[PDF] Hausse des prix des énergies en Europe Quelles évolutions





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Hausse des prix et difficultés dapprovisionnement chez les artisans

Dans ce contexte la CAPEB a mené une étude sur 1 700 entreprises artisanales du bâtiment sur la période du quatrième trimestre. 2021. Hausse des prix observée 



Hausse des prix des énergies en Europe Quelles évolutions

1 oct. 2021 augmentation des prix des énergies sur les marchés de gros. (gaz naturel pétrole



EXEMPLE DE CALCUL DE LA PROVISION POUR HAUSSE DE PRIX

EXEMPLE DE CALCUL DE LA PROVISION POUR HAUSSE DE PRIX. Produits ou matières. 31 décembre 2004. 31 décembre. 2003. 31 décembre.



Conjoncture française La hausse des prix de lénergie pèse sur le

14 déc. 2021 Les prix à la consommation du gaz des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté entre.



HAUSSE DES PRIX ET DIFFICULTÉS DAPPROVISIONNEMENT

L'étude montre que toutes les entreprises artisanales quelle que soit leur taille



HAUSSE DES PRIX ET DIFFICULTÉS DAPPROVISIONNEMENT

Les entreprises du bâtiment font face à une hausse moyenne de 18 % des prix des matériaux au cours du premier trimestre 2022 (pour rappel d'après l'enquête 



En 2021 la plus forte hausse du prix des intrants depuis 2011

1 mars 2022 Elle est tirée par l'augmentation du prix des engrais et amendements (+ 322 %)



1.7 Hausse des prix de lélectricité à la consommation pour tous les

Les prix à terme de l'électricité qui reflètent les anticipations des acteurs du secteur



Le pouvoir dachat et lindice des prix

L'augmentation des revenus des Français se répartit sur un nombre croissant d'habitants. Population. Revenu. Page 5. 5. Insee en bref - 

oct.2021 __________________________________ ......... 2 .............................................................. 3 .......................... 4 ........................ 6 ...................... 7 ...................... 7 2 .................................. 8 __________________ ............ 9 .. 9 ............. 10 ............ 12 ............... 14 ..................... 14 __________ ................................................. 17 ..................................................... 17 17 ...................................... 18 ....................... 18 _____________________ ......................................... 20 ................ 20 ........................................ 20 En l'espace de quelques mois, la hausse rapide des prix de l'énergie, et du gaz et de l'électricité en particulier, a propulsé la question du coût de l'énergie sur le devant de la scène poli tique et médiatique, en mettant une pression importante sur les décideurs politiques pour trouver les réponses adaptées à cette crise ». Ce regain d'attention a également apporté son lot de confusions et de controverses sur le sujet, notamment en ce qui concerne l'amplitude des évolutions de prix et le poids de différents facteurs dans l'explication de cette hausse, en consi dérant également les interactions entre les marchés de gros et les marchés de détail, et les différents impacts sur les pays en fonction des caractéristiques propres à leurs mix énergétiques et au fonctionnement des marchés de l'énergie. Sans prétendre à l'exhaustivité, la présente note vise à synthétiser et mettre en perspective ces évolutions, en établis sant le lien avec l'urgence à accélérer la transition vers des

économies bas-carbone.

- Depuis le début de l'année 2021, on observe une forte augmentation des prix des énergies sur les marchés de gros (gaz naturel, pétrole, charbon, électricité). Cette hausse fait suite à une forte baisse sur l'année 2020 en lien avec la crise sanitaire. En parallèle, on observe également une hausse sans précédent du prix du CO 2 dans le Système d'échange de quotas d'émission de l'UE (SEQE?UE, EU

ETS en anglais).

- L'appréciation de l'augmentation des prix dépend étroi- tement du point de référence choisi : particulièrement prononcée en comparaison avec la situation exceptionnelle de 2020, l'évolution des prix apparaît plus nuancée en adop tant une vision à plus long terme.

