[PDF] Lalimentation de ladulte traité pour un cancer





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Brochure Cancer et alimentation version 2.indd

•Glossaire. 23. •Adresses utiles. 25. •Contre le cancer avec la Ligue. 26. Alimentation et cancer. Comment s'alimenter pendant les traitements ?



AGIR SUR MA SANTÉ PAR LACTIVITÉ PHYSIQUE & UNE

Ajouter une alimentation équilibrée à la pratique d'une activité physique régulière permettrait de prévenir 38% des cancers du sein. Agir pour sa santé 



Alimentation et cancer

Objectif : diminuer les facteurs de risque qui pré- disposent au développement de la maladie. Éditeur. Ligue suisse contre le cancer. Effingerstrasse 40 case 



Lalimentation de ladulte traité pour un cancer

Plaquette rédigée par le Dr Françoise May-Levin (Ligue contre le cancer) Ne pas manger toujours la même chose : une alimentation variée évite.



Une alimentation équilibrée - Conseils pour réduire le risque de

Votre Ligue contre le cancer. Page 6. 6. Une alimentation saine et équili- brée est une alimentation adap- tée aux besoins personnels qui comporte des boissons 



ALIMENTATION ET CANCER

QUEL LIEN ENTRE ALIMENTATION ET CANCER ? Une nourriture saine contribue à prévenir l'apparition de certains cancers. Au contraire une consommation excessive de 



Alimentation et cancer

q Conséquences des traitements sur l'alimentation pendant un cancer q Contre le cancer avec la Ligue. 25 q La Ligue contre le cancer.



Les soins de support

La Ligue contre le cancer participe au développement des soins de support alimentation aux difficultés rencontrées contribue au bien-être en.



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Lorsque l'on est atteint par un cancer l'alimentation prend une part importante Forum de la Ligue suisse contre le cancer : www.forumcancer.ch.



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Lorsque l'on est atteint par un cancer l'alimentation prend une part importante Forum de la Ligue suisse contre le cancer : www.forumcancer.ch.



Alimentation et cancer - ligue-cancernet

Alimentation et cancer Comment s’alimenter pendant les traitements ? • Introduction 3 • Qu’appelle-t-on une alimentation équilibrée ? 4 • Comment équilibrer les menus ? 5 • Conséquences des traitements sur l’alimentation pendant un cancer 6 • Quelles précautions pendant et après la ? n du traitement ? 11

GRAND PUBLIC

RecherchePréventionAction pour les malades

L'alimentation de l'adulte traité pour un cancer

Quelques conseils pratiques

Sommaire

QuÕappelle-t-on une alimentation ŽquilibrŽe ? p 3

Quelques questions au sujet de lÕalimentation

de lÕadulte traitŽ pour un cancer p 4

Surveillez votre poids p 8

Les complŽments nutritionnels p 9

vous tes ‰gŽ(e), vous tes fatiguŽ(e) p 9

Que penser des rŽgimes conseillŽs

contre le cancer ? p 10

Conseils pratiques p 12

¥ En cas de diarrhŽe

¥ En cas de constipation

¥ RŽgime pauvre en fibres

¥ RŽgime pauvre en lactose

¥ Quelques exemples de prŽparations mixŽes

Glossaire p 15

Les adresses utiles p 17

La Ligue contre le cancer p 18

1 Plaquette rŽdigŽe par le Dr Franoise May-Levin (Ligue contre le cancer), Mme Ginette Rossignol, diŽtŽticienne (Institut Gustave Roussy)

Mise ˆ jour novembre 2006

Introduction

Le plaisir de la table est une valeur non négligeable dans la vie. C'est pour vous aider à le conserver que cette brochure a

été conçue.

