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  • Il s'agit de :

    la grossesse ovarienne : l'implantation de l'œuf s'effectue sur un ovaire. la grossesse abdominale (encore appelée grossesse péritonéale) : l'implantation de l'œuf se fait dans la cavité péritonéale. la grossesse cervicale : implantation de l'œuf au niveau du col utérin.
Recommandations de bonne pratique INFECTIONS URINAIRES AU 1

Recommandations de bonne pratique

INFECTIONS URINAIRES AU COURS DE LA GROSSESSE

- colonisation urinaire gravidique - cystite gravidique - pyélonéphrite aiguë gravidique Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française

Décembre 2015

2

GROUPE DE TRAVAIL

Pr François CARON, Président du groupe, Infectiologue, Rouen Dr Tatiana GALPERINE, Co-présidente du groupe, Infectiologue, Lille Dr Clara FLATEAU, chargée de projet, Infectiologue, Saint-Mandé

Dr Stéphane BONACORSI, Microbiologiste, Paris

Dr Elodie CLOUQUEUR, Gynécologue, Lille

Dr Thanh DOCO-LECOMPTE, Infectiologue

Dr Elisabeth ELEFANT, Embryologiste, Paris

Pr Karine FAURE, Infectiologue, Lille

Pr Audrey MERENS, Microbiologiste, Saint-Mandé

Dr Josette RAYMOND, Microbiologiste, Paris

Pr Damien SUBTIL, Gynécologue, Lille

3

SOMMAIRE

1. INTRODUCTION (p 4)

1.1. Facteurs favorisants

(p 4)

1.2. Epidémiologie microbienne

(p 4)

2. COLONISATION URINAIRE GRAVIDIQUE (= bactériurie asymptomatique) (p 5)

2.1. Conséquences materno-fœtales

(p 5)

2.2. Dépistage et diagnostic biologique

(p 5)

2.2.1. Dépistage par bandelette urinaire (BU)

2.2.2. ECBU

2.3. Faut-il dépister systématiquement la colonisation urinaire gravidique ?

(p 6)

2.3.1. Population générale

2.3.2. Femmes enceintes à risque d"infection urinaire

2.4. Faut-il traiter la colonisation urinaire gravidique ?

(p 7)

2.5. Quels sont les antibiotiques disponibles pour le traitement des colonisations urinaires gravidiques ?

(p 8)

2.6. Durée de traitement

(p 10)

2.7. Traitement antibiotique en pratique

(p 10)

2.8. Suivi après traitement

(p 11)

3. CYSTITE AIGUE GRAVIDIQUE (p 11)

3.1. Diagnostic clinique

(p 11)

3.2. Examens complémentaires

(p 11)

3.3. Traitement antibiotique

(p 11)

3.3.1. Traitement probabiliste

3.3.2. Traitement de relais après antibiogramme

3.3.3. Durée de traitement et suivi

4. PYELONEPHRITE AIGUE GRAVIDIQUE (p 14)

4.1. Conséquences materno-fœtales

(p 14)

4.2. Diagnostic clinique

(p 14)

4.3. Examens complémentaires

(p 15)

4.4. Traitement

(p 15)

4.4.1. Hospitalisation ou traitement à domicile?

4.4.2. Antibiothérapie

4.4.3. Durée de traitement et suivi

5. ALGORITHMES (p 19)

6. REFERENCES (p 23)

4

1. INTRODUCTION

L"infection urinaire (IU) peut avoir des conséquences néfastes pour la mère et pour le fœtus. Elle peut se

manifester sous trois formes: colonisation urinaire gravidique (aussi appelée bactériurie asymptomatique),

cystite aiguë gravidique et pyélonéphrite aiguë (PNA) gravidique. Chez la femme enceinte, toute IU est par définition à risque de complication.

Les études chez la femme enceinte sont peu nombreuses et de qualité méthodologique parfois discutable,

aussi certains choix reposent-ils sur les données de la population des femmes en âge de procréer. A

efficacité et tolérance materno-fœtale comparables, les molécules ayant le spectre le plus étroit et le

moindre impact sur le microbiote intestinal de la mère seront privilégiées.

