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« Core stability training » et puissance musculaire: une méta-analyse

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Quels sont les différents types de pratiques de musculation?

La musculation n’est pas réservée aux seules salles de musculation et aux appareils spécifiques. Il est possible de se muscler grâce à des pratiques proches qui participent elles aussi au renforcement muscu- laire. Les Pilates, au même titre que la gymnastique suédoise, la natation, ou encore le cardio-training font partie de ces pratiques.

Pourquoi faire des exercices de musculation avant de commencer ses séries?

Les exercices de musculation sont nombreux, c’est pourquoi il est essentiel de connaître leurs effets ainsi que la meil- leure manière de les réaliser avant de commencer ses séries.

Comment bien choisir son programme de musculation?

La nutrition s’inscrit ainsi dans tout le programme de musculation. Selon les objectifs de chacun, il faut trouver le dosage précis entre les apports en vitamines, en minéraux, en protéines, en lipides et en glucides. Il existe ainsi de nombreux produits de nutri- tion, à choisir en fonction des objectifs fixés, de son morphotype et de ses besoins.

Quels sont les objectifs d’un programme de musculation?

Les bases d’un programme de musculation Lorsque l’on souhaite se muscler, il est important de se fixer des objectifs réa- lisables afin de conserver sa motivation et atteindre le but fixé initialement. Principe

de-DE

BACHELOR OF SCIENCE HES-SO IN PHYSIOTHERAPIE

JUILLET 2013

HES-SO Valais Wallis Haute Ecole de Santé

Mathilda Moret

Etudiante HES ± Filière Physiothérapie

Jonathan Fellay

Etudiant HES ± Filière Physiothérapie

Directeur de travail : Nicolas Mathieu

" Core stability training » et puissance musculaire: une méta-analyse

RÉSUMÉ

Introduction

: L'entraînement de " core stability » est devenu la base de plusieurs programmes d'entraînement chez les athlètes ces dernières années. Ce concept est couramment appliqué par les professionnels de la santé, dans le but d'augmenter la performance sportive de leurs athlètes. Cependant, la relation d'un tel entraînement avec la performance athlétique reste encore peu connue. But : L'objectif de notre revue systématique est d'évaluer les effets d'un entraînement de core stability sur la puissance musculaire développée, plus précisément sur la force musculaire et la vitesse de déplacement des membres périphériques chez des athlètes.

Méthode

: Les bases de données suivantes ont été explorées : Cochrane, PsycINFO, PubMed, CINAHL, ProQuest, Web of Science et Google Scholar. Quatre articles récents ont été sélectionné s : deux études randomisées contrôlées et deux études contrôlées. Résultats : Notre analyse inférentielle et notre analyse narrative ont démontré qu'un entrainement de core stability engendre une amélioration clinique de la puissance musculaire et de la vitesse de déplacement des membres périphériques, ainsi que de la force musculaire des membres inférieurs. Cette amélioration clinique reste toutefois non significative, d'un point de vue statistique (p = 0.95; p = 0.07; p = 0.41). Conclusion : Peu d'études ont été effectuées, c'est pourquoi il faut considérer les résultats de notre revue systématique avec précaution. Néanmoins, en qualité de physiothérapeute, nous devons prendre en considération ces améliorations cliniques dans notre pratique professionnelle quotidienne tout en restant attentifs et avisés aux futurs travaux qui seront réalisés à ce sujet. Mots-clés : entraînement, stabilité, tronc, puissance, athlètes.

RÉSUMÉ EN ALLEMAND

Einleitung: In den letzten Jahren wurde die core stability-Methode zur Grundlage von Fachleuten aus dem Bereich Gesundheit angewendet, um die Leistung ihrer und der sportlichen Leistung noch wenig bekannt. Ziel: Das Ziel der vorliegenden systematischen Übersichtsarbeit ist es, die Auswirkung Fortbewegungsgeschwindigkeit der peripheren Gliedmassen, zu evaluieren.

Methode

: Die Suche erfolgte auf folgenden Datenbanken: Cochrane, PsycINFO,

PubMed,

CINAHL, ProQuest, Web of Science und Google Scholar. Insgesamt wurden vier aktuelle Studien eingeschlossen: Zwei randomisierte kontrollierte Studien und zwei kontrollierte Studien. Resultate: Unsere Meta-Analyse und narrative Analyse haben aufgezeigt, dass ein core Fortbewegungsgeschwindigkeit der peripheren Gliedmassen sowie der Muskelkraft der istisch nicht signifikant (p = 0.95; p = 0.07; p = 0.41). Schlussfolgerung: Die Anzahl durchgeführten Studien ist tief, weshalb die Resultate dieser Literaturübersicht mit Vorsicht zu betrachten sind. Dennoch müssen wird diese klinischen Verbesserungen in Berücksichtigung der zukünftigen Arbeiten, welche zu diesem Thema publiziert werden.

