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du plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012 et d'en préciser la déclinaison domicile (SSIAD) les plateformes d'accompagnement et de répit



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et de l'organisation des soins

Circulaire DGAS/DSS/DHOS n° 2009-195 du 6 juillet 2009 relative à la mise en oeuvredu volet médico-social du plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012

NOR :MTSA0910552C

Résumé : la présente circulaire a pour objet de présenter les mesures relatives au volet médico-social

du plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012 et d'en préciser la déclinaison opéra-

tionnelle, ainsi que le rôle des services déconcentrés dans cette mise en oeuvre.

Mot clé : plan Alzheimer

Références :

Plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012 ; Circulaire DHOS/01/02/DGS n° 2008-291 du 15 septembre 2008 relative à la mise en oeuvre du volet sanitaire du plan Alzheimer 2008-2012 ;

Circulaire DGS/MC3/DHOS/01/02 n° 2009-25 du 28 janvier 2009 relative à la tenue d'assises régio-

nales pour accompagner la mise en oeuvre du plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-

2012 ;

Instruction DGAS du 23 février 2009 portant sur le recensement de l'existant en matière de places d'accueil de jour et d'hébergement temporaire ouvertes aux malades d'Alzheimer à T0 et T1; Recommandations de bonnes pratiques professionnelles (février 2009) : l'accompagnement des personnes atteintes d'une maladie d'Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social, Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux ; Recommandations de bonnes pratiques professionnelles : diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées, Haute Autorité de santé, mars 2008 ; Recommandations de bonnes pratiques professionnelles : maladie d'Alzheimer et maladies appa- rentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs, Haute Autorité de santé, à paraître en 2009.

Annexes :

Annexe I. - Fiche technique mesure 1;

Annexe II. - Fiche technique mesure 4 ;

Annexe III. - Fiche technique mesure 6 ;

Annexe IV. - Fiche technique mesure 16 ;

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Annexe V. - Référentiel d'activités de l'assistant de soins en gérontologie ; Annexe VI. - Référentiel de compétence de l'assistant de soins en gérontologie ; Annexe VII. - Référentiel de formation de l'assistant de soins en gérontologie ; Annexe VIII. - Cahier des charges des PASA et des UHR ; Annexe IX. - Grilles de sélection des dossiers de candidature UHR et PASA ; Annexe X. - Coordonnées des personnes ressources.

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, le

ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat et la ministre de la santé et des sports à Mesdames et Messieurs les préfets de département et (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour application]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour information]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation (pour application). Le plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012, présenté le 1 er février 2008 par le Présidentde la République, s'articule autour de trois axes : - améliorer la qualité de vie des malades et des aidants ; - connaître pour agir (axe recherche) ; - se mobiliser pour un enjeu de société. La présente circulaire ne porte que sur la mise en oeuvre du volet médico-social du plan.

Dans ce volet, le plan Alzheimer 2008-2012 a pour ambition de créer une filière d'accompagnementglobal des malades atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, permettant auxmalades et à leurs proches de bénéficier de manière coordonnée d'un ensemble de prestationsadaptées à l'évolution de la maladie, en s'appuyant notamment sur les services de soins infirmiers àdomicile (SSIAD), les plateformes d'accompagnement et de répit, les maisons de l'autonomie et del'intégration pour les malades Alzheimer (MAIA) et les établissements d'hébergement pourpersonnes âgées dépendantes (EHPAD) articulés à des équipes plus spécialisées.

Le suivi, la coordination interministérielle et l'évaluation de la mise en oeuvre du plan ont étéconfiés par le Président de la République à une mission dirigée par Mme Florence Lustman,inspecteur général des finances.

La première année du plan a été consacrée à la définition de la stratégie et du cadrage desmesures le composant. Elle a donné lieu à des réunions de concertation et de travail pour l'élabo-ration d'études, de recommandations, de cahiers des charges et d'appels à projets. Nous entronsdésormais dans une phase opérationnelle qui nécessite votre concours : suivi des mesures, identifi-cation des structures, relais d'information...

La présente circulaire a pour objet de rappeler les orientations du plan et de préciser la déclinaisonopérationnelle de ces mesures, ainsi que le rôle des services déconcentrés dans cette mise enoeuvre.