1.1. Facteurs favorisants

Différents facteurs favorisants ont été individualisés (1-4):

- des modifications anatomiques, dont une compression directe de l"appareil urinaire par l"utérus gravide, en

particulier du côté droit (par dextro-rotation de l"utérus). La dilatation physiologique des cavités pyélo-

calicielles débute dès le premier trimestre et augmente de façon progressive jusqu"au troisième trimestre. Au

fur et à mesure du développement de l"utérus, la vessie prend une position plus abdominale que pelvienne

provoquant une dysurie, tandis que l"étirement des uretères favorise le reflux vésico-urétéral.

- des modifications hormonales. La progestérone aurait une action myorelaxante, favorisant une stase

urétérale et une augmentation de la capacité vésicale.

- des modifications des propriétés physico-chimiques des urines. L"activité bactéricide des urines pourrait

être diminuée par la dilution des urines et l"augmentation de leur pH.

- une immunodépression physiologique favorisant la présence de bactéries dans l"appareil urinaire (5).

Les facteurs de risque de colonisation urinaire gravidique sont les antécédents d"IU, l"activité sexuelle ainsi

qu"un bas niveau socio-économique (6). En revanche, d"autres facteurs décrits dans des études anciennes

présentant des biais méthodologiques ne sont pas retrouvés dans les études plus récentes en analyse multi-

variée : il s"agit de l"âge, de l"âge gestationnel et de la multiparité (6-8).

Les facteurs de risque de PNA gravidique, ou d"IU requérant une hospitalisation en cours de grossesse sont

l"antécédent d"IU, le jeune âge maternel, la nulliparité, ainsi qu"un bas niveau socio-économique (faibles

revenus, faible niveau d"études, absence de conjoint, début tardif de suivi de grossesse) (9-11). Ces

derniers paramètres suggèrent qu"un suivi de grossesse insuffisant favoriserait l"évolution vers la PNA de

colonisations urinaires gravidiques non traitées.

1.2. Epidémiologie microbienne

Les données d"épidémiologie microbienne (espèces et antibio-résistance) sont essentielles pour guider le

traitement probabiliste des cystites et des PNA. Pour la colonisation urinaire, le traitement est documenté

d"emblée, puisque le diagnostic n"est posé qu"après le résultat de l"examen cytobactériologique des urines

(ECBU).

Les données proviennent principalement d"études sur la colonisation gravidique, dont l"épidémiologie

microbienne est comparable à celle des IU chez la jeune femme en dehors de la grossesse. Les

entérobactéries prédominent : E. coli est majoritaire devant d"autres entérobactéries (Klebsiella sp, Proteus

mirabilis, Enterobacter sp) et Staphylococcus saprophyticus (7,8,12-23).

La prévalence des résistances de E. coli est comparable à celle observée chez les femmes jeunes hors de

la grossesse (résumé dans le tableau 1), en particulier pour la résistance aux quinolones et la prévalence

des entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre étendu (EBLSE). 5

Tableau 1 : Résistance de E.coli aux antibiotiques dans les IU communautaires de la femme jeune

(données hors de la grossesse)

Antibiotique % de souches non sensibles

Fosmomycine-trométamol 3%

Pivmécillinam 3%

Résistance E. coli < 5%

Nitrofurantoïne 2%

CG3 4-5 %

Aztréonam 5 %

Résistance E. coli proche de 5%

Fluoroquinolones 3-5 %

Amoxicilline 45 %

Amoxicilline-acide clavulanique* 25-35 %

Résistance E. coli

> 20 %

TMP-SMX 23 %

* En appliquant les concentrations critiques du CA-SFM recommandées jusqu"en 2013 inclus.

L"épidémiologie microbienne des IU gravidiques et les données de prévalence des résistances de E. coli

chez la femme enceinte sont comparables à celles observées chez les femmes jeunes hors de la grossesse.

