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La Fontaine Le torrent et la rivière Un apologue : un récit au

Le Torrent et la Rivière. Avec grand bruit et grand fracas. Un Torrent tombait des montagnes : Tout fuyait devant lui ; l'horreur suivait ses pas ;.





Torrents et rivières de montagne dynamique et aménagement

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Le torrent et la rivière. Du ruisseau au fleuve du marais à l'océan



Séquence 5 : dire lire et écrire autour des Fables de La Fontaine

le Torrent et la Rivière » de La Fontaine Un Torrent tombait des montagnes : ... Deux mois plus tard à la date dite



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8 avr. 1997 Les crues des torrents crues torrentielles au sens strict



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LES CRUES DES RIVIÈRES

8 avr. 1997 Dans notre région pour les ruisseaux et torrents



Le torrent et la rivière OK

LA FONTAINE « Le Torrent et la rivière » Fables VIII 23 (1678) _____ 1 Fleuve des Enfers (mythologie) que devait franchir l’âme des morts La Fontaine "Le torrent et la rivière" Un apologue : un récit au service d'une morale Il est donc naturel d'étudier les qualités du récit en ce demandant ce qui

Quelle est la signification du torrent et la rivière ?

Le Torrent et la Rivière est la vingt-troisième ( 23ème ) fable du livre VIII de Jean de La Fontaine, placé dans le second recueil des Fables de La Fontaine et édité pour la première fois en 1678. Une autre de ces petites perles dans laquelle le Torrent symbolise l' homme et la Rivière la femme.

Qu'est-ce que le torrent et la rivière ?

Le Torrent et la Rivière, écrits avec majuscules sont représentatifs des torrents et des rivières mais aussi des gens "avec" et "sans bruits" : ce sont des types ... III ) La problématique de cette Fable de jean de la Fontaine. Le fabuliste a donc choisi le genre de la fable pour nous transmettre une réflexion sur la nature humaine.

Pourquoi le Torrent symbolise-t-il l'homme et la rivière la femme ?

Une autre de ces petites perles dans laquelle le Torrent symbolise l' homme et la Rivière la femme. C’est au cœur du dix-septième siècle classique que Jean de la Fontaine, empruntant les traces de ses illustres prédécesseurs (Esope, Phèdre, Pilpay), livre à ses lecteurs ses Fables, véritable condensé de sagesse populaire.

Pourquoi lire l’enfant et la rivière ?

«L’enfant et la rivière», les eaux merveilleuses du pays de l’enfance. Grand classique de la littérature scolaire, «L’enfant et la rivière» d’Henri Bosco a donné le goût de l’aventure à des millions de jeunes lecteurs. Au cœur de ce roman d’apprentissage coule la Durance, fleuve provençal sauvage aux eaux peuplées de poissons et de songes.

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L'eau de La Fontaine

C'est un classique des mots croisés : en quatre lettres, l'eau de La Fontaine. Onde. La réponse n'est pas très difficile à trouver quand, de ses lointains souvenirs de bancs d'école, on a gardé en mémoire l'agneau se désaltérant "dans le courant d'une onde pure" ou le héron côtoyant une rivière où "l'onde était transparente, ainsi qu'aux plus beaux jours". La Fontaine, par on ne sait quelle fierté propre aux littérateurs, rechignait-il à parler simplement de l'eau ? Vérifications faites, il n'en est rien. Celle-ci - en trois voyelles, dont certains sourient à l'idée qu'aucune n'est prononcée et qu'on appelle une quatrième pour la dire - apparaît même plus souvent que l'onde. Toutefois quelques détours par ses fables nous en apprennent un peu plus sur sa vision du "liquide élément". Deux remarques, avant d'entrer dans le vif du sujet (voir aussi les notes ci- contre). D'abord, d'un point de vue étymologique, la langue française a hérité de deux mots latins pour désigner ce qui nous occupe ici : 'aqua', qui a donné 'eau' après avoir passé par toutes sortes de mutations linguistiques (egua, ewe, eaue, ...), s'applique à l'élément naturel ; 'unda', 'onde', signifie une eau qui coule ou dont la surface est en mouvement, mais l'usage de ce mot s'est finalement perdu, il n'est guère plus employé que dans des textes poétiques. Ensuite, il importe de se souvenir que pendant une bonne dizaine d'années, Jean de La Fontaine, au nom prédestiné, a exercé la fonction de Maître des Eaux et Forêts du canton de Château-Thierry, à l'est de Paris, sur la Marne. Si cette charge, dit-on, ne lui fut guère pesante, il en aura profité pour affiner ses dons d'observation de la nature, en particulier des étangs et de leur faune, et des pratiques de la pêche. Hérons et grenouilles faisaient alors partie de son proche univers.

