[PDF] Interférences lumineuses Le dispositif des trous d'





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Interférence des ondes lumineuses

Seule la nature de la source lumineuse a changé. Figure 6.a. Fentes d'Young avec un laser. Hélium/Néon élargi. Largeur des fentes : b 



Notion dinterférences Figure dinterférence Calcul de différences de

Notion d'interférences. Def : on appelle différence de marche la différence de chemin optique introduite par un dispositif interférentiel entre deux rayons 



Dynamic reflection interference contrast (RIC-) microscopy: a new

Jan 1 1987 figure d'interférences formée par la lumière réfléchie sur la surface de la cellule interférant avec celle de la.



. • Les conditions dinterférence

1-L'interference_et_exp_de_Young.pdf



Interférences par division du front donde

Feb 9 2021 Figure 1 – Exemples de figures de diffraction par différents obstacles. objet diffractant écran ?. R. Lorsque l'observation se fait suffisamment ...



Assessment of C-Band Mobile Telecommunications Interference

Oct 7 2020 case exceedance of the safe interference limit is 28 dB for business



Chapter 14 Interference and Diffraction

Figure 14.1.1 Superposition of waves. (b) Constructive interference and (c) destructive interference. Suppose we are given two waves



Interférences lumineuses

Le dispositif des trous d'Young consiste à éclairer deux trous percés à travers un écran opaque et d'observer la figure obtenue sur un écran de projection 



Optique Complément sur le théorème de localisa- tion des

Dec 19 2014 Rappelons qu'une figure d'interférences est dite localisée lorsqu'elle n'est observable que dans une fraction du champ d'interférence.



Interférences à deux ondes - Trous dYoung Table des matières

La figure d'interférences correspond donc à des franges rectilignes perpendiculaires à la direction formée par les trous1 dont on donne la représentation ci- 

ATSLycée Le DantecInterférences lumineuses

Introduction

Longtemps les physiciens se sont interrogés sur la nature de la lumière. Newton et Descartes pensaient qu"elle

était constituée de corpuscules. D"autres, comme Huyghens, pensaient que c"était une onde. Au début du dix

neuvième siècle, Young a mis en évidence le phénomène d"interférences lumineuses qui révèle le caractère ondu-

latoire de la lumière. Plus tard, avec Maxwell, la lumière rejoint la grande famille des ondes électromagnétiques.

L"histoire aurait pu s"arrêter là... mais au début du vingtième siècle, l"effet photoélectrique ne peut pas s"expli-

quer à partir de théorie ondulatoire. Pour l"interpréter, Einstein réintroduit en 1905 la notion de corpuscule

associé à la lumière, qu"on appellera ensuite le photon.

Dans ce chapitre, c"est l"aspect ondulatoire de la lumière qui intervient avec les interférences et la diffraction

nécessaire à leur observation.

Le dispositif des trous d"Young, consiste à éclairer deux trous percés à travers un écran opaque et d"observer la

figure obtenue sur un écran de projection placé derrière

1:En général, les anneaux sont peu visibles et les interférences ne sont observées qu"au niveau de la tache centrale

de diffraction.Ainsi, c"est la diffraction (elle aussi liée au caractère ondulatoire de la lumière) qui permet aux deux fais- ceaux de se superposer. On n"en tiendra plus compte par la suite. On suppose les trous suffisamment petits pour que la tache de diffraction soit très étendue et que l"éclai- rement obtenu sur l"écran si un seul des trous est ouvert puisse être considéré comme quasi-uniforme dans la zone centrale de l"écran. Pour mieux appréhender le sujet, consulter les liens suivants :

Vidéo Veritasium (en particulier à 4min46s)

Sur le site de l"ENS Lyon :

http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/ressource/physique-animee-Fentes-Young.xml1. Figures Étienne Thibierge

1 ATSLycée Le DantecI. Modèle scalaire de la lumière I.1. La lumière : une onde électromagnétique

L"électromagnétisme nous apprend que la lumière fait partie des ondes électromagnétiques, caractérisées par les

champs de vecteurs couplés : le champ électrique~Eet le champ magnétique~B, dont la vitesse de propagation

dans le vide estc= 1=p"

00= 3;00:108m:s1.

Les détecteurs optiques sont sensibles au champ électrique de l"onde. lumière naturelle direction de propagationUne onde progressive plane présente une structure transverse : le champ électrique vibre dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation.

