[PDF] Groupe Stratégie micropolluants VS - Ligne directrice





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Quel est le nombre d'habitants de l'île de la rivière Indus ?

On pense que la population totale de cette civilisation comptait plus de 5 millions d'habitants et que son territoire s'étendait sur 1 500 km le long de la rivière Indus.

Qui a construit la vallée de l'Indus ?

Les fouilles archéologiques de la civilisation de la vallée de l'Indus ont donc démarré bien tardivement, et l'on pense aujourd'hui que nombre des réalisations et des "premières" attribuées à l'Égypte et à la Mésopotamie pourraient en fait appartenir aux habitants de la civilisation de la vallée de l'Indus.

Pourquoi les inscriptions sur les artefacts de la vallée de l'Indus sont-elles indéchiffrées ?

Les symboles et les inscriptions sur les artefacts des peuples de la civilisation de la vallée de l'Indus, qui ont été interprétés par certains chercheurs comme un système d'écriture, restent indéchiffrés. Les archéologues évitent donc généralement de définir une origine pour la culture, car toute tentative serait spéculative.

Pourquoi les peuples de la vallée de l'Indus ont-ils été chassés vers le sud ?

Cependant, la raison sur laquelle les experts du début du XXe siècle se sont appuyés n'était aucune de ces raisons, mais l'affirmation selon laquelle les peuples de la vallée de l'Indus avaient été conquis et chassés vers le sud par une invasion d'une race supérieure d'Aryens à la peau claire.

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Département des transports, de l"équipement et de l"environnement

Service de la protection de l"environnement

Departement für Verkehr, Bau und Umwelt

Dienststelle für Umweltschutz

Groupe "stratégie micropolluants VS"

LIGNE DIRECTRICE

1 Contexte et définition

1.1 Contexte

En 2004, les investigations réalisées par la Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Léman (CIPEL) ont mis évidence, dans les eaux du Léman, différents micropol-

luants qui n"avaient pas été analysés auparavant. Plus de trente pesticides, essentiellement

des herbicides et fongicides, ont ainsi été identifiés. La somme des concentrations des com-

posés phytosanitaires variait entre 0.35 et 0.45 μg/L. En 2006, différents produits pharma- ceutiques ont également été identifiés, avec une concentration maximale de

0.06 μg/L pour la Mépivacaïne et la Carbamazépine.

Depuis janvier 2006, les produits phytosanitaires, ainsi que quelques produits pharmaceuti-

ques et autres micropolluants sont analysés de manière systématique dans les eaux du

Rhône à la Porte du Scex. Ces analyses, ainsi que des campagnes ponctuelles en amont et en aval des STEP industrielles, ont confirmé que différents micropolluants retrouvés dans les eaux du Léman provenaient des sites industriels valaisans. Les analyses des eaux du Rhône en 2007 montrent que les mesures d"ores et déjà mises en oeuvre dans les sites de production chimique ont permis de diminuer les rejets de micropolluants dans le Rhône.

Les eaux du Rhône doivent remplir des impératifs de qualité très élevés : le Rhône alimente

les nappes phréatiques dans la plaine du Rhône, lesquelles sont exploitées pour la produc- tion d"eau potable. Le Rhône représente également les trois quarts des apports d"eau au Léman, utilisé pour l"approvisionnement en eau potable de plus d"un demi-million de person- nes. De plus, certaines communes examinent actuellement la possibilité d"exploiter les eaux du Rhône comme eau de boisson. Outre cette utilisation comme ressource en eau potable,

le Rhône et le Léman doivent également être protégés en tant que biotopes aquatiques.

1.2 Définition générale des micropolluants

Les micropolluants sont des substances pouvant porter atteinte à l"homme ou à l"environnement, même à de faibles concentrations. Ces polluants peuvent être de nature ou d"origine différentes et englobent notamment les produits phytosanitaires, les substances pharmaceutiques, les perturbateurs endocriniens et les métaux lourds.

Jusqu"à présent, les analyses des eaux en sortie de STEP étaient principalement réalisées

sur les macroéléments et principalement le carbone organique, l"azote et le phosphore.

