[PDF] doc François Partie 1 : Génétique





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Terminale S - Stabilité et variation des génomes

Chez la Souris les gènes homéotiques forment quatre complexes Hox répartis sur quatre chromosomes : •. Complexe des gènes Hox A sur le chromosome 6 ;. •.



Terminale S - Parenté entre êtres vivants

programme de biologie de terminale S. Certaines de ces séquences sont également fournies Les gènes homéotiques permettent de rechercher les parentés.



Réviser son bac

programme officiel de SVT de terminale S. Au bas des pages sont précisément définis les l'expression des gènes homéotiques sont une source importante de.



doc François

Partie 1 : Génétique et évolution. Terminale S. 3 : Des transferts de gènes entre individus d'espèces différentes (d'après TS SVT édifion Belin 2012).



Thèmes classe de Seconde

gènes homéotiques présents chez de nombreux animaux



SVT TB chapitre 17 - Développement des Amphibiens - T. JEAN

partir de l'exemple des gènes homéotiques ; Comment s'effectue le développement embryonnaire chez les Amphibiens ? ... l'embryon terminal.



Implication des gènes Hox dans les processus dorganogenèse

gènes homéotiques provoque le changement d'identité des segments. linéarité s'observe aussi sur le plan ... région terminale du tractus génital.



doc François

Partie 1 : Génétique et évolution. Terminale S. 3 : Des transferts de gènes entre individus d'espèces différentes (d'après TS SVT édition Belin 2012).



Contrôle épigénétique du développement

veloppement s'affrontaient : la préfor- stade de différenciation terminale et ... Domaines d'expression des gènes homéotiques de drosophile et.



Collection « Analyse de données simulation… »

Relations de parenté au sein du vivant – gènes homéotiques. Première et aux différents chapitres de Terminale S qui concerne l'évolution l'immunologie ...

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.1 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : Diversification génétique chez un Gastéropode vert

Elysia chlorotica est une limace de mer, c'est-à-dire un mollusque sans coquille (photo gauche) vivant le long de la côte

atlantique nord-américaine, du Canada jusqu'à la Floride. Cet animal de taille réduite (sa taille adulte varie de 1 à 3

centimètres de long) se caractérise par sa couleur verte. Sa couleur est due à la présence de chloroplastes (photo droite :

organites responsables de la photosynthèse) dans certaines cellules de son appareil digestif. Ces chloroplastes ont été acquis

par le mollusque au cours du passage de la forme larvaire à la forme adulte juvénile en consommant des filaments d'une

algue, Vaucheria littorea. Les chloroplastes récupérés par le mollusque et provenant de l'algue demeurent fonctionnels

pendant toute la vie du Mollusque. Ces chloroplastes continuent donc de fonctionner pendant plusieurs mois après l'ingestion de l'algue par Elysia. Pourtant, les chloroplastes sont soumis à un renouvellement permanent de leurs constituants, notamment de leurs protéines membranaires. Si un certain nombre de protéines chloroplastiques sont codées par des gènes chloroplastiques (ADN localisé dans les chloroplastes), la majorité de ces protéines sont codées par des gènes nucléaires. Les protéines cytoplasmiques sont ensuite transférées du cytoplasme vers les chloroplastes. (D'après Pour la Science - n°400 - Février 2011 et http://acces.ens-lyon.fr/evolution)

2 : Comparaisons de gènes de l'algue et de la limace de mer

PsbO est une protéine chloroplastique constamment renouvelée, indispensable à la photosynthèse. Elle est codée par un

gène présent chez tous les organismes photosynthétiques. Ce gène est situé normalement dans le noyau des cellules et

absent du règne animal. Or, ce gène a été identifié dans le génome de la limace, à la fois au stade de l'oeuf et au stade adulte.

Le tableau ci-dessous exprime les résultats d'une comparaison entre les séquences du gène PsbO de l'algue

(PsbO_Vaucheria), de la limace au stade de l'oeuf (PsbO_Elysia-oeuf) et de la limace au stade adulte (PsbO_Elysia-adulte).

La comparaison est exprimée en % de ressemblances entre les séquences de nucléotides.

