[PDF] La subordonnée interrogative en anglais contemporain





Previous PDF Next PDF



Efficience et efficacité dans le choix et lutilisation dun SIGE

entre le SIGE et les autres systèmes de données (ex. évaluations RH enseignants). suivi et la gestion du système éducatif à tous les niveaux.



Recherches en Éducation

8 sept. 2015 réguliers à l'école sont différents d'un système scolaire ... différence entre les élèves qui ont été consacrés et ceux qui ne l'ont pas été ...



Pour un renouveau des usages et des définitions des rituels à lécole

1 sept. 2015 réguliers à l'école sont différents d'un système scolaire ... différence entre les élèves qui ont été consacrés et ceux qui ne l'ont pas été ...



La subordonnée interrogative en anglais contemporain

1 juin 2011 recherche français ou étrangers des laboratoires publics ou privés. ... La seule différence entre les propositions.



Revue Éducation & Formation

Service général du pilotage du système éducatif intervenant dans l'interaction entre les enseignants en formation et le dispositif de formation.

La subordonnée interrogative en anglais contemporain UNIVERSITE AIX-MARSEILLE I - Université de Provence. U.F.R. L.A.C.S (Département des Sciences du Langage).

LA SUBORDONNEE INTERROGATIVE

EN ANGLAIS CONTEMPORAIN

Thèse de Doctorat présentée par

Laetitia LEONARDUZZI

Sous la direction de

Madame le Professeur Françoise DUBOIS-CHARLIER

Tome 1

Janvier 2000

i

REMERCIEMENTS

Je tiens à exprimer tout d"abord ma plus vive reconnaissance à Madame le Professeur Françoise DUBOIS-CHARLIER, qui m"a fait partager sa passion, soutenue par ses encouragements et efficacement conseillée. Je remercie également mes collègues de Limoges et de Rouen, en particulier Geneviève NORE, Jean ALBRESPIT et Nicolas BALLIER, pour leur soutien et les discussions constructives que nous avons eues. Je tiens à manifester ma gratitude envers Rodney HUDDLESTON, avec qui j"ai échangé une correspondance enrichissante et qui m"a apporté de judicieuses critiques.

Enfin, je souhaite remercier tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à

l"élaboration de cette thèse : Jean-Christophe LEONARDUZZI et Jean-Louis MICHOT pour leur aide en informatique ; mes parents pour leur dévouement et leur solide soutien ; tous les patients relecteurs de cette thèse (profanes ou initiés) ; et tous les anglophones qui ont accepté de répondre à mes questions (plus particulièrement Lynn

BLIN et Susan MAUROUX).

1

INTRODUCTION

"the general relationship between relative and interrogative clauses has long been recognized as thorny ground." (Ohlander, 1985, p. 284)

1. L"" interrogative indirecte », c"est bien connu, se confond aisément avec d"autres

subordonnées en wh-, en particulier la relative libre (ou " relative sans antécédent / à

antécédent incorporé »). Les ambiguïtés sont parfois difficiles à lever, si bien que

certains linguistes en viennent à nier la catégorie d"interrogative indirecte. La thèse que nous soutiendrons ici est que les interrogatives indirectes se manifestent bien comme des structures autonomes ayant des caractéristiques syntaxiques et sémantiques propres.

2. Même parmi les linguistes qui reconnaissent l"interrogative indirecte comme une

proposition autonome, les définitions qui sont données de cette structure varient beaucoup, et il en découle des problèmes de dénomination. L"" interrogative indirecte » est ainsi traditionnellement appelée parce qu"elle est définie comme une interrogation rapportée au style indirect (c"est ce que nous trouvons chez R. Zandvoort, 1949, ou A. Thomson et A. Martinet, 1960). Les exemples donnés pour l"illustrer sont de type : - He asked her: "When will Peter arrive?" → He asked her when Peter would arrive. Certains linguistes (nous le verrons dans notre premier chapitre) conservent encore cette définition très stricte de l"interrogative indirecte ; la dénomination ne pose alors pas de problèmes. Cependant, nous pensons qu"il est préférable de donner à cette proposition une définition plus large, qui ne recouvre pas uniquement le discours indirect.

Introduction

2 L"appellation " interrogative indirecte » n"est de ce fait plus appropriée. C"est ce qu"ont relevé plusieurs linguistes, comme P. Le Goffic (1993), M. Riegel et al. (1994), ou encore G. Serbat (1985). Ce dernier, s"appuyant sur les linguistes espagnols

1, adopte le

terme de " subordonnée interrogative », qui met en avant le statut syntaxique de cette proposition. C"est le terme que nous utiliserons, car il ne prête pas à confusion. Une " interrogative indirecte » est avant tout une subordonnée.

