[PDF] Besoin : Définition philosophique (fiche personnelle)





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Philosophie et Société Esquisse d'une contribution à la définition de la fonction sociale du philosophe samedi 26 novembre 2011 Bethencourt Julien

  • C'est quoi le bon sens en philosophie ?

    Le bon sens consiste à savoir se souvenir, je le veux bien, mais encore et surtout à savoir oublier. Le bon sens est l'effort d'un esprit qui s'adapte et se réadapte sans cesse, changeant d'idée quand il change d'objet. C'est une mobilité de l'intelligence qui se règle exactement sur la mobilité des choses.
  • Quelle est la différence entre le sens et la signification ?

    Pour César Du Marsais (1765), la signification est le contenu d'un mot isolé, tandis que le sens est le contenu d'un mot dans le contexte d'une expression ou phrase. La distinction intervient donc ici sur les niveaux de la description (mot ou texte).
  • Quel est le sens de la vie selon les philosophes ?

    Selon le Platonisme, le sens de la vie serait d'obtenir la plus haute forme de connaissance, l'Idée du Bien - l'idée d'où dériverait toutes les choses bonnes et utiles.
  • 1. Spécialiste de philosophie. 2. Personne qui élabore une doctrine philosophique.
Besoin : Définition philosophique (fiche personnelle) Besoin : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr

Besoin

1)Ce dont la non satisfaction menace la vie ou la survie d'un individu.

2)Ce qui est nécessaire au fonctionnement optimal d'un être vivant.

3)Par ext. de (2), ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un système, machine ou

organisme. Avertissement : Fiche à prendre avec précaution. Toutes les difficultés philosophiques rencontrées lors de la rédaction ne sont pas résolues dans la présente fiche. Au sens (1), ce dont la non satisfaction menace la vie ou la survie d'un individu. Un besoin

est un élément nécessaire à la survie d'un être ; sa non satisfaction produit des dysfonctionnements

et à terme la mort. Ce qui compte comme " besoin » est relatif au type d'être. Un chat, un oiseau ou une plante

n'ont pas les mêmes besoins, parce qu'ils ne sont pas le même type de chose. Ce n'est pas juste qu'ils

n'ont pas la même constitution physiologique, c'est qu'ils sont ontologiquement différents. Un besoin comporte une part objective et une part subjective. Objectivement, le besoin est

un bien apte à faire cesser la menace sur la vie. Subjectivement, il renvoie à un mal être ressenti par

l'individu. On parle alors souvent du besoin comme d'une " tension interne », signe de la conscience

d'un manque, qui pousse à chercher de quoi satisfaire le besoin. Cette description semble toutefois

centrée sur le besoin humain ou animal. Pourtant, la conscience d'un manque n'est absolument pas nécessaire : on peut avoir des besoins sans ressentir de " tension ». Le besoin est prioritairement rapporté aux nécessités organiques ou physiologiques. On

parle néanmoins souvent de " besoins » pour des éléments qui en sont détachés, d'où une certaine

confusion. Stricto sensu, le besoin (1) désigne les besoins dits " naturels » ou " innés ». La division

des besoins en " naturels » est cependant sujette à caution (v. infra). Parler de " besoin vital » est un pléonasme : tous les besoins sont vitaux ! Si son absence ne menace pas la vie, ça n'est pas un besoin ! Contrairement au désir, le besoin a une composante physiologique première, et son aspect

psychologique1 est second voir inexistant (cf. végétaux). On note également qu'alors que le désir a

un objet subjectivement déterminé (désir de cola), le besoin n'a pas d'objet subjectivement déterminé (l'eau et le jus étanchent la soif).

Il a toutefois un objet objectivement déterminé : seul ce qui correspond à certaines exigences

physiologiques peut satisfaire un besoin donné (comme témoin d'un manque d'hydratation, la soif

s'étanche avec tout ce qui peut hydrater).

On remarquera un certain vague quant à ce qui est " besoin », au regard même du critère de

la menace vitale. Un besoin est-il ce qui est nécessaire à la survie à court terme (nourriture,

oxygène) ou à la survie à long terme (nourriture suffisante et équilibrée, cf. malnutrition) ?

Est-il un objet relativement stable dans le temps et indéterminé (nourriture, sommeil) ? Dans ce cas, il semble commun à toute une espèce (les chats ont besoin de protéines).

Ou est-il un objet précis, susceptible d'évolution ? Dans ce cas, il paraît déterminé par

l'individu ou un groupe d'individus donnés (enfant et vieillard, chenille et papillon2). En ce dernier

1ATTENTION : l'aspect psychologique essentiel au désir n'est pas l'aspect subjectif, commun au désir & au besoin.

Les plantes ressentent un aspect subjectif du besoin (mal être) d'une façon ou d'une autre, mais elles n'ont pas de

corrélat psychologique à ce besoin.