Vous êtes en cours de traitement ou vous avez été traité(e) récemment pour un cancer. Votre vie quotidienne, vos repères habituels s'en trouvent bien souvent bouleversés. Si vous êtes encore en cours de traitement, les effets secondaires peuvent vous obliger à modifier vos habitudes alimentaires. Une fois le traitement terminé, vous souhaitez reprendre une vie normale, aussi vite que possible, en écartant tout risque de rechute : y a-t-il des précautions alimentaires conseillées ? Nous espérons que cette brochure apportera quelques réponses à vos questions. Toutes les recommandations alimentaires figurant dans cette brochure ont un caractère général. Elles doivent bien entendu être adaptées à votre situation particulière, en tenant compte de vos goûts et de vos habitudes alimentaires. N'hésitez pas à demander à rencontrer une diététicienne. Elle vous donnera des conseils et des recettes personnalisées et pourra vous expliquer le régime le mieux adapté à votre cas. 2 3

Qu'appelle-t-on une

alimentation équilibrée ? LÕorganisme a besoin dÕun apport dÕŽnergie (mesurŽ en calories) suffisant mais pas excessif, variable selon la taille, le poids, lÕ‰ge et lÕactivitŽ de chaque personne. Pour avoir une alimentation la plus ŽquilibrŽe possible, il est recommandŽ de :

¥Faire au moins 3 repas par jour ;

¥Ne pas manger toujours la mme chose : une alimentation variŽe Žvite les carences ;

¥Bien m‰cher ;

¥Faire durer le repas au moins 20 minutes ;

¥Limiter les aliments trop gras et trop sucrŽs ; ¥Boire suffisamment dÕeau au cours de la journŽe. Pour bien fonctionner, lÕorganisme a besoin de diffŽrents ŽlŽments de base, contenus en proportions variables dans les aliments. Tous sont nŽcessaires : ¥Les protidessont indispensables ˆ la fabrication et au renouvellement et fromages, mais aussi dans certains lŽgumes secs. ¥Les glucides(ou sucres) constituent la principale source dÕŽnergie de lÕorganisme. On distingue les sucres absorbŽs rapidement par lÕestomac (sucre et produits sucrŽs) et les sucres lents (p‰tes, riz, pommes de terre, pain...). ¥Les lipides(ou graisses) dont le r™le varie en fonction des acides gras quÕils contiennent. On distingue les graisses animales (beurre, saindoux et les graisses cachŽes dans certains aliments comme la viande, la charcuterie, les fromages...) des graisses vŽgŽtales (huiles, margarines). ¥Les vitamineset les minérauxsont indispensables ˆ lÕorganisme. Ils sont contenus en quantitŽ variable selon les aliments. Il est donc important de varier la composition des repas. Une alimentation normalement ŽquilibrŽe apporte la dose suffisante de vitamines et minŽraux. ¥LÕeau constitue 60 % du poids du corps. Elle est ŽliminŽe en permanence (par la respiration, la transpiration, les urines, les selles) et doit absolument tre remplacŽe. 1,5 ˆ 2 litres dÕeau par jour sont nŽcessaires. 4 ¥Les fibres rŽgulent le transit intestinal. Elles sont essentiellement contenues LorsquÕelles sont cuites, elles sont moins irritantes. Les fibres ne sont pas toujours bien tolŽrŽes lorsquÕelles sont consommŽes de faon excessive. L'équilibre alimentaire se fait sur plusieurs repas.

Manger équilibré, c'est manger de tout

en quantité suffisante et raisonnable.

Quelques questions au sujet de

l'alimentation de l'adulte traité pour un cancer >> Faut-il prendre des précautions alimentaires particulières pendant ou après un traitement pour un cancer ? votre organisme dans un bon Žquilibre, apprŽciŽ par la courbe de poids. Au-delˆ de la maladie elle-mme, ce sont les traitements qui, le plus souvent, Il faut donc trouver, dans la mesure du possible, les moyens de contourner ou de neutraliser cet effet secondaire des traitements. >> Dans quels types de cancer la tumeur peut-elle impliquer des précautions diététiques ?