I. ORIENTATIONS DU PLAN DANS LE CADRE DES MESURES MÉDICO-SOCIALES Les mesures du volet médico-social comprennent huit objectifs.

Apporter un soutien accru aux aidants

Dans ce cadre, une série d'actions sera menée afin d'offrir sur chaque territoire une palette dedispositifs correspondant aux besoins des malades et aux attentes des aidants. L'un des objectifsprioritaires est, notamment, de faciliter l'accès aux structures de répit et d'accompagnement(mesure 1: annexe I). En outre, une formation de deux jours par an sera mise en place afind'apporter aux aidants familiaux les outils essentiels à la compréhension des difficultés du malade, àl'adaptation de l'environnement et au maintien de la relation (mesure 2).

Cette action de prévention et d'éducation à la santé sera réalisée par des opérateurs sélectionnéspar les DRASS (ARS) sur la base d'un cahier des charges élaboré par la DGAS. Les opérateurs sélec-tionnés passeront convention avec la CNSA pour le financement de ces actions au titre de lasection 4 du budget de la CNSA.

Mise en place des maisons pour l'autonomie

et l'intégration des malades d'Alzheimer (MAIA)

Afin d'améliorer le bien-être des aidants, apporter les meilleurs soins et services pour tous etsimplifier la vie quotidienne des malades, une coordination renforcée des acteurs et des financeurssera mise en place. Le dispositif des maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alz-heimer (MAIA) est actuellement en cours d'expérimentation. Sur la base des structures existantes, il

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s'agit de proposer des portes d'entrée uniques pour l'accueil et l'orientation des patients et de leursfamilles ainsi que pour une évaluation pluridisciplinaire afin d'élaborer une prise en charge et unsuivi personnalisés de la personne malade. L'expérimentation (2008-2010) définira le périmètre, lescompétences et les modalités de fonctionnement des MAIA en vue de leur généralisation à tout leterritoire (mesure 4 : annexe II). Les professionnels intervenant dans les MAIA, les " coordonna-teurs » ou " gestionnaires de cas », coordonneront et assureront le suivi des interventions médicaleset sociales, pour les malades dont la situation est complexe (mesure 5). Le coordonnateur travailleraen liaison avec le médecin traitant et l'entourage du malade.

Le renforcement de la prise en charge à domicilepar la constitution d'équipes spécialisées

Pour favoriser le libre choix d'une vie à domicile, une prise en charge adaptée par des équipesspécialisées doit être proposée. Celles-ci seront formées à la prise en charge des malades d'Alz-heimer, notamment ceux présentant des troubles du comportement, pour intervenir dans le cadredes services de soins infirmiers, des services polyvalents d'aide et de soins à domicile (SPASAD) ouau sein de coopérations formalisées (art. L. 312-7 du code de l'action sociale et des familles)comprenant des SSIAD ou des SPASAD. Elles assurent la prise en charge à domicile des maladesd'Alzheimer grâce à une nouvelle prestation de " soins d'accompagnement et de réhabilitation »(mesure 6 : annexe III).

Création d'un dispositif spécifique en EHPAD et en USLD (PASA et UHR)

Pour adapter l'accueil en établissement à la spécificité de la maladie, deux types de dispositifsseront créés (mesure 16 : annexe IV) :

- des pôles d'activités et de soins adaptés (PASA), proposant, pendant la journée, aux résidentsayant des troubles du comportement modérés, des activités sociales et thérapeutiques au seind'un espace de vie spécialement aménagé et bénéficiant d'un environnement adapté à leursbesoins ;

- des unités d'hébergement renforcées (UHR) pour les résidents ayant des troubles sévères ducomportement, sous forme de petites unités les accueillant nuit et jour, qui soient à la fois lieud'hébergement et lieu d'activités et de soins.

Ce dispositif vise à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer. Sonobjectif est d'apporter un accompagnement de qualité aux personnes présentant des troublesmoyens et sévères du comportement, tout en ayant une approche globale qui doit être induite par leprojet d'établissement, notamment en ce qui concerne l'environnement (cf.Guide pour l'appréciationde la qualité des espaces dans les établissements pour personnes âgées, DGAS-Presses de l'EHESP,paru en janvier 2009 ; et Guide sur l'accompagnement et le cadre de vie des personnes atteintes dedétériorations intellectuelles vivant en établissement, DGAS, à paraître en 2009).

