[PDF] Recommandations pour la pratique clinique Les tumeurs bénignes





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11 mai 2020 par les mycobactéries (Turk 1992). Origine et devenir des cellules du granulome. Le macrophage est la cellule-clé de l'inflammation ...



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L'inflammation granulomateuse est définie le plus souvent de manière plus restrictive comme une inflammation spacialement limitée « folliculaire »



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6 avr. 2010 – Morphologie de la réaction granulomateuse : foyers inflammatoires nodulaires à cellules épithélioides et gigantocellulaires. – Notion de ...



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Le terme d'inflammation granulomateuse fait référence à un large spectre de lésions allant du granulome compact épithélioïde giganto-cellulaire à l'inflammation 



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•L'inflammation granulomateuse inflammatoire spécifique: Forme débutante de la tuberculose: amas de cellules épithéloides sans ou parfois avec quelques 



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Cas de la semaine# 189

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oncle paul

-une inflammation granulomateuse nécrosante des tractus respiratoires supérieur et inférieur. -une glomérulonéphrite. -une vascularite nécrosante des poumons 



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1 janv. 1993 L'inflammation chronique granulomateuse. Veterinary Research BioMed Central



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2 Signification de l'inflammation granulomateuse o. 5. 3 Macrophages et inflammations granulomateuses o. 5. 4 Différentes formes étiologiques de 



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épididymo-testiculaire sans signe inflammatoire : la masse testiculaire était dure



Item 207 (ex item 124) – Sarcoïdose

Inflammation granulomateuse (cf. chapitre 20 « Tuberculose de l'adulte et de l'enfant » La sarcoïdose est une pathologie inflammatoire chronique :.



Untitled

II.4-Formes étiologiques de l'inflammation granulomateuse. A/Tuberculose. B/Sarcoïdose. C/Granulome à corps étranger. D/Autres étiologies de granulomes 



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inflammation granulomateuse épithélioïde et giganto-cellulaire du parenchyme mammaire. En cas de mastite granulomateuse du sein diagnostiquée à l'histologie 



Item 155 (ex item 106) – Tuberculose de ladulte et de lenfant

L'inflammation granulomateuse correspond à la formation dans les tissus de Attention : ne pas confondre le terme de « granulome inflammatoire » ...

681
,DB;BF2GD CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français)

91 boulevard de Sébastopol - 75002 Paris

"B;5FM1 BD4.A5E.F5BA E. DARAoe, président (gynécologue obstétricien, CHU, Paris), V. L AVOUÉ, coordonnateur (gynécologue obstétricien, CHU, Rennes), X. F RITELméthodologiste (gynécologue obstétricien, CHU, Poitiers) (LC2DFE1G4DBGC212FD.I.5: M. ANTOINE(anatomopathologiste, CHU, Paris), F. BELTJENS (anatomopathologiste, ESPIC, Dijon), S. BENDIFALLAH(gynécologue obstétricien, CHU, Paris), M. BOISSERIELACROIX(radiologue, ESPIC,

Bordeaux), L. B

OULANGER(gynécologue obstétricien, CHU, Lille), G. C ANLORBE(gynécologue obstétricien, CHU, Paris), S. CATTEAU- J ONARD(gynécologie médicale, CHU, Lille), N. CHABBERT-BUFFET (gynécologue obstétricien, CHU, Paris), F. CHAMMING"S(radiologue,

CHU, Paris), E. C

HÉREAU(gynécologue obstétricien, ESPIC, Marseille), J. C HOPIER(radiologue, CHU, Paris), C. COUTANT(gynécologue obstétricien, ESPIC, Dijon), J. D

EMETZ(gynécologue obstétricien, CHU,

".,422(3-(:0439B

54;7B1(B57(:06;.B,10306;.

