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CHAPITRE III

BLE DUR

Triticum durum Desf. (2 n = 28).

I. €CONOMIE DE LA PRODUCTION.

1€ LE BLDUR DANS LE MONDE.

En Europe les deux principaux producteurs sont l'Italie et la France.

2€ LE BLDUR EN FRANCE.

a)Augmentation considérable de la consommation française des pâtes alimentaires.

Celle-ci passe de 150 000 t en 1939 ... 320 000 en 1960. Elle est, par habitant, de 6,5 kg en Frarce, contre 3,4 en Allemagne, 2,3 en Belgique et 30 kg enItalie.

b)Marché commun du blé dur.

La CEE importe chaque ann'e d'Am'rique du Nord, d'Argentine et du Moyen Orient 12 ... 15 millions de quintaux de bl' dul, l'Italie et la France 'tant

les principaux importateurs. Ces deux pays devraient pouvoir trouver sur ce march' une place int'ressante.

c) Soutien des prix. Depuis 1954, k bl' dur b'n'ficie d'un prix de base sup'rieur ... celui du bl' tendre.

BL DUR 97

(Source O.N.I.C.)

SUD NORD

Quantit's

(q)

Propor-

tions (%) Quantit's (q)

Propor-

tions (%)

1951 40 000 40 000 100 ‡ -

1955 162 000 162 000 100

1960 639 554 635 087 99,3 4 467 0,7 1961 571 184 558 152 98 13 032 2 1962 762 437 710 473 93 51 964 7 1963 589 689 450 483 76 139 206 24 1964 518 820 445 774 86 72 446 14 1965 830 350 593 471 71 236 879 29 1966 1 229 758 658 681 54 571 077 46 1967 2 184 080 1 379 202 63 804 878 37 1968 2 762 810 1 800 759 65 982 051 35 1969 3 154 633 1 522 390 48 1 632 243 52 19701 4 415 863 1 712 587 39 2 703 276 61

(1) Pr'visions. d) Amélioration des variétés et des techniques de culture.

II. LA PLANTE.

A. "TUDE BOTANIQUE.

1€ PLACE DANS LA CLASSIFICATION BOTANIQUE.

D'une fa†on g'n'rale, le bl' dur se caract'rise par :

- un épi à rachis solide, ... glumes car'n'es jusqu'... leur base, ... glumelle inf'rieure termin'e par une longue barbe color'e;

- un appareil végétatif à tallage faible (souvent un seul 'pi par plante), ... chaume long et souple, sensible ... la verse.

98 CÉRÉALES

2€ ORIGINE G"N"TIQUE DU BL" DUR.

Une telle hybridation aurait donn' naissance au Tr. dicoccotdes qui se serait ensuite diversifi' en Tr. dicoccum et Tr. durum.

B. "TUDE BIOLOGIQUE.

1... PHYSIOLOGIE DU D"VELOPPEMENT.

b)Pour une m‰me vari't' la dur'e de la période végétative est sous la d'pendance de la température et de la photopériode : en jours longs (sup'rieurs ... 12 heures), les vari't's de prin-temps ont une p'riode v'g'tative extr‰mement r'duite. Par contre, la vitesse de formation des feuilles et des talles est ind'pendante de la photopériode : c'est une fonction lin'aire de la temp'rature.

e)La dur'e de la période de maturation est normalement plus longue que celle des bl's tendres de m‰me pr'cocit' : pour une m‰me somme des temp'ratures, la vitesse de croissance est moins rapide chez le bl' dur que chez le bl' tendre.

a) Température. La somme des temp'ratures n'cessaire ... la lev'e est voisine selon GRIGNAC 99

Une culture de blé dur.

Photo S.P.I.E.A.

Ult'rieurement, la vitesse de formation d'une 'bauche de feuilles est relative-ment constante; elle demande une somme des temp'ratures voisine de 50 OC, sans diff'rences vari'tales.

b)Eau. c)El€ments nutritifs.

Phosphore et Potasse. Une r'colte de 30 q de grains et de 54 q de paille exporte environ 30 kg de P205 et 54 kg de K20 : les bl's durs ont donc des besoins en P2O5 comparables ... ceux des bl's tendres, plus 'lev's cependant en K20 car ils produisent plus de paille que le bl' tendre pour un m‰me poids de grain.

Azote. On peut estimer les exportations par quintal de grain ... 13 % d'eau, ... 4 kg d'azote soit : .1 kg de plus que pour le blé tendre.

- l'apport d'azote pendant le tallage et au début de la montaison a une action sur deux des composantes du rendement : le nombre d'épis et la fertilité de ceux-ci;

FIG. III-2. ‡ Courbe d'absorption de l'azote par une culture de bl' dur.

3€ ACCIDENTS ET PARASITES.

a) La fonte des semis.