REMERCIEMENTS

Tout d'abord, nous remercions vivement notre directeur de travail de Bachelor, M. Mathieu Nicolas, pour son soutien ainsi que ses conseils avisés et remarques pertinentes tout au long de la réalisation de cette revue systématique. Nous adressons un grand merci à M. Hilfiker Roger, pour son aide précieuse dans l'analyse des résultats et dans l'utilisation du logiciel RevMan 5, ainsi qu'à Mme Mittaz Gaby, pour la sienne dans l'utilisation de Zotero. Merci aussi à M. Leuridan Yvan, pour ses conseils concernant la conceptualisation de notre travail.

Nous tenons également à remercier tous

les auteurs qui ont répondu positivement à nos mails et nous ont fourni la version complète de leurs études.

Nous remercions

Mlle Moret Maëlle pour la réalisation des croquis de notre travail de Bache lor. Nous aimerions encore remercier nos familles et amis pour leur soutien durant l'élaboration de notre travail, ainsi que pour leurs corrections et leurs avis lors de sa relecture Finalement, nous disons nos sincères remerciements à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de notre travail de Bachelor.

Nous confirmons que nous avons réalisé ce

travail de manière indépendante. Tous les textes repris dans des articles ont été traduits de manière libre, sans l'assistance de logiciel

s et dûment référenciés. La présente revue systématique a passé le contrôle anti-

plagiat " URKUND ».

Mathilda Moret et Jonathan Fellay

TABLE DES MATIERES

1.

Introduction ........................................................................................................................... 1

1.1.

Contexte général et physiothérapeutique ....................................................................... 1

1.2.

Contexte personnel ........................................................................................................ 2

1.3.

Cadre théorique ............................................................................................................. 2

1.3.1.

Stabilité du centre " core stability » .................................................................... 2

1.3.2.

Programme d'entraînement ciblé core stability ................................................... 6

1.3.3.

Core stability - Performance motrice des membres périphériques ..................... 9

1.3.4.

Puissance musculaire ......................................................................................... 11

1.3.5.

Tests et instruments de mesure .......................................................................... 13

1.3.6.

Athlète ............................................................................................................... 18

1.3.7.

Question de recherche ....................................................................................... 18

1.3.8.

Hypothèse .......................................................................................................... 18

2.

Méthode............................................................................................................................... 19

2.1.

Design .......................................................................................................................... 19

2.2.

Critères d'inclusion ..................................................................................................... 19

2.3.

Critères d'exclusion ..................................................................................................... 20

2.4.

Recherche électronique ............................................................................................... 20

2.5.

Tri des articles ............................................................................................................. 21

2.5.1.

Premier tri .......................................................................................................... 21

2.5.2.

Deuxième tri ...................................................................................................... 21

2.5.3.

Évaluation de la qualité ..................................................................................... 22

2.5.3.1.

Évaluation de la qualité des études incluses ......................................... 22 2.6.

Recherche non électronique......................................................................................... 23

2.7.

Résumé de la sélection des articles.............................................................................. 24

2.8.

Études incluses ............................................................................................................ 25

2.9.

Extraction des données ................................................................................................ 25

2.9.1.

Grille de lecture ................................................................................................. 25

2.9.2.

Gestion des

données .......................................................................................... 25

2.10.

Forest

plots ................................................................................................................. 26

2.10.1.

Taille de l'effet ................................................................................................ 26

2.10.2.

Intervalle de confiance ..................................................................................... 27

2.10.3.

Valeur P ........................................................................................................... 27

2.10.4.

Hétérogénéité ................................................................................................... 27

3.

Résultats .............................................................................................................................. 28

3.1.

Analyse descriptive ..................................................................................................... 28

3.2.

Analyse inférentielle .................................................................................................... 28

3.2.1. Puissance musculaire globale ............................................................................ 28

3.2.2.

Puissanc

e musculaire des membres inférieurs ................................................... 29

3.2.3.

Vitesse de déplacement globale ......................................................................... 29

3.2.4.

Vitesse de déplacement des membres inférieurs ............................................... 30

3.3.