%.9B:;2.;79B)C30/3.9B-;B9.03 :.A:.B,4;7: a-06$#7:26:-#:L0--%*#:.;,0.-:"#7:*=.$0-0*<#7: #;:07;$;6,,#.7:'6. ,7 Lille), R. FAUVET(gynécologue obstétricien, CHU, Caen), N. GUILHEN (gynécologue obstétricien, CHU, Poitiers), O. KERDRAON(anatomo- pathologiste, CHU, Lille), E. L

AAS(gynécologue obstétricien, CHU,

Paris), G. L

EGENDRE(gynécologue obstétricien, CHU, Angers), C. M ATHELIN(gynécologue obstétricien, CHU, Strasbourg), C. NADEAU (gynécologue obstétricien, CHU, Poitiers), C. NGO(gynécologue obstétricien, CHU, Paris), L. O

ULDAMER(gynécologue obstétricien,

CHU, Tours), A. R

AFII(gynécologue obstétricien, CHU, Montpellier),

M.N. R

OEDLICH(radiologue, CHU, Strasbourg), J. SEROR(gynécologue obstétricien secteur privé, Paris), J.Y. S

EROR(radiologue secteur privé,

Paris), I. T

HOMASSINNAGGARA(radiologue, CHU, Paris), C. TOUBOUL (gynécologue obstétricien, CHI, Créteil), C. UZAN(gynécologue obstétricien, CHU, Paris) )20F2GDE S. A LRAN(gynécologue obstétricien, FP reconnue d"utilité publique, Paris), C. B EZU-LEPILLIER(gynécologue obstétricien, CHU,

Paris), P. B

IGEL(anatomopathologiste secteur privé, Paris), G. BOIVIN (radiologue, ESPIC, Rennes), J.L. BRUN(gynécologue obstétricien,

CHU, Bordeaux), G. C

ARRASSET(chirurgie gynécologique secteur

privé, Saint-Denis, La Réunion), B. de K

ORVIN(radiologue, ESPIC,

Rennes), Y. D

ELPECH(gynécologue obstétricien, CHU, Paris),

F. d"H

ALLUIN(gynécologue obstétricien secteur privé, Saint-Grégoire), T. G AUTHIER(gynécologue obstétricien, CHU, Limoges), C. HUCHON (gynécologue obstétricien, CHI, Poissy), J. LEVÊQUE(gynécologue obstétricien, CHU, Rennes), M. M

ULLER(gynécologue obstétricien,

CH, Morlaix), R.J. S

ALMON(chirurgien cancérologue secteur privé,

Paris)