Pour unelumière naturelle, la direction du

vecteur~Echange de manière aléatoire au cours du temps. La durée moyenne entre deux changement de direction est appelé temps de cohérencecqui est très court comparé au temps de réponse des détecteurs optiques. Ainsi, il n"est pas possible d"attribuer une direction au champ~E. On dit que la lumière estnon polarisée.

Pour une lumière non polarisée, toutes les directions du champ électrique perpendiculaires à la direction de

propagation sont équivalentes. On peut alors décrire l"onde électromagnétique, par une grandeur scalaire cor-

respondant à une composante quelconque du champ électrique dans une direction perpendiculaire à la direction

de propagation.On appellevibration lumineuseune composante quelconque du champ électrique par rapport à un

axe perpendiculaire à la direction de propagation.I.2. Théorème de superposition

Les équations de Maxwell, et donc l"équation de propagation de D"Alembert, sont des équations linéaires : on

peut donc additionner lesvecteurschamp électrique. En un point donné, le champ résultant peut alors s"expri-

mer comme la somme des différents champs électriques présents :~E=P i~Ei.

On admet que le théorème de superposition s"applique encore à la représentationscalairede l"onde.Si plusieurs vibrations lumineusessi(M;t)se propagent simultanément dans l"espace, la vibration résul-

tante au pointMvaut : s(M;t) =X is

i(M;t)Remarque :la modélisation scalaire n"est possible qu"avec une lumière non polarisée et la superposition des

vibrations scalaires n"est valable que si les différentes directions de propagation forment des angles faibles entre

elles. Sinon, il faut revenir à la superposition des vecteurs champ électrique.

I.3. Indice d"un milieu

On considère un milieu T.H.I :

T ransparent: la lumière s"y propage sans attén uation Homogène : le milieu p ossèdele smêmes propriétés en tout p oint 2

ATSLycée Le Dantec-Isotrop e: toutes les directions son téquiv alentes,en particulier, la vitesse de propag ationde la lumière est

indépendante de la direction considérée.Dans un milieu T.H.I la lumière se propage rectilignement à la vitessevtelle que :

v=cn avecnl"indicedu milieu considéré. C"est une grandeur sans dimension (n>1).Exemples :

air : n= 1;0003la dernière décimale dépend de la pression et de la température . On prend en général

n air= 1. eau : n= 4=3 = 1;33 v erre: n= 1;5dépend de la nature du verre C"est cet indice qui intervient dans la loi de Snell-Descartes pour la réfraction : n

1sini1=n2sini2Sin2> n1le milieu(1)est ditplus réfringentque le milieu(2): le rayon réfracté se rapproche de la normale.

Sin2< n1le milieu(1)est ditmoins réfringentque le milieu(2): le rayon réfracté s"écarte de la normale et

au delà d"une certaine incidence il y a réflexion totale (cette propriété est utilisée dans les prismes qui équipent

les jumelles).

Pour le visualiser, voir l"animation suivante :

La loi de Snell-Descartes permet d"expliquer l"illusion d"optique telle que celle observée ci-après :Exemple de manip en période de confinement...

3 ATSLycée Le DantecI.4. Lumière monochromatique

En optique, chaque fréquence peut être associée à une couleur, c"est pourquoi on parle vibrationmonochro-

matique(cet adjectif équivaut donc à harmonique). La vibration lumineuse associée à une lumière monochro-

matique a pour expression s(M;t) =A(M)cos(!t'(M)) avec -A(M)l"amplitude de la vibration lumineuse au pointM -(M;t) =!t'(M)la phase au pointM. -!= 2fla pulsation de l"onde

Exemples :

Onde sphériqueL"onde sphérique issue d"une sourceSa pour expression : s(M;t) =Ar cos(!tkr'0)soit'(M) =kr+'0 L"amplitude de l"onde décroît en1=r. C"est une conséquence de la conservation de l"énergie. Les surfaces d"onde correspondent aux surfaces équiphases=cteà t=t0fixé. Cela implique=!t0'(M) =cte. Les surfaces d"onde correspondent donc à'(M) =cte, d"oùkr=cte, c"est-à-dire des sphères de centreS. Les rayons lumineux sont perpendiculaires aux surfaces d"ondes.

Loin de la source, une onde sphérique est assimilable localement à une onde plane. On peut alors négliger la

variation de l"amplitude à l"échelle du dispositif expérimental. Onde planeLa vibration lumineuse associée à une onde plane progressive har- monique d"amplitudeAet de vecteur d"onde~ka pour expression : s(M;t) =Acos(!t~k:~r+'0)soit'(M) =~k:~r+'0 Les surfaces d"onde correspondent aux surfaces équiphases=cteà t=t0fixé. Cela implique=!t0'(M) =cte. Les surfaces d"onde correspondent donc à'(M) =cte, d"où~k~r=cte, c"est-à-dire des plans perpendiculaires à la direction de propagation indiquée par ~k. Les rayons lumineux sont perpendiculaires aux surfaces d"ondes.