L"évolution des moyens analytiques permet à présent de détecter dans les eaux souterrai- nes et de surface toute une gamme de substances à des concentrations très faibles (de l"or-

dre du nanogramme par litre). Les connaissances en matière de toxicité et écotoxicité ont

également évolué, justifiant une adaptation des exigences pour les STEP. Les autorisations de rejets des principales STEP industrielles valaisannes, datant de sep- tembre 2005 et valables pour 5 ans, fixent des normes pour les rejets de produits phytosani- taires et imposent aux industries l"analyse des micropolluants dans les rejets des STEP. 2 / 7

2 Dispositions légales, activités du groupe de travail

"Stratégie micropolluants VS" et portée de la ligne directrice

2.1 Dispositions légales

La Loi fédérale sur la protection des eaux (LEaux) et l"Ordonnance fédérale sur la protection

des eaux (OEaux) prescrivent que quiconque évacue des eaux industrielles doit prendre les mesures qui s"imposent pour réduire les rejets selon l"état de la technique. Les cantons sont chargés de veiller aux respects des ces prescriptions.

Des renforcements des exigences peuvent être imposés par l"autorité pour préserver l"état

des eaux (voir aussi les informations n°41 de l"OFEFP (actuellement OFEV) concernant l"état de la technique).

Dans la mesure où l"autorité ne possède que rarement de connaissances détaillées sur les

divers procédés de production et les moyens techniques permettant de réduire les émis-

sions, les Informations n°40 de l"OFEFP recommandent que l"autorité et les entreprises

concernées collaborent pour fixer des mesures raisonnables à même de protéger les eaux.

2.2 Activité du groupe de travail "Stratégie micropolluant VS"

Un groupe de travail "Stratégie micropolluants VS", constitué des principales industries chi-

miques du canton et du Service de la protection de l"environnement a été créé afin de préci-

ser la notion "d"état de la technique" pour l"industrie chimique. Cette plate-forme permet d"échanger les expériences des différentes industries quant aux

moyens à mettre en oeuvre dans la lutte contre les rejets de micropolluants. L"efficacité et les

coûts des mesures déjà mises en oeuvre sur les trois principaux sites chimiques du Valais

ont été examinés. Sur cette base, les mesures de base correspondant à l"état de la techni-

que et devant dans tous les cas être appliquées ont été définies. Une liste non exhaustive de

mesures complémentaires, à appliquer au cas par cas en tenant compte des spécificités des

activités de production et de conditionnement, a également été établie. Sur la base de la limitation des rejets pouvant être obtenue en combinant les mesures de

base et les mesures complémentaires spécifiques, des seuils indicatifs de rejet, selon l"état

de la technique, ont été établis. La ligne directrice répond ainsi à la nécessité de fixer

des objectifs clairs, quantifiables et contrôlables.

La présente ligne directrice est le fruit des échanges entre l"industrie et le SPE et définit une

approche systématique et coordonnée de la lutte contre les micropolluants d"origine indus- trielle.

2.3 Portée légale de la ligne directrice

La présente ligne directrice ne se substitue ni aux exigences légales, ni aux autorisations de

déversement renouvelées tous les cinq ans. Elle s"inscrit dans une démarche visant à mieux

définir l"état de la technique. Elle servira de base pour l"établissement des autorisations de

rejet devant être renouvelées en 2010, en tenant compte de l"évolution des connaissances, de l"état de la technique et des dispositions légales dans l"intervalle. 3 / 7

3 Ligne directrice dans la lutte contre les micropolluants

Cette ligne directrice s"articule en 3 volets : (i) définition des substances prioritaires, (ii) me-

sures techniques à prendre pour limiter des rejets et (iii) seuils indicatifs de rejets.