Le torrent et la rivière

Du ruisseau au fleuve, du marais à l'océan, des puits aux fossés de château, l'hydrologie des fables est assez exhaustive. Les messages se voulant les plus universels possibles, les cours d'eau y sont généralement anonymes. Mais on y rencontre quelques brèves allusions à la Seine, au Rhin, au Danube, ... et au

Styx, fleuve des enfers.

Et des fontaines, direz-vous ? Le mot ne figure que trois fois dans les fables, dont une au sens manifeste d'un lieu d'où surgit une eau de source, non d'un bassin construit, et une autre fois sous le nom mythique de Fontaine de Jouvence, symbole de continuel rajeunissement et d'immortalité. Le torrent et la rivière (1) méritent une mention particulière puisque La Fontaine leur dédie l'un de ses récits et en fait même les témoins privilégiés, pour ne pas dire les acteurs involontaires, de la mort d'un innocent voyageur traqué par des voleurs.

Portrait de

Jean de La Fontaine

Frontispice,

dessin de A.Sandos

Jean de La Fontaine,

Maître des Eaux

et des Forêts

C'est en 1652, alors âgé de 31

ans, que La Fontaine devient

Maître particulier des Eaux et

Forêts du canton de Château-

Thierry, ce qui lui conférait

des tâches de surveillance et de contrôle, mais dont il tirait aussi un certain nombre de droits et d'avantages pécuniaires et matériels. Il s'occupait de la chasse, des forêts et du réseau hydrographique de sa maîtrise.

À ce titre, il devait veiller au

bon entretien des douves, rivières, ruisseaux, étangs et mares, faisait supprimer les barrages non autorisés, jugeait les contrevenants, surveillait la pêche et la commercialisation du poisson. (Informations extraites du site de Jean-Marc Bassetti, www.lafontaine.net, que l'on consultera avec grand intérêt). "Avec grand bruit et grand fracas Un torrent tombait des montagnes : Tout fuyait devant lui : l'horreur suivait ses pas

Il faisait trembler les campagnes.

Nul voyageur n'osait passer

une barrière si puissante.

Il rencontra sur son passage

Une rivière dont le cours,

Image d'un sommeil doux, paisible et tranquille,

Lui fit croire d'abord ce trajet fort facile:

Point de bords escarpés, un sable pur et net."

Mais l'image est fallacieuse, puisque "l'onde noire" de la rivière finit par emporter l'infortuné et sa monture. Notre fable s'accompagne d'une morale déroutante en ce qu'elle contredit notre pesée habituelle des rapports de confiance : "Les gens sans bruit sont dangereux, il n'en est pas ainsi des autres".

La République aquatique

Les milieux aqueux, dans les fables de La Fontaine, sont fréquentés par toutes sortes de personnages, ânier et berger, pêcheur et marchand, enfant et maître d'école (pour qui, soit dit en passant, le poète ne semble pas avoir beaucoup d'estime), un homme cherchant sa femme noyée, ou, en plus inattendus, un cuisinier, un astrologue, un gentilhomme et un fils de roi, ou encore un juge arbitre, un hospitalier et un solitaire. Mais, vu que ce genre littéraire use abondamment des bestiaires et de la symbolique animale, les points d'eau servent d'abord de décor aux va-et- vient d'une faune très variée : du cygne et de l'oison "faisant leurs galeries", aux castors qui "savent en hiver élever leurs maisons", en passant par le héron "au long bec emmanché d'un long cou", le cerf se mirant "dans le cristal d'une fontaine" ou l'hirondelle "caracolant, frisant l'air et les eaux". On y assiste aussi à des rencontres bien typées, des moins insolites - poissons et cormoran, grenouille et rat, colombe et fourmi, etc. - aux plus improbables, heureuses ou fatales : le loup et l'agneau, les deux chiens et

l'âne mort, l'âne chargé d'éponges et l'âne chargé de sel, le singe et le

dauphin. Dans cet univers hydrophile, ce sont les grenouilles qui occupent la place la plus en vue : pas moins de six titres sont réservés à cette "gent marécageuse (...) fort sotte et fort peureuse". Un lièvre passe-t-il sur le bord de l'étang ? "Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes, grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes !" Deux taureaux se battent-ils pour Madame la Génisse ? Voilà nos batraciens du "peuple croassant" (sic) craindre que l'un d'eux ne se réfugie dans leurs marais et règne sur les roseaux, les "foulant aux pieds jusques au fond des eaux". En matière de gouvernance précisément - voilà qui nous ramène au temps présent - les "citoyennes des étangs" sont fort indécises. Un jour, elles vantent du marais "les moeurs des habitants, et le gouvernement de la chose publique aquatique". Un autre jour, "se lassant de l'état démocratique", elles font tant de bruit que Jupiter décide de les soumettre au pouvoir monarchique. L'opinion publique serait-elle à ce point versatile ?

