[PDF] Histoire des frontières du Niger: de la nécessité dune relecture





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Histoire des frontières du Niger: de la nécessité dune relecture

26 avr. 2012 Dans un deuxième temps il paraît nécessaire d'observer de manière rigoureuse les modes de gestion coloniale du territoire. Enfin



76 mahaman chefferie

De la chefferie coloniale à la chefferie post coloniale Tout au long de l'histoire coloniale du Niger le nombre de cantons est allé.



1 Introduction 1. Lhistoire de lespace nigérien est marquée par la

Cette donnée n'a changé ni avec la colonisation ni avec l'avènement de l'Etat. 2. Activités ancestrales de plusieurs groupes ethniques du Niger et partie 



AFFAIRE DU DIFFEREND FRONTALIER (BENIN / NIGER)

27 août 2003 Au cours de la période coloniale le Niger



LE CHRISTIANISME DANS LA COLONIE DU NIGER

coloniale notamment cette du Niger



COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE AFFAIRE DU DIFFEREND

20 janv. 2012 les limites des colonies du Niger et de la Haute-Volta publié au Journal ... entourent la vie de la limite au cours de son histoire.



KURMIZAY. UNE TRANSITION HISTORIQUE CHEZ LES ZARMAS

guerriers zarmas du Sud-Ouest du Niger actuel (qui au XIXe siècle Un établissement colonial sans histoire: Les premières années françaises au Ni-.



Lougou Décrivez brièvement les violations flagrantes des droits de l

21 nov. 2011 colonisation et l'est demeuré dans le Niger indépendant. ... une reine africaine entre histoire et mythe littéraire (Niger 1899-2010).

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passions. Guerres, conflits, disputes, revendications, appartenances, nations, territoires, identitŽs, ƒtats, les ordre et les polŽmiques ˆ la hauteur des enjeux quÕelles scientifique. Plusieurs sciences humaines sÕy sont atte- lŽes 1 . On peut observer trois temps dans la pensŽe sur

Ë la fin du XIX

e objets scientifiques ŽtudiŽs par le droit et la gŽographie. Le dŽveloppement de lՃtat-nation en Europe fait dÕelles un des terrains privilŽgiŽs du droit, puisquÕil est dŽsormais chargŽ de les fixer : elles sont ˆ la fois des objets dՎtudes et des productions du droit. La gŽogra- gŽographie historique, les convertit aussi en un objet gŽopolitique allemande avec le nazisme incitent les gŽographes ˆ refuser de sÕimpliquer dŽsormais en poli- droit, la gŽographie de nouveau, puis la sociologie et lÕanthropologie sÕy intŽressent, en particulier ˆ travers lÕessor de la recherche sur les problŽmatiques du tiers- monde. Le sens du concept est Žlargi, et inclut alors lÕensemble des discontinuitŽs humaines, Žconomiques, ethniques, culturelles, linguistiques, sociales et men- sens pluridisciplinaire. Face ˆ ce nouvel engouement, les historiens participent ˆ ces recherches, mais sans en faire Žvoluer les concepts au regard de ses propres pratiques scientifiques. CÕest encore une fois un ouvrage qui nÕa pas ŽtŽ Žcrit par un historien qui fait aujourdÕhui Žvoluer la tour du monde géopolitique2 , Michel Foucher replace purement scientifique. On peut alors observer la nais- 3 , et la crŽation dÕoutils thŽoriques spŽcifiques ˆ lÕhistoire, qui historicitŽ et dans la durŽe. En histoire de lÕAfrique, la rŽflexion sur la question grands axes critiques. DÕabord, elles Žtaient considŽ- rŽes comme absurdes et artificielles, produits dÕimpor- tations imposŽs sans rŽflexion et sans logique, au mŽpris des structures humaines et gŽographiques exis- tantes, sur un continent auquel Žtait Žtranger le concept de division politique et territoriale. Puis, cÕest la gestion coloniale qui Žtait montrŽe du doigt pour son aspect coercitif : non content dÕavoir crŽŽ des aberrations territoriales, les colonisateurs les auraient gŽrŽes en dŽpit du bon sens. Enfin, ce sont les consŽ- quences du dŽcoupage qui Žtaient dŽnoncŽes : ces dÕeffets nŽgatifs multiples ; elles auraient empchŽ le dŽveloppement, freinŽ lÕexpansion, et seraient ˆ lÕori- gine de migrations, de dŽsŽquilibres de population et mme de conflits. Elles auraient crŽŽ des pays aux limites absurdes, qui par consŽquent ne pourraient conna"tre un dŽveloppement Ç normal È. Ce raisonnement dŽveloppŽ par des gŽographes, des anthropologues et des historiens4 a longtemps ŽtŽ considŽrŽ comme le seul valide, et toute rŽflexion sur pectŽe de vouloir rŽhabiliter la colonisation. Cette pen- sŽe Žtait issue dÕune histoire militante, dÕune Žcriture