682
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vFFByè[ Z HA" CvGéB?Bàè" @v?èàA" yB@@" HA" @BzèÉèyvGèBA BD; 7EAG; mamelonnaire unilatérale, une adénopathie axillaire, des contours irréguliers, un écoulement mamelonnaire, sans qu"aucun signe clinique ne soit suffisamment spécifique pour une étiologie bénigne ou maligne (NP2). Nt hfz ij iAhuÉàjy"j i(Étj sfzzj vfrvfgrj iÉ zjot- or jz" yjhussftiA ij yAfrozjy Étj osfmjyoj iÉ zjot )myfij I, En cas de masse palpable, l"association d"une mammographie et d"une échographie bidimensionnelle présente des seuils de sensibilité et de valeur prédictive négative (VPN) excellents (proches de 100 %) pour éliminer un cancer (NP3). Ces seuils sont supérieurs à ceux de la mammographie et de l"échographie prise individuellement pour diagnostiquer un cancer (NP3). En cas de masse palpable, l"élastographie statique en complément de l"échographie conventionnelle diminue le taux de biopsies inutiles (NP2) et l"élastographie de cisaillement augmente la spécificité de l"échographie seule pour le diagnostic de cancer (NP3). Une IRM mammaire en cas de masse palpable et de normalité de la mammographie et/ou de l"échographie présente une valeur prédictive négative (VPN) de 100 % mais une valeur prédictive positive (VPP) de 25 % pour le diagnostic de cancer (NP4). Mftz r(jévruyf"out i(Ét zètiyusj ij sfzzj vfrvfgrj- or jz" yjhussftiA ij yAfrozjy fÉ suotz Étj Ahnumyfvnoj )myfij I,0 Sf sfssumyfvnoj jz" fzzuhoAj @ r(Ahnumyfvnoj jt luth"out iÉ hut"jé"j hrotoxÉj )?mj ij rf vf"ojt"j- rjz ft"AhAijt"z vjyzuttjrz j" lfsorofÉé- r(jéfsjt hrotoxÉj,0 ,E947; B176v)qC6,v16.4 55 B176v)CvA,16 o5 AB1B,pvLtM Une inflammation du sein ou mastite est définie par un sein rouge et chaud, très souvent associé à des douleurs. L"inflammation du sein est une présentation clinique rare et représente moins de 1 % des pathologies mammaires (NP3). Il existe de nombreuses étiologies qui peuvent être regroupées en 3 catégories diagnostiques : malignes, infectieuses, et inflammatoires non infectieuses. Un certain nombre de signes cliniques sont significativement associés à une pathologie maligne comme une peau d"orange, une localisation supéro-externe, les antécédents personnels et familiaux de cancer du sein, un âge plus avancé (après 50 ans) sans qu"aucun de ces signes cliniques ne soit suffisamment spécifique pour affirmer un cancer ou une lésion bénigne 685
pR"xs és o9vus r sv du sein (NP4). Rr jz" yjhussftiA ij yAfrozjy Étj osfmjyoj iÉ zjot jt hfz i(otlrfssf"out iÉ zjot )myfij L,0 L"échographie permet d"apporter des signes pouvant orienter d"emblée vers un cancer inflammatoire comme une masse et la présence d"adénopathies suspectes (NP3). La mammographie permet également de voir des signes inflammatoires suspects comme une épaisseur diffuse de la peau ou une masse et des microcalcifications, mais elle est moins spécifique que l"échographie et plus difficile à interpréter chez des patientes jeunes de moins de 30 ans (NP3). L"IRM est l"examen le plus sensible ( > 95 %) car elle apporte une combinaison de signes et de données dynamiques (NP3). Une volumineuse masse, l"infiltration du muscle grand pectoral et l"oedème périphérique, pré-pectoral et pectoral sont des signes suspects de cancer à l"IRM (NP3). Le traitement antibiotique d"épreuve est le traitement de première intention des inflammations du sein lorsqu"il n"existe pas de signe immédiat de cancer inflammatoire (NP4). Mftz r(jévruyf"out i(Ét zjot otlrfssf"uoyj- or jz" yjhussftiA ij yAfrozjy Étj Ahnumyfvnoj sfssfoyj fàjh jévruyf"out ijz foyjz féorrfoyjz fotzo xÉ(Étj sfssumyfvnoj )myfij L,0 Sf sfssumyfvnoj vuÉyyf B"yj iollAyAj jt hfz ij iuÉrjÉy osvuy"ft"j0 Nt r(fgzjthj ij rAzout zÉzvjh"j @ r(osfmjyoj- or jz" yjhussftiA Ét "yfo"jsjt" ft"ogou"oxÉj i(AvyjÉàj )myfij L,0 Nt hfz i(Ahnjh i(Ét "yfo"jsjt" i(AvyjÉàj vfy ft"ogou"oxÉj- or jz" yjhussftiA ij yAfrozjy Étj gouvzoj fvyCz osfmjyoj iÉ zjot )myfij I,0 Nt hfz ij vjyzoz"fthj ij rf sfz"o"j otlrfssf"uoyj- sBsj fvyCz gouvzoj uÉ "yfo"jsjt" i(AvyjÉàj ft"ogou"oxÉj- or jz" yjhussftiA ij yAfrozjy Étj RbT )myfij L,0

9;1A,v,6v(0 ;/,v),Av5 AB1B,Av16.4 55 B71;,Av,B

16.,(B1,CA,Av)CvA,16vLbM

On distingue les mastites infectieuses aiguÎs (abcès du sein) des mastites chroniques qui peuvent être infectieuses ou non infectieuses. Les abcès péri-aréolaires sont la forme clinique d"abcès non puerpéraux la plus fréquente (90 %) ; ils sont cependant rares, représentant 1 à 2 % des pathologies mammaires symptomatiques, et surviennent le plus souvent chez la femme jeune (âge moyen de

40 ans). Le tabagisme est un facteur de risque de développer un abcès

péri-aréolaire (NP3) et un facteur de récidive (NP4). En cas d"abcès 686
put rétro-aréolaire, l"arrêt de l"intoxication du tabagisme pourrait diminuer le risque de récidive. Le Staphyolococcus aureusest le pathogène le plus souvent impliqué (32 à 79 % des cas) (NP4). En cas de culture bactériologique stérile sur milieux standard, des germes comme les mycobactéries ou les germes anaérobies peuvent être retrouvés.