SéquencesPsbO_Vaucheria

(algue)PsbO_Elysia-oeuf (limace stade oeuf)PsbO_Elysia-adulte (limace stade adulte)

PsbO_Vaucheria100 %100 %100 %

PsbO_Elysia-oeuf100 %100 %

PsbO_Elysia-adulte100 %

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : Des transferts de gènes entre individus d'espèces différentes (d'après TS SVT, édition Belin 2012)

Les transferts de gènes chez les Eucaryotes peuvent se réaliser selon différentes modalités présentées dans les schémas ci-dessous (a) : par

absorption d'ADN libre, par transfert d'ADN issu des organites (chloroplaste, mitochondrie) ou par l'ADN porté par un virus.

A l'issue de ce transfert, la cellule a acquis de nouveaux gènes (b). ab Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.2 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : Les syncitines, des protéines humaines placentaires (d'après http://acces.ens-lyon.fr)

L'embryon humain, juste avant sa nidation dans la paroi utérine, est constitué d'un massif cellulaire (à l'origine de l'embryon)

et d'une couche cellulaire externe, le trophoblaste. L'embryon s'implante dans la paroi utérine grâce à son trophoblaste dont

les cellules prolifèrent. Les membranes des cellules du trophoblaste fusionnent et constituent une couche cellulaire

particulière appelée le syncytiotrophoblaste, lui-même à l'origine du placenta par la suite. Dans ce trophoblaste, les

chercheurs ont identifié deux protéines, les Syncytines 1 et 2.

2 : Comparaison fonctionnelle et moléculaire entre les syncitines et des protéines virales (d'après http://acces.ens-lyon.fr)

•Le document ci-dessous présente une comparaison des fonctions de deux protéines : une protéine virale (à gauche)

et la syncitine humaine (à droite).

•Le tableau ci-dessous présente le résultat d'une comparaison de la séquence de 4 protéines : une protéine du

rétrovirus MSRV, la syncitine de l'Homme (HERWE1_HOMO), la syncitine du Chimpanzé (ENW1_PAN_TRO) et la

syncitine du Gorille (ENW1_GORILLA). Les résultats indiquent le % de ressemblances entre les séquences protéiques.

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : Quelques propriétés des rétrovirus endogènes

Un rétrovirus est un virus dont le génome est constitué d'ARN. Sa particularité est de posséder une enzyme qui permet la

transcription de l'ARN viral du génome en molécule d'ADN capable ensuite de s'intégrer à l'ADN de la cellule hôte. Il utilise

ensuite la machinerie cellulaire pour se répliquer et produire les protéines virales par transcription des gènes viraux.

Le schéma ci-dessous présente les étapes du mode d'action d'un rétrovirus infectant une cellule hôte.

(d'après http://sgugeneticsgroup12.pbworks.com/w/page/226078/FrontPage)

Les rétrovirus infectieux possèdent la propriété remarquable de s'intégrer dans l'ADN de nos chromosomes. En général, les

cellules infectées sont des cellules somatiques (cellules non reproductrices) qui ne sont donc pas impliquées dans la

transmission de notre patrimoine génétique. Cependant, lorsqu'un rétrovirus parvient à infecter une cellule de la lignée

germinale (à l'origine des cellules reproductrices), le rétrovirus intégré peut se transmettre à la descendance comme

n'importe quel gène : il devient alors un " rétrovirus endogène ». Le génome de tous les Vertébrés est ainsi envahi par de

telles structures et le séquençage systématique d'un grand nombre de génomes, dont ceux de l'homme et de la souris,

montre que les rétrovirus endogènes représentent près de 8% du matériel génétique de ces espèces.

Fort heureusement, la plupart des rétrovirus endogènes sont inactifs, en raison d'altérations génétiques, ou de la répression

de leur expression par différents systèmes de contrôle développés par la cellule. Quelques rares éléments sont cependant

toujours capables de produire des protéines d'origine rétrovirale. Parmi celles-ci, on trouve des protéines d'enveloppe

exprimées à la surface de certaines cellules et qui ont gardé une des propriétés canoniques de leur ancêtre " rétrovirus », à

savoir la capacité à faire fusionner deux membranes lipidiques entre elles. (d'après http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles09/t-heidmann.htm)

4 : Les modalités de transferts de gènes entre cellules

ba flash-cards/Les transferts de gènes chez les Eucaryotes peuvent se réaliser selon différentes modalités présentées dans les schémas ci-dessus (a) : par absorption d'ADN libre, par transfert d'ADN issu des organites (chloroplaste, mitochondrie) ou par l'ADN porté par un virus. A l'issue de ce transfert, la cellule a acquis de nouveaux gènes (b). Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.3 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : La mycorhize, c'est quoi ?