1. Pour une analyse plus

prŽcise et rŽfŽrencŽe de lՎvolution de la pensŽe permets de renvoyer ˆ la lecture de mon mŽmoire de DEA, Les frontières du

Niger, rŽdigŽ sous la

direction de Pierre Boilley (UniversitŽ Paris 1) en

2003 (voir en particulier

les pages 36 ˆ 39). Un exemplaire de ce mŽmoire peut tre consultŽ ˆ la BDIC.

2. Michel Foucher, Fronts,

frontières, un tour du monde géopolitique,

Paris, Fayard, 1994.

3. Voir par exemple les

travaux de Daniel

Nordmann, comme son

ouvrage Frontières de

France, De l'espace au

territoire(Paris, Gallimard,

1998) ou son article Ç Les

dans le numŽro 5, de septembre-octobre 2003, des Annales.

4. Voir par exemple

Hildebert Isnard,

Géographie de la

décolonisation(Paris, Puf,

1931) ; Boutros Boutros-

Ghali, Les conflits de

frontières en Afrique (Paris, ƒditions techniques et Žconomiques, 1973) ;

Jean-Louis Dufour, Les

confins du territoire militaire du Niger pendant la grande guerre, Air,

Tibesti, Kaouar(mŽmoire

de ma"trise de lÕUniversitŽ

Paris I, annŽe scolaire

1973-74) ; GŽrard

Fourage, La frontière

méridionale du Niger, de la ligne Say Barroua à la frontière actuelle doctorat, UniversitŽ

Toulouse le Mirail, 1974) ;

ou encore Abdelmoughi

Benmessaoud Tredano,

Intangibilité des frontières

et espace étatique en Afrique(Paris, malgache, 1989).Histoire des frontières du Niger

Camille LEFEBVRE

C D de combat, nŽe pour lutter contre les crimes de la colo- nisation. LÕAfrique y Žtait considŽrŽe comme un conti- nent global, uni et harmonieux, le mal ne pouvant donc que venir de lÕextŽrieur. lÕouvrage de Michel Foucher publiŽ en 1990 5 remit en cause cette doxaet introduisit un questionnement et un argumentaire fondamentalement nouveaux. DŽnonant lÕinopŽrance des raisonnements utilisŽs jusquÕalors, il plaidait pour une Žtude approfondie, et au cas par cas, dŽfinir de nouvelles problŽmatiques. CÕest en suivant cette logique quÕun certain nombre de travaux ont ŽtŽ entrepris en histoire de lÕAfrique 6 Cette Žtude a pour but dÕobserver les processus qui espace ŽdifiŽ en pays : lÕespace nigŽrien est ŽtudiŽ comme un espace en construction. Cela posŽ, si la construction historique du territoire nigŽrien est bien elle nÕest cependant pas pour autant le produit dÕune histoire spŽcifique : au-delˆ de ses spŽcificitŽ, lՎtude prŽsentŽe ici aborde aussi des questions qui peuvent concerner nÕimporte quel pays. ƒtudier le cas du Niger 7 permet ˆ la fois de rŽpondre aux anciennes problŽma-

tiques et dÕen construire de nouvelles. Il faut, dans unpremier temps, retrouver les processus dՎlaboration de

ou lÕabsurditŽ des choix qui ont ŽtŽ effectuŽs. Dans un pays permet dÕinterroger rŽvolution des processus dÕappropriation du territoire et de lՃtat.

Critique de la notion

Guerre, famine et instabilitŽ politique ont long- temps ŽtŽ expliquŽes en Afrique par le mauvais dŽcou- page colonial. Les puissances europŽennes auraient opŽrŽ une partition arbitraire du continent, qui aurait guistiques unifiŽes. Les Africains seraient restŽs passifs, aux rŽalitŽs culturelles, humaines, Žconomiques et lin- comme artificielles, leurs tracŽs ne sÕappuyant sur

Varia• 19

5. Michel Foucher,

Fronts, frontières, un tour

du monde géopolitique, op. cit.