Analyse narrative ......................................................................................................... 30

3.3.1.

Étude de Butcher et al. ....................................................................................... 30

3.3.2.

Étude de Mills et al. ........................................................................................... 31

3.3.3.

Étude de Saeterbakken et al. .............................................................................. 32

3.3.4.

Étude de Tse et al............................................................................................... 32

4.

Discussion ........................................................................................................................... 34

4.1.

Discussion des résultats ............................................................................................... 34

4.1.1.

Puissance

musculaire ......................................................................................... 34

4.1.2.

Vitesse de déplacement ..................................................................................... 35

4.1.3.

Force

musculaire................................................................................................ 35

4.2.

Limites de notre revue systématique ........................................................................... 36

4.3.

Limites des études sélectionnées ................................................................................. 37

4.4.

Points forts de notre revue systématique ..................................................................... 37

4.5.

Comparaison avec la littérature existante .................................................................... 38

4.5.1.

Revue

systématique ........................................................................................... 38

4.5.2.

Autres indicateurs

observés d ans la littérature .................................................. 39

4.5.3.

Autres thématiques en lien avec la core stability .............................................. 40

4.6.

Recherches futures ....................................................................................................... 41

5.

Conclusion........................................................................................................................... 42

5.1.

Implication pour la pratique ........................................................................................ 42

5.2.

Apport personnel ......................................................................................................... 42

6.

Références bibliographiques .................................................................................................. I

7.

Liste des figures ................................................................................................................. VII

8.

Liste des illustrations .......................................................................................................... VII

9.

Liste des tableaux ............................................................................................................... VII

10.

Annexes ............................................................................................................................. VIII

10.1. L'échelle

PEDro ....................................................................................................... VIII

10.2.

Grille

de lecture Butcher et al. 2007 ........................................................................... IX

10.3.

Grille de lecture Mills et al. 2005 ................................................................................. X

10.4.

Grille de lecture Saeterbakken et

al. 2011 .................................................................. XI 10.5.

Grille

de

lecture Tse et al. 2005 ................................................................................ XII

1 0.6.

Tableau d'extraction des données ............................................................................ XIII

Mathilda Moret & Jonathan Fellay BA10 1

1. INTRODUCTION

1.1. CONTEXTE GÉNÉRAL ET PHYSIOTHÉRAPEUTIQUE

Le concept de " core stability

1 » est apparu à la fin des années 1990 (Hodges & Richardson, 1998). Dans le passé, ces exercices étaient réalisés seulement par des patients avec des problèmes lombaires dans les services de physiothérapie en milieu hospitalier (McGill, 2001). Toutefois, ils sont maintenant couramment effectués par des personnes en bonne santé dans des fitness et centres de sport (Willardson, 2007). Ce

concept amène les entraîneurs et athlètes à penser qu'une amélioration de la stabilité du

tronc permettrait d'améliorer leurs performances sur le terrain (Sharrock, Cropper, Mostad, Johnson, & Malone, 2011). La musculature du core inclut les muscles du tronc et du pelvis, qui sont responsables du maintien de la stabilité de la colonne vertébrale et du pelvis. Ces muscles sont essentiels pour le transfert de l'énergie à partir du tronc jusqu'aux extrémités au cours de nombreuses activités (Tse, McManus, & Masters,

2005).

Bien que certains ouvrages de physiologie de l'effort et quelques médias approuvent ces

idées, les scientifiques restent incertains quant à la relation entre la stabilité du tronc et

les performances athlétiques (Sharrock et al., 2011). Malgré ces incertitudes, la majorité des athlètes entraînent continuellement leur core stability (Mills, Taunton, & Mills,

2005). En effet, l'entraînement du centre que les Anglo-saxons appellent " core

training » servait de fondement à plusieurs programmes d'entraînement destinés aux athlètes, au cours de la dernière décennie aux Etats-Unis (Sharrock et al., 2011). En dépit d'un manque apparent de recherches portant sur les effets de la core stability sur la performance sportive, plusieurs commentaires communs ont été établis : l'augmentation de la force de la musculature stabilisatrice du tronc peut conduire à une amélioration des

capacités à générer de la vitesse, peut augmenter la capacité à changer de direction

(agilité), améliorer l'équilibre et, in fine, faire diminuer les risques de blessures (Drock,

2003).