Gaz naturelPétroleCharbonElectricitéEU ETS

Mai 2020 - Oct. 2021+1 800 %+150 %+400 %+800‰+200 % Jan. 2011 - Oct. 2021+300 ‰-23 %+100 %+160‰+330 % Prix en oct. 202180 €/MWh75 $/baril240 $/t.140 €/

MWh62 €/T. CO

2 - - Ces hausses dépendent à la fois de facteurs conjoncturels et structurels, tirés en premier lieu par la reprise écono mique mondiale plus forte qu'anticipée à la sortie de la crise sanitaire, suscitant des tensions sur beaucoup de matières premières (pas uniquement énergétiques). - Bien que souvent mis en avant, l'impact de la hausse du prix du carbone européen (EU

ETS) reste un facteur marginal, qui

représente moins de 20 % de la hausse totale du coût de production d'électricité à partir de gaz. L'effet de l'EU

ETS sur

le transfert de production d'électricité à partir de charbon vers le gaz ( fuel switch ) s'est également fortement ralenti en

2021, en raison de la perte de compétitivité du gaz naturel à

la suite de la hausse des prix. - Sur le marché de détail français, des hausses successives du tarif réglementé de vente du gaz (TRGV) ont été décidées du fait de la hausse du prix du gaz naturel sur le marché de gros. La hausse depuis janvier 2019 atteint +40 % (hors abonnement) avec la dernière augmentation d'octobre

2021. En comparaison avec le prix le plus bas atteint en juin

2020 (-27

% par rapport à début 2019), le tarif réglementé a quasiment doublé jusqu'en octobre

2021. Pour un ménage

chauffé au gaz (consommation de référence à 14

MWh), la

hausse de la facture peut dépasser 500 € sur l'année. - La hausse du tarif réglementé de vente d'électricité, initia- lement annoncée à +12 % pour février 2022 devrait être limitée à 4 % grâce au bouclier tarifaire. - Enfin, les prix des carburants à la pompe ont également connu une augmentation rapide récemment, dans des proportions néanmoins bien moindres que le gaz naturel.

Sur 12

mois (octobre 2020 à octobre 2021), la hausse atteint 21
% pour l'essence sans plomb

98 et 27

% pour le gazole. En tenant compte de l'inflation, le niveau de prix actuel reste néanmoins inférieur à ceux atteints en 2012 et 2019. 2 1 Iddri (2014). Getting out of the perfect storm: towards coherence between electricity market policies and EU climate and energy goals. Study Le principal débat politique concerne à ce stade les réponses politiques à apporter à cette " crise » des prix de l'énergie. Avec un besoin urgent de distinguer les mesures palliatives de très court terme (limiter les impacts sur les acteurs les plus vulné rables) et les mesures à plus long terme (accélérer la transition bas-carbone pour réduire la vulnérabilité aux futurs chocs de prix). De même, il s'agit de rester attentif au fait que cette crise produit à la fois des gagnants et des perdants, ouvrant la possi bilité de mettre en oeuvre de nouveaux mécanismes redistribu tifs, afin de financer les mesures de compensation pour les plus vulnérables par une participation directe des acteurs bénéficiant de profits exceptionnels. En ce qui concerne les mesures de gestion de crise à court terme, une diversité de propositions a émergé à l'échelle euro péenne et française - À l'échelle européenne, où la question des interventions publiques sur les marchés de l'énergie prend une place prépondérante dans les négociations autour du paquet climat-énergie "

Fit-for-55

2 , avec un besoin de vigilance sur la cohérence entre les mesures réactives à court terme et l'action climatique. - En France, différentes mesures ont d'ores et déjà été annon- cées par le gouvernement (chèques énergie additionnels, bouclier tarifaire hivernal financé par une réduction fiscale), tandis que d'autres ont fait l'objet de propositions de la part de différents acteurs : réforme de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH), réduction de TVA ou fléchage des recettes vers des mesures de compensation sociale, réforme du marché électrique européen, pour ne citer que les principales. 2 Voir notamment la communication correspondante de la Commission européenne du 13 octobre 2021. - Ces mesures doivent néanmoins faire l'objet d'une évalua- tion plus approfondie en fonction de différents critères : 1) la rapidité de mise en oeuvre ; 2) la capacité à cibler les acteurs les plus vulnérables ; 3) l'efficacité en rapport avec les besoins identifiés (impact des hausses de prix sur les acteurs vulnérables) ; 4) leur " réversibilité

