[PDF] Contrôle épigénétique du développement





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Terminale S - Stabilité et variation des génomes

Chez la Souris les gènes homéotiques forment quatre complexes Hox répartis sur quatre chromosomes : •. Complexe des gènes Hox A sur le chromosome 6 ;. •.



Terminale S - Parenté entre êtres vivants

programme de biologie de terminale S. Certaines de ces séquences sont également fournies Les gènes homéotiques permettent de rechercher les parentés.



Réviser son bac

programme officiel de SVT de terminale S. Au bas des pages sont précisément définis les l'expression des gènes homéotiques sont une source importante de.



doc François

Partie 1 : Génétique et évolution. Terminale S. 3 : Des transferts de gènes entre individus d'espèces différentes (d'après TS SVT édifion Belin 2012).



Thèmes classe de Seconde

gènes homéotiques présents chez de nombreux animaux



SVT TB chapitre 17 - Développement des Amphibiens - T. JEAN

partir de l'exemple des gènes homéotiques ; Comment s'effectue le développement embryonnaire chez les Amphibiens ? ... l'embryon terminal.



Implication des gènes Hox dans les processus dorganogenèse

gènes homéotiques provoque le changement d'identité des segments. linéarité s'observe aussi sur le plan ... région terminale du tractus génital.



doc François

Partie 1 : Génétique et évolution. Terminale S. 3 : Des transferts de gènes entre individus d'espèces différentes (d'après TS SVT édition Belin 2012).



Contrôle épigénétique du développement

veloppement s'affrontaient : la préfor- stade de différenciation terminale et ... Domaines d'expression des gènes homéotiques de drosophile et.



Collection « Analyse de données simulation… »

Relations de parenté au sein du vivant – gènes homéotiques. Première et aux différents chapitres de Terminale S qui concerne l'évolution l'immunologie ...

I m/s n°6-7, vol.12, juin-juillet 96

Société Française de Génétique

Au XVIII

e siècle, deux théories du dé- veloppement s'affrontaient: la préfor- mation et l'épigenèse. Pour les parti- sans de la préformation, le nouvel être préexiste, déjà tout formé, à l'état de germe dans l'oeuf. Cette théorie a pour corollaire l'existence, dans les gamètes de l'un des deux sexes, d'autant de germes, emboîtés comme des poupées russes, que de générations à venir. Selon l'épigenè- se, l'embryon se forme graduelle- ment, à partir d'un oeuf indifférencié, par formation successive de parties nouvelles. Cette dernière théorie s'est progressivement imposée. La décou- verte du matériel génétique a fourni à l'épigenèse une base explicative: l'oeuf contient le programme qui va permettre le déroulement correct des phases successives du développement.

Ce dernier permet, à partir d'une cel-

lule oeuf originelle, la différenciation de milliers de types cellulaires diffé- rents coexistant et se divisant dans l'organisme adulte. Cela implique une diversification au cours du temps de l'expression du matériel génétique et le maintien des profils spécifiques d'expression à l'intérieur de chaque tissu. L'étude des mécanismes qui conduisent à ces changements d'ex- pression et qui assurent leur maintien et leur perpétuation constitue la base de l'épigénétique, telle qu'elle est dé- finie par R. Holliday [1].

A de rares exceptions près, telles que

la différenciation des gènes des immu- noglobulines dans les cellules lympho- cytaires, ces changements d'expression sont réversibles, et ne s'accompagnent pas de modifications dans la séquence des bases de l'ADN. Cela a conduit R.

Holliday à proposer une seconde défi-nition qui complète et élargit la pre-mière, selon laquelle l'épigénétiquedésigne "les processus d'hérédité nu-cléaire qui ne sont pas fondés sur desdifférences dans la séquence d'ADN».

Variété des processus épigénétiques

Plusieurs processus peuvent assurer

un changement stable et transmis- sible d expression g nique.

Un premier type de processus agit au

niveau post-transcriptionnel. Ainsi, le contr le de l expression du g ne Sex- lethal (Sxl)qui intervient dans le dé- terminisme du sexe chez la drosophi- le, s effectue au niveau de la maturation des ARNm. La protéine

Sxl, pr

sente seulement chez la fe- melle, est n cessaire à l'épissage de son propre ARN prémessager, éta- blissant ainsi un rétrocontrôle positif [2]. La stabilité de la protéine Sxl au cours de la division cellulaire assure la transmission de l tat épigénétique actif, puisque les deux cellules filles se retrouvent dans l'état d'expression de la cellule m re.

Un second type de processus agit au

niveau transcriptionnel. Ce type de processus est mis en oe uvre dans le contr le de la lysog nie chez le bac- t riophage lambda ([3] pour revue).

Deux s

ries de g nes y sont exprim s de mani re mutuellement exclusive.

La premi

re contient un g ne r pres- seur de la seconde et, r ciproque- ment, la seconde contient un gène r presseur de la premi re. Apr s l in- fection de la bactérie hôte, les deux s ries de g nes sont exprim es, mais tr s vite, un faible déséquilibre favori- sant l expression de l'un des deux ré- presseurs conduira à l'expressionContrôle épigénétique du développement

Marie-Odile Fauvarque

Jean-Luc RossignolSociété Française

de G n tique Pr sident

A. Nicolas

Pr sident d honneur

F. Jacob

Vice-pr

sidents

R. Berger

H. Pinon

C. Stoll

Secr taire g n ral

M. Solignac

Tr sorier

P.-M. Sinet

Pri re d adresser toute correspondance au Secr tariat g n ral de la SFG, Mi- chel Solignac, laboratoire de biologie et g n tique évolutives, bâtiment 13,

Cnrs, 91198 Gif-sur-Yvette Cedex,

France.