Le torrent et la rivière

Dessin de Gustave Doré

Aqua et Unda

"Entre 'aqua' et 'unda', deux grandes différences : le premier mot faisait de l'eau un principe, un être actif, un dieu ; le second y voyait une chose, un milieu perçu,

éprouvé, sensible, dans ses

diverses manifestations, de l'océan au ruisseau, du lac au contenu de la jarre, de l'eau qui supporte les navires à celle qui fait pousser les plantes et désaltère." (Alain Rey, Le Monde diplomatique, mars 2005)

Adieu joncs et marais La Fontaine n'avait certainement pas prévu les grands débats du 21e siècle

sur les aléas du réchauffement climatique. Mais dans "Le Soleil et les Grenouilles" (2), on voit les reines des étangs ("que coûte-t-il d'appeler les choses par noms honorables ?") se plaindre de leur destinée auprès du roi céleste, lequel aurait eu dessein "de songer à l'hyménée", et redouter que de ce mariage naisse une smala de jeunes astres brûlants : "Que ferons-nous, s'il lui vient des enfants?

Dirent-elles au Sort: un seul Soleil à peine

Se peut souffrir. Une demi-douzaine

Mettra la mer à sec et tous ses habitants.

Adieu joncs et marais : notre race est détruite;

Bientôt on la verra réduite

À l'eau du Styx."

"Pour un pauvre animal, Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient pas mal", commente le fabuliste qui ailleurs met aussi en scène les "filles du limon" criant révolte et appelant à la mobilisation contre ce Soleil qui, "à leur dire, allait tout consumer". Elles osent cabaler contre leur bienfaiteur qui pourtant leur garantissait "assistance et protection" et les mettait à l'abri de la guerre,

de la pauvreté et autres semblables désastres. À méditer, peut-être, à la

veille du Sommet Rio+20 sur le développement durable ... "Ambassades coassantes

Allaient dans tous les États :

À les ouïr, tout le Monde,

Toute la machine ronde

Roulait sur les intérêts

De quatre méchants marais.

Cette plainte téméraire

Dure toujours ; et pourtant

Grenouilles doivent se taire,

Et ne murmurer pas tant :

Car si le Soleil se pique,

Il le leur fera sentir ;

La République aquatique

Pourrait bien s'en repentir."

Buvons toute cette eau

Tout à ses tâches de Maître des Eaux et des Forêts, La Fontaine ne prête guère attention à l'eau dont hommes et bêtes s'alimentent pour survivre. On se souvient pourtant que c'est sous un faux prétexte portant sur la qualité de l'eau et de sa 'pollution' que le loup s'en prend à l'agneau : "Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?" Malgré son manque d'expérience, sa victime sait dans un bassin versant distinguer l'amont de l'aval et fait remarquer à la bête cruelle "que je me vas désaltérant dans le courant, plus de vingt pas au-dessous d'elle ; et que par conséquent, en aucune façon, je ne puis troubler sa boisson". Plus stupides que méchants, deux chiens s'imaginent qu'il leur suffit de boire toute l'eau qui les sépare d'un "âne mort qui flottait sur les ondes" pour pouvoir ensuite faire provision de pâtée pour la semaine. Suite logique : "ils perdirent l'haleine, et puis la vie ; ils firent tant qu'on les vit crever à l'instant".

Les grenouilles qui

demandent un roi

Dessin de Gustave Doré

Références des

principales citations (1) "Le Torrent et la Rivière", Livre

VIII (23)

(2) Il existe deux fables différentes portant le même titre "Le Soleil et les Grenouilles" : l'une est parue dans le Livre VI (12) de l'édition officielle, l'autre hors recueil. (3) "L'Enfant et le Maître d'école",

Livre I (19)

(4) "L'Homme et son Image", Livre

I (11)

(5) "Le Cerf se voyant dans l'eau",

Livre VI (9)

(6) "Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire" , Livre XII (29) (7) "Epilogue", Livre XI (10) L'eau, chez le fabuliste, paraît plus souvent liée au danger de mort qu'à la vie, mais souvent par la faute de ceux qui l'approchent, imprudemment - telle cette "femme qui dans les flots avait fini ses jours par un sort déplorable" - ou stupidement, à l'image de l'âne chargé d'éponges, qui traversant une rivière, vit son fardeau s'emplir d'eau et devenir si pesant qu'il ne put gagner le bord, contrairement à son compagnon chargé de sel se diluant peu à peu dans le courant. Fort heureusement, d'autres, pris aux pièges du fleuve, s'en sortent sains et saufs (3) : "Un jeune enfant dans l'eau se laissa choir,

En badinant sur les bords de la Seine.

