissance africaine
Dynamique du français au Cameroun
19 sept. 2018 Toutes nos pensées vont enfin à ceux dont les noms ne peuvent être ... 25 : Le français dans les échanges linguistiques au marché (rang 1).
`` Chasseur blanc cœur noir? La chasse sportive en Afrique
6 sept. 2007 Parce que dès mes 20 ans
Les sites dinformations générales sur Internet. Stratégies
13 mai 2014 Stratégies conceptions et pratiques des diasporas camerounaises en. France
Chasseur blanc coeur noir ? La chasse sportive en Afrique centrale
Parce que dès mes 20 ans
![`` Chasseur blanc cœur noir? La chasse sportive en Afrique `` Chasseur blanc cœur noir? La chasse sportive en Afrique](https://pdfprof.com/Listes/21/2424-21ThesePDF_Secure.pdf.pdf.jpg)
PRESENTEE
A L'UNIVERSITE D'ORLEANS
POUR OBTENIR LE GRADE DE
DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ D'ORLEANS
Discipline : Géographie
Pierre-Armand Roulet
" Chasseur blanc, coeur noir » ?La chasse sportive en Afrique Centrale
Une analyse de son rôle dans la conservation de la faune sauvage et le développement rural au travers des programmes de gestion de la chasse communautaireSoutenue le 22 Novembre 2004
MEMBRES DU JURY :
Pierre GRENAND Directeu
r de Recherches à l'IRD Directeur de thèseSerge BAHUCHET Professeur au MNHN Rapporteur Willy DELVINGT Professeur honoraire à la Faculté de Gembloux Rapporteur
Philippe CHARDONNET Directeur de l'IGF ExaminateurRébecca HARDIN Professor Assistant
à l'Université du Michigan Examinateur
Joël MIRLOUP Professeur à l'Université d'Orléans Président du juryA la mémoire de :
Michel Fotro
Surveillant-Pisteur du Programme de Développement des Zones de Chasse Villageoises, décédé en 2001 lors d'un accrochage avec des braconniers soudanais etAlbert Iokem
Conseiller Technique auprès du Ministre des Eaux et Forêts en République Centrafricaine de2001 à 2004
REMERCIEMENTS
La thèse représente un exercice pour le moins contradictoire dans le sens où elle implique un
long travail solitaire qui ne peut être réellement mené à bien seul. Une thèse de géographie
humaine en milieu tropical exige en effet - peut-être plus que pour d'autres disciplines ditesplus " dures » - de s'ouvrir à l'autre, c'est à dire à la différence, à l'échange. Si le travail
présenté ici pourra être considéré par certains comme " mou » parce qu'il se veut résolumentpluridisciplinaire et n'apporte pas de résultats définitifs mais plutôt des pistes de recherche, sa
réalisation aura été pour moi une expérience de l'ordre du " dur ». Rien n'a été vraiment
facile lors de ce travail, je ne le cacherai pas ; mais tout a été bien souvent sublimé par cette
exaltation que seules les vraies " rencontres » procurent. Je ne peux ici, pour des raisons évidentes, citer et remercier tous les gens, toutes les personnalités, juste croisées ou d evenues de vraies amitiés qui, à titre professionnel comme personnel, m'ont apporté et ont ainsiparticipé à la réalisation de ce travail. Cependant, il me paraîtrait inconcevable de ne pas
accorder quelques lignes aux personnes suivantes.Je tiens tout d'abord à remercier très vivement mon directeur de thèse, Pierre Grenand, pour
l'intérêt qu'il a su porter à mon travail dès notre rencontre en 1998 et pour la confiance sans
failles qu'il m'a sans cesse accordée depuis. Le fait qu'il ne soit pas spécifiquement" africaniste », comme on le dit dans le jargon anthropologue, a contribué à donner du corps
et du relief à nos discussions et à ses multiples critiques et conseils tout à fait décisifs dans
l'élaboration de ce travail. Son absence de préjugés dans l'analyse des phénomènes liés à la
cynégétique a été pour moi essentielle et une grande leçon de Recherche. Françoise, je ne
vous oublie pas bien sûr, parce que cela n'est pas possible en parlant de " votre » Pierre, mais