Ainsi, plusieurs types de structures répondront aux besoins des malades atteints de la maladied'Alzheimer et de maladies apparentées :

1. Les structures médico-sociales :

- EHPAD avec unités dédiées aux personnes désorientées (CANTOU, unités Alzheimer exis-tantes ...) ;

- EHPAD avec unités accueillant des personnes présentant des troubles du comportement (PASA,UHR ...) ;

- EHPAD totalement dédiés aux malades Alzheimer.

2. Les structures sanitaires :

- USLD mettant en oeuvre des UHR ; - service de court séjour gériatrique ; - unité cognitivo-comportementale au sein des services de soins de suite et de réadaptation ; - équipe mobile de gériatrie. Modalités de financement du dispositif spécifique en EHPADet en USLD (PASA et UHR)

Le plan Alzheimer fixe un objectif de création de 30 000 places d'UHR et de PASA. Sur ces30 000 places, 5 000 places sont dédiées aux UHR et 25 000 aux PASA.

La labellisation de ces unités comporte deux volets : un volet lié à l'infrastructure et un volet lié àl'organisation et au fonctionnement de ces unités.

Une unité Alzheimer sera labellisée PASA ou UHR si elle respecte le cahier des charges sur cesdeux volets simultanément.

La procédure d'appel à candidature et de labellisation est définie dans l'annexe IV.

Sur le plan financier et budgétaire, les concours apportés au titre de l'ONDAM médico-social ou del'ONDAM sanitaire (en ce qui concerne les USLD) interviendront comme suit :

Pour l'investissement dans les infrastructures, les conditions d'intervention de la CNSA sont fixéesdans la circulaire PAI du 29 avril 2009. Les projets sont actuellement en cours de sélection àl'échelon des préfectures de région. Dans l'hypothèse où la prise en compte du plan Alzheimer dans

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les propositions transmises par les services déconcentrés serait considérée comme insuffisante pourcertaines régions, il sera demandé aux services concernés de relancer l'appel à projets. Dans ce cas,les dossiers pourront être remontés à la CNSA au fur et à mesure de leur état d'avancement et auplus tard jusqu'au 31 octobre prochain.

Les projets qui ont fait l'objet d'une décision favorable de financement au titre du PAI 2008pourront obtenir la labellisation plan Alzheimer dès lors qu'ils répondent au cahier des chargesannexé à la circulaire PAI 2009. Il vous est demandé de faire remonter à la CNSA les projetsconcernés pour validation.

En ce qui concerne le fonctionnement, la tarification des unités spécifiques Alzheimer s'effectueraselon les modalités suivantes :

- pour les PASA : les résidents pris en charge en PASA feront l'objet d'une cotation spécifique lorsde la coupe PATHOS, rendant compte de leurs besoins en soins médico-techniques requis. Cecodage prend à la fois en compte le syndrome démentiel associé à des troubles du compor-tement, via P2. Il sera également associé un codage R2 dans l'outil PATHOS (P2*2+R2)(R2 = réhabilitation individuelle et collective au sein d'un PASA pour une personne ayant unemaladie d'Alzheimer et des troubles apparentés) ;

- pour les UHR : les résidents dont le potentiel de crise demeure élevé, même s'ils sont stabilisés,feront l'objet d'un codage P1 dans le même outil PATHOS.

La CNAMTS adaptera le guide d'harmonisation du codage et le modèle PATHOS afin de spécifierles codages liés à une prise en charge des troubles du comportement des résidents pris en chargedans les PASA et les UHR. Elle modifiera la définition du codage R2 afin de prendre en compte laréhabilitation des fonctions cognitives et transmettra les instructions correspondantes aux caissesrégionales d'assurance maladie (CRAM) et aux caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) et àleurs médecins-conseils.

Parce que la validation de la coupe est réalisée " a posteriori », vous préciserez aux établissementset plus spécifiquement à ceux qui prétendent à la labellisation d'unités, que les codages ne pourrontrendre compte des besoins de soins du résident de façon précise que si le dossier médical et ledossier de soins sont correctement remplis et suffisamment renseignés (descriptifs de l'état clinique,entre autres). Le manque d'informations peut conduire à sous-coter un malade.

