La méthodologie de la question sur corpus
Ex : Un corpus sur la poésie comportera des textes poétiques mais peut-être aussi un extrait de préface. Dans un corpus sur la fable
La question de corpus : cours et exemple Barème : Sur 4 points pour
OBJET D'ETUDE : L'argumentation. Question de corpus : comparez et commentez l'art de l'argumentation dans ces trois textes. Texte A. VOLTAIRE Candide (
Question de corpus : 4 points. Texte l: Victor Hugo << Melancholia
11 févr. 2016 Baccalauréat blanc entralnement 1è*. Ecriture poétique ct quêtc dê rcns du Moyen-âge à nos jours. Poésie
Corrigé du bac S-ES Français (1ère) 2019 - Métropole
Question sur corpus le poète entretient-il avec la nature dans les poèmes du corpus ? ... Dans le poème d'A. de Noailles l'être s'identifie à la.
Table des matières
75 La question de corpus : exemple rédigé pour l'objet d'étude. « La poésie du XIXe siècle au XXe siècle : du romantisme au surréalisme » 228.
DE LA PRESENTATION DU CORPUS
Quelle(s) méthode(s) pour appréhender un corpus en bac ? Question n°1 : Présentez le corpus en ... Corpus : il s'agit d'un ensemble de documents.
Reproduction interdite
Cours • Méthode • Exercices • Corrigés 2ème Leçon Méthodologie : Question sur le corpus. 3ème Leçon Cours : Le roman le théâtre
La question de corpus
EXEMPLE 2 Avec deux questions. 1. Comparez la forme de ces différents poèmes. 2. Étudiez une image remarquable dans chacun des cinq poèmes.
19FRESMLR1 CORRIGE
Question sur corpus L'exploitation de l'ensemble des textes du corpus ... Vous commenterez le poème d'Andrée Chédid » Destination : arbre » (Texte C).
Département de français Département français
Poésie et méthodologie Question de civilisation : étude d?un essai ou d?un choix de textes (XVIIIe siècle) ... 1- Observation d?un corpus.
Conseils généraux (simplifiés) et modèle pour la question de
Conseils généraux (simplifiés) et modèle pour la question de corpus 1 Ouvrir par une petite introduction qui commencera par : « Le corpus que nous devons étudier se compose de (nombre de textes) textes qui appartiennent tous au genre du roman du théâtre de l’argumentation de la poésie (choisir le genre concerné) Ils
La question de corpus cours et exemple - lyc-luynesac-aix
La question de corpus : cours et exemple Barème : Sur 4 points pour les séries S / ES et L sur 6 points pour la série STG Elle consiste en une question qui amène à comparer des textes portant sur le même objet d'étude signalé clairement (pas de risque de confusion donc !)
Fiche méthode : la question sur le corpus
Fiche méthode : la question sur le corpus La question de corpus doit vous occuper 1 heure maximum(ce qui veut dire qu’il faut être rapide et se mettre au travail dès la distribution du sujet) Il faut rédiger environ 1 page (minimum ½ page maximum 2 pages)
Qu'est-ce que la question de Corpus?
La question de corpus : cours et exemple Barème : Sur 4 points pour les séries S / ES et L, sur 6 points pour la série STG. Elle consiste en une question qui amène à comparer des textes portant sur le même objet d'étude, signalé clairement (pas de risque de confusion, donc !)
Quels sont les textes du corpus ?
Ce corpus est composé de 4 textes : « Du souverain ou de la République » de J. de la Bruyère issu de Caractères (texte A) ; l'article « Paix » de E.N Damilaville issu de l'Encyclopédie (texte B) ; le récit « Guerre » de Voltaire issu du Dictionnaire philosophique (textes C) ; et enfin d'un... [...]
Comment rédiger une question sur corpus?
Dans une question sur corpus, il est préférable que tous les documents soient utilisés et cités dans toutes les parties du plan, d’où l’idée de confrontation. ATTENTION Étape 5 (au brouillon) : rédiger l’introduction L’introduction est identique pour les deux exercices et comporte trois phases : Phase 1 : phrase d’accroche
Comment définir un corpus ?
Si vous définissez votre corpus autour d'un thème ou d'une notion, la meilleure méthode consiste à définir une série de mots-clés et de synonymes pertinents par lesquels vous interrogerez les répertoires, catalogues et bases de données de livres anciens.