3. Plusieurs subordonnées sont introduites par des mots en wh- et peuvent ainsi avoir

la même forme de surface que la subordonnée interrogative et se confondre avec elle. Nous confronterons la subordonnée interrogative à ces autres structures afin de voir s"il existe réellement des différences de comportement syntaxique et sémantique. Nous espérons ainsi d"une part montrer que la subordonnée interrogative existe bien comme structure autonome et d"autre part aboutir à une caractérisation plus précise de cette proposition. La première subordonnée à pouvoir être confondue avec la subordonnée interrogative est la relative libre. Les deux exemples suivants nous montrent que ces deux propositions peuvent avoir la même forme de surface : - [1] I asked him what was on the table. [1"] I took what was on the table. Les subordonnées de [1] et [1"] ont la même forme (what was on the table), mais elles ne sont pas de même nature. En [1], la proposition en wh- est interrogative (= " je lui ai

posé la question " What is on the table ? » »), et en [1"] relative libre (what pourrait être

remplacé par that which). Si ces deux exemples ne sont pas ambigus, c"est grâce au

1 A. Diaz Tejeda (1973) (cf. bibliographie) et L. Rubio, Sintaxis estructural del Latin, Barcelone, 1976,

p. 162 sq.

Introduction

3 terme introducteur : ask peut prendre des subordonnées interrogatives, mais pas take.

Lorsque le verbe principal accepte les deux types de subordonnées, des ambiguïtés

peuvent apparaître. Reprenons ce célèbre exemple de Lees (1960) : - [2] I know what John knows. La subordonnée what John knows peut être analysée comme interrogative ou comme relative libre. Dans un cas (interprétation relative), j"ai les mêmes connaissances que John (par exemple, il connaît l"informatique, et moi aussi) ; dans l"autre (interprétation interrogative) je peux dire ce qu"il sait (par exemple, je peux dire qu"il connaît l"informatique). La relative libre n"est pas la seule subordonnée à pouvoir être confondue avec l"interrogative : les subordonnées exclamatives (ou exclamatives indirectes) sont elles aussi introduites par un mot en wh- et peuvent ainsi être formellement identiques aux subordonnées interrogatives. Prenons les deux exemples suivants : - [3] I don"t know how tall John is. [3"] It"s incredible how tall John is. Les deux subordonnées ont de nouveau la même forme (how tall John is). Mais la première est interrogative (= " je ne connais pas la réponse à la question " How tall is John ? » ») tandis que la seconde est exclamative (nous pourrions ajouter very devant tall : It"s incredible how very tall John is). Une subordonnée de ce type pourra alors être ambiguë, comme dans : [4] I know how tall John is. How tall John is peut dans cet exemple être interrogatif tout aussi bien qu"exclamatif. Si l"énoncé exprime que John est très grand, la subordonnée est exclamative (= I know how very tall John is) ; dans le cas contraire, elle est interrogative (= " je connais la réponse à la question " How tall is John? » / je sais combien il mesure »).

Introduction

4 Il existe encore un troisième type de subordonnées qui peut être confondu avec les interrogatives : les propositions circonstancielles. Certaines d"entre elles sont en effet elles aussi introduites par des mots en wh-, et peuvent encore une fois avoir une forme de surface identique à celle des interrogatives : - [5] I wonder when he went away. [5"] I was sleeping when he went away. En [5], la subordonnée when he went away est interrogatives (" je me pose la question

" When did he go away ? » »), et en [5"], elle est circonstancielle (elle indique le

moment où I was sleeping a lieu). La seule différence entre les propositions circonstancielles et les autres subordonnées en wh- que nous avons mentionnées est que les premières ne sont pas nominales (nous y reviendrons). Des ambiguïtés peuvent malgré tout se créer avec la subordonnée interrogative : - [6] Please, ask if anything is not clear. Dans cet exemple, si la subordonnée est interrogative, je demande à mon interlocuteur de poser une question (Is anything not clear ?) ; si elle est circonstancielle, je lui demande de poser des questions au cas où quelque chose ne serait pas clair (nous pourrions alors remplacer if par in case : Please, ask in case anything is not clear). Voici donc les différentes subordonnées que nous opposerons à la subordonnée interrogative : subordonnées relatives libres, exclamatives et circonstancielles.