Sur la base des modalités de financement fixées ci-dessus, la tarification appliquée à ces unitéscouvrira les charges de personnel mentionnées dans le cahier des charges annexé à la présentecirculaire. Outre les psychomotriciens et les ergothérapeutes, cette évaluation intègre la prise encharge complète des postes d'aides-soignants, d'aides médico-psychologiques et d'assistants desoins en gérontologie supplémentaires nécessaires à la création ou à la labellisation des UHR et desPASA et venant renforcer les équipes existantes pour répondre aux cahiers des charges ainsi que, defaçon exceptionnelle, les aides soignants et les aides médico-psychologiques faisant fonction d'assis-tants de soins en gérontologie, en attendant leur formation.

Cette préconisation fera l'objet d'une modification des textes réglementaires fixant la répartition dufinancement des personnels soignants supplémentaires entre les différentes sections tarifaires desEHPAD. S'agissant des postes de personnels soignants financés avant la date de signature de laprésente circulaire ou intervenant en dehors des unités, la clé de répartition du financement de cespersonnels reste inchangé (70 % pour l'assurance maladie, 30 % par le tarif dépendance).

A titre indicatif, les coûts de fonctionnement des unités spécifiques Alzheimer sont évalués commesuit pour un établissement médico-social tarifé au GMPS :

- PASA de 14 places (permettant une file active de 35 à 40 résidents ou bénéficiant à 28 résidentsde façon concomitante) : 85 000 à 95 000 dans le cadre du renforcement des places existantes ;

UHR de 12 places :

- en création : 340 000 à 365 000 ; - par renforcement de places médico-sociales existantes : 240 000 à 280 000 .

Les crédits seront alloués aux DDASS (puis aux ARS) selon les modalités habituelles de créationde places nouvelles et de médicalisation des places existantes. L'objectif global de dépenses (OGD) -personnes âgées permettra d'identifier et de ventiler les moyens nécessaires au plan Alzheimer.

Prise en charge des malades jeunes

Pour connaître le nombre et les besoins en hébergement des malades jeunes, une étude seraréalisée par le Centre national de référence pour les malades jeunes (centres hospitaliers universi-taires de Lille, Paris Pitié-Salpêtrière et Rouen) désigné par un arrêté du ministre de la santé et dessports du 17 février 2009 (mesure 18). Cette étude envisagera les diverses modalités d'hébergement(EHPAD, MAS, FAM, hébergement temporaire, service de psychiatrie...). D'ores et déjà, une premièreenquête est en cours sur les conditions d'accueil des malades jeunes dans la région Nord - Pas-de-Calais. Le centre associera l'ensemble des partenaires nationaux ainsi que des malades jeunes etréalisera des comparaisons internationales, notamment avec la Belgique et les Pays-Bas.

Il développera également des missions de recherche, d'animation de la filière de soins, d'infor-mation auprès des malades jeunes et de leurs proches, de formation des professionnels de santé etélaborera et diffusera au niveau national des recommandations de bonnes pratiques et des outilscommuns garantissant la qualité des prises en charge.

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Développement de métiers et de compétences spécifiques pour la maladie d'Alzheimer

Afin d'intervenir à domicile dans le cadre d'équipes spécialisées et en établissement au sein desunités spécifiques, ces prises en charge adaptées nécessitent l'intégration de compétences nouvelles,d'une part, dans la formation initiale des ergothérapeutes et des psychomotriciens et, d'autre part,dans la formation continue de certains personnels paramédicaux ou sociaux (mesure 20). Unefonction nouvelle d'assistant de soins en gérontologie, dont la définition et les référentiels d'activitéet de compétences sont fournis en annexes V, VI et VII, pourra ainsi être exercée par les aides-soignants et les aides médico-psychologiques qui auront suivi cette formation.

Assurer l'information et la sensibilisation du grand public sur cette maladie par la mise en place d'un numéro unique et de sites Internet locaux est une nécessité (mesure 35)

Afin de mettre en place un service téléphonique et d'orientation, une expérimentation sera lancéeà l'échelle d'un département avec les différentes structures de soins et de services concernées.