En tant que physiothérapeutes du sport, nous serons probablement amenés à exercer notre profession avec des athlètes qui chercheront constamment à améliorer leurs performance s. C'est pourquoi il est important de connaître les effets d'un entraînement 1

La traduction littérale de core stability est " stabilité du centre ». Afin de simplifier la lecture de notre

travail, nous avons décidé d'employer les termes de stabilisation du tronc ou de stabilisation de la

région lombo-pelvienne pour définir la core stability. Ma thilda Moret & Jonathan Fellay BA10 2 de stabilisation musculaire du tronc sur la puissance musculaire des membres périphériques.

1.2. CONTEXTE PERSONNEL

Durant nos stages, nous avons souvent eu l'occasion de réaliser des exercices de core stability chez des patients souffrant de pathologies du rachis (lombalgies, patients instables, post-op, ...). Nous avons pu remarquer que pour la plupart, ces exercices

apportaient des résultats satisfaisants sur les douleurs. Il a été très intéressant d'exercer

des techniques de traitement sur le rachis de nos patients. C'est pourquoi nous souhaitons réaliser notre travail de Bachelor sur un thème se rapportant à cette région du corps.

Comme la physiothérapie du sport

est un domaine qui nous motiv e particulièrement et que les effets des exercices de stabilisation du tronc sur la performance sportive sont encore peu connu s à ce jour, nous avons décidé d'en explorer la littérature relative. D'un point de vue personnel, ce sujet nous a souvent interpellés lors de la pratique de diverses activités sportives telles que le badminton, le ski, le beach volley, le basketball ou encore des jeux sur la " Wii Fit ». Nous prenions conscience de l'importance de la stabilité de notre tronc, pour développer de la puissance au niveau de nos membres périphériques lors du saut, de la frappe de la balle ou encore de la descente à ski. Ces impressions ne sont pas à considérer comme des preuves scientifiques, c'est pour cette raison que nous avons décidé de réaliser une revue systématique concernant cette thématique.

1.3. CADRE THÉORIQUE

1.3.1. S

TABILITÉ DU CENTRE " CORE STABILITY »

Le terme

anglo-saxon " core » est utilisé pour désigner le tronc et plus précisément la région lombo -pelvienne. Cette dernière connecte les extrémités inférieures aux membres supérieurs (Bergmark, 1989). Selon Panjabi (1992b), la stabilité du centre est " la capacité du système stabilisateur à maintenir la zone neutre intervertébrale dans les limites physiologiques ». La communication entre la musculature du tronc et le système neuromusculaire permet au corps de retrouver un nouvel état d'équilibre (Bullock-

Saxton, Bullock, Tod, Riley, et Morhan

, 1991) et permet la stabilité de la région lombo- Ma thilda Moret & Jonathan Fellay BA10 3 pelvienne. Ce concept dynamique de core stability doit continuellement répondre aux ajustements posturaux et aux charges externes supportées par le corps pour maintenir l'équilibre (McGill, Grenier, Kavcic, & Cholewicki, 2003). La stabilité de cette région est très importante car elle fournit une base pour les mouvements des extrémités, elle supporte les charges et elle protège la moelle épinière et les racines nerveuses. Le système stabilisateur se compose de trois sous-systèmes qui travaillent de manière complémentaire pour garantir une stabilité efficace. Il s'agit du système passif, actif et neural (Panjabi, 1992a).

SOUS-SYSTÈMES DE LA STABILITÉ

Système passif

Il se compose des ligaments épineux et des

facettes des articulations entre les vertèbres adjacentes. Ce système permet à la colonne lombaire de supporter une charge limite d'environ 10 kg. Cependant, pour permettre le soutien de la masse corporelle ainsi que les charges

supplémentaires associées à des exercices de résistance et à des activités dynamiques, le

sous-système actif est nécessaire (McGill et al., 2003).

Système actif

La musculature du

core se compose de vingt-neuf paires de muscles qui supportent le complexe lombo -pelvien. Ces muscles aident la colonne vertébrale et le bassin à se stabiliser durant des mouvements fonctionnels (Fredericson & Moore, 2005).