2. COLONISATION URINAIRE GRAVIDIQUE (= bactériurie asymptomatique)

La prévalence de la colonisation urinaire pendant la grossesse se situe entre 2 et 10 % (24). Contrairement

à ce qui est constaté chez la femme en dehors de la grossesse, cette colonisation persiste en l"absence de

traitement.

2.1. Conséquences materno-foetales

Depuis les premiers travaux de Kass (25), il est admis que 20 à 40 % des colonisations urinaires gravidiques

se compliquent d"une PNA. Il est prouvé que le traitement systématique des colonisations urinaires

gravidiques entraîne une diminution du risque d"évolution vers une PNA gravidique (1,24,26).

En revanche, les liens entre la colonisation urinaire gravidique et la prématurité font l"objet de controverses

depuis les années 60. Selon différents auteurs, la prise en charge des colonisations urinaires ne diminuerait

pas l"incidence de la prématurité (27,28). La colonisation urinaire gravidique pourrait toutefois constituer un

des facteurs dans le déterminisme complexe de la prématurité, ce qui ne signifie pas qu"elle entraîne par

elle-même cette complication (1,29).

Les autres conséquences obstétricales décrites dans des études plus anciennes, en particulier l"association

des colonisations ou IU gravidiques à un faible poids de naissance, sont d"interprétation délicate : en effet,

l"âge gestationnel à la naissance n"était pas toujours pris en compte. La colonisation urinaire gravidique est un facteur de risque de PNA (A-I).

2.2. Dépistage et diagnostic biologique

2.2.1. Dépistage par bandelette urinaire (BU)

Le dépistage des colonisations urinaires par la réalisation d"une BU est un sujet controversé, les études

retrouvant une grande variabilité de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive (VPP) et valeur

prédictive négative (VPN) de cet examen au cours de la grossesse (tableau 2).

Les recommandations françaises considèrent que la bonne VPN des BU associant leucocytes et nitrites

permet de les recommander pour le dépistage de la colonisation urinaire pendant la grossesse, notamment

chez les femmes sans facteur de risque d"IU, un ECBU n"étant réalisé qu"en cas de positivité (leucocytes ou

nitrites positifs) (30). Il n"existe pas en 2015 de donnée nouvelle justifiant de modifier cette recommandation.

6

Tableau 2 : performances de la bandelette urinaire pour le dépistage de la colonisation urinaire gravidique,

d"après (14,16,31-39)

Leucocytes seuls %

Sensibilité 60-70

Spécificité 96

Valeur prédictive positive 28-98

Valeur prédictive négative 90-99

Nitrites seuls

Sensibilité 50-60

Spécificité 98-99

Valeur prédictive positive 75-82

Valeur prédictive négative 82-98

Combinés

Sensibilité 38-80

Spécificité 85-100

Valeur prédictive positive 46-100

Valeur prédictive négative 79-94

La bandelette urinaire est l"examen généralement recommandé pour le dépistage de la colonisation urinaire

gravidique (II-B).

2.2.2. ECBU

L"ECBU est l"examen de référence pour le diagnostic de la colonisation urinaire gravidique (40,41). Il permet

également la réalisation d"un antibiogramme. Il doit être réalisé conformément aux bonnes pratiques.

Selon les dernières recommandations américaines (40) et européennes (41), une colonisation urinaire est

définie comme la présence, sur 2 cultures consécutives (réalisées à 1 ou 2 semaines d"intervalle), de la

même bactérie à un seuil >

105 UFC/ml. Afin de bien distinguer chez ces patientes asymptomatiques les

colonisations vraies des contaminations dues à un prélèvement de mauvaise qualité, le seuil retenu est

volontairement plus élevé que celui définissant l"IU chez les patientes symptomatiques (seuil qui varie entre

10

3 et 104 UFC/ml selon la bactérie en cause).

La Haute Autorité de Santé (HAS) indique que, pour des questions de faisabilité, un seul prélèvement est

accepté pour détecter une colonisation urinaire (30).