6. Voir par exemple

Catherine Coquery

Vidrovitch (dir.),

Problèmes de frontière

dans le tiers-monde (Paris, LÕHarmattan,

1982) ; et Colette

Dubois, Marc Michel et

Pierre Soumille,

Frontières plurielles,

frontières conflictuelles en Afrique subsaharienne (Paris, LÕHarmattan,

2000) Ñ ces deux

ouvrages sont les actes de deux colloques Ñ ; ou bien encore le mŽmoire de ma"trise de

Christelle Jus, La

rectification de la frontière soudano- maurétanienne, 5 juillet

1944, soutenu sous la

direction de Pierre

Boilley ˆ lÕUniversitŽ

Paris VII en 1999.

7. Voir carte n¡ l : les

CLes frontières du Niger. Extraite de Camille Lefebvre, Les frontières du Niger..., op. cit., p. 4.

LÕidŽe dÕun dŽcoupage colonial qui aurait divisŽ des groupes humains et des aires linguistiques homo- re, ainsi que sur le mythe de la concordance entre fron- correspondu, ni en Europe, ni en Afrique, ni nulle part ailleurs, ˆ des sŽparations franches entre des groupes humains et des aires linguistiques radicalement diffŽ- rentes. De telles sŽparations ne sauraient mme exister : aucun groupement humain ne vit sans Žchanges et sans apports extŽrieurs, quÕils soient culturels, linguis- tiques, Žconomiques ou humains. Dans lÕespace nigŽ- rie, lÕinterpŽnŽtration des populations exclut dÕemblŽe et songha•s 8 o vivent des populations haoussas, peules, songha•s, On a longtemps niŽ lÕexistence dÕune logique alliant gŽographie et espace Žtatique dans lÕAfrique prŽcoloniale. LÕAfrique dÕavant la colonisation Žtait de territoire, dÕespace appropriŽ et dÕespace politique.

Cette thŽorie ne rŽsiste pourtant pas ˆ une Žtude appro-fondie de lÕhistoire et de la gŽopolitique rŽgionale des

anciens et/ou des enjeux rŽgionaux. CÕest ce que Michel Foucher a appelŽ les pertinences sous-jacentes, correspondent ˆ des limites anciennes, voire sŽculaires ; dÕautres ˆ la matŽrialisation dÕun rapport de force donnŽ ˆ un moment donnŽ. No man's landgŽographique et humain, zone de sŽpa- ration groupale ou politique, ou bien limite historique, une histoire locale a souvent influencŽ leurs tracŽs. avec lÕAlgŽrie 9 . Celle-ci fut tracŽe dans une rŽgion dŽsertique, o la vie est rendue presque impossible par le climat. Cet espace Žtait la zone de marche entre lÕin- fluence politique du sultanat de lÕA•r et celle de lÕAmenokal du Hoggar, et Žtait connu de tous. Le puits dÕIn Azaoua Žtait considŽrŽe comme la porte dÕentrŽe rent politique et identitaire.

20• MATÉRIAUX POUR L'HISTOIRE DE NOTRE TEMPS•n¡ 73 / janvier-mars 2004

8. Voir carte n¡ 2 :

lÕinterpŽnŽtration des populations au Niger.

9. JÕai consacrŽ mon

mŽmoire de ma"trise ˆ

Voir, donc, Camille

Lefebvre, La frontière du

Niger..., op. cit.

CL'interpénétration des populations au Niger.Extraite de Pierre Boilley, Les Touaregs Kel Adagh,

Dépendances et révoltes : du Soudan français au Mali contemporain, Paris, Kartala, 1999, p. 501.

aussi ˆ une limite ancienne, puisquÕelle prend place dans la zone historique de sŽparation de lÕinfluence turque et du sultanat du Bornou : historiquement, le rayon dÕaction de lÕascendant turc ne dŽpassa jamais Gh‰t. Le plateau de ManguŽni Žtait un espace vide ser- vant de tampon entre ces deux structures politiques. Cette zone nÕappartenait ˆ personne, aucune autoritŽ nÕy prŽvalait, cՎtait une zone dÕinsŽcuritŽ et un lieu de refuge pour toutes les dissidences. elle sur la limite ancienne entre le pays de Bornou et le pays de Kanem. LÕimam Furtwa, dans ses Kitabdes affaires du Kanem, Žcrit en 1578 le rŽcit des guerres successives entre le Bornou et le Kanem 10 . Il rapporte quՈ lÕissue de ces conflits successifs les deux sultans deux territoires 11 , les villages de la zone Žtant attribuŽs