3.1 Substances prioritaires

Les produits phytosanitaires et les principes actifs pharmaceutiques sont, par définition, des substances prioritaires. Ces substances sont en effet conçues pour avoir un effet sur le mi- lieu vivant à de faibles doses. Les produits phytosanitaires sont testés en ce qui concerne leurs effets et leur comporte- ment dans l"environnement. Les données obtenues sont des éléments d"information dans les documents d"enregistrement qui sont transmis aux autorités chargées de l"homologation de ces produits. Les données sur l"impact potentiel des médicaments dans l"environnement sont généralement beaucoup plus lacunaires. Les données pertinentes dont disposent les indus- tries concernées seront transmises au SPE. L"identification des autres substances potentiellement problématiques doit être faite en te-

nant compte à la fois du milieu aquatique et de l"utilisation (actuellement) indirecte du Rhône

pour la production d"eau potable, selon les critères suivants : ▪ OEaux / OSEC si des exigences y sont définies (comme p.ex. pour les métaux) ▪ Concentrations acceptables d"un point de vue toxicologique pour l"homme en consi- dérant une utilisation comme ressource en eau potable (voir paragraphe 3.3) ▪ Valeur PNEC ("Predicted No-Effect Concentration") pour le milieu aquatique (voir pa- ragraphe 3.3). L"identification des substances prioritaires autres que les produits phytosanitaires et phar- maceutiques relève en premier lieu de la responsabilité de l"industrie produisant ou utilisant ces substances. La liste des substances doit être soumise au SPE pour approbation.

3.2 Mesures techniques

Conformément aux principes énoncés à l"annexe 3.2 de l"OEaux et aux instructions prati- ques de l"OFEV n°40, il incombe au détenteur de mettre en oeuvre les mesures correspon- dant à l"état de la technique, afin de réduire efficacement la pollution des eaux. Les mesures techniques pour diminuer les rejets sont réparties en deux catégories : une série de mesures de base et devant dans tous les cas êtres mises en place par l"ensemble

des industries et différentes mesures complémentaires dont l"opportunité est à examiner au

cas par cas. Au-delà des mesures décrites ci-dessous, les principes de diligence (art. 3 LEaux) et de limi-

tation à la source des émissions doivent être appliqués par les différentes industries, en te-

nant compte de la spécificité de leurs activités de production et de conditionnement. Mesures de base devant dans tous les cas être mises en oeuvre

1) Analyse des micropolluants en sortie de STEP

L"analyse des produits phytosanitaires et des principes actifs pharmaceutiques dont les rejets peuvent excéder 200 g par jour doit dans tous les cas être effectuée durant les périodes de production et/ou de conditionnement. Pour les autres substances,

l"entreprise concernée établira sous sa responsabilité une liste de priorités. Cette liste

sera soumise au SPE pour approbation. 4 / 7

2) Etablissement de cartes des eaux usées ("Abwasserkarten")

Une carte des eaux usées doit être établie pour les différentes activités de produc- tion, en tenant compte non seulement de l"élimination du carbone organique, de l"azote et du phosphore, mais également des micropolluants.

3) Maintenance de la STEP et variations des rendements d"épuration

Les mesures de réduction des micropolluants prises au niveau des installations de production doivent permettre de garantir des rejets au-dessous des seuils (cf. para- graphe 2.3) même durant les opérations de maintenance de la STEP et en tenant compte des variations de rendement de la STEP.

4) Etablissement régulier de bilans de rejets

Un bilan de rejets des micropolluants doit être établi périodiquement et communiqué au responsable de la production. Un bilan doit être remis annuellement au SPE. Les dépassements et les situations exceptionnelles doivent être annoncés immédiate- ment aux responsables de la production et au SPE.

5) Amélioration continue

En fonction des résultats obtenus, d"autres mesures permettant de réduire les rejets

doivent être évaluées et mises en oeuvre, en tenant compte du rapport coût/efficacité.

Exemple de mesures complémentaires pouvant être mises en oeuvre Les exemples présentés ci-dessous sont une forme de réalisation concrète des principes

généraux de diligence (art. 3 LEaux) et de réduction à la source à appliquer au cas par cas

en tenant compte de la spécificité des différentes activités de production et de conditionne-

ment. La liste n"est pas exhaustive.

1) Analyse des substances directement en sortie des ateliers

Il peut être avantageux de réaliser des analyses directement au niveau des ateliers, notamment pour identifier d"éventuels dysfonctionnements.

2) Définition de charges journalières à ne pas dépasser en sortie des ateliers

La définition de charges journalières maximales permet de fixer des objectifs concrets et mesurables aux équipes de production.