La fonte des semis est imputable ... l'humidit' stagnante et aux parasites de germination (Fusarium roseum, F. nivale).

BLÉ DUR 101

b)Le gel hivernal. Il peut d'truire totalement, en semis d'automne, les emblavures de la zone nord. c)La verse.

La verse, notamment la verse radiculaire constitue l'accident, le plus fr'quent et le plus grave au cours de la p'riode Š gonflement, stade laiteux .

d)Les rouilles. e)L'ergot.

L'ergot se rencontre assez fr'quemment dans les champs infest's de vulpin, agent de propagation de ce parasite. La l'gislation commerciale impose un taux inf'rieur ... 1 p. 1 000 d'ergot ... la r'colte.

f)La germination sur pied.

La plupart des vari't's de bl' dur cultiv'es sont ... grain blanc, sans dormance. Ainsi, l'humidit' en p'riode de maturation peut provoquer un d'but de germina-tion sur de nombreux grains, ce qui diminue le rendement en semoule.

g)Le mitadinage.

Le mitadinage peut diminuer consid'rablement le rendement en semoule et la qualit' des p"tes. On le mesure au pourcentage de grains plus ou moins mitadin's (indice de mitadinage).

Le choix d'une r'gion ... climat chaud et sec lors de la maturation, une fumure potassique 'lev'e, assurant une rapide migration des prot'ines vers le grain, une alimentation azotée continue, le choix d'une vari't' r'sistante sont les meilleurs moyens de lutter contre le mitadinage.

h)La moucheture.

La moucheture est caract'ris'e par la pr'sence dans le sillon ou sur l'embryon d'un myc'lium noir"tre (Cladosporium herbarum). Elle est plus fr'quente dans les zones humides en fin de v'g'tation; elle conduit ... des farines tach'es.

Selon BOURNIER (1971), la moucheture serait due aux piqŽres de Thrips (Haplothrips tritici et Limothrips cerealium).

102 CÉRÉALES

TABLEAU III-2. - Relations entre l'indice de mitadinage et la teneur en protéines selon les variétés (D'après P. Grignac) VARIÉTÉS D'APRÈS LEUR SENSIBILITÉ AU MITADINAGE

Variétés résistantes

TENEURS EN PROTÉINES

LORSQUE L'INDICE DE MITADINAGE

EST COMPRIS ENTRE

55et50 10et5

`Bidi 17' ................................................................................................... 10,98 12,74

` Montferrier' ......................................................................................... 11,10 12,68

Variété peu sensible

`Chili 831' .............................................................................................. 11,50 13,09

Variété assez sensible

`D 117' ................................................................................................... 12,85 14,10

Variétés sensibles

` Lakota' ................................................................................................... 12,58 14,71

' Wells' ..................................................................................................... 12,64 14,88

Mandon' .............................................................................................. 12,42 15,10

Lez' .......................................................................................................... 12,68 15,15

P'us petite différence significative ........................................................... 0,25 0,19

III. LES VARI€T€S CULTIV€ES.

Actuellement (1970) six variétés principales sont cultivées en France : - en zone méridionale : `Bidi 17', `Montferrier' (INRA), `Lez' (INRA) et `Mandon' (INRA); - en zone nord `Lakota' et `Wells', variétés américaines. Le tableau III-3 résume les caractéristiques principales de chacune de ces variétés.

10 CARACTÉRISTIQUES CULTURALES.

Les variétés actuelles se caractérisent par : - un rythme de développement " printemps » à " semi-alternatif »; - une grande sensibilité au froid. (`Mandon' est toutefois peu sensible), interdisant leur semis d'automne en zone nord; - un tallage - épis assez faible (à l'exception de `Lakota' et `Wells'); - une résistance à la verse généralement médiocre; - une grande sensibilité au piétin-verse, à la fusariose, et une certaine sensibi- lité aux rouilles jaune et brune.

BLDUR 103

de bM dur les plus cultivées en France .5

PRODUCTM1

D a. 9: F.4

Mitadina Couleur des

p"te ` Montferrier (1962) A tardif faible ' Lez' (1966) P demi- pr'coce faible peu sensible ... bonne bonne blanche ' Wells' P demi- pr'coce assez fort sensible bonne ou assez bonne jaune `Lakota' P demi- assez sensible bonne jaune (1968) pr'coce fort ambr' Mandon' (1968)

1/2 A tardif faible bonne bonne jaune ambr'

L'gende. A, alternatif ‡ 1/2 A,

1/2 alternatif ‡ P, printemps ‡ R, r'sistant ‡ S, sensible.

a) Résistance au mitadinage.

La grande r'sistance au mitadinage serait due, selon GRIGNAC (1970) ... la combinaison de plusieurs caract'ristiques vari'tales :

‡aptitude ... produire un grain riche en prot'ines; ‡aptitude ... 'laborer un gluten 'lastique et tenace. b) Aptitude à donner des pâtes jaunes et claires.