1.Dans tous les cas o la tumeur touche directement le tube digestif : bouche,

2.Dans les cas o la tumeur touche un organe intervenant activement dans

la digestion ou lÕabsorption des aliments. CÕest le cas des lŽsions hŽpatiques ou pancrŽatiques : la mauvaise digestion des graisses entra"ne une diarrhŽe graisseuse qui implique une alimentation pauvre en graisses, une restriction alcoolique absolue et une prise dÕextraits pancrŽatiques. Il arrive Žgalement que la tumeur retentisse, directement ou indirectement, sur lÕŽquilibre mŽtabolique* et augmente ou modifie les besoins de votre * cf glossaire p. 16 5 organisme. Ceci peut entra"ner une perte de poids, souvent aggravŽe par un manque dÕappŽtit. Il faut alors adapter votre alimentation en tenant compte de vos gožts et de vos prŽfŽrences. Faites plusieurs petits repas dans la journŽe, aux heures qui vous sont le plus agrŽables, choisissez vos plats prŽfŽrŽs, en suivant les conseils de vos mŽdecins. >> Quelles sont les précautions conseillées en fonction des troubles liés aux divers traitements ? A

PRÈS UNE INTERVENTION CHIRURGICALE

> Intervention au niveau de la cavité buccale, du pharynx* ou de l'oesophage* La texture de votre alimentation devra sans doute tre modifiŽe. Vous serez peut-tre alimentŽ(e) sous forme liquide au dŽbut, puis vous devrez hacher la viande, rŽduire les lŽgumes en purŽe, prendre les fruits en compote avec retour plus ou moins rapide vers une alimentation normale. > Intervention au niveau de l'estomac LÕestomac est une poche o la nourriture absorbŽe sŽjourne plusieurs heures afin de subir les premiers temps de la digestion. Si cette poche est enlevŽe ou petits repas dans la journŽe. > Intervention au niveau du côlon Le c™lon est le gros intestin chargŽ, dÕune part de la fin de la digestion, surtout des fibres, et dÕautre part de lÕabsorption de certains constituants et de colostomie*, le rŽgime sera adaptŽ en fonction de votre transit intestinal pour Žviter diarrhŽe et constipation.

ENCOURS OU APRÈS UNE RADIOTHÉRAPIE

La radiothŽrapie provoque une inflammation des tissus irradiŽs, qui entra"ne des rŽactions variables suivant la rŽgion traitŽe. > Vous êtes en cours de traitement > Sur la rŽgion cervicale* ˆ avaler les aliments solides. Vous avez des difficultŽs ˆ mastiquer, ˆ avaler, votre gožt est modifiŽ. ¥ Faites plusieurs petits repas au cours de la journŽe. * cf glossaire p. 15 et 16 6 ¥ Prenez des aliments faciles ˆ avaler comme des potages (enrichis si vous avez des laitages, des glaces, etc.

¥ Modifiez la texture de vos aliments :

- Hachez la viande, ajoutez-y du jus, de la sauce. - Cuisez les fruits et faites des compotes que vous pourrez mŽlanger ˆ plus douces. - des plats complets mixŽs prts ˆ consommer existent, n'hŽsitez pas ˆ demander conseil pour vous en procurer.

¥ Evitez toute cuisine ŽpicŽe.

> Sur la rŽgion thoracique Les conseils sont les mmes que les prŽcŽdents. > Sur lÕabdomen LÕabdomen contient tous les organes de la digestion, notamment lÕestomac et lÕintestin. Des douleurs abdominales, des nausŽes, et parfois la diarrhŽe, peuvent survenir durant toute lÕirradiation. Votre alimentation sera pauvre en fibres, antidiarrhŽique (voir page 12). > Sur le petit bassin Si vous avez des douleurs abdominales ou des troubles digestifs (diarrhŽe), votre alimentation sera pauvre en fibres et antidiarrhŽique (voir page 12). > Vous avez subi, il y a quelques semaines ou quelques mois, une irradiation sur la région cervicale* MalgrŽ lÕarrt du traitement, vous constatez que lÕabsence de salive persiste, dÕemmener une bouteille dÕeau avec vous quand vous vous dŽplacez. ¥ Pour manger plus facilement, si vous nÕavez pas de salive, nÕhŽsitez pas ˆ fra"che (sauf contre-indication : cholestŽrol ŽlevŽ ou autre). Ils seront plus faciles ˆ avaler. * cf glossaire p. 15 ¥ Demandez ˆ votre mŽdecin quÕil vous prescrive une salive artificielle, ˆ utiliser en vaporisation (spŽcialitŽ vendue en pharmacie).