En cas d"abcès résistant au

traitement ou récidivant, lorsque les cultures sont stériles, la recherche de germes spéciaux (mycobactéries et anaérobies) sur des milieux spécifiques pourrait être utile. En cas d"abcès du sein, l"aspiration/drainage à l"aiguille est équivalente à la chirurgie en termes de récidive pour les abcès de moins de 5 cm (NP4). Compte tenu du caractère moins invasif de l"aspiration/drainage par rapport à la chirurgie, il est recommandé de réaliser en première intention une aspiration/drainage à l"aiguille pour les abcès de moins de 5 cm, en y associant une antibiothérapie (grade C) . Les données ne sont pas suffisantes pour recommander une durée particulière d"antibiothérapie même si la plupart des auteurs proposent 7 à 10 jours de traitement. Pour les abcès de plus de 5 cm, les données ne sont pas suffisantes pour recommander une chirurgie première ou une aspiration/drainage. La présentation initiale d"un cancer du sein sous forme d"abcès est rare (NP4). Il n"est pas recommandé de prise en charge chirurgicale d"un abcès du sein, uniquement à visée histologique (grade C) . Un abcès du sein révélant un cancer du sein sous-jacent est toujours associé

à une masse (NP4).

En présence d"un abcès, il est recommandé de réaliser une biopsie en cas de masse ou de symptomatologie persistante (grade C) (figure 1). La mastite granulomateuse idiopathique (MGI) est une pathologie rare, représentant moins de 0,5 % à 1,8 % des mastopathies. Il s"agit d"une pathologie quasi exclusive de la femme jeune en période d"activité génitale (âge moyen 32 ans), même si d"exceptionnels cas ont été décrits chez l"homme, chez des adolescentes, ou des femmes ménopausées. Son diagnostic est histologique : il s"agit d"une inflammation granulomateuse épithélioÔde et giganto-cellulaire du parenchyme mammaire.

En cas de mastite granulomateuse du sein

diagnostiquée à l"histologie, il semble utile de rechercher une étiologie : infection par corynébactéries, tuberculose, maladie de système (sarcoÔdose, maladie de Wegener...) . En l"absence d"autre étiologie identifiée, il s"agit d"une mastite granulomateuse idiopathique (MGI). L"étiopathogénie de la MGI est mal définie. Cliniquement, la MGI se présente généralement sous forme de masses inflammatoires (forme pseudo-tumorale dans 55 à 100 % des cas), souvent douloureuses (11 à 687

RPC- LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN

688
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96 % des cas). Une forme abcédée est également possible, avec un

écoulement dans 7 à 16 % des cas. Différentes options thérapeutiques ont été proposées. L"abstention thérapeutique n"a été étudiée que sur des cas cliniques et les critères permettant de choisir cette option ne sont pas définis. La chirurgie permet une résolution plus rapide des symptômes, sans empêcher la récidive de la MGI (NP4). La corticothérapie semble moins invasive en première intention (figure 2). La mastite à plasmocytes est définie histologiquement par un infiltrat inflammatoire à nette prédominance plasmocytaire, abondant et diffus, entourant des canaux extra-lobulaires et des lobules. Une réaction macrophagique peut être associée, en rapport avec une résorption de débris intra-canalaires épithéliaux et lipidiques induits par l"inflammation. Des lymphocytes et des polynucléaires neutrophiles peuvent être présents, constituant des contingents mineurs de l"infiltrat inflammatoire. La mastite à plasmocytes est à rapprocher de l"ectasie canalaire et de la galactophorite ectasiante. En effet, certains auteurs distinguent ces entités mais d"autres les considèrent comme des stades évolutifs différents de la même maladie ou des présentations différentes d"un même processus pathologique. La fréquence de ces entités histologiques varie en fonction des séries : 1,1 % des patientes présentant un symptôme mammaire à 12,3 % des patientes avec une histologie pour une chirurgie mammaire dont 1/3 étaient symptomatiques avaient une ectasie canalaire (NP4). Les patientes avec ectasie canalaire sont plus âgées (moyenne 58 ans) que les patientes 689

