[PDF] TD 1 Intégrales généralisées





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TD 1 Intégrales généralisées

Analyse T4 TD n° 1 / Vendredi 16 septembre 2016. Intégrales généralisées. 1. variable « se fait tout seul » dans la forme différentielle ? = f(?(t)).



Feuille dexercices n?15 : correction

12 avr. 2013 u = et (donc t = ln(u)) ce qui donne du = etdt



Intégrales impropres

sink(t) t? dt converge. Remarquons que cette intégrale n'est absolument convergente que pour ? > 1. On vérifie que les hypothèses du théorème 5 sont satisfaites 



1 Intégrales généralisées

sin(t)dt = 1 ? cos(x) et la fonction cos n'a pas de limite `a l'infini. 2 Calcul pratique des intégrales généralisées. Proposition 2.1 On désigne par [a 



Formules de Taylor. Applications. 1 Formule de Taylor avec reste

a(b ? t)nf(n+1)(t) dt. Preuve Elle se fait par récurrence sur n en intégrant par parties le reste intégral Rn (f) = 1 n 



Intégrale dépendant dun paramètre

e?t dt sin t ln t . Exercice 5. Série d'intégrales Esem 91. Établir la convergence et calculer 1+1/n t=1. ?. 1 + tn dt. Exercice 17. Calcul de limite.



Chapitre 11. Formules de Taylor et développements limités

(b ? t)n n! f(n+1)(t) dt. Ceci est la formule de Taylor avec reste intégral à l'ordre n appliquée à f



Sommaire 1. Intégration dune fonction continue sur [a b]

t + i qui est bien l'intégrale d'une fonction continue sur [01]. Attention



Formules de Taylor

1. 0. (1 ? t)nf. (n+1)(x0 + th)dt. Remarque. Le reste intégral admet une autre expression. Démonstration de la formule de Taylor avec reste intégral.



Intégrale de Gauss

déduit (théorème de dérivabilité sous le signe intégral) que g est dérivable et que 1 + t2 n. )?n dt. En effectuant le changement de variable t =.



Integration and Summation - MIT

This text is designed to introduce various techniques in Integration and Summation which arecommonly seen in Integration Bees and other such contests The text is designed to be accessibleto those who have completed a standard single-variable calculus course



Integration and Summation - MIT

n 1;t n] (2 1 7) of width t= b a n On each time segment [t n(n+1) 2 2 2 2 3 Properties of the Integral The rst three properties of the sigma sum translates



Table of Integrals

Integrals with Trigonometric Functions Z sinaxdx= 1 a cosax (63) Z sin2 axdx= x 2 sin2ax 4a (64) Z sinn axdx= 1 a cosax 2F 1 1 2; 1 n 2; 3 2;cos2 ax (65) Z sin3 axdx= 3cosax 4a + cos3ax 12a (66) Z cosaxdx=



A Brief Introduction to Stochastic Calculus - Columbia University

stochastic integral of Xn t is given by Z T 0 Xn tdW = nX 1 i=0 W n i (W tn i+1 W tn i) = 1 2 nX 1 i=0 W2 tn i +1 W2 t i (W n i W n)2 = 1 2 W2 T 1 2 W2 0 1 2 nX 1 i=0 (W tn i+1 W tn i)2: (4) By Theorem 1 the sum on the right-hand-side of (4) converges in probability to Tas n!1 And since W 0 = 0 we obtain Z T 0 W t dW t = lim n!1 T 0 XndW t = 1



Integration Formulas - Math Portal

www mathportal Integration Formulas 1 Common Integrals Indefinite Integral Method of substitution ? ?f g x g x dx f u du( ( )) ( ) ( )? = Integration by parts

Which integral is equal to 0?

on the integral given in the hint, the integral is equalto the negative of itself, hence it is equal to zero. Since we know from the Ex. 5.2.4 thatthe integral from 0 to 1 is G; the integral from 1 to in?nity must beG: the section. The denominator cancels and we ?nd that the integral in question is equal to3:

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How do you convert trigonometric integrals to rational functions?