On écrira, en notation complexe :

s(M;t) =A ej(!t'(M)) Variation de la longueur d"onde avec l"indice du milieu

Quand un faisceau laser passe de l"air au verre, le faisceau ne change pas de couleur : la fréquence reste inchangée.

C"est donc longueur d"onde qui est modifiée.

Longueur d"onde dans le vide :0=cT.

Longueur d"onde dans un milieu THI d"indicen:=vT=cn T=0n

À fréquence fixée, la longueur d"onde dans un milieu donné est plus courte que dans le vide.

On peut calculer de même :

dans le vide :k0=2 0 dans un milieu d"indicen:k=2 =n2 0 4 ATSLycée Le DantecDans un milieu d"indicen, la longueur d"onde vaut =0n

avec0la longueur d"onde dans le vide.À titre d"illustration on a représenté ci-contre la réfraction

d"une onde à l"interface entre deux milieux THI d"indice différents tels quen2> n1et doncv2< v1,2< 1. Les rayons lumineux sont perpendiculaires aux surfaces d"ondes planes.II. Éclairement (ou "intensité lumineuse")

II.1. Détecteurs

Les détecteurs lumineux ne sont sensibles qu"au champ électrique et possèdent un temps de réponse. Pour

que deux signaux puissent être perçus individuellement par le détecteur, ils doivent être séparés au moins d"une

durée correspondant à.

Exemples :

oeil : = 0;1 s photo diode: '109s capteur CCD : '102s

Les fréquences optiques se situent au environ de5:1014Hzsoit une période de0:2:1014s = 2:1015s, ce qui

est beaucoup plus court que les temps de réponse des différents détecteurs utilisables. Les détecteurs ne peuvent

donc pas suivre les variations instantanées du champ électrique. Par contre ils sont sensibles à la puissance

moyenne reçue, elle-même proportionnelle au carré du champ électrique.

II.2. ÉclairementDans le cadre du modèle scalaire de la lumière, on définit l"éclairementE(M), parfois appeléintensité

lumineuseI(M)en un pointMpar :

E(M) =Khs2(M;t)i

oùh idésigne la valeur moyenne temporelle etKune constante multiplicative.E(M)est homogène à

une puissance par unité de surface (son unité est leW:m2).On ne se préoccupera pas ici de la valeur de la constanteK, car seules les variations de l"éclairement nous

importeront par la suite. II.3. Expression pour une vibration lumineuse monochromatique On se place dans le cas d"une vibration monochromatique de pulsation!. s

2(M;t) =A2cos2(!t'(M))

hs2(M;t)i=A2hcos2(!t'(M))i d"où

E(M) =K2

A2 5

ATSLycée Le DantecOn peut, pour calculer directement la valeur moyenne, utiliser la valeur complexe

s(M;t) =A ej(!t'(M)) s (M;t) =A ej(!t'(M)) s(M;t)s (M;t) =A2L"expression de l"éclairementE(M)à l"aide de notation complexe est :

E(M) =K2

ss =K2 A2

avecAl"amplitude de la vibration lumineuse au point considéré.III. Déphasage entre deux points - Chemin optique

III.1. Retard et chemin optique

On considère un rayon lumineux allant d"un pointMà un pointN. Le temps mis par la lumière pour aller de

MàNest notétMN.On définit lechemin optique(MN)par la relation :

(MN) =ctMNIl représente, au facteurcprès, le temps mis par la lumière pour aller deMàN, et donc le retard pris par

l"onde entreMetN. dans le vide : tMN=MNc ,(MN) =ctMN=MN dans un milieu THI d"indice n:tMN=MNv =nMNc d"où(MN) =ctMN=nMN.Retenir :

Dans le vide :(MN) =MN

Dans un milieu THI d"indicen:(MN) =nMNIII.2. Expression du déphasage Soit l"expression de la vibration lumineuse monochromatique au pointM: s(M;t) =Acos(!t'(M))

On a négligé la diminution éventuelle d"amplitude au cours de la propagation, à l"échelle du dispositif expéri-

mental et pris une amplitudeAconstante. On cherche à exprimer la vibration lumineuses(N;t)au pointN Le signal perçu enNà l"instantt, correspond au signal qui existait enMà l"instantttMN: s(N;t) =s(M;ttMN) d"où s(N;t) =Acos(!(ttMN)'(M)) 6