Réflexion sur le statut juridique de la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer en établissement

Pour mettre fin au flou juridique lié à la difficulté d'appréhender le consentement de la personneatteinte de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée dans les établissements médico-sociaux, un groupe de travail, auquel participe le ministère de la justice, prépare un projet de textesur cette question. Un colloque d'éthique sera organisé sur cette question en décembre 2009 parl'EREMA (mesure 39).

La mise en oeuvre d'un certain nombre de ces mesures appelle votre concours. Les modalités devotre participation sont indiquées dans chacune des annexes qui reprennent et précisent le contenudes mesures du plan.

II. LA MISE EN OEUVRE OPÉRATIONNELLE DES MESURES

DU PLAN ALZHEIMER DANS LES DÉPARTEMENTS

La mise en oeuvre des mesures relève d'un certain nombre d'acteurs (conseils généraux, DDASS,porteurs de projet). Les précisions nécessaires figurent dans la présente circulaire, mais égalementdans d'autres textes avec lesquels elle doit s'articuler, principalement :

- la circulaire interministérielle DGAS/5B/DSS/1A n° 2009-51 du 13 février 2009 relative aux orienta-tions de l'exercice 2009 pour la campagne budgétaire des établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées et des personnes handicapées ;

- les notifications de la CNSA du 13 février 2009 ; - l'instruction sur le plan d'aide à l'investissement (PAI) de la CNSA du 29 avril 2009 ;

- l'instruction du 23 février 2009 relative au recensement de l'existant sur les accueils de jour etles hébergements temporaires.

1.Le suivi des mesures et la remontée d'indicateurs

Afin de suivre de façon détaillée la réalisation des objectifs du plan, il est nécessaire, d'une part,de disposer d'un état des lieux et d'une définition précise de l'existant au 1

er

janvier 2008, ce quiconstitue le point de départ (T0) en matière d'établissements et de services, et, d'autre part,d'assurer un suivi du développement de l'équipement médico-social dédié aux malades d'Alzheimeret apparentés. Pour 2009, l'état des lieux T0 est exigé uniquement pour le suivi de la mesure AJ/HT(instruction DGAS du 23 février 2009).

Il vous est rappelé la nécessité d'effectuer une mise à jour régulière du fichier FINESS pour lesétablissements et services pour personnes âgées et de veiller à renseigner, pour les maladesAlzheimer, la catégorie clientèle.

Les arrêtés d'autorisation doivent préciser la nature des places autorisées. S'agissant des placesd'EHPAD, si celles-ci intègrent des accueils dédiés aux malades d'Alzheimer, les arrêtés doiventcomprendre :

- pour les PASA, le nombre de pôles présents dans l'établissement ;

- pour les places d'UHR, le nombre d'unités et de places concernées par cette modalité d'héber-gement.

Les arrêtés d'autorisation doivent, par ailleurs, mentionner les informations qui permettront derenseigner les rubriques FINESS suivantes :

- " Identification de la structure » avec : - soit le numéro FINESS de l'établissement, soit la mention à créer ; - la raison sociale de l'établissement ; - l'adresse de l'établissement ;

- la catégorie de l'établissement : en faisant référence à la nomenclature des catégoriesd'établissement ;

- " Détail des capacités autorisées » avec : MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

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- le fléchage de la clientèle : ALZHEIMER ; - le mode de fonctionnement, en référence à la nomenclature des modes de fonctionnement ; - le type de discipline, en référence à la nomenclature des disciplines.

Dans tous les cas, vous devez vous référer à la nomenclature FINESS pour rédiger les arrêtés.

Les autorisations devront donner lieu à une visite de conformité, validant la mise en oeuvre, cettedernière devant être transcrite ensuite dans FINESS. Cette visite devra également comporter uneidentification précise de la structure et le détail des capacités installées, en similitude avec l'arrêtéd'autorisation et en utilisant les nomenclatures en vigueur dans FINESS.

Une instruction prioritaire de la DREES modifiant la nomenclature FINESS pour permettre unmeilleur suivi du plan Alzheimer vous sera adressée prochainement. Vous veillerez à actualiser lefichier en fonction de ces nouvelles données.

Par ailleurs, il vous sera demandé de renseigner des données dans le cadre d'enquêtes cibléespour le suivi du plan et de ses mesures. Ainsi, une enquête ad hoc sur la réalité et les données del'activité des accueils de jour et des hébergements temporaires sera conduite à l'automne 2009 par laDREES et la CNSA, en lien avec la DGAS.