En France, le d'veloppement de la culture des vari't's am'ricaines, `Lakota', `Wells' est dŽ principalement ... leur sup'riorit' concernant la couleur des p"tes.

Les principaux facteurs d'terminant la couleur des p"tes sont la teneur en

104 CÉRÉALES

pigments caroténoïdes de la semoule, et l'activité des lipoxydases détruisant ces pigments au cours de la fabrication de la pâte. Par rapport à l'effet variété, les conditions de culture ont relativement peu d'influence sur ces caractéristiques. Aucune variété n'associe, malheureusement, pour l'instant, résistance au mitadinage et bonne aptitude à la coloration des pâtes : il existe, en effet, une liaison très étroite et négative entre tenacité du gluten et indice de coloration. jaune; seuls les caractères " grain riche en protéines peu tenaces » et " indices de couleur» peuvent être réunis sur une même variété. Compte tenu de leur caractéristiques présentes, les objectifs d'amélioration des variétés intéressent : - la résistance à la verse, dont l'élévation du niveau permettrait d'accroître la fumure azotée, et donc de mieux lutter contre le mitadinage; - la capacité de tallage; - la résistance aux parasites (fusarioses, rouille jaune) et à l'humidité; - la qualité technologique : résistance au mitadinage, coloration des pâtes.

IV. CULTURE.

1€ PLACE DANS L'ASSOLEMENT.

Du point de vue agronomique, le blé dur devrait normalement succéder à une tête d'assolement, à l'exception du maïs (Fusariose). Pour des raisons éco- nomiques, il a souvent la même place que l'orge de printemps derrière un blé tendre d'hiver dont on a pris soir de détruire les pailles. Cependant il ne faut pas semer un blé dur derrière un blé tendre mal réussi (nombreuses impuretés à la récolte). Il ne faut jamais également faire un blé tendre après un blé dur (parasites). Il faut éviter les soles infestées de vulpin, de folle avoine ou d'agrostide.

20 PRÉPARATION DU SOL.

En raison de sa sensibilité à l'excès d'eau, il faut exclure les sols lourds, se ressuyant mal au printemps. En zone méridionale on effectue un labour d'été qui est repris par des façons superficielles. En zone nord après un labour d'automne ou d'hiver, la terre, une fois ressuyée, sera reprise de façon à être ni trop motteuse, ni creuse en profondeur. J 105
Un essai de lignées de blé dur en cours de sélection.

Photo INRA

3° FUMURE.

a)La fumure de fond. Elle est constitu'e de 80 kg ... 120 kg/ha d'acide phosphorique et de 120 ... 150 kg/ha de potasse. b)La fumure azotée. - en semis d'automne, est g'n'ralement apport'e en deux fois : ‡au d'but du tallage (fin janvier) : 40 kg/ha; ‡au d'but de la mont'e (au stade 10 cm d''longation du maOEtre brin) : 40 kg/ha. - en semis de printemps :

‡avec une vari't' r'sistante au mitadinage et une faible sensibilit' ... la verse `Montferrier' : 80 ... 120 kg/ha d'azote apport's en totalit' au semis peuvent assurer un bon rendement et une qualit' convenable;

‡avec une vari't' sensible au mitadinage et ... la verse 'Lakota' les apports fractionn's sont pr'f'rables (60 kg/ha + 60 kg par exemple).

4° SEMIS.

a)Traitement des semences.

Il est indispensable de les traiter contre les fusarioses et septoriose ... l'aide de produits ... base de compos's organomercuriques ou de manèbe. On peut 'gale-ment utiliser des produits ... base de mancozcbe ou oxynate de cuivre.

b)Date de semis.

Les semis doivent :

‡en zone sud : s'effectuer en automne, de fin octobre ... fin d'cembre; c) Densit€.

L'exp'rience montre qu'il faut obtenir :

Ces densit's correspondent ... des doses de semences allant de 90 ... 150 kg/ha, selon les vari't's. d) Profondeur.

En raison de sa faible capacit' de tallage, le bl' dur est peu concurrentiel ... l''gard des adventices. Le d'sherbage doit donc ‰tre, si possible, pr'coce et durable.

Il peut s'effectuer ... l'aide :

‡... l'aide de phytohormones, au MCPA (0,6 ... 0,8 kg/ha, de pr'f'rence au 2,4-D), en d'but de mont'e.

La sensibilit' des bl's durs aux phytohormones est comparable ... celle des bl's tendres de printemps.

60 APPLICATION DU CCC.

a) Stade de r€colte.

Dans la r'gion m'ridionale, on peut r'colter ... surmaturité, les risques de ger-mination sur pied ou d''grenage 'tant minimes.