The Weierstrass Substitution allows one to convert trigonometric integrals to integrals of rationalfunctions. This is done by using the substitutiont= tan(x=2): +t2 t2cos(x) = +t2 +t2 From these identities, a function of trigonometric functions is completely reduced to one of arational function. 12 t22 +1 +t21+t2 22(1 +t2) + (1 2. 3. Z +t22dt= 2t

Analyse T4, TD n° 1 / Vendredi 16 septembre 2016

Intégrales généralisées

1. Résumé de cours.

2. Exercices.

Pierre-Jean Hormière

____________ " Si vous avez tout compris, c"est que je n"ai pas été clair. »

Albert Einstein

1. Résumé de cours.

1.1. Intégration sur un segment

On nomme segment un intervalle fermé borné de la droite réelle R. Soient I = [a, b] un segment de R, f une fonction I ® R. Si f est à valeurs positives, on appelle intégrale de f sur le segment I l"aire du domaine

D = { (x, y) Î I´R ; 0 £ y £ f(x) }.

On note alors

b adxxf).( = Aire(D). Si f est à valeurs réelles, on appelle intégrale de f sur le segment I la différence de l"aire du domaine D + = { (x, y) Î I´R ; 0 £ f(x) et 0 £ y £ f(x) } et de l"aire du domaine D - = { (x, y) Î I´R ; f(x) £ 0 et f(x) £ y £ 0 }

On note alors

b adxxf).( = Aire(D+) - Aire(D-).

Il s"agit de l"aire algébrique située entre l"axe Ox et le graphe de f. L"aire arithmétique est alors

donnée par b adxxf.)( = Aire(D+) + Aire(D-). Oui, mais comment définir et calculer cette aire, ces aires ? Cette aire, ces aires, sont-elles toujours définies ? En somme, quelles fonctions sont susceptibles d"intégration ?

Pendant vingt siècles, d"Eudoxe et Archimède à Pascal, les mathématiciens considéraient une

subdivision de I, s = (a = x

0 < x1 < ... < xn = b), calculaient la somme des aires des tuyaux d"orgue

S = 1 0 1)()( n k kkkfxxx, où pour chaque indice k, xk est un point quelconque du segment [xk, xk+1], puis faisaient tendre le pas de la subdivision s, c"est-à-dire |s| = max (x k+1 - xk), vers 0. On démontre que si f est continue, ou continue par morceaux, alors les sommes S ont une limite,

et c"est cette limite que l"on nomme intégrale de f sur I. Pour des fonctions plus générales les

sommes S n"ont pas toujours de limite, et donc l"intégrale n"existe pas toujours.

Ainsi, pour calculer l"aire

b adxx². du domaine D = { (x, y) Î I´R ; 0 £ y £ x2 }, Archimède calcule la somme S = 1 0 1)()( n k kkkfxxx = nab-²))(( 1

0∑

n kabnka , puis fait tendre n vers 0. Il trouve 3

33ab-.

Essayez !...

Jusqu"en 1664, les mathématiciens n"avaient pas d"autre moyen de calculer des intégrales. La

méthode était longue, fastidieuse, et ne fonctionnait que sur un nombre limité de fonctions. En 1665,

Newton et Leibniz ont découvert indépendamment une méthode révolutionnaire pour calculer

2 l"intégrale d"une fonction continue. Pour calculer∫ b adxxf).(, il suffit de disposer d"une primitive de f, c"est-à-dire d"une fonction F dont la dérivée est f. Et alors b adxxf).( = F(b) - F(a).

Ce théorème de Newton-Leibniz est aussi appelé théorème fondamental du calcul différentiel et

intégral, car il établit un pont entre calcul différentiel et calcul intégral. Le calcul d"une intégrale se

ramène au calcul d"une primitive, c"est-à-dire d"une " antidérivée ». Ce théorème a fait faire à

l"analyse un bon spectaculaire au 18 ème siècle. Cependant il s"est heurté à deux sortes de difficultés :

· Si toute fonction continue f a bien une primitive F, c"est-à-dire est une dérivée de F, les fonctions

continues élémentaires, c"est-à-dire sommes, produits, quotients, composées de fonctions usuelles

(fonctions rationnelles, logarithmes, exponentielles, puissances, sinus, cosinus, Arcsin, Arccos,

Arctan, etc) n"ont pas toujours de primitives élémentaires. On peut alors enrichir le bestiaire des

fonctions connues en lui adjoignant de nouvelles fonctions, exponentielles-intégrales, elliptiques,

etc., mais cela demande du travail et de l"érudition.

· On a besoin d"intégrer des fonctions plus générales que les fonctions continues ou continues par

morceaux à valeurs réelles : fonctions à valeurs complexes ou vectorielles, fonctions discontinues.