Baccalauréat blanc entralnement 1è*
Ecriture poétique ct quêtc dê rcns du Moyen-âge à nos jours,Poésie, enfence ct pruvrcté.
Corpus :
Texte l: Victor Hugo << Melancholia » Iaes Contemplations 1856.Textc?: Charlos Baudelaire, << Le Joujou du peuvre » Le §pleen de Paris ( Petits poèmes en ofose) 186l
Texte 3 : Arthur Rimbaud, << Les Effarés » Poésies lE71 Texte 4 : Jules Laforgue ( 1860-1887) << La chlnson du petit hypertrophiqtre >> Premiers poèmes.Question de corpus : 4 points.
A l'aide de quels procédés chaque poète évoque-t-il la pauvreté ?Sujets au choix: l6 points.
l. Commentaire : Vous ferezle commentaire du texte de Charles Baudelaire des lignes 15 à 40.2. Écriture d'invention : Un jeune lycéen écrit lapréface d'un recueil de poèmes destiné à lajeunesse
et défend son point de vue : la poésie peut intéresser lejeune public aujourd'hui. Rédigez cette préface.
Votre texte fera plus de 80 lignes.
3. Dissertation : Le poète doit-il nécessairement s'inspirer de la réalité pour écrire ? Vous répondrez à
cette question à I'aide des textes du corpus et de vos connaissances. Texte l: Victor Hugo << Melancholia >» Les Contemnlations 1856Dans ce long poème de 336 vers, Victor Hugo dénonce la pauvreté. Le travail des eryfants est un aspect
particulièrement rér'oltant des misères humaines que le poète décrit. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules; Ils s'en vont, de l'aube au soir" faire étemellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux. qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et-iamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leurjoue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ils semblent dire à Dieu : " Petits comme nous sommes, Notre Père, voyez ce que nous font les hommes I »O servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! Travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu. qui tue, couvre insensée, I-a beauté sur les ftonts, dans les caeurs la pensée, Et qui ferait- c'est là son fruit le plus certain !-D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa seffe, Qui produit la richesse en créant la misère,Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande: " Où va-t-il? Que veut-il ? » Qui brise la jeunesse en fleur !Qui donne, en somme, Une âme à la machine et Ia retire à l'homme !Que ce travail, hai des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme I'opprobre et comme le blasphème ! O Dieu ! Qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux. Qui fait le peuple libre et qui rend I'homme heureuxl l. Airain : bronze.2. Opprobre : honte.
3. Blasphème ; insulte à Dieu.
Texte 2: Charles Baudelaire, << Le Joujou du pauvre », Le Spleen de taris 1861.Dans ce poème en prose, le poète Charles Baudelaire évoque une scène dejeux entre deux enfants, de
milieux sociaux différents. t...1Sur une route derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur d'un joli
château frappé par Ie soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si
pleins de coquetterie.Le luxe, I'insouciance, le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les
croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré,vêtu d'une
robe pourpre, et couverts de plumets et de verroteries. Mais I'enfant ne s'occupait pas de son joujou
préféré, et voici ce qu'il regardait:De I'autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y a avait un autre enfant.
sale, chétil fuligineux, un de ces marmots-parias dont un oeil impartial découwirait la beauté, si.
comme I'oeil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossieq il le nettoyait de la
répugnante patine de Ia misère;A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande roue et le château, l'enfant
pauvre montrait à I'enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet
rare et inconnu. 01 ce joujou, que le petit souillon agaçatl, agitait et secouait dans une boîte grillée,
c'était un rat vivant ! Les parents, par économie sans doute, avaient tiré le joujou de la vie elle-même.
Et les deux enfants se riaient I'un à I'autre fiaternellement, avec des dents d'une égale blancheur
Texte 3: Arthur Rimbaud, << Les Effarés », falisies 1871.Ecrit comme tous les autres poèmes dans son adolescence, ce poème relate une scène où cinq petits
enfants misérables regardent un boulanger faire son pain.Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits.- misère !-
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui I'enfourne
Dans un trou clair.
lls écoutent le bon pain cuire.Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au soufïle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées.
Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie
IIs ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons.
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits pleins de giwe !
