[PDF] LAMPHITHÉÂTRE DARLES La construction de l'amphithéâ





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HORAIRES ET TARIFS 2022

le musée départemental de l'Arles. Antique. + le musée de la Camargue Plein tarif Tarif réduit. Amphithéâtre. 1. (Arènes). 2. Théâtre. Antique.



PARCOURS DE VISITE

les plans de ce musée. Implanté à proximité de l'ancien cirque romain il est destiné à ... Itinéraire de la ligne : Musée Départementale Arles Antique/.



RENDEZ-VOUS ARLES 1981-2021

31 oct. 2021 Depuis 1981 l'Amphithéâtre



PROGRAMME SCOLAIRE 2021/2022

Venir au musée c'est remonter le temps à la rencontre d'une Antiquité tangible et mesurer à quel point elle nous est proche. Le musée départemental Arles 



Promenade - Arles Tourisme

l'amphithéâtre romain (appelé aussi les arènes d'Arles) et le théâtre antique le cirque romain situé à proximité du musée départemental Arles antique.



LAMPHITHÉÂTRE DARLES

La construction de l'amphithéâtre a nécessité le démantèlement d'une partie de Maquette de l'amphithéâtre restitué (musée départemental Arles antique).



Arles Monuments Monuments dArles

Musée départemental. Arles Antique. (10 min à pied). Boulevard des Lices history and architecture of the amphitheatre monument to spectacle.



Programme détaillé festival 2022

Arelate au musée départemental Arles Antique festival se déploiera dans les rues et monuments d'Arles ainsi que sur plusieurs lieux emblématiques tels ...



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culturelle de visites au musée départemental Arles antique. L'exposition est une étape d'un projet mené depuis 2018 par le service de médiation du musée 



PROGRAMME AUTOMNE/HIVER

Unesco ville d'Arles du 1er octobre 2021 au 12 juin 2022 que le musée départemental Arles antique a réceptionné ses nouvelles réserves externalisées !

L'AMPHITHÉÂTRE D'ARLES

L'amphithéâtre a été édifié au nord-est de la ville antique, sur les pentes septentrionales de

la colline de l'Hauture. Il domine un quartier qui s'étend jusqu'au Rhône et fut connu au

Moyen Âge sous le nom de Bourg-Neuf.

Son orientation, qui ne tient pas compte de la trame générale de la ville antique, est proba-

blement due à la présence d'une légère dépression de la colline. A la suite de cette contrainte

topographique, le rocher affleure à l'ouest, tandis qu'il se trouve, au nord-est, à une profon-

deur de plusieurs mètres, ce qui a permis la conservation des vestiges antérieurs à l'amphi-

théâtre.

La construction de l'amphithéâtre a nécessité le démantèlement d'une partie de l'enceinte primitive

de la ville, qui remonte probablement à la période augustéenne - la présence de ces vestiges nous

fournit une première indication pour sa datation. D'autre part, l'étude stylistique de l'édifice permet

de le rapprocher du Colisée de Rome construit quelque temps auparavant. 1

L'amphithéâtre remonterait ainsi à la dernière décennie du Ier siècle ap. J.-C., ce qui correspond à un

période d'extension de la ville antique également constatée à d'autres endroits de la cité.

Dès la fin de l'Antiquité, l'édifice a servi de lieu d'habitation avant de devenir l'un des refuges de la

population arlésienne. Au Moyen Âge, la défense a été renforcée par quatre tours qui donnent aux

arènes d'Arles leur physionomie si particulière. L'amphithéâtre devint alors une véritable petite

ville, avec sa place publique aménagée au centre et une chapelle qui abritait les reliques de saint Ge-

nest, le martyr local. Après des tentatives infructueuses de réaménagement au XVIIIe siècle, l'am-

phithéâtre a été totalement dégagé entre 1823 et 1844. L'amphithéâtre représenté sur une gravure de 1686

A la suite de ces diverses affectations, l'amphithéâtre nous est parvenu dans un état très lacunaire.

La grande majorité des gradins n'existent plus ; la galerie intérieure du premier étage ne subsiste

que du coté est ; l'étage supérieur - si bien conservé à Nîmes - a été récupérée jusqu'à la surface

extérieure des ouvertures du premier étage.