Riemann, Darboux, Lebesgue, Kurzweil, Henstock, etc., se sont attelés à ces généralisations.

1.2. Calculs d"intégrales et de primitives

Les deux méthodes principales pour calculer intégrales et primitives sont le changement de variables

et l"intégration par parties.

Proposition 1 : Soit F une fonction de classe C

1 de I = [a, b] dans R. Pour toute fonction f continue

de J = F(I) dans E, on a : F F)( b adxxf = ∫FF b adtttf)."()).((.

Preuve

: Les fonctions y ®∫ F F)( y adxxf et y ®∫FF y adtttf)."()).(( sont définies et de classe C1 sur

[a, b], la première en tant que composée. Elles ont même dérivée f(F(y)).F"(y) et même valeur en a.

Remarque

: En pratique, ce théorème s"utilise dans les deux sens :

¾ dans le sens

∫FF b adtttf)."()).(( =∫ F F)( b adxxf , il suffit de poser x = F(t) et le changement de variable " se fait tout seul » dans la forme différentielle w = f(F(t)).F"(t).dt = f(x).dx.

Exemples :

∫FF b adttt).(").( = 2 )²()²(abF-F, ∫F Fb adttt.)()(" = ln |)(bF| - ln |)(aF| , ∫+F Fb adttt.1)²()(" = Arctan )(bF - Arctan)(aF, etc.

¾ dans le sens

b adxxf).( = ∫FF b adtttf)."()).((, où a = F-1(a) et b = F-1(b), il faut s"assurer que

F est C

1 et strictement monotone.

Exemples : calculer

∫-dxx.²1 , ∫+dxx.²1 et ∫-dxx.1². Proposition 2 : Soient u et v deux fonctions [a, b] ® C de classe C

1 ; on a :

b adxxvxu)."().( = []b axvxu)().( - ∫ b adxxvxu).()."(. Preuve : u.v est une fonction de classe C1 sur [a, b], et (u.v)" = u".v + u.v".

Applications : intégrer les exponentielles-polynômes, calculs récurrents d"intégrales, intégrer

certaines fonctions transcendantes, etc. 3

1.3. Intégrales généralisées.

Si I est un intervalle quelconque, mais non un segment, y a-t-il moyen de définir ∫Idxxf).( ?

Ainsi, en quel sens peut-on affirmer que

1 0 xdx = 2 , que∫

¥--dxex.2/² = p2, etc. ?

Définitions : 1) Soient I = [a, b[ un intervalle semi-ouvert à droite, f : [a, b[ ® R une fonction

continue. On dit que l"intégrale généralisée ∫[,[).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ c adxxf).( a une limite quand c ® b-0. Cette limite se note alors ∫[,[).(badxxf = limc®b-0 ∫ c adxxf).(.

2) Soient I = ]a, b] un intervalle semi-ouvert à gauche, f : ]a, b] ® R une fonction continue. On dit

que l"intégrale généralisée ∫],]).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ b cdxxf).( a une limite quand c ® a+0. Cette limite se note alors ∫],]).(badxxf = limc®a+0 ∫ b cdxxf).(.

3) Soient I = ]a, b[ un intervalle ouvert, f : ]a, b[ ® R une fonction continue. On dit que l"intégrale

généralisée ∫[,]).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ d cdxxf).( a une limite quand c ® a+0 et d ® b-0 indépendamment . Cette limite double se note alors ∫[,]).(badxxf = limc®a+0,d®b-0 ∫ d cdxxf).(. On dit que l"intégrale généralisée ∫Idxxf).( est divergente si ∫ c adxxf).(, resp.∫ b cdxxf).(, resp. d cdxxf).(, sont sans limite. On ne peut alors leur attribuer de valeur.

Ces définitions s"étendent au cas où f est continue par morceaux sur tout segment [c, d] Ì I.

Remarque importante : Le symbole

∫Idxxf).( désigne deux objets bien distincts : l"intégrale impropre ∫Idxxf).(, qui peut converger ou diverger, et sa valeur, en tant que limite, en cas de convergence. Il en de même dans la théorie des séries. Quand on écrit " =1

²1nn converge et vaut

6²p », le symbole ∑

=1

²1nn désigne d"abord la série de terme général 1/n2, puis sa valeur, c"est-à-dire la

valeur exacte de lim

N®+¥ ∑

=N nn1²1, car la série converge.