aussi parce que vous avez su être présente aux mo ments opportuns, et ils furent nombreux. Je remercie également Philippe Chardonnet qui a joué un rôle bien plus important qu'il ne peut le penser dans l'accomplissement de ce travail On ne remercie pas pour une amitié donnée, alors je souligne juste que la confiance qu'il m'a témoignée, le temps qu'il m'aconsacré, le regard acéré qu'il a porté sur mon travail et l'expérience professionnelle qu'il
m'a permis d'acquérir ont été pour moi autant d'éléments déterminants. Qu'il en soit ici
vivement remercié, ainsi que la structure qu'il dirige, la Fondation Internatio nale pour la Sauvegarde de la Faune. Au cours de missions d'expertise avec cet organisme, j'ai pu rencontrer entre autres Serge Cogels, Francis Lauginie, Jean-Michel Pavy, Bertrand Chardonnet ou encore François Lamarque, lesquels n'ont jamais été avares de leur temps, de leurs compétences et de leurs réseaux pour me procurer de précieuses informations. En France, je tiens à remercier l'Université d'Orléans ainsi que tout le personnel du Laboratoire ERMES de l'IRD et notamment ses directeurs successifs qui ont facilité monaccueil dans cette structure ; je pense à Georges Dupré, Yveline Poncet et particulièrement à
Jean-Paul Lescure, avec lequel j'ai eu la chance et le plaisir de travailler durant une année pour le programme ECOFOR. Merci à eux.Merci au Ministère des Affaires Etrangères Français et au Service des Bourses Lavoisier pour
m'avoir accordé un financement d'une année nécessaire à la poursuite de mes investigations
de terrain. Merci également à Rebecca Hardin et au réseau d'informations environnementales qu'elle dirige, le Sangha River Network de l'Université de Yale (USA), pour les échanges fructueux et pour le soutien financier qu'ils m'ont accordé au début de ce travail. - 1 - Je tiens à remercier l'Association ADAP (Association pour le Développement des Aires Protégées) et notamment son Fondateur, Yves Hausser, pour l'expérience acquise communément, ainsi que le CIRAD EMVT et plus particulièrement Feran Jori pour m'avoir accueilli quelques jours. En République Centrafricaine, mes pensées vont tout d'abord aux populations de tous les villages dans lesquels j'ai pu passer une nuit, une semaine, un mois ou plus, et qui m'ontaccueilli - pour la plupart - avec gentillesse et surtout spontanéité. Je pense entre autres aux
communautés des villages de Bamingui, Vata, Yambala, Boungou, Dangavo, Ouadda, Bayanga, Sciplac, Ouanda, Fodé, Ndélé, Kanaré, Lidjombo, Bangoran. Mes remerciements au personnel du Ministère des Eaux et Forêts de Bangui : Dominique Ngouadakpa, Gustave Doungoubé, Thierry Liabastre et tout particulièrement Albert Iokem. Sans oublier les membres du Groupe d'Etudes en Géographie, Geosynergie, de l'Université de Bangui : Maxime Mbringa-Takama et Guy Forent Ankogui. Merci au personnel du Programme Ecofac et particulièrement à Robert Mbitikon, François Ouamoundjou, Hubert Boulet, Gérard Motkin, Moise Djangala et Alain Pénelon. Jonas Bobero, Lisa Steel, Andréa Turkalo et Ulrich Brown du Projet WWF Dzanga-Sangha m'ont également accueilli très cordialement à Bayanga. Le SCAC de Bangui et en particulier son chef de mission, Jean-Luc Lebras, ontsingulièrement facilité mes travaux dans un pays en proie alors à de graves événements, qu'ils
en soient remerciés. Christian Baranger et Jacques de Peretti m'ont offert une hospitalité bien
agréable à Bangui, Jacques Guillot a, lui aussi, toujours été là pendant les " galères ».... Enfin, je n'oublie pas les concessionnaires et guides de chasse centrafricains avec lesquels j'ai eu l'occasion de travailler ou qui m'ont accueilli sur leurs zone de chasse, particulièrement Michel Fusy mais aussi Daniel Koudoumé, Nicolas Leconte, Rudy Pierre Lubin, Eric de Challens, Mathieu Laboureur, Thomas Kolaga, Jean Pierre Leroux et Marcel Tiran, Martine et Jean-Jacques Chaillol. Au Cameroun, mes pensées vont aux habitants des villages et campements de Mambélé,Bétleem, Dioula, Yenga, Lokomo, Mboye et PK27.