-Qu'ils sont là, tous,Collant leurs petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses,
Entre les trous,
Mais bien bas,- comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte, - Et que leur lange blanc ûemblotteAu vent d'hiver...
l. Ravie : en extase, fait écho au titre du poème qui montre les enfants comme ébahis, stupéfaits.
2. Haillons : vêtements déchirés.
3. Lange : carré de coton dont on emmaillote les très jeunes enfants.
4. Tremblotte : s'écrit normalement tremblote.
Texte 4: Jules Laforgue, << La chânson du petit hypertrophique >» Premiers poèmes.Daw cette chanson écrie en langage populaire, le poète fait chanter un enlant atteint d'urc maladie de caeur ( l4,perlrophie
signifie caeur top gros ici) et qui va mourir comme sa mère parce qu'il n'a rien pour se soigner.C'est d'un' maladie d' caeur
Qu'est mort', m'a dit 1'docteur,
Tir-lan-laire !
Ma pauv'mère;
Et quej'irai là-bas,
Fair'dodo z'avec elle.
J'entends mon caeur qui bal,
C'est maman qui m'appelle I
On rit d'moi dans les rues,
De mes min's incongrues
La-i-tou !
D'enfant saoul ;Ah lDieu ! C'est qu'à chaque pasJ'étouff', moi, je chancelle !
J'entends mon caur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
Aussi, j'vais par les champs
Sangloter aux couchants,
La-ri-reste !
C'est bien bête.
Mais le soleil, j'sais pae,
M'semble un caeur qui ruisselle !
J'entends mon caeur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
Ah ! Si Ia p'tit'Gen'viève
Voulait d'mon caeur qui s'crève,
Pi-lou-i !
Ah, oui !
J'suis jaune et triste, hélas !
Elle est ros', gaie et belle I
J'entends mon caeur qui bal
C'est maman qui m'appelle !
Non, tout I'monde est méchant,
Hon le caeur des couchants,
TirJan- laire !
Et ma mère,
Etj'veux aller là-bas
Fair' dodo z'avec elle...
Mon caeur bat, bat, bat, bat...
Dis, Maman, tu m'appelles ?
Les pauwes petits pleins de giwe !
-Qu'ils sont là, tous,Collant leurs petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses,
Entre les trous,
Mais bien bas,- comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte, - Et que leur lange blanc tremblotteAu vent d'hiver...
l. Ravie : en extase, fait écho au tite du poème qui montre les enfants comme ébahis, stupéfaits.
2. Haillons : vêtements déchirés.
3. Lange : carré de coton dont on emmaillote les très jeunes enfants.
4. Tremblotte : s'écrit normalement tremblote.
Texte 4: Jules Laforgue, << La chânson du petit hypertrophique >» Premiers poèmes.Dans ceîte chsnson écrite en langage populaire, le poète fait chanter un enîant atteint d'une maladie de caeur ( lryperlrophie
signifie caeur trop gros ici) et qui va mourir comme sa mère parce qu'il n'a rien pour se soignerC'est d'un' maladie d' caeur
Qu'est mort', m'a dit I'docteuq
Tir-lan-laire !
Ma pauv'mère;
Et quej'irai là-bas,
Fair'dodo z'avec elle.
J'entends mon caeur qui bal,
C'est maman qui m'appelle !
On rit d'moi dans les rues,
De mes min's incongrues
La-i-tou !
D'enfant saoul ;
Ah lDieu ! C'est qu'à chaque pas
J'étouff', moi, je chancelle !
J'entends mon caeur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
Aussi, j'vais par les champs
Sangloter aux couchants,
La-ri-reste !
C'est bien bête.
Mais le soleil, j'sais pae,
M'semble un caeur qui ruisselle !
J'entends mon caeur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
Ah ! Si Ia p'tit'Gen'viève
Voulait d'mon caeur qui s'crève,
Pi-lou-i !
Ah, oui !
J'suis jaune et triste, hélas !
Elle est ros', gaie et belle !
J'entends mon caeur qui bat,
C'est maman qui m'appelle I
Non, tout I'monde est méchant,
Hon le caeur des couchants,
Tirlan- laire !
Et ma mère,
Etj'veux aller là-bas
Fair' dodo z'avec elle...
Mon caeur bat, bat, bat, bat...
Dis, Maman, tu m'appelles ?
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