Critère de troncature : Si I = ]a, b[, et c est un point quelconque tel que a < c < b, alors

∫[,]).(badxxf converge ssi ∫],]).(cadxxf et ∫[,[).(bcdxxf convergent, et alors : ∫[,]).(badxxf = ∫],]).(cadxxf + ∫[,[).(bcdxxf. En pratique, quand l"intégrale est impropre en a et b, étudier séparément ∫],]).(cadxxf et ∫[,[).(bcdxxf, c étant un point quelconque tel que a < c < b.

Exemples importants :

1)

0.dxex converge, et vaut 1. En effet, ∫

-Axdxe0. = 1 - Ae-® 1 quand A ® +¥.

Plus généralement

0.dxeax converge ssi a > 0, et vaut alors 1/a.

4

Exercice : Montrer que ∫

¥--dxexa. converge ssi a > 0, et vaut alors 2/a. 2) +01²xdx converge et vaut p/2. En effet, ∫+ A xdx01² = Arctan A ® p/2 quand A ® +¥.

En déduire que

+1²xdx converge et vaut p. 3)

0dx et ∫

0.sindxx divergent.

En effet,

Adx0 = A ® +¥ avec A, et ∫

Adxx0.sin = 1 - cos A est sans limite quand A ® +¥. 4) +1a tdt converge ssi a > 1.

En effet t ®

at1 est continue positive sur [1, +¥[. ∫ A a tdt1 = ln A si a = 1, aA a 11 1 sinon.

Pour a > 1,

A a tdt1 tend vers 11-a quand A ® +¥ ; sinon, elle tend vers +¥. 5) 1 0 a tdt converge ssi a < 1.

En effet t ®

at1 est continue positive sur ]0, 1]. ∫ 1 eatdt = - ln e si a = 1, a a 1

11e sinon.

Pour a < 1 ,

1 eatdt tend vers a-11 quand e ® 0+ ; sinon, elle tend vers +¥.

6) Il résulte de 4) et 5) que l"intégrale

0 a tdt est toujours divergente. 7) 1

0.lndtt converge, et vaut -1.

En effet t ® ln t est continue sur ]0, 1], et

1.lnedtt = []1ln.ettt- = -1 - e.ln e + e ® 1 quand e ® 0+ .

8) 2/ 0.tan pdtt diverge. En effet t ® tan t est continue positive sur [0, p/2[ , et : xdtt0.tan= - ln( cos x ) ® +¥ quand x ® 2p . On conclut aisément.

1.3. Critères.

Tant que f se primitive éléméntairement et aisément, étudier la nature de ∫Idxxf).( est facile. C"était

le cas des exemples précédents. Les choses se compliquent lorsque f ne se primitive pas élémen-

tairement, ou lorsque sa primitive est trop longue à calculer. On aimerait alors disposer de critères

simples assurant la convergence ou la divergence de l"intégrale impropre.

La situation est analogue à la théorie des séries : lorsque la somme partielle se calcule élémen-

tairement (séries téléscopiques), on peut étudier directement la série : nature et calcul éventuel.

Quand ce n"est pas le cas, on a recours aux fameux critères de convergence.

Dans les énoncés suivants nous nous plaçons sur un intervalle semi-ouvert I = [a, b[. Le cas où I =

]a, b] est en tout point analogue, et nous n"énonçons pas les énoncés.

Proposition 1 : Linéarité.

Soient f et g deux fonctions continues sur [a, b[, l et m deux réels. Alors ∫[,[).(badxxf et ∫[,[).(badxxg convergent ⇒ ∫+[,[)).(.)(.(badxxgxfml converge 5

Remarque : Il en résulte que

∫[,[).(badxxf converge et ∫[,[).(badxxg diverge ⇒ ∫+[,[)).()((badxxgxf diverge.

En revanche, si

∫[,[).(badxxf et ∫[,[).(badxxg divergent, on ne peut rien dire de ∫+[,[)).()((badxxgxf.

Proposition 2 : Soient f une fonction continue positive sur [a, b[. Pour que l"intégrale ∫[,[).(badxxf converge, il faut et il suffit que la fonction F(x) = x adttf).( soit majorée sur [a, b[.

Proposition 3 : Critère majoration-minoration.

Soient f et g deux fonctions continues sur [a, b[ telles que "x 0 £ f(x) £ g(x).quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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