Je tiens à remercier le personnel du MINEF de Yokadouma, particulièrement Jean Claude Ndo Koumou et Mbo Dandjouma, Matthias Heinze du projet Profornat GTZ ainsi que Léonard Usongo et Bertin Tchikangwa du projet WWF Jengi. Les longues discussions souvent tardives avec Stéphanie Rupp, anthropologue, m'ont beaucoup apporté au cours de ce travail, qu'elle en soit ici vivement remerciée. Je souhaite remercier également Xavier de Maupou de le SEBC à Lokomo, ainsi que le concessionnaire de chasse Alain Raoul pour m'avoir permis ces libres investigations sur sesdifférents secteurs de chasse. Les longs mois passés en forêt avec Anthony Sajous, alors guide
de chasse, même dans les moments difficiles, ont participé à renforcer notre amitié commune.
Merci à toi Frédéric Vergne pour tes talents cartographiques et pour avoir su m'accorder autant de temps et si peu de mauvaise humeur lors de la réalisation des cartes illustrant ce - 2 -travail. Ta patience a été à la hauteur de mon impatience en la matière... Merci aussi à toi
Cristina Teixeira pour tes talents informatiques et ton indéfectible bonne humeur. Merci également aux docteurs Marc Porteron et Alain Froment pour s'être attachés à " comprendre et réparer la machine » lors de " retours de terrain » délicats... Merci enfin à Marie-Claude Roulet, Françoise Grenand, Nicolas Leconte, Daniel Henriot, Jean-Paul Lescure, Claire Juliand, Denis Chartier et Jean-François Auru pour les relectures fastidieuses de ce travail. Mes amis savent tous à quel point ils comptent pour moi, David, Anthony, Audrey, Claire- grande, Fred, Laurent, Pierre-Cyril, Emmanuelle, Jannick, Claire, Clarisse, Arnaud, Mathias,Sophie, Nicolas, Jérome, Gaël, Pierre.
Ma famille, papa, maman, Sophie, décrire ce qui nous unit ?... aucune chance que j'arrive ici à l'exprimer, il faudrait une autre thèse, alors je m'abstiens. - 3 - - 4 -AVANT-PROPOS
" Non, je ne suis pas chasseur, mais oui, je chasse... », telle est la réponse volontairementambiguë que je livre à la question récurrente : " tu es chasseur ? » des quelques interlocuteurs
qui s'intéressent un peu à mes travaux de recherche et qui, forcément, n'en croient rien. Bien
que dans certains contextes j'aie pu parfois être amené à en douter moi-même, je peux affirmer sereinement que je ne suis pas UN chasseur et que je ne suis d'ailleurs pas considéré comme tel par la plupart des chasseurs assurés de l'être eux-mêmes.Pourtant, dans mon jeune âge, j'ai bien accompagné mon père " à la bécasse » en Corrèze, et
même si ce n'était que de temps en temps, j'en revenais chaque fois émerveillé ; il m'est
arrivé de participer, mais là sans véritable entrain, à de trop bruyantes battues au sa nglier. J'aiainsi baigné dans les " départs pour la chasse », les " retours de chasse », glorieux ou non, j'ai
entendu parler de chasse au moins autant que de littérature. Je suis donc " tombé dedansquand j'étais petit » mais sans doute ai-je trouvé un goût amer à la marmite, je n'ai pas
adhéré... sans pour autant refuser en bloc. C'est vrai, souris, lapins et mésanges ont parfois
fait les frais de ma curiosité d'enfant mais jusqu'à l'âge de 18 ans, mon plus beau trophée
ramené à la maison restait, si je me souviens bien, une dépouille de lièvre.... heurté par la
voiture d'un voisin. Mes livres d'aventures furent très tôt Melville et Hemingway, particulièrement " MobyDick » et " Le vieil homme et la mer », lus et relus jusqu'à satiété. Pêcheur, oui ! Une fario
qui gobe, la chasse d'un brochet ou la fouille d'une carpe réveillent immédiatement en moi l'instinct du prédateur dont il nous faudra bien parler ici. Alors, finalement pourquoi ne pasavoir écrit une thèse sur " La pêche sportive » comme me l'avait récemment suggéré, non
sans humour, un ami ?Parce que, dès mes 20 ans, j'ai été amené à chasser en Afrique. Durant de nombreux mois,