Le ciel permit qu'un saule se trouva

Dont le branchage, après Dieu, le sauva."

Troublez l'eau : vous y voyez-vous ?

La Fontaine connaît Narcisse. Dans "L'homme et son image" (4), il décrit un bellâtre "qui s'aimait sans avoir de rivaux" et accusait tous les miroirs du monde d'être faux et de ne pas refléter sa perfection. Par peur autant que par dépit, il s'enfuit. "Mais un canal, formé par une source pure,

Se trouve en ces lieux écartés:

Il s'y voit, il se fâche, et ses yeux irrités

Pensent apercevoir une chimère vaine.

Il fait tout ce qu'il peut pour éviter cette eau;

Mais quoi, le canal est si beau

Qu'il ne le quitte qu'avec peine."

Ce thème de l'eau-miroir - auquel Gaston Bachelard a consacré quelques- unes des pages de son célèbre essai sur 'L'eau et les rêves' - revient plusieurs fois dans les fables. D'abord dans "Le cerf se voyant dans l'eau" (5) : "Dans le cristal d'une fontaine

Un cerf se mirant autrefois

Louait la beauté de son bois,

Et ne pouvait qu'avecque peine,

Souffrir ses jambes de fuseaux,

Dont il voyait l'objet se perdre dans les eaux."

Puis dans "Un animal dans la lune", où dans un débat philosophique sur la question de savoir si les hommes sont dupés par leurs sens, le récit conclut qu'il appartient à l'homme de faire preuve de jugement et de "rectifier" ce qu'il voit en faisant appel au raisonnement et à l'analyse : "quand l'eau courbe un bâton, ma raison le redresse : la raison décide en maîtresse." Enfin, ultime sagesse, dans "Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire" (6), La Fontaine invite ses lecteurs à suivre les conseils d'un contemplatif pour qui "apprendre à se connaître est le premier des soins qu'impose à tous mortels la Majesté suprême", ce qui n'est possible "qu'aux lieux pleins de tranquillité" :

Les poissons et le cormoran

Dessin de Gustave Doré

"Troublez l'eau: vous y voyez-vous?

Agitez celle-ci. - Comment nous verrions-nous?

La vase est un épais nuage

Qu'aux effets du cristal nous venons d'opposer.

- Mes frères, dit le saint, laissez-la reposer,

Vous verrez alors votre image.

Pour vous mieux contempler demeurez au désert." En d'autres mots : les lieux les plus propices aux retrouvailles avec soi-même et au ressourcement intérieur seraient donc ceux d'où l'eau est absente. Voilà un paradoxe qui renvoie aux fondements mêmes de la spiritualité biblique et des grandes traditions religieuses. Mais on n'oubliera pas non plus cette réflexion bien connue du 'Petit Prince' de Saint-Exupéry : "Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache toujours un puits".

Ô Mesdames les Eaux

Le fabuliste, comme d'autres poètes, pratique allègrement l'art de personnifier les animaux, les objets et même les choses abstraites, de les doter d'émotions et de sentiments, de qualités et de défauts qui n'appartiennent qu'au genre humain. Chez La Fontaine, le bestiaire compte ainsi une bonne centaine d'animaux qui pensent et parlent, montrent ruse ou sagesse. Le chêne et le roseau lient conversation, ce que font aussi le pot de terre et son compère de fer. Mais rien de tout cela pour l'eau : jamais elle n'a droit à la parole, elle est rarement sujet d'une phrase. Et ses qualificatifs dépendent de ceux qui la regardent, la recherchent ou s'en méfient : pure et transparente, rapide et agitée, noire et menaçante. L'eau reste quoi qu'il en soit un élément naturel et n'a pas de statut social. À une exception près. Un berger, qui avait investi ses avoirs dans le commerce naval et avait tout perdu dans un naufrage, s'en prend un jour à la mer et l'apostrophe en usant de fausses politesses : "Vous voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux, dit-il, adressez-vous, je vous prie, à quelque autre : ma foi ! vous n'aurez pas le nôtre".

Epilogue

Il y aurait très certainement encore beaucoup à dire, affiner, comparer dans l'inventaire du monde aquatique décrit par Jean de La Fontaine. Pas de conclusion décisive donc, et encore moins de morale à tirer de ce trop rapide recensement. Pour l'instant, et c'est la moindre des politesses, on laissera le dernier mot au Maître des Eaux et des Forêts de Château-Thierry (7). "C'est ainsi que ma muse, aux abords d'une onde pure

Traduisait en langue des Dieux

Tout ce que disent sous les cieux

Tant d'êtres empruntants la voix de la nature."

Bernard Weissbrodt

aqueduc.info avril 2012

Le Juge arbitre,

l'Hospitalier et le Solitaire

Dessin de Gustave Doré

Les illustrations de ce texte

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