4. Notre premier chapitre étudiera la subordonnée interrogative en elle-même, sans

l"opposer aux autres propositions. Nous verrons les différentes définitions qui lui ont été

appliquées. Puis, la considérant d"un point de vue syntaxique, nous soulèverons un

problème lié à son caractère subordonné : en effet, nous pouvons parfois nous demander

si telle proposition interrogative est ou non subordonnée, par exemple dans I wonder

Introduction

5 will he come ou Who would he be, I wonder ?. La phrase est ici composée d"une proposition interrogative et d"une proposition contenant un terme introducteur de la subordonnée interrogative ; il s"agit d"un terme (verbe, nom, adjectif, locution verbale...) auquel peut être rattachée une interrogative et qui se trouve normalement dans la proposition matrice. Dans les exemples que nous venons de suggérer, la proposition interrogative est-elle subordonnée ? Nous verrons plusieurs types de phrases qui peuvent poser problème et tenterons de déterminer pour chacun si nous pouvons parler de subordination. Les chapitres suivants opposeront la subordonnée interrogative aux autres

subordonnées en wh-. Les chapitres 2 à 4 seront consacrés à la distinction entre

subordonnée interrogative et relative libre. Nous commencerons dans notre chapitre 2

par définir de cette dernière, et par délimiter la classe des pronoms relatifs libres

(préliminaires indispensables à l"étude de l"ambiguïté). How ou why s"emploient-ils

comme relatifs libres ? Qu"en est-il de who et de when ? Les avis des linguistes divergent amplement à ce propos. Aussi nous pencherons-nous sur ces différentes questions. Puis nous tenterons dans le même chapitre de trouver des critères syntaxiques et sémantiques qui permettront de faire le départ entre subordonnées interrogatives et relatives libres. Nous verrons par exemple le rôle de la clivée, le sémantisme de la construction what + Nom, ou encore l"extraposition. Le chapitre 3 étudiera les contextes d"emploi de nos deux structures (toujours en les opposant, bien sûr). Les subordonnées interrogatives et relatives libres n"apparaissent pas dans les mêmes

contextes. Quelles sont les différences ? Quel est le sémantisme de la subordonnée

interrogative ? Avec quels types de verbes (ou termes) introducteurs est-elle compatible ? Qu"en est-il de la relative libre ? Telles sont les principales questions que nous aborderons dans ce chapitre. Enfin, le chapitre 4 poursuivra l"étude des termes

Introduction

6 introducteurs de la subordonnée interrogative à travers une série d"exemples en contexte. Notre chapitre 5 se penchera sur l"opposition entre les subordonnées interrogatives et exclamatives. Nous définirons tout d"abord l"exclamative (indépendante ainsi que subordonnée), puis nous mettrons en évidence certains critères syntaxiques et sémantiques qui permettront de distinguer subordonnées interrogatives et exclamatives. Nous verrons que leur comportement n"est pas toujours identique, et que le sens du mot en wh- peut différer. Enfin, nous examinerons de nouveau les contextes dans lesquels les deux subordonnées se manifestent (c"est-à-dire les termes avec lesquels elles sont compatibles, que ce soit le terme introducteur dans la principale ou un autre terme dans la subordonnée). Nous approfondirons ainsi le sémantisme de ces deux propositions. Enfin, notre chapitre 6 opposera les subordonnées interrogatives aux propositions circonstancielles. Nous examinerons les conditions dans lesquelles se crée l"ambiguïté entre ces deux structures et analyserons différents types d"exemples. Comment rendre compte d"exemples tels que Did you notice when he arrived ? ou They won"t hear if he uses his radio ? Un énoncé comme whether you like it or not, you will have to face the facts est-il équivalent à No matter whether you like it or not, you will have to face the facts ? Ce sont les questions que nous nous poserons dans ce chapitre.

5. Notre étude a pris pour point de départ des exemples en contexte tirés de différents

corpus, dont un personnel et deux informatisés (voir " sources des exemples » pour les détails). C"est en les confrontant, en isolant les cas clairs des cas ambigus, en regroupant des exemples identiques et en cherchant leurs points communs et différences, que nous sommes parvenue à mettre en évidence certaines caractéristiques des différentes subordonnées en wh-, et avant tout bien sûr de la subordonnée interrogative. 7