ENCOURS DE CHIMIOTHÉRAPIE

> Vous pouvez éprouver, durant quelques jours, une perte d'appétit, une perturbation du goût ou de l'odorat, des nausées ou des vomissements. ¥ Durant la chimiothŽrapie, ne vous forcez pas ˆ manger. Essayez de vous ¥ Le petit dŽjeuner est gŽnŽralement le repas qui passe le mieux. Entre vos cures, si vous le pouvez, efforcez-vous de prendre un petit dŽjeuner plus copieux en ajoutant un jus de fruit, un yaourt, des cŽrŽales, un laitage ou un fromage. ¥ Si les vomissements sont abondants, demandez ˆ votre mŽdecin des mŽdicaments antivomitifs, de prŽfŽrence sous forme de suppositoires. Veillez ˆ vous rŽhydrater (boissons fra"ches, bouillon salŽ, coca-cola, etc.). > En dépit des précautions que l'on vous aura conseillées (bains de bouche), il est fréquent que surviennent des aphtes buccaux, une mucite* buccale, pharyngée ou oesophagienne. ¥ Suivez scrupuleusement les soins locaux et gŽnŽraux conseillŽs par lÕŽquipe soignante. ¥ Pour votre alimentation, Žvitez les aliments acides, les mets ŽpicŽs et pimentŽs ; diminuez le sel et le sucre qui risquent de vous irriter ; alimentez- vous sous forme liquide et froide (ˆ base de lait, laitages, potages froids, glaces) ; ayez recours aux complŽments nutritionnels en demandant ˆ votre

AUCOURS D'UNE CORTICOTHÉRAPIE*

Si vous suivez un traitement prolongŽ par des dŽrivŽs de la cortisone, on vous recommandera de manger peu ou pas salŽ. ¥ Evitez tout mets salŽ, le pain (sauf pain sans sel), les charcuteries, les fromages, les fruits de mer, les p‰tisseries du commerce, les condiments, les conserves, toute eau minŽrale contenant du sodium (ex. : eaux de Vichy). ¥ Assaisonnez vos plats avec des herbes, aromates, du coulis de tomate sans sel. ¥ Si possible, prenez vos comprimŽs au milieu des repas. 7 * cf glossaire p. 15 et 16 8

AUCOURS D'UNE HORMONOTHÉRAPIE

Selon votre ‰ge, certains traitements peuvent modifier votre statut hormonal, ce qui peut entra"ner une prise de poids. Cela peut tre le cas de lÕhormonothŽrapie. Il est donc important de surveiller votre poids, votre alimentation, et si vous prenez du poids, de consulter une diŽtŽticienne qui pourra vous conseiller et vous donner un rŽgime adaptŽ ˆ vos besoins.

Surveillez

votre poids > N'attendez jamais que la perte de poids soit importante. > Si vous perdez du poids : ¥ ajoutez ˆ votre alimentation des potages, des purŽes, des desserts enrichis (tels quÕils sont dŽcrits page 14) ¥ consultez votre mŽdecin qui vous prescrira des complŽments nutritionnels (voir page 9). > Si vous avez perdu 10 % de votre poids (par exemple, vous pesiez 50 kg et vous en avez perdu 5), vous êtes dénutri(e). Il est nécessaire de consulter votre médecin.

Les compléments

nutritionnels Actuellement, il existe une grande variŽtŽ de produits pour complŽter votre alimentation : ¥boissons lactŽes aromatisŽes ˆ divers parfums, riches en protides et en calories,

¥ potages,

¥ jus de fruits.