La mycorhize serait, selon des chercheurs, un phénomène vieux comme le monde à l'origine de la colonisation de la surface terrestre par les plantes aquatiques. Les mycorhizes sont formés par des champignons microscopiques, très abondants dans les sols, pouvant atteindre jusqu'à 20m/cm3 ! Ils fonctionnent comme des extensions des systèmes racinaires qui augmentent très fortement le volume de prospection de la plante dans le sol.

Cette association entre la plante (et en particulier ses racines) et des champignons est appelée symbiose, terme qui définit

une association bénéfique pour les deux partenaires. En effet, les champignons s'alimentent en carbone qu'ils puisent dans le

végétal, mais ils lui rendent en échange de nombreux services :

•ils captent et transportent de l'eau, des éléments nutritifs et minéraux, améliorant ainsi la nutrition des plantes

notamment en phosphore et en oligo-éléments, généralement peu disponibles dans le sol ;

•ils secrètent des enzymes dans la zone racinaire, contribuant à la mobilisation des éléments du sol via la dégradation

de la matière organique et l'altération de minéraux du sol ;

•ils acheminent et redistribuent les éléments nutritifs entre les plantes par l'intermédiaire de leurs réseaux très

vastes ;

•ils améliorent la protection des plantes, s'associant avec des bactéries qui synthétisent des agents antimicrobiens

pouvant limiter les attaques pathogènes.

Pour toutes ces raisons, il existe des interactions fortes entre la diversité des plantes et celles des communautés de

champignons mycorhiziens du sol, l'une pouvant influencer l'autre. Des chercheurs ont démontré qu'une forte biodiversité au

sein des mycorhizes favorise une forte diversité végétale et une meilleure capture des nutriments pour la plante (d'après

http://www.inra.fr/ et http://www.cnrs.fr/).

2 : Les nodosités

Il existe également une relation très particulière entre certaines bactéries fixatrices d'azote, les rhizobiums et les plantes de la famille des légumineuses. L'azote est un facteur limitant majeur des productions végétales. Bien que l'atmosphère en constitue une réserve inépuisable, les plantes sont incapables d'utiliser l'azote atmosphérique. Seuls certains microorganismes, appelés fixateurs d'azote, peuvent réduire l'azote atmosphérique en ammoniac assimilable par les plantes. Il existe des systèmes symbiotiques qui associent la majorité des plantes de la famille des légumineuses

(soja, haricot, arachides, luzerne, trèfle, acacias...) et des bactéries appelées

collectivement rhizobiums (bactéries gram négatif du sol).

Ces bactéries, qui s'installent sur la racine ou la tige des légumineuses, induisent la formation de véritables organes

spécialisés dans la fixation de l'azote, les nodosités. Elles provoquent la formation de nodules à l'intérieur desquels elles se

multiplient et fixent l'azote. La plante fournit à ces dernières les substrats carbonés issus de la photosynthèse et en échange

elles alimentent la plante en composés azotés. Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : La saveur de la fraise conditionnée par sa teneur en sucres et acides

La fraise est composée de sucres, dont la teneur peut atteindre à maturité 500 mg par kg de poids sec. Glucose, fructose et

saccharose représentent 99 % de la composition totale de sucres. Leur concentration chez la fraise est partiellement

conditionnée par le transporteur FaSUt1. En inoculant des plants de fraisiers, les chercheurs ont mesuré les impacts sur

l'expression de ce transporteur et la teneur en sucres du fruit. Rhizophagus irregularis : un champignon mycorhizien bénéfique pour la croissance du fraisier

Les gloméromycètes, champignons connus pour leurs symbioses de type mycorhizes à arbuscules, vivent avec un grand

nombre de plantes. Leurs effets ont été observés non seulement au niveau du système racinaire mais aussi au niveau des

feuilles, des fleurs et des fruits. Grâce aux échanges nutritionnels entre champignons et plante, la symbiose exerce un impact

sur certaines caractéristiques des fruits charnus : teneur en minéraux, en acides aminés, en antioxydants, en caroténoïdes, en

sucres et composés volatils. Effet de la conjugaison de mycorhizes à arbuscules avec des rhizobactéries de type PGPR