ATSLycée Le Dantecs(N;t) =Acos(!t!tMN'(M))

s(N;t) =Acos(!t'(M)!c (MN)) or !c =2cT =2

0d"où

s(N;t) =Acos(!t'(M)2

0(MN))La vibration perçue enNprésente un retard de phase par rapport au signal perçu enMqui vaut

!t MN=2

0(MN)En notation complexe :

s(M;t) =Aei(!t'(M)) s(N;t) =Aei(!t'(M)2

0(MN))=Aei(!t'(M))ei2

0(MN)=s(M;t)ei2

0(MN)s(N;t) =s(M;t)ei2

0(MN)IV. Superposition de deux ondes

Les deux trous d"Young éclairés se comportent comme deux sources ponctuelles notéesS1etS2.S 2S 1M circulaires.html

IV.1. Calcul de l"éclairement résultant

On notes1

, respectivements2 , les vibrations lumineuses enS1etS2. On suppose que les deux sources sont cohérentes: elles ontmême pulsationet présentent undéphasage constant.

On a(s1

(S1;t) =a1ei(!t'S1) s2 (S2;t) =a2ei(!t'S2)

Pour deux sources cohérentes'S='S2'S1=cte.

Si de plus les deux sources sont en phase :'S1='S2,'S= 0. On dit alors que les sources sontsynchrones.

C"est en général le cas pour les trous d"Young. 7 ATSLycée Le DantecOn en déduit les expressions des1 (M;t)ets2 (M;t), respectivement les vibrations lumineuses émises pasS1et S

2au pointM:8><

:s1 (M;t) =s1 (S1;t)ei2

0(S1M)=a1ei(!t'S12

0(S1M))

s2 (M;t) =s2 (S2;t)ei2

0(S2M)=a2ei(!t'S22

0(S2M))

qu"on peut écrire sous la forme 8< :s1 (M;t) =a1ei(!t'1(M)) s2 (M;t) =a2ei(!t'2(M)) avec 8>><

1(M) =2

0(S1M) +'S1

2(M) =2

0(S2M) +'S2

La vibration lumineuse résultante enMvaut

s(M;t) =s1 (M;t) +s2 (M;t) =a1ei(!t'1(M))+a2ei(!t'2(M)) On peut en déduire l"expression de l"éclairement enM

E(M) =K2

s(M;t)s (M;t) K2 (s1 +s2 )(s 1+s 2) K2 (s1 s 1+s1 s 2+s2 s 1+s2 s 2) K2 (a21+a22+ 2Re(s1 s 2)) avecs1 s

E(M) =K2

a21+a22+ 2a1a2cos('2(M)'1(M))

E(M) =K2

a21+a22+ 2a1a2cos'(M) avec'(M) ='2(M)'1(M) =2

0[(S2M)(S1M)] + 'SAvec la sourceS1seule on aurait :

E

1(M) =K2

a21

Avec la sourceS2seule on aurait :

E

2(M) =K2

a22 ainsi

E(M) =K2

a21+K2 a22+K

22a1a2cos'

E(M) =E1(M) +E2(M) +Kr2E1K

r2E2K cos'(M)

E(M) =E1(M) +E2(M) + 2pE

1(M)E2(M)cos'(M)|{z}

terme d"interférence 8

ATSLycée Le DantecLa superposition de deux vibrations lumineuses issues de deux sources cohérentes (même pulsation,

déphasage constant) a pour expression :

E(M) =E1(M) +E2(M) + 2pE

1(M)E2(M)cos'(M)|{z}

terme d"interférence avec'(M) ='2(M)'1(M) =2

0[(S2M)(S1M)] + 'S.

E

1(M)correspond à l"éclairement reçu enMavec la sourceS1seule

E

2(M)correspond à l"éclairement reçu enMavec la sourceS2seule

Pour des sources synchrones'S= 0.IV.2. Étude de l"éclairement résultant

E(M) =E1+E2+ 2pE

1E2cos'L"éclairement estmaximumlorsquecos'= 1:

'=p2avecp2Z dans ce cas les vibrationss1(M;t)ets2(M;t)vibrent en phase. E max=E1+E2+ 2pE 1E2
on dit qu"il y ainterférences constructives.