1 LA SUBORDONNEE

INTERROGATIVE

Ce premier chapitre étudiera la subordonnée interrogative en elle-même, sans l"opposer aux autres subordonnées en wh- (sauf dans notre premier paragraphe sur les travaux antérieurs). Nous commencerons par un compte rendu des ouvrages et articles

qui se sont penchés sur cette structure (§ 1.1). Nous verrons les différentes définitions

qui en ont été données (elles divergent encore beaucoup). Puis nous aborderons différents aspects de la subordonnée interrogative : le rapport avec l"interrogative non

subordonnée (§ 1.2.1), le sémantisme de la subordonnée interrogative (§ 1.2.2), les

termes introducteurs (§ 1.2.3). Nous mentionnerons également une structure sémantiquement proche de la subordonnée interrogative, appelée concealed questions par les linguistes anglophones (§ 1.2.4). Enfin, la subordonnée interrogative étant avant tout sur le plan syntaxique une proposition subordonnée, nous approfondirons la notion de subordination en étudiant plusieurs types de phrases comprenant des propositions interrogatives. Pour chacun de ces types, nous tenterons de déterminer si la proposition interrogative peut être qualifiée de subordonnée ou non (§ 1.3).

1.1 LE POINT SUR LES TRAVAUX ANTERIEURS

Nous verrons dans cette partie les différentes définitions qui ont été appliquées à la

subordonnée interrogative. Étant donné que la définition de l"interrogative dépend en grande partie de celle que l"on donne à la relative libre (ces deux propositions étant très proches en structure de surface), nous inclurons également ici les ouvrages et articles

1. La subordonnée interrogative

8 qui ont traité de l"opposition entre ces deux structures. Nous en profiterons donc pour

mentionner le problème de l"ambiguïté entre la subordonnée relative libre et la

subordonnée interrogative.

1.1.1 L

ES GRAMMAIRES TRADITIONNELLES

Dans les grammaires du début du siècle, la subordonnée interrogative (ou interrogative

indirecte) était définie en opposition à la relative libre. Les linguistes se sont demandé

ce que l"on devait inclure dans ces deux classes. Pour clarifier les propos qui suivent, le débat se situe essentiellement autour de trois types de phrases (auxquels nous référerons par la suite par [1], [2] et [3]) : - I asked who he was (avec un verbe introducteur exprimant une question) [1]. - I (don"t) know who he is (avec un autre verbe) [2]. - Give me what you bought (relatif) [3]. La première et la troisième classe sont régulièrement reconnues respectivement comme interrogative indirecte et relative libre. Le problème est de savoir ce que l"on doit faire de la seconde classe : doit-on la considérer comme relative, interrogative, ou lui donner un autre nom ?

1.1.1.1 H. Sweet

Pour que la polémique sur l"opposition interrogative indirecte / relative libre puisse s"installer, il faut d"abord que les pronoms (et adverbes) en wh- soient reconnus comme relatifs libres. Les composés en -ever étaient depuis longtemps considérés comme tels, mais c"est H. Sweet (1891-1898, I) qui en premier a reconnu l"existence de pronoms relatifs libres simples. Il les appelle des pronoms " condensés » (condensed pronouns) (§ 112, p. 41-42 et § 220, p. 81) parce que, selon lui, ils unissent deux fonctions en un seul mot : dans what you say is true, what sert, dit-il, de sujet à la principale et d"objet à

1. La subordonnée interrogative

9

say, et équivaut à something which. Le relatif condensé jouerait ainsi à la fois le rôle du

relatif et de l"antécédent. Mais Sweet ne reconnaît de pronom relatif condensé que

lorsque la proposition introduite par what (ou who) précède la principale, opposant ainsi What I mean, I say (relatif) à I say what I mean (conjonctif) (§ 222, p. 82). Son critère pour reconnaître les relatives libres est de paraphraser avec des relatives à antécédent explicite (something which / that which). Il s"agit là d"un critère qui est couramment employé (nous verrons les problèmes que les paraphrases peuvent poser. Cf. §§ 1.2.4 et

3.1.2.1.2). Sweet distingue en réalité trois classes de pronoms : les relatifs (condensés

ou non), les conjonctifs, qui servent à transformer la proposition qu"ils introduisent en adjunct du verbe de la principale, et les interrogatifs. Mais les interrogatifs font en fait partie des conjonctifs, et Sweet, tout en voulant les dissocier, a du mal à ne pas les rapprocher, puisqu"il écrit " the interrogative pronouns are also used as conjunctive pronouns » (§221, p. 82) et plus loin " All indirect interrogation sentences are necessarily conjunctive, although all conjunctive sentences are not interrogative » (§

223, p. 83). Nous aurions donc des conjonctifs interrogatifs et des conjonctifs non

interrogatifs. L"auteur définit ainsi l"interrogative indirecte (indirect interrogation) : " When [an interrogative pronoun] introduces a clause dependent on a principal clause containing a statement or a question , the interrogation is said to be indirect » (§ 214, p.