» et limitation dans le

temps, afin de ne pas courir le risque de " bloquer

» la tran

sition avec des prix artificiellement bas ; 5) leur efficience en matière de dépense publique 3 - Plus généralement, on peut noter qu'à ce stade, l'enjeu de plus long terme autour l'accélération des politiques de tran sition écologique comme facteur de résilience n'est pas réel lement traité. - Dans ce contexte, tout l'enjeu sera par conséquent de ne pas s'enfermer dans un débat sur des mesures palliatives (visant seulement à réduire l'effet de la hausse des prix), pour adopter une vision systémique, fondée sur les enjeux de transition juste et la bonne articulation entre des mesures de gestion de crise bien ciblées et limitées dans le temps et une accélération massive des politiques de transition. 3 Si l'État met en oeuvre des mesures visant à réduire le prix de l'énergie (via une réduction de TVA par exemple), cela réduit d'autant la viabilité des investissements en faveur de l'efficacité énergétique ou de la production d'énergie bas-carbone, obligeant l'État à également augmenter en retour le niveau des subventions. 4 Cette deuxième section vise à donner quelques éléments chiffrés permettant d'apprécier l'ampleur de l'évolution des prix sur les marchés de gros, en comparant différents points de référence - une analyse des tendances à plus long terme, depuis janvier

2011 jusqu'à octobre

2021
- la comparaison " extrême » entre les prix bas atteints lors de la crise Covid en 2020 et octobre

2021 ;

- la comparaison avec une courbe de tendance représentant une augmentation des prix de 5 % par an depuis 2011, afin

d'illustrer que les niveaux de prix atteints aujourd'hui ne sont pas forcément si loin des hypothèses de scénarios pros pectifs et que cela fait plusieurs décennies que nous vivons avec des niveaux de prix artificiellement bas. 1.1. La hausse du prix du gaz naturel sur En observant tout d'abord l'évolution des prix du gaz naturel sur le marché de gros européen depuis 2011, on peut observer plusieurs éléments - une forte volatilité sur la période considérée, marquée par des périodes répétées de baisse des prix par rapport au

FIGURE 1. Évolution du prix du gaz sur le marché de gros européen (TTF) en indices depuis 2011 (base 100 =

janvier 2011) 1 ,0,2,,20,3,,30,4,,40,400 56
78
o6 c t-fé 56
78
o6 c t-fé 56
78
o6 c t-fé 56
78
o6 ct-fé5678 o6 c t-fé 56
78
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78
o 6c t-fé 56
78
o6 c t-fé 56
78
o6 c t-fé

Source

: Iddri, données Energymarketprice 2021

FIGURE 2. Prix spots du pétrole brut, du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié entre 2018 et Juin 2021 (en $ par

MMTBU)

Source

: EIA, 2021
5 niveau de 2011 (notamment en 2016, 2017, 2019, 2020) ; - une baisse continue des prix entre 2019 et 2020, pour atteindre un record de prix bas à -80 % en mai 2020 (4,6 €/

MWh) par rapport à 2011 (23

€/MWh en moyenne) - une augmentation spectaculaire du prix par la suite pour atteindre un niveau de 60 €/MWh en septembre et de plus de 80 € /MWh en octobre

2021. Soit une augmentation d'un

facteur

4 entre 2011 et octobre 2021, ou encore de quasi-

ment x20 entre mai 2020 et octobre 2021 - en comparant l'évolution réelle avec une courbe d'inflation linéaire à plus 5 % par an depuis 2011, on s'aperçoit que le point de croisement se situe au mois de juillet 2021 (36 MWh). La hausse des prix actuelle serait alors limitée à un facteur 2. (