j'ai chassé pour connaître, comprendre, en accompagnant puis en guidant, simplement pour manger souvent, pour partager surtout, avec des pisteurs aussi impressionnants que les Gulas du nord de la RCA ou les Pygmées Baka du sud-est du Cameroun. J'ai eu l'insigne honneur de pister des animaux aussi mythiques que le Bongo ou l'Eland de Derby, et même l'Eléphant en forêt et dans le nord du Cameroun. De ces traques, ces attentes, ces pistages parfois interminables partagés avec les hommes de labrousse et de la forêt, j'ai tiré un plaisir grisant, presque indicible ; d'ailleurs, je ne l'ai trouvé
exprimé nulle part, peut-être parce que la vraie littérature abordant ce thème est finalement
maigre, plus sûrement parce que c'est un état émotionnel absolument personnel et subjectif.Croire que j'aurais pu traiter de la chasse de manière strictement scientifique en évitant tous
les écueils inhérents à ce sujet par nature passionnel, aurait certainement été d'une naïveté
préjudiciable à la valeur du résultat final. Il y a nécessairement une dimension affective
importante dans un tel travail, une part de jugement aussi, inhérent à la nature polémique du
sujet. Je préfère donc préciser maintenant qu'il y a bien peu de chances que j'aie réussi à
m'en départir. J'ai en tous cas tenté de regarder et d'exprimer les choses avec le moins de subjectivité possible. - 5 -SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE 1 : De l'aventure au marketing : rappel historique des fondements et de l'évolution de la chasse sportive en Afrique Centrale Chapitre 1 : Les origines : conquêtes, chasse commerciale et marché de l'ivoire Section 1.1. Colonisation, chasse et faune sauvage Section 1.2. Les colonies approvisionnent les métropoles Chapitre 2 : Mutations de la chasse sportive : de l'ère coloniale aux premières années d'indépendanceSection 2.1. Du commerce au loisir
Section 2.2. Pratiques cynégétiques et gestion de la faune au t emps des colonies Section 2.3. L'âge d'or des safaris en Afrique Centrale Chapitre 3 : De " l'industrie du safari » à la " chasse g estion »Section 3.1. Mondialisation, " démocratisation », et professionnalisation du marché cynégétique
PARTIE 2 : Chasse sportive et conservation de la faune sauvage et desécosystèmes naturels en Afrique Centrale
Chapitre 1 : Modes d'exploitation de la faune sauvage et chasse sportive en AfriqueSubsaharienne
Section 1.1. Les différents modes d'exploitation de la faune sauvage Section 1.2. La chasse sportive, un mode d'exploitation de la faune sauvage en développement Chapitre 2 : Modalités de fonctionnement de la chasse sportive en Afr ique Centrale Section 2.1. Contexte législatif de la chasse en RCA et au Cameroun Section 2.2. Modes de fonctionnement des sociétés de chasse Chapitre 3 : Un mode d'exploitation de la faune sauvage rationnel et soutenable? Section 3.1. Mesurer la soutenabilité de la chasse en Afrique Cent rale ? Section 3.2. Les prélèvements en chasse sportive : pratiques et impacts Section 3.3. Chasse sportive et " viande de brousse », quelle c ompétition cynégétique ? Chapitre 4 : Le rôle potentiel de la chasse sportive pour la conserva tion des écosystèmes naturels Section 4.1. De faibles impacts indirects sur les écosystèmes Section 4.2. La nécessité d'un suivi scientifique renforcé Section 4.3. La mise en défens d'espaces naturels - 6 - PARTIE 3 : " Chasseurs blancs », " chasseurs noirs » ; la cynégétique comme objet de rencontre ou objet de conflits ? Chapitre 1 : Les " grands chasseurs blancs » ; pratiques, imaginaires et discours Section 1.1. Techniques cynégétiques utilisées en Afrique Ce ntralequotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] Quelles analyses de sang avant la prise de la pilule contraceptive?
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