79), par exemple dans I asked him who he was. Cette définition le conduit à considérer

comme conjonctive (non interrogative) une proposition comme I know what he means (exemple du type [2] ci-dessus) ; mais il note en même temps une parenté avec les interrogatives indirectes (" the what is felt to introduce a sort of answer to the implied question What does he mean? », § 223, p. 83).

1. La subordonnée interrogative

10 Pour résumer, nous avons les trois schémas suivants (ce que nous mettons entre crochets n"est qu"implicite dans les propos de Sweet) : - I asked who he was and what he wanted : [conjonctive] interrogative (= [1]) - I know what he means / I say what I mean : conjonctive [non interrogative] (= [2] + une partie de [3]) - What you say is true / what I mean, I say : relative. (= l"autre partie de [3] avec what en tête de phrase).

1.1.1.2 G. Curme

G. Curme (1931-35) adopte une définition des interrogatives indirectes proche de celle de Sweet. Pour lui, une interrogative indirecte (indirect question) est " an indirect way of asking a question, as in tell me who did it, or an indirect report of a question as in I asked who did it » (p. 182). La définition de l"interrogative indirecte s"en trouve très limitée. Les pronoms en wh-, y compris whether, ne sont pour Curme interrogatifs que lorsqu"ils sont employés pour obtenir une réponse (" [they] are interrogatives only when they call for an answer, directly or indirectly » (p. 182)). Dans les autres cas, notre linguiste les appelle des indéfinis (indefinites), qu"il assimile par la suite aux relatifs. Il rejette ainsi l"idée que les propositions subordonnées de I saw plainly who struck her et it is not known who did it puissent être interrogatives (" there isn"t here the slightest notion of an interrogation », p. 182). De même, il oppose un whether / if interrogatif (I asked him whether) à un whether / if indéfini (c"est-à-dire relatif), employé uniquement pour indiquer une incertitude, un doute, et non une interrogation (I do not know whether; he has not yet said whether). Mais ses notions d"" indéfinis » et

d"" interrogatifs » ne sont pas très claires. En effet, les interrogatifs sont, selon l"auteur,

une classe particulière d"indéfinis. Ils sont issus des indéfinis, et gardent cette

caractéristique (" interrogatives have never ceased to be indefinites » (p. 212)). Ils

1. La subordonnée interrogative

11 possèdent simplement en plus une fonction particulière, celle de demander une réponse / une information (un interrogatif est " an indefinite that assumes the additional function of asking information concerning indefinite relations » (p. 199) ou encore " these indefinites [i.e. les interrogatifs] often assume the special function of calling for an answer in an indefinite situation » (p. 212)). On devrait donc distinguer les " indéfinis interrogatifs » des " indéfinis non interrogatifs ». Or, comme nous avons vu, Curme assimile également les indéfinis aux relatifs. La notion de " relatif » est encore plus confuse puisqu"elle recouvre en fait deux

réalités différentes. Curme identifie tout d"abord " relatif » et " conjonctif »

(conjunctive), ce qui l"oblige à considérer à la fois les interrogatifs et les indéfinis (non

interrogatifs) comme des relatifs. Mais il a besoin d"un terme pour désigner les indéfinis non interrogatifs, et il utilise le terme " relatif » dans un deuxième sens : " In substantive clauses indefinites and interrogatives both have relative (i.e. conjunctive) force, serving as indefinite relatives and interrogative relatives [sens 1], but for the sake of convenience the two groups are here distinguished as relatives [sens 2] and interrogatives » (p. 183).

Récapitulons :

quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
[PDF] Bâtiment et Travaux Publics ? Quelle différence ? Les métiers du

[PDF] Boni ou Mali d inventaire = Stock final théorique

[PDF] Interférences lumineuses - Eduscol

[PDF] Division

[PDF] ecosysteme -agrosysteme - HTML5 ENS de Lyon

[PDF] Assistant comptable - ECF

[PDF] Qu 'est-ce que l 'aménagement du territoire - Fédération Inter

[PDF] Tableau comparatif des différentes cartes Arduino - gdr-Miv

[PDF] Association ou fondation - Quelles différences? - MdSC

[PDF] Interdépendance entre audit interne et audit externe - ResearchGate

[PDF] Étude sur la différence entre audit interne, contrôle - cloudfrontnet

[PDF] ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE - POÉSIE ET/OU VÉRITÉ

[PDF] La banque conventionnelle et la banque islamique avec - univ-lille3

[PDF] Desquilbet Kalai 2012 La banque conventionnelle et la banque

[PDF] La Filière Blé dur Blé tendre vs blé dur