Sur une période de 2 ans, les travaux ont visé à comprendre l'effet de R. irregularis, une bactérie du sol, lors d'interactions

naturelles au niveau des racines, sur la production et la qualité de la fraise. Diverses rhizobactéries promotrices de croissance

des plantes ont été testées en conditions semi-contrôlées. Les résultats ont montré l'effet bénéfique d'une co-inoculation de

R. irregularis et de Pseudomonas fluorescens Pf4, sur le rendement et la qualité du fruit. Distribution du sucre dans les fruits : mécanisme et acteurs moléculaires

Pour comprendre les effets synergiques de l'ensemble " champignon/bactérie » sur la croissance et le développement du

fraisier, les chercheurs ont analysé son impact sur l'expression des transporteurs de sucres (FaSUTs) dans les différents

organes de la plante. Pour ce faire, des plants de fraisiers (Fragaria x ananassa Duch. Var. Elyana F1) ont été mis en culture

avec ou sans inocula (apport du couple " champignon/bactérie ». De la floraison à la récolte, le nombre de fleurs et de fruits a

été enregistré 3 fois par semaine. Les fruits mûrs ont été pesés, mesurés et analysés biochimiquement (pH, teneur en sucres).

Des résultats prometteurs pour les producteurs d'inocula

L'outil statistique montre que le champignon a un effet positif sur le développement végétatif du fraisier, alors que la bactérie

agit sur le rendement et la qualité du fruit. Reste à présent à trouver la combinaison idéale aux conditions de culture (plein

champ, conditions semi-contrôlées ou contrôlées...) permettant d'optimiser le goût et la qualité de la fraise tout en

maintenant une productivité élevée. L'UMR Agroécologie souhaite poursuivre ce travail par des tests- consommateurs en

partenariat avec le CSGA (Centre des sciences du goût et de l'alimentation) pour valider les effets sur la qualité du produit.

4. Quelques effets de la mycorhization

(d'après http://www.inoplant.com/La-Biotisation-en-images_a29.html) Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.4 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : Les gènes homéotiques

Les gènes homéotiques sont des gènes impliqués au cours du développement dans la mise en place de régions complètes du

corps d'un organisme. Ils permettent la synthèse de protéines qui contrôlent l'expression d'autres gènes. Ces gènes se

retrouvent chez de très nombreux animaux. Chez les Vertébrés, la majeure partie des gènes homéotiques intervient dans

l'identité des différentes parties du corps, suivant l'axe antéro-postérieur. Une partie d'entre eux joue également un rôle dans

l'édification des membres. Chez la souris par exemple, les gènes homéotiques, regroupés en 4 complexes appelés HOX A à

HOX D, interviennent dans la régionalisation de la colonne vertébrale et du système nerveux central. Des mutations de ces

gènes entraînent par exemple l'apparition de vertèbres cervicales à l'endroit des vertèbres dorsales.

2 : Le squelette des Vertébrés et l'expression des gènes Hox (d'après http://www.pedagogie.ac-

Le gène HoxC8 appartient à la catégorie des gènes homéotiques Hox. L'utilisation d'anticorps spécifiques anti-HoxC8 permet de repérer et de visualiser l'expression du gène du développement HoxC8. Toutes les flèches délimitent le début et la fin de la région d'expression du gène HoxC8 En réalisant une étude identique avec deux autres gènes (HoxC6 et HoxB5), on a pu établir une " carte » des différentes zones d'expression de ces 3 gènes du développement. Celle-ci est présentée ci-contre. - en vert : zone d'expression du gène HoxB5 - en bleu : zone d'expression du gène HoxC8 - en rouge : zone d'expression du gène HoxC6 Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : Des résultats de sur-expression génétique chez la souris

Le document ci-dessous correspond à un squelette d'embryon de souris chez lequel on a artificiellement activé l'expression

du gène HoxC6 sur tout le corps (Travaux de Moisés Mallo de l'Instituto Gulbenkian de Ciência - Portugal).

