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COURS DE MECANIQUE 2ème année

Cette égalité apparaît comme la formule de changement de base de dérivation. En particulier la vitesse et l'accélération d'un point M par rapport au repère.



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Chapitre 9 : Changement de référentiels. Mécanique. Page 1 sur 10 comme repère (avec un triplet de vecteurs formant une base orthonormée directe).



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Mécanique du point matériel. Chapitre 3 : Changement de repère. Fatima BOUYAHIA. 2. III.1 Introduction. Nous nous proposons d'établir le lien entre les 



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de sa projection dans un repère constitué d'un point origine et d'une base de trois vecteurs plane de changement de base ou figure de calcul.



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changement de repère en particulier des forces d'inertie : nous en donnons des exemples variés



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riance lors d'un changement de repère ou de référentiel. Ainsi une loi issue de la mécanique classique doit être invariante vis-à-vis d'une transformation.



Mécanique des milieux continus

14 mars 2020 A.1.2 Changement de repère 154. A.1.3 Vecteurs 154. A.1.4 Applications linéaires 155. A.1.5 Formes bilinéaires 155.



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TDs de mécanique du point - SÉRIE N°2 - SMPC – 2017/2018 3- Montrer que le vecteur accélération du point dans le repère ? est donné par : ??

  • Comment passer d'un repère à un autre ?

    Changement de repère
    Dans un repère , on considère les points A, B, C et M. - Si A, B et C ne sont pas alignés, alors ils définissent un autre repère . - Si on veut les coordonnées du point M dans le nouveau repère il faut exprimer le vecteur en fonction des vecteurs et .
  • Quels sont les 3 référentiels ?

    Les référentiels les plus couramment employés sont les référentiels terrestre, géocentrique et héliocentrique. Chacun de ces référentiels est adapté pour étudier des mouvements particuliers, ce qui permet de faciliter leur description.
  • C'est quoi la vitesse d'entraînement ?

    Vitesse d'entrainement
    C'est la vitesse de : point coïncidant au point à l'instant , appartenant au référentiel en mouvement qui entraîne la particule. Cette vitesse est, dans le cas le plus général, somme d'un terme de translation v ( O ) ? et d'un terme de rotation ? ? ? O P ? .
  • Rotation du vecteur position
    A tout mobile , animé sur cette trajectoire d'une vitesse v ( ? t ) dans un référentiel R ( O , i ? , j ? , k ? ) , on peut associer un vecteur vitesse instantanée de rotation ? ( t ) ? défini par la relation suivante : v ? = ? ? ? O M ? où le tri?re ( v ? , ? ? , O M ? ) est direct.