1. Soit 4 1/ha de produit commercial, dilu' dans 300 ... 500 1 d'eau.

b) Valeur technologique de la récolte. Celle-ci est mesur'e par son rendement en semoule de qualit' sup'rieure.

Ce rendement d'pend :

‡l'homog'n'it' du lot (absence de m'langes avec du bl' tendre notamment); ‡absence de maladie, ou d'accident de maturation; ‡propret' et siccit' du grain; ‡indice de mitadinage (lui-m‰me conditionn' par la teneur et la qualit' des prot'ines); ‡aptitude du grain ... donner des p"tes jaune ambr'; Actuellement (1970), les normes exig'es pour l'utilisation en semoulerie sont les sui-vantes : ‡ poids sp'cifique minimum : 78 kg/ha, ‡pourcentage global de grain mitadin's : 20 % maximum, ‡pourcentage de grains de bl' tendre : 4 % maximum, ‡pourcentage d'impuret's diverses : 0,5 % maximum, ‡pourcentage d'impuret's venant des c'r'ales (grains germs, cass's...) : 3,5 % maxi-mum.

A titre indicatif, de 1958 ... 1968, 6 ... 28 % des lots r'colt's annuellement en France on 't' impropres ... l'utilisation en semoulerie par suite de mitadinage exag'r' et 28 ... 65 % ont 't' p'nalis's par des r'factions.

BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE III

Desf.). Th'se Doc. Fac. Sci. Paris, 155 p.

BLANCHARD (M.). 1960. ... Le bldur dans le monde. Comment distinguer le bldur du bltendre au cours des analyses

internationales de Semence. ... C. R. Assoc. Int. Essais Semence, 25, 234-246.

1, 67-73.

15, 3-4, 263-387.

semences. Bull. Rev. Anc. Ec. Fr. de Meunerie, 198, 299-305. Rocug (G.). 1969. ... Le bldur fran"ais. Agriculture, 321, 151-153.

S.E.I., 16 p.

Plantes, 3, 291-328.

CHAPITRE IV

ORGE Hordeum vulgare L. (H. sativum Pers.) (2 n = 14)

I. €CONOMIE DE LA PRODUCTION.

A. L'ORGE DANS LE MONDE.

1€ De toutes les c'r'ales, l'orge est celle dont l'aire de culture est la plus

2€ La culture est en nette progression, tant en ce qui concerne les superficies que les rendements (tableau IV-1). Actuellement (1970) la production mondiale d'orge est peu inf'rieure ... la moiti' de celle du bl' tendre.

1934-38 1948-52 1956 1961 1968

Superficies (millions d'hectares) 36,4 46,0 55,5 50,7 74,9 Productions (millions de quintaux) 418 543 754 770 307 Rendements (q/ha) 11,5 11,8 13,6 15,2 17,4

3€ Les principaux producteurs sont (FAO, 1969).

Europe. ................................................................................. 15 485 000 ha et 459 000 000 q

URSS ...................................................................................... 19 350 000 ha et 289 000 000 q

Am'rique du Nord. ............................................................ 7 730 000 ha et 165 000 000 q

Asie .......................................................................................... 11 550 000 ha et 136000000q

ORGE 109

1934-38 1948-52 1956 1966 1968

Superficies (millions d'hectares) 9,4 8,9 11,0 13,8 15,5 Productions (millions de quintaux) 144 151 237 368 459 Rendements (q/ha) 15,4 17,0 21,5 26,6 29,7

La production d'orge des six pays du March' commun est pass'e de 45 mil-lions de quintaux en 1950-1954 98 millions en 1960 et 150 en 1968.

5€ L'extension de cette culture depuis 1945 est corr'lative de l'impulsion donn'e dans la plupart des pays aux productions animales.

B. L'ORGE EN FRANCE.

1€ Comme dans tous les autres pays d'Europe, l'on assiste depuis 1950 à une très forte extension de la culture d'orge en France.

TABLEAU IV-3. ‡ Évolution de la production d'orge en France (milliers d'hectares) (q/ha) (millions de quintaux)

A. ‡ Moyennes annuelles (1901 ... 1965)

1901-1910 718 12,9 9 315 1911-1920 674 12,6 8 477 1921-1930 711 14,4 10 200 1931-1940 740 14,8 10 918 1941-1950 762 12,9 10 021 1951-1960 1 506 21,9 32 978 1961-1964 2 327 27,9 64 946

B. € 1966 ... 1970

1966 2 649 28,1 74 517 1967 2 777 35,0 97 131 1968 2 739 33,0 89 794 1969 2 868 33,0 94 521 1970 2 929 27,0 80 090

Relativement stables jusqu'en 1950, les superficies ont quadrupl' depuis lors, les rendements ont plus que doubl'; la production s'est accru de 1 à 9.

