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Études littéraires - Marthe Robert Roman des origines et origines

Marthe Robert Roman des origines et origines du roman



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La question de Marthe Robert. Yvon Rivard. Volume 24 numéro 3 (141)



Marthe Robert : la question de lidentité chez Kafka

9 févr. 2022 Marthe Robert. La question de l'identité chez Kafka. Marcel Bélanger. Number 69 Winter 1997. URI: https://id.erudit.org/iderudit/21048ac.



Marthe Robert Roman des origines et origines du roman

https://core.ac.uk/download/59553147.pdf



Book Reviews Press 1973])

https://www.journals.uchicago.edu/doi/pdf/10.1086/227543



Origins of the Novel

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La question de lidentité chez Kafka : une entrevue de Marthe Robert

Une entrevue de Marthe Robert. Marcel Bélanger. Numéro 8 hiver 1983. Franz Kafka : cent ans. URI : https://id.erudit.org/iderudit/1668ac.



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Études littéraires - Marthe Robert Roman des origines et - Érudit

Marthe Robert Roman des origines et origines du roman Paris Grasset 1972 365 p Jean-Pierre Goldenstein Volume 6 numéro 1 avril 1973 Aimé Césaire



La question de Marthe Robert - Érudit

La question de Marthe Robert Yvon Rivard Volume 24 numéro 3 (141) mai–juin 1982 URI : https://id erudit org/iderudit/30314ac



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Marthe Robert-Livre de Lectures - Jericho PDF Chiens Franz Kafka

Editions Grasset Fasquelle 1977 978-2-246-78992-5 DU MÊME AUTEUR Essais INTRODUCTION À LA LECTURE DE KAFKA Le Sagittaire



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Étant enfant j'ai longtemps cru que le mot « radiateur » désignait un passant Il n'y avait pas de radiateur dans le logis de mes parents et cet





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pages

, il ne sait littéralement pas de quoi il parle. N'importe, il a le droit de croire que c'est en cultivant la médiocrité qu'il fera de l'Actualité un grand magazine. Et il a le droit, comme tout un chacun, à son point de vue. Mais fallait-il vraiment que l'UNEQ fasse sienne cette conception naïve (il y a une naïveté du cynisme comme il y en a une de l'innocence) de l'efficacité d'un texte? Sous prétexte de promouvoir ses intérêts économiques légitimes, l'UNEQ a chargé son "Guide pratique» d'un invraisemblable mépris de l'écrivain, assimilé, je n'invente rien, je cite, à un "fraudeur» et à un diseur de "balivernes de salons mondains» (p. 43). Je n'ai retenu que quelques exemples parmi d'autres d'une idéologie épaisse qui réduit à rien le travail d'un écrivain, qui le caricature grossièrement et ajoute au mépris de la vie intellectuelle si répandu au Québec. Faut-il comprendre que l'UNEQ entend satisfaire aux objectifs qu'énumère sa charte ("1°: Représenter les écrivains; 2°: Promouvoir leurs intérêts, professionnels, moraux et économiques; 3°: Travailler à l'épanouissement de la littérature québécoise», etc.) en faisant passer les écrivains pour des "pelleteux de nuages» résolus à monnayer au plus haut prix leurs vapeurs?

R.M L a questio n d e Marth e Rober t J'aim e beaucou p Marth e Rober t ca r ell e pos e l a seul

e question qui intéresse vraiment l'écrivain (d'où la réticence de ce dernier à se la poser) et à laquelle la plupart des critiques (qui ont beaucoup de réponses mais pas de questions) n'osent s'attaquer, celle de la Vérité littéraire. Déjà dans l'Ancien et le nouveau elle la formulait ainsi: "Si les livres sont vrais, ils ne peuvent être sans conséquence, ils doivent d'une manière ou d'une autre faire triompher leur vérité et se prouver en changeant la vie. S'ils sont faux, leur séduction même les rend inutiles ou nuisibles, il faut alors les tenir pour nuls et non avenus, ou mieux encore les brûler». Voilà, c'est simple, direct, irréfutable. Toute autre façon d'interroger (et de pratiquer) la littérature relève de la statistique ou du bavardage.

C e n'es t pa s pa r hasar d qu e le s

écrivain

s qu e fréquent e

QU'EST-CE QU'ECRIRE? 105

Marth e Rober t son t ceu x précisémen t don t l'oeuvr e n

e s'est jamais dérobée à cette question: Kafka, Cervantes, Nietzsche... Autrement dit, Marthe Robert pose à la littérature la question que celle-ci se pose. Blanchot fait de même mais chez lui, la tentation d'écrire détourne la question au profit d'une inquiétude dont il tire son oeuvre. Marthe Robert, elle, n'est qu'une lectrice et elle est parfaitement heureuse de sa condition. D'où son étonnante facilité à dire simplement la complexité de l'écriture. Il en résulte non pas une paraphrase (précieuse ou réductrice) des oeuvres mais, au contraire, un véritable roman du roman, sans la complaisance inquiète ou fantaisiste des mises en abîme. Grâce à son immense culture et à son point de vue de lectrice passionnée, elle fait de la littérature une aventure dont les écrivains (et les lecteurs) sont les personnages.

Ains i l e dernie r chapitr e d

e ce roman (La Vérité littéraire est le deuxième tome du Livre de lectures) est consacré, en grande partie, à la notion de modernité, à ce "nouveau» que nous avons assimilé, de gré ou de force, depuis deux siècles. Fidèle à sa question (dans quelle mesure les mots ont-ils prise sur le réel?), Marthe Robert explique le phénomène de l'avant-garde par une survalorisation du pouvoir des mots qui entraîne, lorsqu'il est contredit ou démenti par le réel (ce qui ne manque jamais de se produire), la conversion de la vérité littéraire en vérité absolue. Faute de pouvoir "changer la vie», l'avant-garde va s'attaquer à la littérature, puis au langage lui-même, se condamnant ainsi à mourir de sa propre victoire: "La disparition de l'avant-garde littéraire semble s'expliquer tout naturellement par la surenchère continuelle qui la poussait à ébranler, voire à détruire, ses fondements, en s'attaquant non seulement à des règles et à des contenus périmés, mais peu à peu au langage lui-même, dont la dégradation devait pourtant porter atteinte à sa propre existence».