ˆ lÕun ou ˆ lÕautre.

e ne, et la sŽparation actuelle semble correspondre ˆ la limite entre la zone de rŽsistance victorieuse ˆ lÕinva- sion marocaine et la zone de soumission ˆ celle-ci. furent en effet refoulŽs dans le Mali actuel, o ils sÕins- ritoire qui est aujourdÕhui celui du Niger. Ces limites anciennes nՎtaient en aucun cas des lignes fixes et infranchissables, mais plut™t des affirma- tions de la rŽalitŽ dÕun territoire politique dŽfini et app- ropriŽ. Il est difficile dՎvaluer quelles connaissances de ces pertinences sous-jacentes pouvait avoir le colo- nisateur. Elles Žtaient nŽanmoins assez fortes dans lÕhis- toire et lÕidentitŽ locale pour sՐtre imposŽes ˆ eux. ancienne, correspondent nŽanmoins ˆ un temps de lÕhistoire rŽgionale. Elles peuvent ainsi matŽrialiser un rapport de force ponctuel, qui peut tre liŽ ˆ la coloni- sation, ou simplement constatŽ et pris en compte par le colonisateur. 12 , correspond ainsi dans son tracŽ aux diffŽrents rapports de forces locaux au moment de la colonisation. Lors de la conqute, lÕarmŽe franaise suivait une progression ouest/est, qui a donnŽ son sion, lÕarmŽe a pu observer et se servir des enjeux locaux qui, alliŽs aux nŽgociations entre colonisateurs anglais et franais, expliquent les choix du tracŽ. Ainsi, dans sa partie centrale, il correspond aux diffŽrents niveaux dÕextension des entitŽs haoussas et peules au XIX e par les Peuls, qui crŽa des marches entre Sokoto et tient compte de lÕinfluence croissante du sultanat du

Damagaram au XIX

e te coloniale, il avait rŽussi ˆ se tailler une place qui remettait en cause lÕhŽgŽmonie du sultanat du Bornoun ; ce fait nouveau dans les Žquilibres locaux Žtait en train de modifier la physionomie de la rŽgion. Enfin, dans la partie Est, cÕest lÕaffaiblissement du pouvoir central du Bornoun qui permit au sultanat de Zinder dÕacquŽrir une certaine indŽpendance par rapport ˆ celui-ci. Lors des nŽgociations avec les Anglais, ce sont les rapports de forces du moment qui prŽvalurent sur les dŽpen- dances anciennes. correspond aussi ˆ un rapport de force pris en compte ce du groupe touareg Oullimiden, semblant diviser un eu lieu ˆ lÕintŽrieur de ce groupe au XVII e 13 : ˆ la sՎtaient formŽs, lÕun qui suivit le sultan de lÕA•r et coloniale vint donc fixer cette sŽparation.

Varia• 21

10. Les textes de lÕimam

Furtwa nÕont jamais ŽtŽ

publiŽs dans leur intŽgralitŽ. Ils existent sous forme de manuscrit en langue arabe Des extraits en ont ŽtŽ traduit en haoussa et publiŽs dans un recueil de textes sur les Haoussas :

Hausawa da

makwabtansu(Les

Haoussas et leurs

voisins), tome 2, Zaria,

The Notthem Nigerian

Publishing compagny,

1971. La traduction de

ce texte mÕa ŽtŽ fournie par Djibo Hamani, professeur dÕhistoire ˆ lÕUniversite de Niamey, que je remercie.

11. Le texte de cet

accord est disponible en annexe de mon mŽmoire de DEA, Les frontières du

Niger..., op. cit.

12. Voir carte n¡ 3 : les

13. Les circonstances de

cette scission sont dŽcrites dans lÕouvrage de Djibo Hamani, Au carrefour du Soudan et de la berbérie, le sultanat touareg de l'Ayar,

Niamey, IRSH, ƒtudes

nigŽriennes, n¡ 55, 1989. Couverture originale de Hausawa da makwabtansu(Les Haoussas et leurs voisins), tome 2, Zaria, The Northern Publishing Company, 1971, 228 p. des lignes droites qui semblent avoir ŽtŽ tracŽes ˆ la celle du Niger et de la Libye, soit parce quÕelles sŽpa- rent des groupes humains apparaissant comme homo- ancrŽs dans des histoires locales.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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