La collecte est pass'e de 4 millions de quintaux en 1950 ... plus de 50 millions en 1968-69, soit 55 % de la production. Corr'lativement, la France figure au premier rang des pays europ'ens exportateurs d'orge (12,5 millions de quintaux, export's vers la CEE en 1967-68).

2€ On cultive en France, deux types d'orge : l'orge d'hiver et l'orge de prin-

temps.

L'orge d'hiver, dont la culture tend ... r'gresser en pourcentage, demeure cultiv'e surtout dans l'Ouest (Poitou, Charente) le Sud-Est (Lauragais), la Cham-pagne et le Sud-Est.

1950 1954 1958 1962 1964 1966 1968

Surfaces (milliers d'hectares) 267 387 368 338 265 230 265 Pourcentages des surfaces totales 27,2 31,4 20,6 15,5 12,7 10,8 9,7

L'orge de printemps, dont la culture s'accroOEt depuis 1950 repr'sente aujour-d'hui les 90 % des emblavures d'orge.

Les d'partements principaux producteurs sont sensiblement les m‰mes que pour le bl', l'orge de printemps lui succ'dant g'n'ralement dans la rotation. Les principales r'gions productrices sont donc la r'gion parisienne (Seine-et-Marne, Yvelines), le Nord, la Picardie, le Centre (Eure-et-Loir, Indre), la Cham-pagne.

3€ Les raisons de ce d'veloppement de la culture de l'orge en France sont les m‰mes que partout ailleurs :

- l'extension des productions animales (avicole et porcine en particulier);

Par ailleurs, les perspectives d'ouverture du Marché commun c'r'alier ont fortement influenc' cette 'volution.

La CEE importait encore en 1966-1967, 19 millions de quintaux des pays tiers. A cette m‰me date nos exportations se sont 'lev'es ... 18 millions de quintaux dont 10 millions vers nos partenaires de la CEE.

Compte des perspectives d'exportation dans les pays de la Communaut' et les pays tiers, les objectifs d'finis par le 5e Plan pr'voyaient en 1970 une produc-tion fran†aise de 90 millions de quintaux, objectif atteint. Les pr'visions du 6e Plan, pour 1975, sont de 100 millions de quintaux (2 700 000 ha et 37 q,/ha).

4€ L'int'r‰t port' par les agriculteurs ... l'orge de printemps plutt qu'... l'orge d'hiver, tient ... plusieurs causes :

ORGE 111

‡enfin, la pr'cocit' de maturit' expose cette culture, dans certaines r'gions, aux attaques des oiseaux.

Pourtant la culture de l'orge d'hiver conserve des avantages certains sur celle de printemps.

‡le rendement des meilleures vari't's d'orge d'hiver est g'n'ralement sup'rieur de 15 ... 25 % ... celui des orges de printemps, selon les r'gions.

II. LA PLANTE.

A. CARACT'RES BOTANIQUES.

1€ PLACE DANS LA CLASSIFICATION BOTANIQUE.

H. spontaneum, orge sauvage distiche (2 rangs) ... rachis fragile, H. agriocrithon, orge sauvage polystiche (6 rangs) ... rachis fragile, H. vulgare, orge cultiv'e ... 6 rangs ou ... 2 rangs, ... rachis solide. H. maritimum) les autres vivaces (H. bulbosum, H. secalinum). Les orges cultiv'es d'riveraient toutes d'Hordeum spontaneum. H. agrio-

crithon ne serait qu'un hybride r'cent, subspontan'e, d'rivant de croisements naturels entre H. spontaneum et des orges cultiv'es ... 6 rangs.

Selon VAVILov, la diversification des orges cultiv'es se serait effectu'e dans deux centres g'ographiques principaux :

PROCHE ORIENT (Transcaucasie, Anatolie centrale, Syrie) o' le Hordeum spontaneum pr'domine. MIE CENTRALE (Hauts plateaux du Tibet) o' l'on rencontre le Hordeum agriocrithon, les orges inermes ou ... barbes courtes ainsi que les formes ... grain nu. a) Appareil végétatif. Au stade herbac' l'orge cultiv'e se distingue des autres c'r'ales par : ‡un feuillage vert clair; ‡la pr'sence d'une ligule d'velopp'e, d'oreillettes glal^,res, g'n'ralement anthocyan'es (on a toutefois obtenu des mutants sans oreilletes); ‡un fort tallage, sup'rieur ... celui du bl'; ‡un chaume plus faible, versant plus facilement que celui du bl'. b) Inflorescence.

L'inflorescence est un épi blanc, barbu. Le rachis porte sur chaque article (10 ... 15) trois 'pillets uniflores : un m'dian et deux lat'raux. Ceux-ci sont atta-ch's directement sur les noeuds du rachis en position alterne, sur deux rang'es.