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.5 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : Les gènes du développement

De très nombreux gènes contrôlent en partie les étapes du développement embryonnaires. Ce sont les gènes du

développement. Parmi eux, on distingue les gènes homéotiques qui sont impliqués au cours du développement dans la mise

en place de régions complètes du corps d'un organisme. Ils permettent la synthèse de protéines qui contrôlent l'expression

d'autres gènes. Ces gènes se retrouvent chez de très nombreux animaux. Chez les Vertébrés, la majeure partie des gènes

homéotiques intervient dans l'identité des différentes parties du corps, suivant l'axe antéro-postérieur. Une partie d'entre eux

joue également un rôle dans l'édification des membres.

2 : Le gène BMP4 et la formation du bec des oiseaux

La mise en place du bec des oiseaux est en partie contrôlée par un gène du développement, le gène BMP4. Différents travaux

ont permis de déterminer le rôle et l'importance de ce gène dans la mise en place du bec des oiseaux.

•Corrélation entre taille du bec et expression du gène BMP4 au cours du développement chez différentes

espèces de pinsons

Des chercheurs ont cherché à corréler les conditions d'expression du gène BMP4 avec la taille du bec de différentes espèces

de pinsons. L'intensité et la précocité de l'expression de ce gène dans le tissu embryonnaire à l'origine du bec (mésenchyme

représenté en gris clair) sont représentées par la couleur bleue : plus la teinte bleue est foncée, plus l'expression du gène est

intense et précoce. (http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/selection-VIH-pinsons-Darwin.xml) •Effet de modifications expérimentales de l'intensité d'expression du gène BMP4

Des chercheurs de Harvard ont modifié expérimentalement l'intensité de l'expression du gène BMP4. (D'après Bordas TS)

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : Le gène HoxD13 et la formation des membres (d'après TS SVT ; édition Belin 2012)

Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

TD. 6.6 : Diversification des êtres vivants

Les mécanismes de brassage génétique qui se déroulent au cours de la méiose et de la fécondation participent à la

diversification des êtres vivants au sein d'une même espèce. Mais l'origine de la diversification des êtres vivants ne se limite

pas à ces seuls phénomènes. Nous allons nous intéresser ici à différents mécanismes intervenant dans la diversification des

êtres vivants.

A partir de l'exploitation des documents fournis, préparer une présentation orale de 5 minutes environ permettant

d'expliquer le phénomène de diversification étudié.

Votre présentation doit permettre de comprendre en quoi le(s) mécanisme(s) décrit(s) représente(nt) une source de

diversification des êtres vivants.

Votre présentation doit s'appuyer sur des supports facilitant la compréhension (schémas, photos ....).

1 : L'apprentissage du chant chez les oiseaux

(d'après " Perception et communication chez les animaux » - Par Stéphane Tanzarella ; édition de Boeck 2005)

2 : Les chimpanzés consomment certaines plantes pour leurs vertus thérapeutiques

Depuis 2000, une française, Sabrina Krief, vétérinaire de formation a choisi de se laisser guider dans ses recherches par les

chimpanzés. Le déclic ? Peut-être lorsqu'elle découvre, dans la littérature scientifique, que certains singes sauvages

ingurgitent des feuilles d'Aspilia : rugueuses et hérissées de petits poils, celles-ci provoquent l'expulsion rapide des parasites

intestinaux. Mais c'est surtout sa première expérience au Congo, auprès de chimpanzés orphelins élevés par des humains qui,

une fois relâchés en milieu naturel, ont intégré dans leur alimentation des plantes utilisées en médecine traditionnelle, qui

pousse la chercheuse à creuser le sujet.

Toujours en quête de nouvelles molécules, la primatologue, aujourd'hui maître de conférences au Muséum national d'histoire

naturelle, à Paris, alterne entre paillasse et missions dans le parc ougandais de Kibale. Là, au coeur de la forêt équatoriale, elle

piste les chimpanzés malades ou au comportement inhabituel, récolte leurs fèces et leur urine, recueille les parties de plantes

qu'ils ont consommées (tige, feuille, fruit, écorce et racine) et les compare aux 300 parties de plantes composant leur régime

alimentaire habituel.

Parmi ses trouvailles marquantes, des résidus d'Albizia : atteinte de troubles digestifs, une jeune chimpanzé s'est isolée un

matin pour mâcher l'écorce de ce gros arbre au goût très amer délaissé par ses pairs ; deux jours plus tard, la charge

parasitaire élevée diagnostiquée précédemment dans ses selles était éradiquée. Plus récemment, la consommation par les

chimpanzés de ce groupe d'une dizaine de plantes différentes, capables de limiter la prolifération du Plasmodium, parasite à

l'origine du paludisme, a pu être établie. Sabrina Krief a également pu constater que les chimpanzés ingéraient certaines

plantes avec de la terre, comme on le pratique en galénique pour optimiser l'efficacité d'une molécule. De quoi impressionner

les pharmacologues !