Majeure Mécanique

UP1 - Mécanique des Matériaux

Mécanique des milieux continus, thermodynamique et lois de comportement

J. Bruchon

École des Mines de Saint-Étienne

Centre SMS

Septembre - octobre 2023

ii

Table des matières

1 Cinématique

1

1.1 Loi du mouvement

1

1.2 Gradient de la transformation

5

1.2.1 Produit mixte

6

1.2.2 Transport d"un volume

6

1.2.3 Transport d"une surface orientée

7

1.2.4 Décomposition polaire du gradient de la transformation

8

1.3 Mesures des déformations

11

2 Lois de conservation

17

2.1 Tenseur des contraintes de Cauchy

17

2.2 Lois de conservation sur la configuration courante

18

2.2.1 Dérivation d"une intégrale dépendant du temps

18

2.2.2 Conservation de la masse

18

2.2.3 Conservation de la quantité de mouvement

20

2.2.4 Conservation du moment de la quantité de mouvement

21

2.3 Tenseurs des contraintes alternatifs

22

2.4 Efforts intérieurs - Théorème de l"énergie cinétique

25

2.5 Conservation de l"énergie

27

2.6 Formulation locale du premier principe de la thermodynamique

28

2.7 Récapitulatif

29

3 Formulation des lois de comportement

31

3.1 Variété des comportements - Lois 1D

31

3.2 Le principe d"indifférence matérielle ou d"objectivité

34

3.2.1 Définitions : repère et référentiel

35

3.2.2 Loi de transformation des tenseurs

36

3.2.3 Invariance des lois de la MMC vis-à-vis d"un changement de référentiel

37

3.2.4 Caractère intrinsèque de certaines variables en MMC

38

3.2.5 Résultats d"opérateurs sur les grandeurs objectives

38

3.3 Comportement mécanique des matériaux

42

3.3.1 Déterminisme et fonctionnelle mémoire

42

3.3.2 Matériaux élastiques

43

3.4 Isotropie et anisotropie

44

3.4.1 Symétries matériaux et matériaux isotropes

44

3.4.2 Solides anisotropes

46
iii ivTABLE DES MATIÈRES

3.5 Fonctions isotropes de tenseurs

47

3.5.1 Invariants d"un tenseur

48

3.5.2 Théorème de Cayley - Hamilton

48

3.5.3 Théorèmes de représentation

49

3.5.4 Cas deR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49

3.5.5 Matériau élastique isotrope

50

3.6 Thermodynamique des milieux continus

52

3.6.1 Second principe de la thermodynamique des milieux continus

53

3.6.2 Loi de Fourier

54

4 Hyperélasticité

55

4.1 Définition

55

4.2 Réversibilité des lois hyperélastiques

56

4.3 Hyperélasticité isotrope

57

4.3.1 Description matérielle(S,C). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57

4.3.2 Descriptions matérielles alternatives

58

4.3.3 Matériau de type Saint Venant-Kirchhoff

59

4.3.4 Description spatiale

60

4.4 Hyperélasticité anisotrope

61

4.5 Matériaux Néo-hookéens

61

A Rappels d"algèbre

65

A.1 Applications linéaires

65

A.2 Rotations

65

A.2.1 Rotations 2D

65

A.2.2 Rotations 3D

66

A.3 Transformations de corps rigide

67

A.3.1 Matrices orthogonales : définition

67

A.3.2 Matrices orthogonales et rotations

68

A.4 Décomposition polaire

69

B Calcul tensoriel

71

B.1 Coordonnées

71

B.2 Changement de coordonnées

73

B.3 Tenseurs

74

B.3.1 Tenseurs d"ordre 0

74

B.3.2 Tenseurs d"ordre 1

74

B.3.3 Tenseurs d"ordre 2

75

B.4 Produit tensoriel

77

B.5 Contraction

77

Chapitre 1

Cinématique

1.1 Loi du mouvement

On considère un corpsBqui occupe initialement (àt=t0) une régionD0de l"espace

euclidienR3, de frontière régulière notée∂D0. Les sollicitations appliquées àBs"accom-

pagnent d"un changement de configuration depuis celle de référence, vers la configuration courante notéeDt. On supposera ici que la configuration de référence coïncide avec la configuration initialeD0. Au cours de cette évolution, un point matérielPappartenant àBpasse de la positionX, repérée par ses coordonnées cartésiennesXIdans le repère E I, I= 1,2,3à une positionxrepérée par ses coordonnées cartésiennesxidans le re- pèreei, i= 1,2,3. Il est souvent commode d"identifiereietEI, c"est-à-dire de travailler dans le même système de coordonnées. La loi du mouvement est la donnée d"une fonction vectoriellefbijective (non pénétration de la matière) telle que x=f(X,t;t0)(1.1.1) (voir figure 1.1.1 ).Figure 1.1.1- Description du mouvement On introduit le champ des vecteurs de déplacementu(X,t), qui sont les vecteurs reliant

un point matériel de la configuration de référence et ce même point dans la configuration

courante : u(X,t) =f(X,t;t0)-X=x-X(1.1.2) 1

2CHAPITRE 1. CINÉMATIQUE

Les quantités physiques (température, énergie, etc.), cinématiques (vitesse, accéléra-

tion), et mécaniques (forces, déformations, contraintes) peuvent s"exprimer à un instant tsur le domaine de référenceD0en utilisant les coordonnées matériellesXI,I= 1,2,3, ou sur le domaine courantDtà l"aide es coordonnéesxi,i= 1,2,3. Dans le premier cas, on dira que la description est lagrangienne,(XI)Iétant les coordonnées lagrangiennes

(ou matérielles), tandis que le deuxième cas est qualifié de description eulérienne, les co-

ordonnées(xi)iétant les coordonnées eulériennes ou spatiales. Dans ce document, nous adopterons la convention d"écriture suivante : les lettres capitales seront utilisées pour

désigner les quantités relatives à la configuration lagrangienne, et les lettres minuscules,

celles relatives à la configuration eulérienne. La loi du mouvement permet de passer d"une représentation à l"autre. Afin de visualiser la différence entre ces 2 descriptions, considérons un champ scalaire, par exemple la température,Θ(X,t),X∈ D0etθ(x,t),x∈ Dt, avec

θ(x,t) =θ(f(X,t;t0),t) = Θ(X,t)(1.1.3)

Prenons le cas de la traction uniaxiale d"une barre de longueur initialeL= 2, définie par la loi du mouvement De plus, considérons une certaine distribution de température sur la barre, donnée en description lagrangienne par le champ (en unité arbitraire) La loi du mouvement permet de passer à une description eulérienne, avec un champ de température défini sur la configuration courante

θ(x,t) =xt2/(1 +t)

La figure

1.1.2 mon trele c hampde temp ératureΘsur la configuration initiale pour

3 instants différents, et le champ de températureθsur la configuration courante (donc

déformée) pour ces 3 mêmes instants. Cette figure met en avant le fait qu"une particule matérielle reste, tout au long de son mouvement, repérée par sa coordonnéeXfixe de la configuration initiale, tandis que sa coordonnéexévolue avec le temps.