RPC- LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN

,MHqi;mpmLm RHaiMnIS;m:;mciMj;m;Um6I3iH;m:;jmS3jnMn;jmHi3UqRaS3n;qj;j avec une mastite à plasmocytes (moyenne d"âge 33 ans). Les facteurs de risque de la mastite à plasmocytes sont l"hyperprolactinémie (NP4), le tabagisme (NP2), et les infections bactériennes (NP4). Concernant l"ectasie canalaire, aucun facteur de risque n"a été identifié. La symptomatologie de la mastite à plasmocytes correspond à des douleurs, une masse juxta-aréolaire, une rétraction du mamelon, un écoulement mamelonnaire. La mastite à plasmocytes se manifestant par des masses péri-aréolaires inflammatoires a tendance à récidiver. En cas de mastite à plasmocytes, l"antibiothérapie à large spectre semble inefficace et l"intervention chirurgicale peut se compliquer d"une infection, de récidives et d"une fistule mamelonnaire (NP4). Nt ijnuyz i(Étj zÉzvohout ij sfromto"A tAhjzzo"ft" Étj hnoyÉymoj- or jz" yjhussftiA r(fgz"jt"out "nAyfvjÉ"oxÉj jt vyjsoCyj ot"jt"out iftz rj "yfo"jsjt" ij rf sfz"o"j @ vrfzsuhè"jz )myfij L,0

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Un écoulement mamelonnaire (EM) est défini par une extériorisation de liquide d"un ou des deux mamelons. Il peut provenir d"un seul pore (unipore) ou de plusieurs et peut avoir une couleur et un aspect variables. Il peut être spontané ou provoqué et survient en dehors de la lactation ou de la période du post-partum. Les galactorrhées sont considérées comme physiologiques pendant et après une grossesse et jusqu"à un an après un éventuel allaitement. Les EM lactescents, multipores, provoqués, bilatéraux peuvent avoir une cause endocrinologique (adénome pituitaire, hypothyroÔdie primitive, production ectopique de prolactine dans certains carcinomes bronchogéniques et en cas de désordres hypothalamiques) et justifient donc d"un dosage de la prolactinémie associé ou non à un bilan hormonal complémentaire (grade C). Ils peuvent également avoir une cause pharmacologique, qu"il convient de rechercher à l"interrogatoire. Les autres types d"EM (clairs, hydriques, jaunâtres ou séreux, roses, séro-sanglants ou sanglants) sont considérés comme pathologiques et doivent faire éliminer la présence d"un cancer sous-jacent. L"EM sanglant est le plus prédictif de cancer du sein sous-jacent (NP2). En cas d"EM unipore coloré, notamment sanglant, un diagnostic de lésion invasive est posé dans 5-33 % des cas. 690
put La galactographie est plus sensible que la mammographie ou la cytologie pour la détection des lésions intracanalaires mais la différenciation entre lésion bénigne et maligne par la galactographie seule est quasi impossible (NP4). Elle présente comme autre limitation l"impossibilité de détecter des lésions multiples ou des lésions de canaux différents. Il s"agit d"un examen relativement invasif, long à réaliser avec des complications potentielles. La sensibilité de la mammographie en cas d"EM pour détecter un cancer varie de 10 à

68,4 % (NP4). La sensibilité de l"échographie en cas d"EM pour

détecter un cancer varie de 20 à 100 % selon les séries (NP4). L"IRM a été considérée sur la dernière décennie comme la meilleure alternative à la galactographie en raison de sa sensibilité élevée (de 50 à 100 %) autant pour les lésions papillaires que pour les lésions malignes tout en ayant l"avantage d"être une technique non invasive (NP4). Il n"existe pas de preuve sur la performance diagnostique de l"analyse cytologique de l"écoulement mamelonnaire pour permettre d"émettre une recommandation sur sa réalisation.quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1

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