2.Information et partenariat local

Les indicateurs ainsi remontés permettront la réalisation de cartographies et de services télé-

matiques destinés à informer les citoyens sur les structures existantes dans leur département, infor-

mation leur permettant d'exercer leur choix grâce à une information la plus transparente possible.

Ces données seront mises à disposition du public au niveau national, par le biais des différentssites internet suivants : celui du plan Alzheimer (www.plan-alzheimer.gouv.fr), du ministère encharge des personnes âgées (www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces/personnes-agees/) et de la CNSA(www.cnsa.fr). Vous aurez également l'occasion de poursuivre leur diffusion lors des assises régio-nales prévues par la mesure 36 du plan. Dans ce cadre, il vous appartient de prendre contact avecles différents acteurs locaux (conseils généraux, services de l'Etat, observatoires régionaux desanté...) pour définir le dispositif d'information du public et des professionnels le plus adapté.

Par ailleurs, ces données de cadrage constitueront des outils d'information et de partage avecd'autres acteurs locaux, notamment dans le cadre des futures ARS, et participeront au décloi-sonnement des secteurs médico-social et sanitaire.

Nous vous demandons d'assurer une large diffusion de cette circulaire auprès des porteurs deprojets afin d'engager dès à présent la labellisation des unités spécifiques, telles que décrites dans lamesure 16 du plan Alzheimer.

Le directeur général de l'action sociale,

F. H

EYRIES

Le directeur de la sécurité sociale,

D. L

IBAULT

La directrice de l'hospitalisation,et de l'organisation des soins, A. P ODEUR MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

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ANNEXE I

MESURE 1: DÉVELOPPEMENT ET DIVERSIFICATION DES STRUCTURES DE RÉPIT Référent : CNSA pour l'évaluation des dispositifs existants. DGAS pour les plates-formes de répit et d'accompagnement ; pour l'élaboration du guide.

1.Objectifs de la mesure et définition des travaux réalisés dans ce cadre

L'un des axes forts du plan Alzheimer 2008-2012 est d'apporter un soutien accru aux aidants fami-liaux. Dans cette perspective, la mesure n

o

1 du plan a pour objectif d'offrir " sur chaque territoireune palette diversifiée de dispositifs de répit correspondant aux besoins des patients et aux attentesdes aidants, en garantissant l'accessibilité à ces structures ».

Pour mener à bien cet objectif, la mesure 1 se décline en plusieurs volets.

L'un d'entre eux vise la création de 11000 places d'accueils de jour et 5 600 places d'hébergementtemporaire sur la durée du plan. Pour permettre à l'ensemble des territoires de développer ces struc-tures, il est prévu d'étudier les difficultés rencontrées pour leur mise en oeuvre. Les dispositifs avérésinadaptés seront alors amenés à évoluer.

Ces différentes actions constituent un préalable à la phase de développement d'une palette diver-sifiée et graduée de formules adaptées aux besoins des personnes atteintes de la maladie d'Alz-heimer et de leurs aidants.

a)Evaluation des dispositifs existants(accueil de jour et hébergement temporaire)

L'une des premières étapes consiste à évaluer les dispositifs existants (accueils de jour et héberge-ments temporaires).

Dans cet objectif, il a été effectué un état des lieux à la fois qualitatif (à partir de visites auprèsd'un échantillon de structures) et quantitatif (à partir du fichier FINESS et du répertoire de laFondation Médéric Alzheimer).

L'état des lieux quantitatif en date du 1

er

janvier 2008 constitue le T0 des indicateurs de suivi et doitpermettre la constitution d'un répertoire national mis en ligne destiné aux familles. En outre, cet étatdes lieux pourrait être utilisé dans le cadre des assises régionales.

En complément de l'état des lieux, une étude a été lancée afin d'analyser les facteurs de réussite etles freins rencontrés par les accueils de jour et hébergements temporaires, ainsi que les attentes despersonnes pour ce type d'accompagnement. Ces travaux doivent notamment permettre de faireévoluer les dispositifs nécessaires pour lever les freins rencontrés au développement et à la mise enoeuvre des accueils de jour et des hébergements temporaires.

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