Ces produits doivent tre prescrits par un mŽdecin. Ils sont pris en charge par la sŽcuritŽ sociale sur la base du prix LPPR* (prix indiquŽ sur la vignette). Vous les trouverez en pharmacie. Mais attention : le prix des produits varie en fonction des pharmacies. Dans certaines, vous nÕaurez rien ˆ payer et dans dÕautres vous devrez rŽgler un supplŽment (le prix prŽvu par le pharmacien est parfois supŽrieur au LPPR*). Certains prestataires de services peuvent Žgalement vous fournir ces produits (avec ou sans frais de port, selon les quantitŽs demandŽes) Demander la liste des prestataires de services avec leur coordonnŽes. Vous pourrez demander ˆ avoir diffŽrents parfums pour un mme produit.

Quelques situations

particulières > Vous êtes âgé(e) Il est frŽquent quÕavec lÕ‰ge, on ait moins dÕappŽtit et moins soif. ˆ sÕalimenter et, en cas de perte de poids, dÕavoir recours aux complŽments nutritionnels. > Vous vous sentez fatigué(e) La fatigue est un des effets secondaires les plus frŽquents. Cette fatigue entra"ne une diminution de lÕappŽtit. Vous nÕavez pas envie de prŽparer les repas, cela devient pŽnible pour vous. 9 * cf glossaire p. 16 10

Dans ce cas, pensez à :

¥ vous faire aider par votre entourage, si cela est possible, ¥ utiliser des plats cuisinŽs tout prts, ¥ avoir une petite rŽserve de produits que vous aimez de faon ˆ pouvoir manger au moment o vous en avez envie, sans avoir ˆ cuisiner. Adressez-vous ˆ la mairie de votre domicile, un service de livraison de repas ˆ domicile peut vous aider ˆ vous alimenter correctement et Žviter de cuisiner.

Quelles précautions après

la fin du traitement ? des traitements. Dans ce cas, continuez ˆ prendre des prŽcautions alimentaires. Dans certains types dÕintervention, lorsquÕon vous a retirŽ tout ou partie de lÕestomac, vous devrez suivre les consignes alimentaires pendant plusieurs mois. En cas dÕintervention sur lÕintestin, tout dŽpendra de votre transit intestinal. de veiller ˆ une certaine stabilitŽ de votre poids et de votre Žquilibre gŽnŽral : pour ce faire, ayez une alimentation ŽquilibrŽe tant en quantitŽ quÕen qualitŽ. Vous avez peut-tre pris du poids lors de la chimiothŽrapie. Cette situation est loin dՐtre exceptionnelle car vous avez sžrement ŽtŽ amenŽ ˆ modifier vos habitudes alimentaires pendant le traitement (en faisant de petits repas, en mangeant ce qui vous faisait envie ˆ nÕimporte quel moment, etc.). RŽŽquilibrer vos repas et reprendre une alimentation normale devrait vous permettre de retrouver votre poids antŽrieur. Si vous nÕy arrivez pas, un rŽgime amaigrissant de courte durŽe pourrait tre bŽnŽfique (consultez une diŽtŽticienne qui pourra vous conseiller). A lÕopposŽ, si vous avez perdu du poids, enrichissez votre alimentation. Si vous perdez du poids sans cause prŽcise, consultez votre mŽdecin traitant.