Comit de r daction

A. Bernheim

M. Bolotin-Fukuhara

M. Fellous

J. G nermont

B. Michel

R. Motta

A. Nicolas

S. Sommer

P. Thuriaux

D. de Vienne

Secr taire

M.-L. Prunier

Société Française de Génétique

II m/s n

°6-7, vol.12, juin-juillet 96

stable de la s rie de g nes correspon- dante, au d triment de l autre.

Le troisi

ème type de processus est

peut-

être le plus répandu, et sûre-

ment le plus

étudié actuellement. Il

correspond à des changements de configuration chromatinienne qui modulent l 'accès à l'ADN des facteurs de transcription pr

ésents dans la cel-

lule. En effet, ce n'est pas l'ADN nu qui sert de support moléculaire à la machinerie de transcription mais la chromatine, c 'est-à-dire l'ADN associé

à des protéines histones et non-his-

tones. Les modifications chromati- niennes permettent, comme dans le second cas, un contr

ôle au niveau

transcriptionneldel 'activitédesgènes.

Pourtant, ce contrôle n'est pas régi

par la pr

ésence dans la cellule de fac-

teurs de transcription, mais il suppose l'existence d'une nouvelle configura- tion chromatinienne qui, une fois éta- blie, est capable de s 'autoperpétuer.

L'inactivation épigénétique est asso-

ci

ée chez certains organismes à une

empreinte chimique de l'ADN. Chez les mammif

ères, la méthylation des

cytosines joue un rôle important dans le d

éveloppement: l'inactivation du

gène de la méthyltransférase qui contr

ôle cette méthylation entraîne la

mort pr

écoce de l'embryon de souris

[4]. Des protéines spécifiques recon- naissent l 'ADN méthylé [5], suggé- rant que la méthylation pourrait favo- riser le recrutement de protéines qui participent à l'état de la chromatine.

Bien que les exp

ériences de transfec-

tion montrent que la m

éthylation suf-

fit

à entraîner l'inactivation, le rôle de

la m

éthylation dans l'établissement

d'un état inactif n'est pas clair. L inactivation du chromosome X chez les femelles de mammif res [6] constitue un exemple remarquable de contr le épigénétique associé à une modification de l'état de la chro- matine. Cette inactivation s'effectue au d but du d veloppement et touche al atoirement un seul des deux X pr sents dans chaque cellule.

Elle assure chez les m

les et les fe- melles un niveau quivalent d expres- sion des g nes port s par le chromo- some X. Pour un g ne port par l X, la coexistence dans la même cellule des deux all les actif et inactif in- dique que les facteurs de transcrip-tion nécessaires sont bien présents dans le noyau: c'est l'accessibilité de ces facteurs aux g nes port s par le chromosome inactif qui est en cause.

Cela est mat

rialis par le change- ment d tat chromatinien tout à fait spectaculaire que subit le chromoso- me X inactiv ,qui se manifeste sur le plan cytologique par l'apparition du corpuscule de Barr. Le chromosome

X inactiv

pr sente aussi une hyper- m thylation. Toutefois, celle-ci n'est d cel e qu apr s l tablissement de l inactivation [6]. Le ph nom ne d empreinte g no- mique parentale chez les mammi- f res [7, 8] est galement associ des diff rences dans l tat de m thy- lation et pourrait impliquer des changements de l'état chromatinien.

Dans ce cas, les deux all

les ont t soumis dans la lignée germinale de chaque parent une empreinte diff rente, de sorte que seul l'un des deux est fonctionnel dans l'embryon (m/s n

°2, vol. 10, p. 216). Selon la nature

du g ne soumis l'empreinte, l'allèle inactif peut tre soit d origine pater- nelle, soit d origine maternelle. L encore, la coexistence dans la m me cellule des deux allèles, actif et inac- tif, indique que c'est l'accessibilité de l all le inactif qui est en cause.

La stabilit

mitotique et la repro- grammation à chaque génération sexu e de l inactivation du chromo- some X et de l empreinte g nomique parentale attestent de leur nature pig n tique.

Modifications de la chromatine au

cours du d veloppement

Les exp

riences de parth nogen se artificielle conduisent à des em- bryons avort s. D autres exp riences montrent que des gènes dont l'ex- pression est restreinte aux allèles d origine maternelle sont nécessaires au d veloppement de l'embryon, alors que ceux dont l'expression est restreinte aux all les d origine pater- nelle sont n cessaires au d veloppe- ment des annexes embryonnaires [7]. Une perturbation de l'empreinte g nomique parentale a donc des cons quences dramatiques sur le dé- veloppement, de même, en ce qui concerne l

inactivation du chromoso-me X. Pourtant, ces phénomènes sedistinguent des systèmes épigéné-

tiques jouant sur l activit des g nes qui interviennent directement dans le dquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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