Figure 1

- On peut également noter que la hausse du marché européen

du gaz est très similaire à celle, encore plus forte, observée en Asie (représentée ici via le marché Japon/Corée du Sud,

JKM), tandis que le marché des États-Unis (Henry Hub), exportateur net, reste à des niveaux de prix largement infé rieurs 4

Figure 2

- Les constats sont plus nuancés sur le marché international du pétrole, encore plus volatile que celui du gaz naturel. - De manière surprenante, on s'aperçoit que le niveau de prix actuel (75 $ le baril en septembre 2021) est globalement 4 Le pic de début d'année 2021 aux États-Unis (courbe bleue) correspond à la tempête de froid qui s'était abattue sur le Texas en février 2021, générant un blackout électrique et d'importantes contraintes sur le réseau gaz.

FIGURE 3. Évolution du prix du pétrole brut (Europe Brent Spot FOB) en indices depuis 2011 (base 100 = janvier 2011)

fi flflflflfl fififlfi?fififi flfiflfiflflfiflfi?flfi flfiflfiflfiflfiflfiflfiflfifl

Source

: Iddri, données EIA 2021
FIGURE 4. Évolution du prix international du charbon en dollars par tonne

Source

: Tradingeconomics 2021. 6 au même niveau que celui atteint en 2018, tout en restant nettement inférieur au niveau de prix moyen de la période

2011 à 2014.

- De même, en comparant, à des fins d'illustration, l'évolution des prix observée avec la courbe d'inflation " théorique » à plus 5 % par an, on s'aperçoit que le niveau de prix actuel est inférieur à la moitié du niveau de prix théorique pour 2021.

Figure 3

- Après avoir évolué aux alentours de 100 $ la tonne en 2018 et 2019, le prix du charbon a chuté à 50 $ par tonne avec la crise sanitaire, avant de connaître une hausse continue et fulgurante, pour atteindre 240 $ en octobre 2021. - En appliquant le même raisonnement à partir d'une courbe d'inflation théorique (+5 % par an depuis 2011), le prix théo rique se situerait autour de 170 $ la tonne, soit 30 % de moins que les prix actuels. (

Figure 4

- Le prix de l'électricité sur le marché de gros français est fortement volatile, avec de fortes tendances saisonnières (hausse des prix en hiver, baisse en été). - Le niveau des prix était compris entre 40 à 50 € par MWh en moyenne annuelle entre 2011 et 2019, avant de chuter à 32
€/MWh en 2020. Sous l'influence de l'augmentation des prix du gaz, du charbon, du pétrole et du marché des certifi cats CO 2

, la tendance à la hausse s'accélère tout au long de 2021 pour aboutir à un niveau de prix moyen de 135 €/MWh

en septembre

2021, avec des pics réguliers au-dessus de la

barre des 200 €/MWh en octobre. - Là encore, un taux de croissance théorique à 5 % par an depuis 2011 aboutirait à un prix moyen de 90 €/MWh, soit le niveau de prix atteint autour du mois d'août 2021. - Au-delà du renchérissement des coûts de production des centrales thermiques fossiles, on peut souligner que la plus faible disponibilité des autres moyens de production joue un rôle dans l'évolution sur le marché français. À titre d'illustra tion, la capacité de production nucléaire s'élève en moyenne

à 40,1

GW en septembre 2021 et à 39,8 GW sur les deux

premières semaines d'octobre (pour une puissance maxi male installée de 61,5 GW) 5 . De même, la puissance dispo nible en éolien terrestre n'atteint que 2,3

GW en moyenne

sur le mois de septembre 2021 (minimum à 540

MW, max.

7,7 GW) pour une puissance installée de 18,3 GW. Sur toutes les heures du mois de septembre 2021, des centrales à gazquotesdbs_dbs14.pdfusesText_20
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