- H. hexastichum L. ou orges ... 6 rangs encore appel'es escourgeons : tous les 'pillets sont fertiles, les grains lat'raux 'tant cependant moins gros que les grains m'dians.

- H. distichum L. ou orges ... 2 rangs : seuls les 'pillets m'dians sont fertiles, les 'pillets_ lat'raux sont st'riles et non arist's.

FIG. IV-1. - Disposition compar'e des 'pillets chez les;orges' six rangs (... gauche) et ... 2 rangs (... droite).

En faisant intervenir la compacit' de l''pi et l'adh'rence du caryopse aux glumelles (grain v‰tu ou nu), BERGAL et FRIEDBERG ont distingu' ... l'int'rieur

H. hexastichum L. H. distichum L.

Certaines vari't's japonaises ... 6 rangs sont ... grain nu.

Photos INRA

Épi d'orge à six rangs Épi d'orge à deux rangs. c) Grain.

C'est un caryopse à glumelles adhérentes chez les variétés cultivées. En coupe transver-sale on distingue les mêmes assises de cellules que chez le blé; l'assise à aleurone comporte.

cependant trois couches de cellules au lieu d'une seule. La baguette (ou rachillet) restée adhé-

rente au grain est toujours plus au moins velue (caractère variétal).

B. D"VELOPPEMENT.

10 Le cycle de développement de l'orge est identique, dans ses grandes

lignes, à celui du blé.

20 La physiologie du développement, bien qu'encore peu étudiée, apparaît

également très comparable à celle du blé. Les orges d'hiver ont besoin pour monter de températures vernalisantes (légèrement supérieures au zéro de croissance, 00C). Corrélativement elles mani- festent lors d'une chute progressive de température, le phénomène d'endurcisse- ment, leur conférant un degré plus ou moins élevé de résistance au froid hivernal. Les orges de printemps n'ont par contre aucun besoin de vernalisation pour monter.

114 CÉRÉALES

Ainsi pour une lev'e de d'but novembre, elle atteint, pour la vari't' Hâtif de Grignon,

Enfin, entre les deux types extr‰mes de d'veloppement Š hiver  et Š prin-temps  existe une gamme de vari't's plus ou moins alternatives.

10 TEMPÉRATURE.

Les sommes de temp'rature exig'es pour l'ensemble du cycle v'g'tatif sont plus faibles que celles d'un bl' :

‡pour l'orge de printemps, le cycle est de 110-120 jours soit 1 600 ... 1 700 OC; ‡pour l'orge d'hiver, le cycle est de 250 jours soit 1 900 ... 2 000 OC.

2€ EAU.

On peut estimer ... environ 450-500 mm les besoins en eau d'une culture d'orge produisant 40 q de grain et 3,5 t de paille. Ces besoins sont g'n'ralement satisfaits quand il s'agit d'une orge d'hiver.

Ceci explique l'importance des r'serves en eau du sol pour cette culture, r'serves assur'es par les labours précoces, d'automne ou d'hiver.

Notons enfin que ces besoins en eau sont surtout 'lev's au d'but de son d'veloppement; l'orge en fin de v'g'tation est relativement peu sensible ... la s'che-resse; c'est la c'r'ale des r'gions ... 't's secs comme, en France, la Champagne

berrichonne par exemple.

3€ NATURE DU SOL.

ORGE 115

4° ÉLÉMENTS FERTILISANTS.

a) Azote. Les nombreux essais r'alis's sur la fumure azot'e de l'orge permettent d'esti-mer ... environ : ‡25 % le coefficient d'utilisation de l'azote dans le grain; ‡45 kg/ha les quantit's export'es par une r'colte de 30 q de grains; ‡105 ... 110 kg les quantit's export'es par une m‰me r'colte et la paille correspondante.

Pratiquement, compte tenu du niveau de r'sistance ... la verse des meilleures vari't's d'orge de printemps, le seuil de rentabilit' de l'azote en Bassin parisien se situerait aux environs de 70-80 kg/ha.

Facteur de rendement, l'azote apport' à dose élevée ou tardivement, a aussi une influence sur la richesse du grain en cet 'l'ment :

Apport tardif

N kg/ha

N % du grain sec

Essai A Essai B

0 1,48 1,79

12 1,43 1,75

24 1,51 1,77

36 1,52 1,80

b) Phosphore et potasse.

40 q de paille exportent donc environ 25-40 kg de P205 et 25 ... 60 kg de K20.

Au total on peut consid'rer qu'un apport de 100 unit's en ces deux 'l'ments doivent, dans la plupart des cas, couvrir les exportations d'une culture d'orge.

I 16 CÉRÉALES

D. ACCIDENTS ET PARASITES.

1' LE GEL HIVERNAL.

2†_ LA VERSE.

L'orge est des trois c'r'ales (bl', orge, avoine) la plus sensible ... cet accident.