3) Traitements spécifiques des eaux au niveau des ateliers

Si les normes de rejets en sortie de STEP ou en sortie d"ateliers ne sont pas respec-

tées, un traitement spécifique des eaux à la sortie des ateliers est à évaluer (incinéra-

tion, ozonation, absorption sur charbon actif, osmose inverse, etc.)

4) Sensibilisation du personnel à la problématique des micropolluants

Les constats réalisés à ce jour montrent que de nombreux rejets peuvent être évités

à condition de sensibiliser le personnel à la problématique des micropolluants, en étant particulièrement attentif aux opérations de nettoyage des installations et halles de production.

5) Facturation interne des coûts des eaux usées en tenant compte des micropolluants

La facturation interne des coûts d"épuration des eaux permet de créer une transpa- rence des coûts (financiers et environnementaux) des différentes activités de produc- tion et/ou de conditionnement. Une telle facturation qui tient compte des micropol- luants permet de créer une incitation supplémentaire de réduction des rejets. 5 / 7

3.3 Seuils indicatifs de rejets

Les seuils de rejets sont établis selon l"état de la technique et de manière à garantir les diffé-

rentes fonctions du Rhône et du Léman (biotopes et ressources pour la production d"eau potable) tout en garantissant une égalité de traitement entre les différentes industries. Les seuils de rejets, fixés de manière individuelle pour chacune des substances, doivent tenir compte de possibles effets cumulatifs des substances rejetées dans le Rhône.

En partant des possibilités techniques et de celles découlant de l"exploitation selon l"état de

la technique, il est difficile de tirer des exigences détaillées pour les substances individuelles.

C"est pour cela que, dans le cadre de la présente ligne directrice, une démarche pragmati-

que est proposée, dans laquelle des limitations de charges spécifiques ont été établies avec

les principales entreprises actives dans le bassin versant. Pour des raisons pratiques, les seuils de rejets sont fixés sous la forme de valeurs moyen- nes mensuelles. Les seuils de rejets doivent donc être fixés en tenant compte du fait que les concentrations puissent être temporairement plus élevées que les valeurs moyennes men- suelles. La qualité des eaux et les exigences de l"OEaux en aval des rejets doivent être ga- rantis en tout temps. Il est en outre nécessaire de tenir compte du fait qu"aussi bien les produits phytosanitaires que les substances pharmaceutiques peuvent provenir d"autres sources que les industries. En présence de quantités importantes de rejets de micropolluants provenant d"autres sour- ces (agriculture, consommateurs...), le SPE veillera à la mise en oeuvre des mesures correc- tives nécessaires.

De manière à assurer les fonctions du milieux récepteur (Rhône et lac Léman), un volume

de dilution de référence de 2 millions de mètres cube par jour, soit environ le dixième du

débit moyen du Rhône à la porte du Scex, respectivement le débit d"étiage du Rhône à

Viège. Ce débit de référence est applicable à l"ensemble des industries valaisannes. Les mesures de réduction doivent être mises en oeuvre dans le respect des principes de diligence (art. 3 LEaux) et de proportionnalité des mesures, impliquant que les rejets doivent être réduits plus fortement si l"état de la technique le permet. Produits phytosanitaires et substances actives pharmaceutiques Pour les produits phytosanitaires et les substances actives pharmaceutiques, un seuil indica-

tif de 200 g/j par substance est considéré comme reflétant l"état de la technique. Pour les

opérations de conditionnement, dans lesquelles de grandes quantités d"eau doivent être

utilisées durant les opérations de nettoyage, un rejet d"au maximum 300 g/j peut être consi-

déré comme reflétant l"état de la technique. Des rejets plus importants sont admissibles, si le respect des seuils susmentionnés n"était

pas conforme au principe de proportionnalité et qu"il était démontré que les rejets ne présen-

tent pas de risques pour l"homme ou l"environnement (selon les critères présentés ci-

dessous sous "autres substances").

Des seuils plus sévères pourront être imposés par l"autorité, même lorsque l"état de la tech-

nique est respecté, pour préserver l"état des eaux.