L'origine du comportement de ces chimpanzés n'en reste pas moins mystérieuse. C'est aujourd'hui la question principale qui

taraude notre chercheuse : " Comment cette connaissance est-elle acquise ? Relève-t-elle de l'inné ou de l'appris ? On a pu

remarquer qu'il existait des différences dans l'utilisation des plantes entre des communautés de chimpanzés voisines alors que

les mêmes végétaux sont à disposition. Nos observations confirment aujourd'hui qu'une partie au moins des informations sont

transmises socialement. » (d'après https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-animaux-qui-se-soignent-tout-seuls) Partie 1 : Génétique et évolutionTerminale S

3 : Des singes japonais au comportement singulier

L'île de Yakushima, au sud du Japon, présente l'intérêt d'abriter une population de primates non approvisionnée en nourriture

et étudiée depuis les années 1970 : la sous-espèce de macaques japonais Macaca fuscata yakui, localement désignée sous le

vocable de yakuzaru, le singe de Yakushima, "saru" signifiant singe en japonais.

Ces singes sont des reproducteurs saisonniers. Ils s'accouplent à l'automne, de septembre à novembre (...) et les jeunes

naissent après 172 jours de gestation en moyenne, aux mois de mai et juin de l'année suivante. Les femelles, reproductrices à

l'âge de cinq ans, mettent bas tous les deux ans. Un quart des jeunes succomberont avant la fin de leur première année de

vie. Les jeunes macaques naissent donc à la fin du printemps, alors que le milieu est riche en ressources alimentaires. Cette

richesse et cette diversité permettent aux mères de satisfaire leurs besoins énergétiques accrus par l'allaitement et le

transport du jeune.

Dès la seconde semaine de vie, sous la surveillance maternelle, les jeunes macaques japonais explorent leur environnement.

Jusqu'à la fin de leur première année, leur mère leur servira de modèle pour apprendre à sélectionner et manger les

ressources du milieu. Au contact de leurs congénères, ils maîtriseront aussi, peu à peu, les règles de la vie en société. Les

apprentissages précoces sont primordiaux et se déroulent au contact des autres membres du groupe qui offrent, de manière

répétée, à la fois des mises en situation (expositions) et des modèles : au jeune, ensuite, d'apprendre individuellement par

essais et erreurs.

Ces apprentissages se déroulent pendant des périodes sensibles de développement. Il a ainsi été montré que, si le jeune

macaque observe avec attention sa mère manipuler des aliments dès son premier mois d'existence, ce n'est qu'une fois sevré

qu'il se met à les manipuler, à flairer la bouche de l'adulte et à fouiller là où son modèle a fouillé avant lui. Clichés : Laurent

Tarnaud.

Apprentissage alimentaire par l'observation. Un macaque juvénile regarde avec attention sa mère fouiller dans le sable (lit de rivière) à la

recherche de graines dans un trou qu'elle a creusé (photo de gauche). Il en pioche une à son tour

pendant qu'elle nettoie cet aliment en le roulant entre la paume de ses mains (photo de droite). © L. Tarnaud

Cette phase d'exploration alimentaire suivie de manipulations et d'ingestions (qui participent certainement d'un

renforcement du goût et du début de la digestion chez l'apprenant) dure jusqu'à la fin de la première année de vie, puis n'est

quasiment plus observée ensuite (Tarnaud et Yamagiwa, 2008). Cette recherche éthologique vient conforter les rares études

sur les apprentissages alimentaires qui montrent que les primates, lémuriens ou simiens acquièrent leur régime alimentaire

en bas âge, à une période correspondant à la fin de l'enfance et au début de la juvénilité. Cette temporalité éclaire le

processus des apprentissages alimentaires chez l'homme, apprentissages que l'on soupçonne fortement d'intervenir avant

l'âge de cinq ans, chez l'enfant. (d'après http://www.sfecologie.org/regards/2013/01/30/r41-yakurazus-laurent-tarnaud/)quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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