Dans l'un et l'autre cas, la sensibilit' ... la verse constitue le facteur limitant principal de la fumure azotée, donc d'accroissement des rendements.

3€ LES PARASITES.

Les plus fr'quemment rencontr's et les plus graves sont les suivants. a) Le charbon nu, Ustilago nuda (Jens.) Rostr.

C'est un charbon ... infection florale : le parasite se trouve ... l''tat latent dans l'embryon. Les moyens de lutte les plus classiques sont :

‡le traitement des semences ... l'eau chaude (51 €C); Toutefois, r'cemment a 't' mis au point un fongicide syst'mique la carboxine b)La rouille naine, Puccinia hordei (Otth.). c)La rouille jaune, Puccinia glumarum. Eriks. et Henn. d)L'oidium, Erysiphe graminis DC.

ORGE 117

e)La rhynchosporiose, Rhynchosporium secalis (Oud.) Davis ou Marssonia.

Cette maladie se d'veloppe au cours des printemps humides et frais. Elle se caract'rise par des taches de forme ovale de 1 ... 2 cm de long, blanc gris"tre au centre, aur'ol'e de brun.

f)L'helminthosporiose, Helminthosporium gramineum Rabh. Le parasite est transmis par les semences dans les enveloppes du grain.

Le traitement des semences avec les produits organo-mercuriques permet de combattre assez efficacement cette maladie.

Une autre forme d'Helminthosporiose due à Helminthosporium teres est beaucoup moins grave que la pr'c'dente. g)Les parasites animaux. Taupins, oscinies, chlorops, se rencontrent sur orge, comme chez les autres c'r'ales.

L'orge est g'n'ralement cultiv'e pour son grain :

‡soit pour l'alimentation du bétail (bovins, porcins, volailles); ‡soit pour la brasserie. Secondairement l'orge est cultiv'e pour sa paille (aliment du b'tail ou source d'humus).

L'orge peut 'galement ‰tre p"tur'e au stade tallage (orge d'hiver), ou r'colt'e en vert ... l''piaison, en culture pure ou en association avec une l'gumineuse (vesce d'hiver ou de printemps).

10 COMPOSITION DU GRAIN.

‡une teneur plus 'lev'e en cellulose (2,2 ‡ 6,5 %); ‡corr'lativement une teneur en extractif non azot' plus faible (63 ‡ 70 %). Ceci r'sulte principalement de l'existence des glumelles.

2€ CRIT'RES DE QUALITD'UNE ORGE.

a) Critères intéressant à la fois le brasseur et l''leveur.

LA FINESSE.

Plus fines sont, en effet, les enveloppes du grain, plus 'lev'es sont la richesse en amidon, la valeur 'nerg'tique et la teneur en extrait diastasique.

La finesse du grain peut s'appr'cier soit de fa†on pond'rale (ex. en poids de glumelles) soit plus simplement ... ]'oeil; un grain fin se reconnaOEt ... sa glumelle inf'rieure très finement ridée.

Cette caract'ristique, 'tant vari'tale, constituera un 'l'ment fondamental du .hoix des vari't's, quelle que soit la destination de la récolte.

II faudrait, pour cela r'duire notablement la teneur en cellulose, c'est-...-dire cultiver des orges nues; celles-ci sont, pour l'instant, insuffisamment productives.

AUTRES CRIT'RES.

- le pouvoir diastasique dont d'pend une bonne hydrolyse de l'amidon dans les d'lais requis, - la couleur, l'odeur du grain, - le pourcentage de grain cassé. b) Critères intéressant essentiellement le brasseur.

ORGE 119

L'homog'n'it' d'un lot est mesur' par une s'rie de trois tamis : 2,8; 2,5 et 2,2 mm. Commercialement 90 % des grains doivent rester sur les grilles de 2,8 et 2,5; en dessous de 2,21e Š fond  ne doit pas exc'der 2-3 %.

Ce taux d'extrait conditionne le rendement en brasserie.

III. LES VARI€T€S CULTIV€ES.

A. LES VARI"T"S D'ORGE DE PRINTEMPS.

10 HISTORIQUE.

Hanna; en France, les Baillarges, les Orges du Puy. Ces orges surtout cultiv'es pour la brasserie, 'taient toutes ... 2 rangs, ... grains fins, mais tr‡s sensibles d la verse. la verse.

Ainsi furent cr''es successivement :

‡en Allemagne, `Isaria' (1929), `Haisa II', `Piroline' (1955), `Wisa' (1961); ‡au Danemark, `Kenia' (1937);

20 CARACT‡RES MORPHOLOGIQUES.

A l'exception de deux obtentions (Iris' et `Mars'), les vari't's d'orge de printemps cultiv'es en France sont à deux rangs, à 'pi l"che, donc nutans.