L"éclairement estminimumlorsquecos'=1:

'=+p2avecp2Z dans ce cas les vibrationss1(M;t)ets2(M;t)vibrent en opposition de phase. E max=E1+E22pE 1E2

on dit qu"il y ainterférences destructives.Pour visualiser l"addition de deux signaux sinusoïdaux :

E min=E1+E22pE 1E2E
max=E1+E2+ 2pE 1E2E
moy=E1+E2234023455Variation de l"éclairement avec la différence de phase. 9

ATSLycée Le DantecContraste

On définit le contraste par

C=Emax EminE

max+Emin=4pE

1E22(E1+E1)

C=2pE 1E2E

1+E2On peut montrer que le contraste est maximum lorsqueE1=E2.

On peut ré-exprimer l"éclairement en fonction du facteur de contraste :

E(M) = (E1+E2)

1 +2pE

1E2E

1+E2cos'(M)

E(M) =Emoy[1 +Ccos'(M)]

On alors, en posantEmoy=E1+E2:

E max=Emoy(1 +C) E min=Emoy(1 C). Visualisation des franges pour différents contrastes :E

234023455

C=0;8E

234023455

C=0;310

ATSLycée Le DantecIV.3. Différence de marche - Ordre d"interférence

On a raisonné jusqu"à présent avec'(M) ='2(M)'1(M), la différence au pointMentre le retard de phase

de l"onde 2,'2(M), et le retard de phase de l"onde 1,'1(M). Si on se place dans le cas où les deux sources sontsynchrones('S1='S2,'S= 0),'(M)a pour expression : '(M) ='2(M)'1(M) =2

0[(S2M)(S1M)]

La différence de phase entre deux signaux perçus enMest uniquement due à la différence de chemin optique

(c"est-à-dire de temps de parcours) entre le trajetS2!MetS1!M.On appelledifférence de marcheau pointM, notée(M), la différence de chemin optique entre les

deux trajets : (M) = (S2M)(S1M) Le déphasage'entre les deux ondes est relié à la différence de marche par la relation : '(M) =2

0On peut également définir une grandeur sans dimension appelée, l"ordre d"interférence.On définit l"ordre d"interférenceau pointM, notép, le rapport :

p='2=

0Ainsi

L"éclairement est maximum pour :'=n2;=n0et l"ordre d"interférencep=n n2Z

L"éclairement est maximum lorsque la différence de marche est un multiple entier de la longueur

d"onde0et que l"ordre d"interférence est un entier.

L"éclairement est minimum pour'=+n2;=02

+n0et l"ordre d"interférencep=n+12

La différence de marche est un multiple demi-entier de la longueur d"onde0et l"ordre d"interférence

est un demi-entiern+12 pE E minE maxE moy234023455 02

0302200

020

30220502

5020
1 213
220
121
3225
2 520
11 ATSLycée Le DantecV. Dispositif des trous d"Young

V.1. Nécessité d"avoir une source unique

Si on utilise deux sources ponctuelles lumineuses différentes, on n"observera pas d"interférence car elles ne sont

pas cohérentes. En effet, la différence de phase'Sentre les ondes émises par deux sources lumineuses différentes

varie aléatoirement au cours du temps, et donc'également. Le terme d"interférence est en moyenne nul et

on n"observe alors que la superposition des deux éclairementsE=E1+E2.

Pour observer des interférences, on n"utilise donc une source unique et deux trajets différents, l"un passant par

S

1et l"autre passant parS2pour aller deSàM.S1etS2sont appelées sources secondaires.

V.2. Présentation du dispositif

On dispose une source ponctuelle devant un écran opaque percé de deux trous circulairesS1etS2. On se place

dans l"air pour lequel on considérera l"indicen= 1.

La sourceSest placée à égale distance deS1etS2. Ainsi(SS1) = (SS2)les vibrations lumineuses enS1etS2

sont donc en phase et on peut considérer'S= 0.

Le faisceau émis parSest diffracté par les deux ouvertures circulaires. La zone de recouvrement des deux fais-

ceaux diffractés est appeléechamp d"interférence. C"est dans cette zone qu"on peut éventuellement observer

des interférences.SS 1S 2z

Da=2a=2Si la sourceSest à l"infini (ou au foyer d"une lentille convergente) les ouvertures sont éclairées par une onde

plane.S 1S 2z

On noteal"écart entreS1etS2etDla distance séparant l"écran percé de l"écran d"observation.

Ordres de grandeurs :a'1 mm;D'1 m. On a doncaD.

E(M) =E1+E2+ 2pE

1E2cos'(M)avec'= 2

0

Les sources secondairesS1etS2étant à égale distance deSon considérera que les amplitudes des vibrations y

sont égales (a1=a2). On prendra doncquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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