Ce système est divisé en deux groupes

de muscles (local et global), en fonction de leurs rôles dans la stabilisation du tronc (Bergmark, 1989). Local Le système local se compose de petits muscles profonds (Mm. transversus abdominis et Mm. multifidi) qui contrôlent les mouvements inter-segmentaires entre les vertèbres adja centes et qui répondent aux changements de postures, ainsi qu'aux charges extrinsèques (Fredericson & Moore, 2005). Ces muscles sont dit primaires, car ils ne génèrent pas suffisamment de force pour créer des mouvements dans les articulations qu'ils traversent. Les Mm. obliquus internus, les Mm. quadratus lumborum, le Mm. diaphragma , les muscles du plancher pelvien, le Mm. iliocostalis lumborum et les Mm. longissimus jouent tous un rôle secondaire dans le système de stabilisation local (Norris, Ma thilda Moret & Jonathan Fellay BA10 4

2001). L'augmentation de la tension au sein de ces muscles, va accroître la force de

compression entre les vertèbres lombaires, ce qui va rigidifier la colonne lombaire pour améliorer la stabilité (McGill et al., 2003).

Rappel anatomo

-physiologique : Le Mm. transversus abdominis (TrA) comprime l'abdomen grâce à ses fibres horizontales qui créent une sangle abdominale (Tortora & Grabowski, 2003). Selon Akuthota et Nadler (2004), les Mm. Multifidi se divisant en trois muscles (lumborum,

thoracis, cervicis) et s'étendant du sacrum à la deuxième vertèbre cervicale, travaillent

en tant que stabilisateurs segmentaires. En travaillant ensemble, les Mm. multifidi provoquent une extension de la colonne vertébrale (Tortora & Grabowski, 2003). Hodges et Richardson (1999) montrent que l'activité de ces deux muscles précède les mouvements des membres inférieurs et supérieurs, approximativement de 30 à 100 millisecondes chez des patients sains. Le but de l'activation de ces muscles avant le mouvement des extrémités est d'aider la colonne lombaire à se stabiliser (Hodges &

Richardson, 1996).

Global

Le système global est responsable de la production des mouvements du tronc. Il se compose de grands muscles superficiels qui transfèrent les forces entre la cage thoracique et le bassin. Il agit également dans l'augmentation de la pression intra- abdominale (Bergmark, 1989). Les muscles qui produisent le mouvement sont le Mm. rectus abdominis, les fibres latérales des Mm. obliquus externus, les Mm. psoas major et les Mm. erector spinae (Norris, 2001). En raison de leurs longs bras de levier, ces muscles sont capable s de créer des grands mouvements du tronc et de réaliser des torsions en mettant l'accent sur la puissance et la vitesse (Fredericson & Moore, 2005).

La musculature de la

hanche est

également

impliquée dans la stabilisation musculaire du tronc et du bassin ainsi que dans le transfert de la force des membres inférieurs vers le bassin et la colonne vertébrale, en particulier lors des activités sportives (Lyons, Perry,

Gronley, Barnes, & Antonelli, 1983).

Rappel anatomo

-physiologique : Le Mm. rectus abdominis naît par trois digitations de la face externe du cinquième au septième cartilage costal, du processus xiphoïde et des ligaments chondro-xiphoïdiens et s'insère sur la crête pubienne.

En se contractant,

il fléchit la colonne vertébrale et Ma thilda Moret & Jonathan Fellay BA10 5 comprime l'abdomen (Tortora & Grabowski, 2003). Ce muscle est essentiellement activé dans les exercices dorsaux et abdominaux traditionnels (Fredericson & Moore, 2005
). Les fibres latérales du Mm. obliquus externus partent des huit côtes inférieures et s'insèrent sur la crête iliaque. Ce muscle a la même fonction que le muscle précédent

lorsque la contraction est bilatérale, mais réalise une flexion ipsilatérale et une rotation

contro , lorsque la contraction est unilatérale (Tortora & Grabowski, 2003). C'est le plus grand et le plus superficiel des muscles abdominaux (Cholewicki, Juluru, & McGill,

1999). Ces derniers sont principalement impliqués dans le contrôle de la position de la

colonne vertébrale et du bassin (Oddsson, 1990) et doivent, avec les Mm. mutlifidi, activer uniquement 5 à 10 % de leurs contractions volontaires maximales pour rigidifier les segments de la colonne vertébrale (Cholewicki et al., 1999). Le Mm. psoas major naît des faces latérales de la douzième vertèbre thoracique, des vertèbres lombales une à quatre et des disques intervertébraux qui les séparent et s'insèrent au niveau du petit trochanter du fémur (Tortora & Grabowski, 2003). Agissant ensemble avec le Mm. iliacus, le Mm. psoas major effectue une flexion et une rotation externe de hanche, ainsi qu'une flexion du tronc. Les Mm. erector spinae se composent de trois groupes comprenant plusieurs muscles. Ils partent des côtes, desquotesdbs_dbs12.pdfusesText_18
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