121

Glumes plus courtes que la glumelle inférieure de l'épillet stérile. Glumes plus longues que la glumelle inférieure de l'épillet stérile.

Photos

INRA

Avec épines Sans épine

Nervures latérales dorsales de la glumelle inférieure.

122 CÉRÉALES j

a)L'épi.

Forme et dimension du premier article du rachis, profil du rachis, forme et longueur de l''pillet st'rile, etc.

b)Le grain. TABLEAU IV-4. - Caractères de Neergaard pour le classement des variétés d'Orge

GLUMELLE INFÉRIEURE BAGUETTE

Poils longs et droits Poils courts et fris's

Nervures lat'rales sans 'pine A C et dorsales de la avec 'pine B D glumelle inf'rieure

D'autres caract'ristiques sont observables sur le grain : pilosit' des bords du sillon, dimension et forme des lodicules, etc.

c)La plante en végétation : a) Productivité et résistance à la verse.

La manifestation de cette productivit' est conditionn'e du moins partielle-lement par la dose d'azote que peut supporter la vari't' sans verser : les vari't's les plus r'sistantes ... la verse sont g'n'ralement aussi les plus productives.

L''chelle de r'sistance des vari't's actuelles est sensiblement la suivante : - Assez résistantes : `Aurore', `Carlsberg II'. - Assez sensibles : `Piroline'. - Sensibles : `Beka'. 123
e orge de prin-lps ... surmaturit' ide Š 'pis en 'chet ).

Photo S.P.I.E.A.

b)Résistances aux parasites. `Ariel', 'Betina', `Pr'lude', `Sultan', 'Wisa'. c)Qualit'. ‡c'est un facteur de qualit' brassicole et, fourragère à la fois.

La teneur en extrait 'troitement li'e au pourcentage de glumelles est 'gale-ment vari'tale et conduit pratiquement au m‰me classement.

La teneur en protéines est 'galement une caract'ristique vari'tale mais semble plus fluctuante que la teneur en extrait : elle d'pend des conditions de matura-tion, li'es aux facteurs climatiques de l'ann'e; elle est aussi fonction de la fumure azot'e (doses 'lev'es et emploi tardif).

TABLEAU IV-5. - Variations comparées de la teneur en protéines

25 kg/ha d'azote 50 kg/ha d'azote

diff'rence % 25 kg 25 kg/ha d'azote 50 kg/ha d'azote diff'rence % 25 kg

Proctor' `Haˆsa II' ' Kenia'

10,3 10,7 10,9

11,0 11,4 10,7

+ 6,8 + 6,5 ‡ 1,9

78,4 78,8 78,9

78,0 78,9 79,1

‡ 0,5 + 0,1 + 0,3

124 CÉRÉALES

d) Précocité.

4° PROBLÈMES ACTUELS D'AMÉLIORATION.

Il s'agit essentiellement : ‡d'accroOEtre encore la productivit' (choix plus rationnel des g'niteurs, utilisation 'ventuelle de la vigueur hybride);

‡d'am'liorer la r'gularit' des rendements par un accroissement de la résistance à la

verse (cr'ation d'orges ... paille courte, voire demi-naines), de la r'sistance aux parasites (aux diverses races d'oˆdium, et de rouille jaune;

B. LES VARIÉTÉS D'ESCOURGEON ET D'ORGE D'HIVER.

1° HISTORIQUE.

Jusqu'en 1937 seules des populations de pays 'taient cultiv'es en France :

- populations du Centre et de Champagne, plus r'sistantes au froid mais sensibles ... la verse et tardives.

Ce n'est que vers 1920 que des travaux de s'lection ont 't' entrepris ... l''tranger et en France avec comme objectif l'obtention de lignées pures plus r'sistantes ... la verse et plus productives que les anciennes populations.

Ainsi furent obtenues successivement :

‡en Belgique : `Professeur Damseaux' (1937), `Bordia' (1948); ‡en Allemagne : `Probstdorf' (1937), `Atlas' (1955);

2€ CARACT'RES MORPHOLOGIQUES.

a) Productivité et résistance à la verse. La productivit' des meilleures vari't's d'escourgeon est probablement sup'rieure ... 60 q/ha.

ORGE 125

‡en zone Ouest et Midi : `Ager', `Monlon' et `Maguelone' sont les plus productives; ‡en zone Nord et Centre : `Astrix', et `Ager', fournissent les meilleurs rendements.

Comme chez les autres c'r'ales, la verse est un des principaux facteurs limi-tant l'ext'riorisation de la productivit'.

taille haute (120 cm) `Atlas' taille assez haute (110 cm) 'H"tif de Grignon' taille moyenne (95-100 cm) `Astrix' taille assez courte (90 cm) *figer' taille courte (85 cm) `Maguelone'.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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