1.1. LOI DU MOUVEMENT3(a) Représentation lagran-

gienne(b) Représentation eulérienne Figure 1.1.2- Traction uniaxiale : description eulérienne de la température. Intéressons nous maintenant au calcul de la dérivée en temps de la température en configurations lagrangienne et eulérienne. Simplifions d"abord le problème ci-dessus, en disant que la température de chaque particule matérielleXest constante, et prenons par exemple

Θ(X,t) =X

Évidemment, nous avons dans ce cas, puisqueXne dépend pas det, dΘdt (X,t) =∂Θ∂t (X,t) = 0 lorsque l"on travaille dans la configuration initiale. Dans la configuration courante, le champ de température s"écrit maintenant

θ(x,t) =x1 +t,

et sa dérivée par rapport au temps vaut ∂θ∂t (x,t) =-x(1 +t)2

ce qui est différent de zéro. Que peut-on faire de cette dérivée? Rien du tout. Elle est en

effet la limite du rapport

θ(x,t+ ∆t)-θ(x,t)∆t

lorsque∆ttend vers zéro. Or, la particule se trouvant enxàtn"est plus la même que

celle se trouvant enxàt+ ∆t, et ainsi la différenceθ(x,t+ ∆t)-θ(x,t)est non nulle

du fait du mouvement du milieu continu et non pas en raison d"une variation intrinsèque

de la température. Les équations de la mécanique résultent de bilans effectués sur des

quantités (masse, énergie, quantité de mouvement, ...) associées à une particule ou un

groupe de particules que l"on suit dans leur mouvement. Calculer la variation en temps

d"une quantité comme la température associée à une particule, ne nécessite, en description

4CHAPITRE 1. CINÉMATIQUE

lagrangienne, que de calculer la dérivée partielle∂Θ(X,t)/∂t, mais demande, en configu-

ration eulérienne, de considérer la limite de θ(x+ ∆x,t+ ∆t)-θ(x,t)∆t(1.1.4)

lorsque∆ttend vers zéro, oùx+∆xest la position àt+∆tde la particule se trouvant en

xàt. Ainsi,∆xest un incrément de trajectoire parcouru durant∆tet déterminé comme

suit : x(t+ ∆t) =x(t) +dx(t)dt ∆t+o(∆t) =x(t) +v(x,t)∆t+o(∆t) oùx(t)représente la trajectoire de la particule suivie. Ainsi, ∆x=x(t+ ∆t)-x(t) =v(x,t)∆t

en négligeant les termes eno(∆t)qui sont voués à tendre vers 0 lorsque l"on fera tendre

∆tvers 0. Dans notre exemple, la vitessevvautv(x,t) =x1+t, et l"on peut vérifier que la limite de l"expression ( 1.1.4 ) est bien zéro.

Ainsi, la quantitédθ/dt

dθdt (x,t) = lim∆t→0θ(x+ ∆x,t+ ∆t)-θ(x,t)∆t = lim ∆t→0θ(x,t+ ∆t) +∂θ∂x (x,t+ ∆t)∆x+o(∆x)-θ(x,t)∆t = lim ∆t→0θ(x,t+ ∆t)-θ(x,t)∆t+∂θ∂x (x,t)v(x,t)(1.1.5) ∂θ∂t (x,t) +∂θ∂x (x,t)v(x,t)

s"appelle dérivée particulaire de la quantitéθexprimée en variables eulériennes. Elle dé-

signe, par définition, la variation en temps d"une quantitéθévaluée sur une même particule

que l"on suit dans son mouvement. Pour un mouvement dansR3, elle s"écrit dθdt (x,t) =∂θ∂t (x,t) +3X i=1∂θ(x,t)∂x idx i(t)dt =∂θ∂t +v·∇θ(1.1.6) et est la dérivée totale en temps de la fonctionθ(x(t),t)oùx(t)est la trajectoire d"une particule. Notons que la dérivée particulaire de la ième composante de la vitesse s"écrit, sur la configuration actuelledv idt (x,t) =∂vi∂t +v·∇vi ce qui est non linéaire par rapport à la vitesse. Nous utiliserons cette expression lors de l"expression de la conservation de la quantité de mouvement. Notons également que lorsque les équations de la mécanique sont approchées par une

méthode numérique comme les éléments finis, le domaine de définition spatial est discrétisé

1.2. GRADIENT DE LA TRANSFORMATION5

par un maillage qui peut avoir une vitessevm"quelconque" (i.e.différente de zéro et de v). Ce mouvement du maillage doit être pris en compte dans les équations en remplaçant v·∇θpar(v-vm)·∇θdans (1.1.6). Enfin, la dérivée particulaire d"une quantitéΘexprimée en variables de Lagrange est confondue avec sa dérivée partielle par rapport au temps : dΘdt (X,t) =∂Θ∂t (X,t)(1.1.7)

1.2 Gradient de la transformation

Considérons comme sur la figure

1.2.1 deux p ointsmatériels de la configuration de référence,XetX+δX, proches l"un de l"autre. Ces points forment un vecteur (ou fibre)quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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