Que penser des régimes conseillés

contre le cancer ? Ces rŽgimes sont souvent des survivances de croyances dans lÕalimentation purificatrice. Ils ne reposent sur aucune base scientifique et certains, du fait de leur dŽsŽquilibre, peuvent tre nocifs. Les seules recommandations prouvŽes objectivement sont dÕavoir une alimentation ŽquilibrŽe, variŽe, riche en fruits et lŽgumes frais et rŽduite en graisses animales (viandes grasses, charcuteries...). > Est-il vrai que le soja protège du cancer du sein ? propriŽtŽ de se fixer sur les cellules de lÕorganisme ˆ la place des hormones protecteur du cancer du sein, en observant que ce cancer est plus rare chez les asiatiques, consommatrices de soja. Toutefois, aucune preuve directe nÕa pu tre apportŽe, et de toutes faons, on ignore en quelle quantitŽ et pendant combien de temps il faudrait en consommer. > Le thé vert a-t-il une action préventive du cancer ? Le thŽ vert contient une substance, la ÒcatechineÓ, qui a la propriŽtŽ de bloquer la croissance des cellules cancŽreuses. Mais aucune preuve de son action chez lÕhomme nÕa pu tre dŽmontrŽe. > Qu'en est-il de l'effet bénéfique des tomates, des brocolis dans la prévention de certains cancers ? LÕaction bŽnŽfique des lŽgumes verts et des fruits dans la prŽvention de certains cancers chez lÕhomme a ŽtŽ dŽmontrŽe. En effet, ils contiennent nocifs pour les cellules de lÕorganisme. > Qu'en est-il des fibres ? Leur effet protecteur sur le cancer du c™lon, longtemps affirmŽ, est actuellement remis en question. > Faut-il supplémenter l'alimentation en vitamines ? Une alimentation normalement ŽquilibrŽe apporte la dose suffisante de vitamines. Aucun effet protecteur dÕune supplŽmentation en vitamines nÕa pu 11 12

Conseils

pratiques

ENCAS DE DIARRHÉE

Boire beaucoup pour compenser les pertes, en Žvitant cafŽ fort et boissons glacŽes.

Boire du coca-cola (en supprimant les bulles).

Supprimer les fruits, les jus de fruits, les lŽgumes crus et cuits, le lait, Consommer des p‰tes, du riz, des carottes cuites, de la gelŽe de fruits,

Saint-Paulin).

Remplacer le lait par un lait sans lactose (vendu en pharmacie) que vous pourrez utiliser en boisson ou pour faire des prŽparations.

ENCAS DE CONSTIPATION

Boire davantage, prendre un verre dÕeau ou de jus de fruit, le matin ˆ jeun. Augmenter les aliments riches en fibres (lŽgumes et fruits). Si possible, avoir une petite activitŽ physique (marche par exemple).

RÉGIME PAUVRE EN FIBRES

Diminuer les aliments riches en fibres (fruits et lŽgumes) ou les aliments ˆ gožt fort pour Žviter dÕirriter votre tube digestif. Ne consommer que des lŽgumes verts tendres et cuits (carottes, courgettes

Remplacer le pain par des biscottes.

Ne consommer que des fruits cuits ŽpluchŽs non acides (poire, pomme, pche). Ne pas consommer dÕŽpices, de vinaigre, de cornichons, de moutardeÉ

Eviter une cuisine trop grasse.

13

EXEMPLES DE MENUS PAUVRES EN FIBRES

Petit dŽjeuner DŽjeuner Collation D"ner

CafŽ lŽger ou thŽ VeloutŽ

+ lait ŽcrŽmŽ lŽgumes

Biscottes

Escalope Filet de lieu

Beurre et gelŽe Haricots verts Pomme de terre

de fruits extra fins vapeur

Poire cuite Pches au sirop

Biscottes Biscottes

Petit déjeuner Déjeuner Collation Dîner

Chocolat au lait Betteraves Tisane sucrŽe

ŽcrŽmŽ en salade Biscuits secs

Pain grillŽ Rosbeef Îuf ˆ la coque

Beurre Carottes Vichy

Coquillettes

au beurre

Tarte aux pommes Compote de poires

Pain grillŽ Pain grillŽ

Petit déjeuner Déjeuner Collation Dîner

Lait ŽcrŽmŽ ThŽ sucrŽ VeloutŽ

sucrŽ Petits beurre de carottes

Biscottes Dorade au four Jambon

Beurre Riz crŽole Endives cuites

GelŽe Port-Salut Petits-suisses

de coing + sucre

Pomme Compote

cuite de pches

Pain grillŽ Pain grillŽ

14

RÉGIME PAUVRE EN LACTOSE

Remplacer le lait par un lait sans lactose, vendu en pharmacie. de Hollande.