Autres substances

Pour les substances autres que les produits phytosanitaires et les principes actifs pharma-

ceutiques, il n"est pas possible de définir de manière générale un seuil correspondant à l"état

de la technique. Afin de préserver les eaux, les charges rejetées doivent au minimum être

réduites de telle manière qu"après dilution dans le volume de référence (2 millions de mètres

6 / 7

cube par jour, voir ci-dessus), la concentration résultante soit inférieure à la concentration de

référence définie ci-dessous. ▪ Si l"Ordonnance sur la protection des eaux (OEaux) définit une exigence pour les cours d"eau (ex. métaux lourds), la valeur de l"OEaux est prise comme concentration de référence. ▪ Si l"OEaux ne définit pas d"exigence pour les eaux de surface, la concentration de ré- férence pour l"homme est évaluée sur la base de l"Ordonnance sur les substances étrangères et les composants (OSEC). Si l"OSEC ne définit ni de valeur de tolérance ni de valeur limite, les concentrations de référence sont établies sur la base des re- commandations de l"OMS pour l"eau potable et/ou de valeurs toxicologiques telles que "Acceptable daily intake" (ADI), "Reference dose" (RfD) et "Slope factor" (RfD) en considérant un usage à vie de la ressource en eau comme eau potable. Une éva- luation toxicologique de ce type est déjà mise en oeuvre pour évaluer les émissions provenant des sites pollués. L"évaluation des effets sur l"environnement sera faite à partir des valeurs PNEC ("Predicted No-Effect Concentration") pour le milieu aquatique. Les valeurs PNEC déterminées dans le cadre d"une procédure officielle (p.ex. procédure d"enregistre- ment d"une substance, travaux significatifs dans le cadre de l"application de la Direc- tive cadre sur l"eau de l"UE : substances prioritaires, substances significatives pour le lemagne sont considérées comme concentrations de référence pour l"environnement. Si de telles valeurs ne sont pas disponibles, les valeurs PNEC doivent être établies conformément à la "Technical Guidance on Risk Assessment" de L"European Che- micals Bureau et au " Manual on Methodological Framework to Derive Environne- mental Quality Standards for Priority Substances in Accordance with Article 16 of the Water Framwork Directive (2000/60/EG) » (Lepper, P., Fraunhofer-Institute Molecular Biology and Applied Ecology, Schmallenberg, Allemagne, 15 septembre 2005), res- pectivement. La concentration de référence ne devant pas être dépassée après dilution dans le volume de référence est la valeur la plus basse des concentrations de référence dé- finies ci-dessus pour l"homme et l"environnement. L"effet d"un cumul des substances provenant de plusieurs émetteurs sera pris en compte sur la base des connaissances disponibles.

4 Mise en oeuvre de la ligne directrice

La présente ligne directrice a été soumise pour prise de position aux différentes industries

concernées. Après prise en compte des remarques émises par lesdites industries, la ligne directrice a été présentée à l"OFEV et au secrétariat de la CIPEL. La mise en oeuvre de cette ligne directrice, dont les éléments ne figurent pas dans les auto-

risations de rejets actuellement en vigueur, relève de la responsabilité des industries

concernées. La liste des polluants prioritaires et les mesures permettant de limiter les rejets seront réexaminées périodiquement afin de tenir compte des connaissances nouvelles. Lors du renouvellement des autorisations de rejets, les principaux éléments de cette ligne directrice seront intégrés dans les nouvelles autorisations, en tenant compte des expérien-

ces et résultats obtenus, de l"évolution des connaissances et de l"état de la technique ainsi

que d"une modification éventuelle des dispositions légales en la matière. Les nouveaux

seuils de rejets pour les produits phytosanitaires et substances pharmaceutiques définis

dans la présente ligne directrice devront être respectés d"ici le renouvellement de l"autorisa-

tion de rejet (septembre 2010). La liste des autres substances prioritaires et les seuils de

rejets pour ces dernières devront être établis pour la même date. D"éventuelles demandes

7 / 7

de dérogations ou de prolongation de délais devront être dûment justifiées en démontrant

que le respect des seuils établis selon le paragraphe 3.3 de la présente ligne directrice

contreviendrait au principe de proportionnalité

Le Chef de section Le Chef de service

Marc Bernard Cédric Arnold

Sion, le 24 juin 2008

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