Avec un grand axe de 136 m de longueur et un petit axe de 107 m, les arènes d'Arles sont légère-

ment plus grandes que celles de Nîmes et occupent le vingtième rang parmi les amphithéâtres du

monde romain. Haute de 21 m, la façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein

cintre, séparées par des pieddroits massifs de section rectangulaire. Une ouverture plus large sou-

ligne les extrémités des deux axes du monument : l'entrée principale ne se trouvait pas au nord,

comme c'est le cas aujourd'hui, mais du coté ouest où l'on voit les vestiges d'un escalier donnant

sur la ville.

La cavea (espace réservé aux spectateurs) comprenait 34 gradins. Cette cavea était divisée en quatre

sections (maeniana) où les spectateurs étaient répartis selon leur rang social. Les places avaient une

largeur uniforme de 0,40 m, ce qui permet d'estimer la capacité totale à environ 21 000 spectateurs.

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La cavea est aujourd'hui détruite dans ses parties hautes mais à l'origine, les gradins partant du po-

dium montaient sans solution de continuité jusqu'au sommet du monument ou se trouvait un attique

maintenant disparu. Pour permettre aux visiteurs d'accéder aux gradins, avait été développé un in-

génieux dispositif de galeries circulaires, de passages horizontaux et d'escaliers disposés alternati-

vement. Maquette de l'amphithéâtre restitué (musée départemental Arles antique)

Au rez-de-chaussée, la galerie extérieure est particulièrement remarquable, notamment par sa cou-

verture d'énormes dalles monolithes. Elle donnait accès à une galerie intérieure, voûtée en plein

cintre, qui s'ouvrait sur le premier maenianum et sur la partie basse du deuxième. De la galerie ex-

térieure, des escaliers permettaient également d'atteindre le premier entresol d'où on avait accès soit

au deuxième maenianum, soit à la galerie extérieure du premier étage. Cette dernière, voûtée en

plein cintre, est moins haute que celle du rez-de-chaussée. De cette galerie, on pouvait soit emprun-

ter un escalier pour accéder au troisième maenianum, soit, par un palier horizontal, regagner un

deuxième entresol d'où montait un escalier à l'attique qui formait le quatrième maenianum.

La partie centrale, réservée aux jeux, était séparée des gradins par un mur soigneusement

appareillé : le mur du podium. Il est revêtu de grandes dalles de pierre sur lesquelles sont encore vi-

sibles les traces d'une inscription monumentale rappelant les largesses d'un magistrat local. Dans cette partie du podium s'ouvrent quatre portes, deux plus réduites dans le petit axe, deux plus

grandes dans les cotés nord et sud, le niveau de leur seuil étant situé à environ 2 m au-dessus du sol

actuel.

En effet, à l'origine, le sol de la piste était plus haut et formé d'un plancher en bois, dont les lames

reposaient sur un bourrelet de pierre, au sommet de la partie inférieure du podium. En sous-sol, une

multitude de murs et de socles assuraient la stabilité du plancher tout en laissant la place à la machi-

nerie et aux décors nécessaires pour les spectacles. Le plan du rez-de-chaussée, avec ses galeries

circulaires, se retrouve en sous-sol - du moins partiellement. Ces souterrains communiquaient avec le sous-sol de l'arène proprement dite (la piste), formant un ensemble unique parmi les amphi- théâtres romains.

Alors que le théâtre était réservé aux spectacles à caractère "culturel", l'amphithéâtre était réservé

aux combats, soit de gladiateurs luttant entre eux, soit de gladiateurs affrontant des fauves. Les

combats étaient organisés à l'occasion des différentes fêtes généralement financées par des magis-

trats locaux dont la carrière dépendait parfois de ces largesses. 3

Plan du sous-sol de l'amphithéâtre

L'origine sociale des gladiateurs était assez variée. A coté des criminels condamnés à mort ou aux

travaux forcés, on trouvait des volontaires attirés par l'argent ou la gloire, mais sans doute aussi par

le caractère dangereux de ce statut. Le combat durait jusqu'à la mort de l'adversaire. Si l'un deux

s'avouait vaincu, il demandait la grâce du public qui, levant la main, baissant le pouce, décidait de

sa vie. Si son exécution était réclamée, le vainqueur égorgeait le vaincu et recevait une palme et une

prime importante. Si après un engagement de cinq ans minimum, le gladiateur était toujours en vie,

il était alors libéré. Texte de Marc Heijmans, extrait de " Arles, le guide : musées, monuments, promenades », Éditions du patrimoine, 2001. 4quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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