QUELQUES EXEMPLES DE PRÉPARATIONS MIXÉES

> Potage enrichi Pour un bol de potage, ajouter : 1 tranche de jambon ou de viande ou Faire un potage de lŽgumes. Faire cuire la viande et la hacher. Mixer le tout. > Viande et légumes mixés de viande cuite hachŽe de lŽgumes cuits

1 noix de beurre

Mixer les lŽgumes cuits, la viande hachŽe avec le lait en poudre, pendant 3 ˆ Faire chauffer le mŽlange et rectifier lÕassaisonnement. Si nŽcessaire, vous pouvez liquŽfier la prŽparation avec du lait ou du bouillon de lŽgumes afin dÕobtenir ainsi la consistance la plus adaptŽe ˆ vos possibilitŽs. > Produits laitiers enrichis ¥ Vous pouvez utiliser des produits laitiers industriels. Il en existe une grande mousses, etc. ¥ Vous pouvez aussi faire vous-mme vos entremets. > Fruits mixés La plupart des fruits crus, cuits ou au sirop peuvent tre mixŽs pour faire des compotes. avec du fromage blanc, des petits-suisses, un yaourt...

Glossaire

Cervicale (région) :

rŽgion englobant la partie supŽrieure des voies digestives

Colostomie :

abouchement du c™lon ˆ la paroi de lÕabdomen (anus artificiel). Une colostomie peut tre transitoire ou dŽfinitive.

Complément nutritionnel :

complŽment alimentaire nŽcessaire chez des personnes dŽnutries ou qui ont des difficultŽs ˆ sÕalimenter normalement.

Corticothérapie :

traitements par des dŽrivŽs de la cortisone. Ils peuvent se prŽsenter sous forme absorbable par voie orale, ou en injections, en encore sous forme de pommades, suppositoires, etc.

Glucides = sucres

On distingue :

¥ les sucres dits ÒrapidesÓ, absorbŽs dans lÕheure qui suit leur ingestion. Il sÕagit du sucre, des friandises et de tous les produits sucrŽs. ¥ Les sucres dits ÒlentsÓ, qui demandent une digestion plus longue et mettent plusieurs heures pour tre absorbŽs. Il sÕagit de produits farineux (pain, p‰tes, etc.), de certains lŽgumes comme le riz et les pommes de terre.

Lipides = graisses

laitages) dont la constitution est diffŽrente des graisses vŽgŽtales (noix, colza, etc. et les huiles qui en sont extraites, margarine). 15 16

LPPR. :

Tarif interministŽriel des prestations sanitaires = montant pris en charge par la SŽcuritŽ Sociale (base du remboursement du produit).

Métabolisme :

maintien de la vie. Ils associent des rŽactions de construction des matŽriaux complexes (ˆ partir des apports alimentaires), ˆ des rŽactions de dŽgradation aboutissant ˆ lÕŽlimination des dŽchets.

Mucite :

inflammation des muqueuses (tissu de revtement) de la bouche et des gonflement douloureux des muqueuses qui sont rouges et parfois mme ulcŽrŽes. Elles peuvent tre secondaires ˆ diverses agressions telles la chimiothŽrapie, la radiothŽrapie, favorisant les infections par des bactŽries ou des champignons (on parle alors de mycose).

OEsophage :

conduit reliant le pharynx ˆ lÕestomac. Le pharynx est situŽ dans la rŽgion

Pharynx :

cÕest le carrefour situŽ au fond de la gorge, assurant le passage des

Protides :

molŽcules constituant la majeure partie des tissus animaux : muscles, etc. CÕest pourquoi leur apport est indispensable, avec les glucides et les lipides (qui eux produisent de lÕŽnergie), ˆ un bon Žquilibre. Les protides alimentaires les laitages, mais aussi par certains vŽgŽtaux comme le soja.

Les adresses utiles

A QUELS PROFESSIONNELS S'ADRESSER?

Le médecin généraliste peut répondre aux questions relatives

à votre sexualité.