E t pourtant malgr le s apparence s l'avant-gard e n'aur a fai

t que "figurer le rêve d'apocalypse qui constituait en fait sa principale inspiration». Ainsi la littérature a survécu à la mort des Belles-Lettres au point que la laideur (nouvelle catégorie esthétique cultivée à des fins subversives) "a été presque aussitôt absorbée, puis estimée et admirée par ceux-là mêmes qu'elle devait horrifier». Ce phénomène, que Marthe Robert décrit en s'appuyant surtout sur l'exemple de l'expressionnisme allemand,

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n e diffèr e e n rie n d e l a modernit plu s récent e qu i procèd e d e l

a même intention suicidaire ("la littérature, disait Blanchot, va vers son essence, c'est-à-dire vers la disparition») et se livre au même terrorisme. Le combat est le même, seules les armes diffèrent (et encore!): la laideur, désormais "bien culturel», fera place à ce qu'on pourrait appeler l'inintelligible sous toutes ses formes, c'est-à-dire au dérèglement raisonné ou fortuit du texte, de la phrase. Il s'agit toujours de déstructurer, déplacer ou faire éclater cet "ancien», plus ou moins assimilé selon la culture et le génie du militant. La modernité: "une place fraîche sur l'oreiller» (Cocteau)? Oui, si l'on songe à l'inévitable opportunisme de toute une certaine conscience révolutionnaire, littéraire ou autre. Mais le débat se situe ailleurs et il serait ridicule de le réduire à une question de pouvoir. S'il est vrai "qu'on écrit toujours pour se protéger de la violence de la vie, et de la mort qui en est forcément la fin», l'avant-garde, en tant que gardienne de la "vérité absolue» des mots, n'a d'autre ennemi que la réalité elle-même.

Mai s alors s i l a littératur e s e nourri t de s poison s qu'o n lu

i administre (l'inintelligible s'apprend en quelques leçons et n'est plus guère parlé que dans les "colonies»), à quoi sert la modernité? Doit-on se réjouir, par exemple, de l'éclipsé actuelle de l'avant-garde? La réponse de Marthe Robert est d'une justesse admirable:

Quo i qu'i l e n soi t d e ce t engourdissemen t d e l a pensé

e littéraire et de la façon dont on peut l'expliquer, on devrait y voir un symptôme inquiétant, non parce que le manque du simple nouveau est en soi chose néfaste - le nouveau naïvement réduit à sa nouveauté n'apporte jamais rien de décisif - , mais parce que sans lui et sans sa naïveté, justement, il y a peu de chance de voir se lever le Don Quichotte intrépide qui saurait mener contre l'ancien le vrai combat, sur le vrai terrain. Un combat d'abord tout intérieur qui, supposant une connaissance approfondie de l'adversaire et surtout l'usage de ses armes les plus éprouvées, serait aussi impossible, aussi nécessairement indécis que par le passé, mais où l'ancien traqué partout sans relâche, quoique invaincu, passerait enfin une part de ses pouvoirs à la modernité.

QU'EST-CE QU'ECRIRE? 107

Enfin j'aim e qu e Marth e Rober t dénonc e e t démontr

e certains aspects aberrants ou paradoxaux de cette imposture qu'est la littérature lorsque celle-ci cesse de tendre vers le réel ou tend à s'y substituer. Ainsi tout être cultivé ne se scandalise plus de trouver, sous la plume d'un écrivain, la justification (voire l'apologie) du viol, de la torture, du meurtre... pourvu que toutes ces atrocités se déploient dans l'espace littéraire. Non pas parce qu'ils seraient les ingrédients indispensables d'une certaine beauté (qui peut lire Sade?) mais bien en vertu d'un retournement "positivement mystique, et transcendant aussi bien les valeurs morales que les catégories esthétiques». Bataille et surtout Sartre passent un mauvais moment lorsque Marthe Robert les soumet à son implacable question, toujours la même, qu'on pourrait formuler aussi de cette manière: y-a-t-il deux vérités, une littéraire et une autre? Je ne peux résister à la tentation (à chacun sa transgression) de vous citer un passage de ce merveilleux interrogatoire:

) le mal en littérature n 'a pas partout la même nocivité: la malignité radicale d'un Sade ou d'un Genet ne saurait se confondre avec le mal non réversible que l'extrémiste rétrograde, pourtant pervers lui aussi, est en mesure de provoquer. Le démon retourné en ange par la grâce des théologiens est naturellement "progressiste», il est de gauche, si l'on peut dire, parce qu'il démasque le mensonge du monde comme il va et fait en cela déjà oeuvre de salubrité (...) Est de droite, en revanche, le démon engagé dans la mauvaise voie politique qui, étant sorti du pur domaine de l'Etre où le premier exerce ses ravages, ne saurait bénéficier d'aucun renversement métaphysique. Quelqu'un ose nous libérer des anciens sophismes sans nous en imposer de nouveaux: est-il besoin de dire qu'une telle liberté de pensée est de plus en plus rare?

Y.R Ecrir e e t s e tair e I l n'es t peut-êtr e pa s aujourd'hu i d e discour s plu s mysti

fiant - même s'il est relativement anodin - que le discours de la littérature sur elle-même, que cette glorification, par les

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