L"ECBU est l"examen de référence pour confirmer le diagnostic de colonisation urinaire gravidique, avec un

seuil de bactériurie > 105 UFC/ml (II-B)

2.3. Faut-il dépister systématiquement la colonisation urinaire gravidique ?

2.3.1. Population générale

Dans les recommandations de la HAS de mai 2007, le dépistage d"une colonisation urinaire par BU est

recommandé chez toutes les femmes enceintes aux consultations des 4 ème, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème et 9ème

mois. Si celle-ci est positive (leucocytes ou nitrites positifs) un ECBU doit être réalisé (30). Il n"existe pas en

2015 de donnée nouvelle justifiant de modifier cette recommandation.

2.3.2. Femmes enceintes à risque d"infection urinaire

Les patientes à haut risque d"IU gravidique doivent être identifiées. Il s"agit des femmes ayant:

-une uropathie sous-jacente organique ou fonctionnelle (uropathie malformative, troubles mictionnels) - un diabète, - des antécédents de cystite aiguë récidivante,

Selon la HAS, un ECBU est recommandé à la première consultation de début de grossesse, ainsi qu"aux

7

consultations des 4ème, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème et 9ème mois chez ces patientes (30).

Certains auteurs ont proposé un dépistage une fois par semaine par BU. Au vu des études existantes,

l"intérêt d"un autodiagnostic systématique hebdomadaire des IU n"a pas été démontré chez la femme

enceinte à risque (42).

Dans la population générale, le dépistage de la colonisation urinaire gravidique est effectué par la BU. Si la

BU est positive (leucocytes ou nitrites positifs), une confirmation par un ECBU est requise.

Pour les femmes à haut risque d"IU (uropathie sous-jacente, diabète, antécédent de cystite aiguë

récidivante), le dépistage de la colonisation urinaire gravidique est effectué d"emblée par ECBU (II-B).

2.4. Faut-il traiter la colonisation urinaire gravidique ?

La nécessité du traitement des colonisations urinaires gravidiques est consensuelle. En effet, le risque de

PNA gravidique justifie à lui seul le traitement des colonisations urinaires chez toutes les femmes enceintes

(43,44).

L"efficacité du traitement antibiotique pour éradiquer une colonisation urinaire a été montrée dans une méta-

analyse (14 études contrôlées randomisées, dont 11 anciennes) (43). Si les auteurs de cette-méta-analyse

critiquent la faible qualité méthodologique d"un grand nombre d"études, ils concluent néanmoins que les

résultats sont suffisamment significatifs pour être pris en compte. Ces études montrent également que le

risque de PNA gravidique est significativement diminué par le traitement de la colonisation urinaire.

La bactériurie à streptocoque du groupe B (SGB) est le reflet d"une forte colonisation vaginale, et n"est

associée à l"isolement de SGB à la ponction sus-pubienne que dans 60% des cas (45). De plus, la

recolonisation après traitement est fréquente (25 à 30%). La question du bénéfice du traitement de la

colonisation à SGB se pose donc

L"incidence exacte des PNA à streptocoque B (SGB) au cours de la grossesse n"est pas connue. En effet,

les données de surveillance des infections invasives à SGB américaines, de 1999 à 2005, colligeant 14 573

cas dont 409 femmes enceintes ne mentionnent pas de PNA parmi les 31% de patientes avec bactériémie

sans infection gynécologique. Cependant, il est possible que l"ECBU n"ait pas été réalisé systématiquement

(46). Deux études plaident en faveur de l'existence de PNA à SGB chez la femme enceinte : Hill et al.

retrouvent 11,6% de PNA à cocci à GRAM positif dont " une majorité » de SGB parmi 440 patientes (47),

tandis que dans une autre étude portant sur 1887 patientes les streptocoques (toutes espèces confondues)

représentent 21,4% des bactéries responsables de PNA pendant la grossesse (11).

D"autre part, deux études retrouvent une association entre colonisation urinaire à SGB et issue de

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