D'autres spécialistes tels que les gynécologues, les urologues, les sexologues ainsi que les psychologues, peuvent également vous répondre. Vous pourrez obtenir leurs coordonnées en consultant les pages jaunes de l'annuaire de votre région qui leur sont consacrées.

COORDONNÉES D'ASSOCIATIONS

Ligue contre le cancer

14, rue Corvisart - 75013 Paris - Partout en France : 0811 111 101

www.ligue-cancer.net

Fédération des Stomisés de France

76, rue Balard - 75015 Paris - TŽl. 01 45 57 40 02 - www.FSF.asso.fr

Jeunes Solidarité Cancer

14, rue Corvisart - 75013 Paris

TŽl. 01 53 55 24 72 - www.jeunes-solidarite-cancer.org Union des Associations des Laryngectomisés et mutilés de la voix

Vivre comme Avant

14, rue Corvisart - 75013 Paris

TŽl. 01 53 55 25 26 - www.vivre-comme-avant.ch

Vivre son deuil

7, rue Taylor - 75010 Paris

TŽl. : 01 42 08 11 16 - www.vivresondeuil.asso.fr

JALMAV (Jusqu'à la mort accompagner la vie)

132, rue du Faubourg St Denis - 75010 Paris

TŽl. : 01 40 35 17 42 - www.jalmalv.fr

17 18

La Ligue nationale contre le cancer

" Aujourd'hui, on guérit 1 cancer sur 2. Demain, nous irons encore plus loin. » Créée en 1918 par Justin Godart, la Ligue contre le cancer est une association loi 1901 à but non lucratif et reconnue d'utilité publique. Elle est une organisation non gouverne- mentale (ONG) reposant sur la générosité du public et sur l'engagement de ses militants. Forte de ses 730 000 adhérents, la Ligue est un mouvement populaire organisé en une fédération de 103 Comités départementaux. Ensemble, ils luttent dans trois directions complémentaires : recherche, actions pour les malades et leurs proches et information - prévention -dépistage. Grâce à ses trois missions sociales parfaitement imbriquées, la Ligue est le seul acteur indépendant dans le paysage français de la lutte contre le cancer à posséder une vue d'ensemble et à avoir une approche globale de la maladie.

¥ La recherche mŽdicale

La Ligue est le premier financeur associatif de la recherche contre le cancer en France. des malades en finanant tous types de projets qui vont de la recherche fondamentale

jusquÕˆ son application au lit du patient. La prioritŽ de la Ligue est dÕoptimiser effica-

cement les sommes qui lui sont confiŽes par les donateurs en labellisant, sur lÕensemble du territoire, des Žquipes et des programmes de recherche rigoureusement sŽlectionnŽs pour leur excellence par des commissions dÕexpertise

¥ Information - prŽvention - dŽpistage

L'objectif est triple :

> sensibiliserchacun au danger de certaines pratiques (consommation de tabac et d'alcool, exposition prolongŽe au soleil, etc.), > alertersur les facteurs de risque, > communiquersur les avantages du dŽpistage prŽcoce et informer sur l'identification de certains sympt™mes. Pour rŽpondre aux publics concernŽs, de nombreux moyens de communication sont dŽpartementaux ¥Les actions pour les personnes malades et leurs proches Les ComitŽs dŽpartementaux de la Ligue apportent aide et soutien psycho-logiques, matŽriels et financiers aux personnes malades, aux anciens malades et ˆ leurs proches.

Avec lÕallongement de la survie et lÕaccroissement de lÕespŽrance de guŽrison, la Ligue

se prŽoccupe de la faon dont le patient vit sa maladie, comment il lÕapprend, ressent malades et des proches sont lÕoccasion pour ces derniers de se rŽunir et de rappeler

combien lÕŽchange et lÕŽcoute sont indispensables. En outre, la Ligue met ˆ disposition

des internautes un forum de discussion sur www.ligue-cancer.net 19 la Ligue intervient en communiquant activement sur la nŽcessitŽ de modifier lÕimagequotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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