[PDF] Animal : Définition philosophique (fiche personnelle)





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Animal : Définition philosophique (fiche personnelle)

2) (courant) animaux supérieurs. 3) animal au sens (1) ou (2) pensé dans son rapport de différence d'avec l'homme.



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Philosophie et Société Esquisse d'une contribution à la définition de la fonction sociale du philosophe samedi 26 novembre 2011 Bethencourt Julien

  • C'est quoi le bon sens en philosophie ?

    Le bon sens consiste à savoir se souvenir, je le veux bien, mais encore et surtout à savoir oublier. Le bon sens est l'effort d'un esprit qui s'adapte et se réadapte sans cesse, changeant d'idée quand il change d'objet. C'est une mobilité de l'intelligence qui se règle exactement sur la mobilité des choses.
  • Quelle est la différence entre le sens et la signification ?

    Pour César Du Marsais (1765), la signification est le contenu d'un mot isolé, tandis que le sens est le contenu d'un mot dans le contexte d'une expression ou phrase. La distinction intervient donc ici sur les niveaux de la description (mot ou texte).
  • Quel est le sens de la vie selon les philosophes ?

    Selon le Platonisme, le sens de la vie serait d'obtenir la plus haute forme de connaissance, l'Idée du Bien - l'idée d'où dériverait toutes les choses bonnes et utiles.
  • 1. Spécialiste de philosophie. 2. Personne qui élabore une doctrine philosophique.
Animal : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr

Animal

1)(traditionnellement) être vivant organisé, doté de mobilité et de sensibilité.

a.(Science) organismes vivants multicellulaires eucaryotes1, caractérisés par leur hétérotrophie et leur motilité.

2)(courant) animaux supérieurs.

3)animal au sens (1) ou (2), pensé dans son rapport de différence d'avec l'homme.

Traditionnellement, (1) un être vivant organisé, doté de mobilité et de sensibilité2. Le terme

est extrêmement courant et son usage fortement connoté. La dimension imaginaire et symbolique de

l'animal l'emporte de très loin sur sa dimension réelle. Distinct du végétal, l'animal est rapporté à

l'homme de façon complexe : on dit l'homme animal parmi d'autres ou distinct de l'animal selon les

sens du mot animal et la perspective adoptée. Les dictionnaires attestent le sens (1) tel que donné plus haut, mais les évolutions scienti-

fiques et classificatoires imposent de le préciser. Les animaux sont des organismes vivants multi-

cellulaires eucaryotes3, caractérisés par leur hétérotrophie et leur motilité. En biologie, la classifi-

cation classique parle du " règne animal », distinct du règne végétal et du règne fongique

(champignons). Contrairement aux plantes et aux algues (autotrophes), les animaux sont hétérotrophes : ils

ne peuvent produire de matière organique4 depuis des éléments minéraux. Ils doivent se nourrir de

constituants organiques préexistants, d'origine animale ou végétale. Les animaux sont également

motiles (et pas " mobiles ») : ils peuvent se mouvoir spontanément et activement5 en consommant

de l'énergie - au moins à un stade de leur vie.

Le règne animal englobe des êtres extrêmement différents, et tous ne sont pas communément

perçus comme " animaux », ou simplement jugés appartenir à un groupe commun. Insectes, araignées, et crabes appartiennent au même embranchement6, alors que lombrics et sangsues appartiennent à un embranchement différent de celui des vers marins. On note que les catégories suivants sont biens des animaux, quoique le sens commun (=moi,

là, tout de suite) puisse hésiter à les classer ainsi : escargots, moules, pieuvres (embranchement

mollusca) ; éponges (porifera) ; oursins, étoiles de mers (echinodermata) ; méduses (annelida) ;

insectes (arthropoda). Par ailleurs, ce qu'on perçoit intuitivement comme animal n'appartient qu'à

un seul embranchement : mammifères, oiseaux, poissons, reptiles relèvent tous des chordés

(chordata). Les distinctions populaires entre vertébrés / invertébrés, à reproduction sexuée /

asexuée, volant / rampant /&c. ne sont pas pertinentes vu la généralité du terme " animal », et des

connaissances en biologie sont nécessaires à la saisie de ce qui fait l'unité du groupe. En ce sens animal est synonyme de métazoaire et les animaux ne sont pas les seuls êtres vivants (les bactéries, unicellulaires et procaryotes sont des organismes vivants, de même les végétaux et les champignons). Il est indéniable qu'en ce sens (1) l'homme soit un animal.

1Eucaryote renvoie au propriétés des cellules. Les cellules eucaryotes possèdent un noyau, contrairement aux

cellules procaryotes. Toutes les données scientifiques de l'article viennent de Wikipédia, :fr ou :en.

2Pris au sens de capacité pour un être vivant d'éprouver des impressions d'ordre physique, et non pas au sens

psychologique et moral ou au sens (atténué) de capacité d'éprouver de la douleur.

3Eucaryote renvoie au propriétés des cellules. Les cellules eucaryotes possèdent un noyau, contrairement aux

cellules procaryotes. Toute les données scientifiques de l'article viennent de Wikipédia, :fr ou :en.

4Matière carbonée en générale produite par des vivants. Glucides, lipides, et protides en sont des exemples.

5Wikipedia:en Motility dit " activement » ; Wikipedia:en Animal dit " indépendamment ».

6En classification biologique classique, un embranchement est le niveau inférieur à règne.

Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.01/3 Animal : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr Au sens (2), courant et vague, animal désigne les animaux " supérieurs ». En ce sens les

animaux sont un groupe restreint assez arbitraire au sein des animaux (1), et dont la perception peut

varier selon les individus7.

En cette acception, le mot " animal » vise moins une réalité déterminée que ce que l'on se

représente comme animal, et l'on préfère utiliser des termes plus précis à mesure qu'on s'écarte de

cette représentation. Les dinosaures, les insectes tombent sous animalia, mais on n'y réfère rarement

comme des " animaux ».

En général, le terme animal renvoie confusément aux chordés (v. supra). On considère

l'homme comme un des animaux au sens (2), mais instaurer une séparation forte entre homme & animal renvoie à un usage du sens (3). Au sens (3), animal au sens (1) ou (2), pensé dans son rapport de différence d'avec l'homme.

Animal est alors souvent pris au sens restreint (2), et l'on insiste en général sur ce qui distingue

l'homme de l'animal. Cette acception renvoie essentiellement à la représentation que se fait l'homme de l'animal et de lui-même, et la composante imaginaire et symbolique y est importante. Si l'homme est universellement admis comme un animal, il est également reconnu différent d'un grand nombre d'animaux en vertu de ses caractères particuliers.

La définition de l'homme comme " animal rationnel » ou " animal politique » est à ce titre

moins la reconnaissance d'une continuité (animal) que l'affirmation d'une différence ontologique

(possession de raison, vie en société).

Dès l'Antiquité, l'animal est défini par une série de manques : raison, conscience, langage,

art, société, technique, politique, ou encore culture font partie des éléments jugés absents chez

l'animal. Cette perception négative est renforcée par le christianisme : image de Dieu, l'homme est

d'emblée supérieur et distinct de l'animal. Sans raison, ce dernier n'est ni raisonnable ni rationnel : il

est guidé par l'instinct et non l'intelligence. Sans âme, il n'est que matière périssable.

Cette appréhension négative est particulièrement forte à l'âge classique, où l'animal est avec

Dieu l'une des figures du non-humain (l'infra-humain en l'occurrence). Le double sens de " bête »

signale bien la dévalorisation de l'animal, qui ne peut alors être l'objet de préoccupations morales (si

ce n'est limitées et mineures). La théorie évolutionniste de Darwin et l'éthologie ont remis en question cette vision

discontinuiste du vivant, et contesté nombre de " manques » de l'animal. On admet aujourd'hui que

certains animaux ont une forme de rationalité, qu'ils possèdent un langage, utilisent des outils, ou

forment des sociétés et des cultures. Une différence de nature homme / animal paraît aujourd'hui

moins défendable, et l'on admet plus aisément une différence de degré. Ces changements n'interdisent toutefois pas de penser l'animal comme autre de l'homme.

Contrairement à ce dernier, l'animal serait plus fortement lié à la nature (vs. culture). Conduit par

l'instinct, ses comportements seraient plus nécessaires, automatiques (l'animal n'est pas " libre »).

L'animal reste ainsi un modèle pour penser l'homme, quelque soit le statut qu'on lui accorde ou la

conception qu'on en ait.

À ce titre on note l'existence en miroir d'une idéalisation de l'animal, qui serait plus heureux

du fait de sa condition, ou dont la simplicité serait enviable (cf. la " félicité des bêtes »). L'animal

pouvant aller jusqu'à être vu comme un modèle de communion apaisée avec son milieu, contre un

homme qui détruit son environnement8 plutôt qu'il ne s'y insère (cf. participer à un écosystème vs. le

perturber).

7Faute de varier intuitivement, la justification de cette intuition peut être problématique.

8Je prends environnement dans le sens strict. Au sens où ma chambre est mon environnement direct, et où l'homme

ne s'insère pas dans un système naturel, il détruit l'ordre visible plutôt qu'il ne prend part à celui-ci (ex. pêche).

Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.02/3 Animal : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr

Intégrer l'aspect animal de l'homme est nécessaire pour le penser, et en cela l'animalité est un

aspect à part entière de l'homme, bien qu'on utilise traditionnellement le mot pour désigner une part

critiquée, dévalorisé ou non assumée de l'humain. Godin donne " animalité » comme essence de

l'animal, par opposition à l'essence de l'homme en ce sens.

L'évolution des connaissances scientifiques sur les animaux (1) & (2) a contribué à modifier

la perception de l'animal, en même temps que les changements économiques et sociaux ont redéfini

sa place dans la vie humaine. La situation actuelle peut alors apparaître contradictoire. De façon

générale, on reconnaît la continuité homme / animal plus aisément, et des préoccupations éthiques

envers les animaux apparaissent9 ; mais simultanément, l'animal est réduit au statut d'objet ou de

matériau (agro-alimentaire, expérimentation scientifique). Si l'animal était déjà instrumentalisé par

l'homme auparavant, il a désormais perdu son intégration à la vie humaine courante dans les

sociétés développées, à l'exception des animaux " de compagnie » et pour les producteurs agricoles.

L'écart entre le traitement de les animaux " de compagnie » et celui des autres animaux s'étant

fortement creusé.

Bibliographie

+ voir sur l'article en ligne : http://dicophilo.fr/definition/animal + Wikipédia francophone et anglophone (pour toutes les affirmations liées aux sciences)

9Cf. les lois qui interdisent de torturer les animaux, etc.

Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.03/3quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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