2Il y a un seul individu, d'une seule espèce, dont les besoins changent radicalement au cours de sa vie. Le cas du

Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.01/3 Besoin : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr

sens on constate l'apparition de nouveaux besoins au cours du temps chez un être (diabète, dialyse3),

et la disparition d'autres. Le besoin est alors détaché de la conscience individuelle du besoin précis,

même si l'individu peut comprendre l'existence d'un dysfonctionnement dangereux (v. note4). Accepter le besoin comme déterminé précisément selon un individu (ou le type d'individu)

n'exclut pas de l'acception comme relative à l'espèce : les besoins génériques d'une espèce

subsument les besoins spécifiques d'un groupe au sein de l'espèce. Cependant une telle acception

tend à faire dériver besoin vers son sens (2) et à minorer l'aspect de nécessité vitale compris dans

besoin. Au sens (2), plus large, ce qui est nécessaire au fonctionnement optimal d'un être vivant. Contrairement à (1), plutôt descriptif, (2) est clairement normatif. En droit, (2) subsume (1) : ce qui est nécessaire au bon fonctionnement englobe ce qui est

nécessaire ce qui assure la survie d'un être vivant. On maintient toutefois une différence : la non

satisfaction d'un besoin (2) éloigne l'individu de son fonctionnement ou de son état idéal, mais

n'engage pas sa survie (isolement social par ex.).

C'est à partir du sens (2) de besoin qu'on peut établir précisément des besoins nutritionnels

pour une espèce, et on voit là une confusion aisée entre besoins (1) nécessaires à la survie et besoins

(2) nécessaires à une vie optimale. Les divisions des besoins qui séparent besoins " naturels » et

autres partent de ce sens normatif et pas du sens (1). On divise souvent les besoins en besoins naturels (apparentables à 1) et besoins artificiels ou culturels (souvent moins distincts des désirs). Les besoins naturels sont dits physiologiques,

universels au sein d'une espèce, nécessaires à la survie, et parfois innés. Les besoins culturels étant

eux pensés comme issus de la société, dépendant d'un cadre socio-historique, acquis, et davantage

psychologiques que les précédents. Cette division d'origine épicurienne souffre toutefois de plusieurs difficultés. Les besoins

" naturels » physiologiques peuvent être acquis et issus de la société (addiction à une drogue,

produit &c.), et leur satisfaction est quasiment toujours rattachée à la culture (manger telle nourriture, de telle façon, est culturel5). De plus, la satisfaction de certains besoin physiologiques vitaux est aujourd'hui dépendante de facteurs techniques issus de la culture (dialyse). En ce sens on note que besoin naturel ou

culturel (artificiel) combine le vague de besoin (v. supra) et les ambiguïtés de nature et culture.

Si le sens (2) se rapproche du désir, il reste que ce dernier comporte une part d'irrationalité

absente du besoin, et que le besoin peut être satisfait, même temporairement, là où le désir semble

essentiellement insatiable (l'obtention de l'objet du désir supprime le désir, le relance, mais ne le

" satisfait » pas6). Au sens (3), par extension de (2), un besoin est ce qui est nécessaire au bon fonctionnement

d'un système, machine ou organisme. Ce sens s'applique aux entités non vivantes (contrairement à 1

papillon est spectaculaire car il n'y a plus une continuité entre sa " nourriture » de chenille (feuille) et celle de

papillon. Attention, peut être que le cas enfant/vieillard n'est qu'une différence de degré pas de nature dans le besoin

(besoin de plus d'eau pour s'hydrater, mais toujours besoin d'hydratation).

3Pour mémoire : le diabétique manque d'insuline, ou son insuline propre s'avère inefficace, trop faible. La glycémie

élevée vient du manque d'insuline ou de l'inefficacité de son insuline. La dialyse remplace le rein défectueux.

4L'individu qui découvre son diabète par une crise n'a pas conscience de ce qui précisément lui arrive et de quel est

l'objet qui comblera son besoin, mais il a conscience qu'il est en danger pour une raison quelconque.

5Manger du porc ou de la vache est dépendant de la culture (ni islamique ni judaïque pour le porc, non hindoue pour

la vache). Le manger de telle façon, autour d'une table, avec des couverts, en cercle restreint l'est aussi.

6Le relance, au sens où obtenir l'objet du désir peut faire vouloir.

Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.02/3 Besoin : Déifinition philosophique (ifiche personnelle)http://dicophilo.fr et 2), et présente une structure similaire à (2). Comme le sens (2), il comporte un aspect normatif (cf. bon), et comme lui il subsume un

sens plus fort de besoin, proche de (1). Une voiture a besoin de carburant (en un sens apparenté à 1)

mais aura plus spécifiquement besoin d'un type d'essence donné pour fonctionner optimalement (sens proche de 2).

On voit ici que ce qui est un besoin dépend d'une perspective donnée : la télévision a besoin

d'électricité pour fonctionner, mais trop d'électricité (surcharge) détruira la télévision. Un besoin

apparaissant ainsi comme lié non seulement à la nature de l'être qui a un besoin et à ses caractères

précis, mais également à une quantité donnée, au delà de la nature du bien qui satisfait le besoin.

Ainsi dans les sens (1) et (2) ce qui est un besoin l'est relativement à la préservation de la

vie. Le même élément pouvant être utile ou néfaste à celle-ci, ce qui compte comme besoin n'est

donc pas totalement indéterminé. Strictement parlant, l'homme n'a pas besoin de nourriture ou

d'oxygène, mais d'une quantité donnée de nourriture ou d'oxygène sans laquelle sa vie est menacée.

L'expression besoins primaire ou secondaire est censée différencier entre des besoins

nécessaires à la vie de l'homme (au delà de la survie physique) et les besoins de confort, dont la

satisfaction n'entrave pas la poursuite d'une vie humaine digne. En ce sens la description de ce qui est utile pour vivre par Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin ne répond ni aux besoins primaires, ni aux secondaires.

On note la division épicurienne des désirs dans la Lettre à Ménécée, bien qu'elle porte

littéralement sur les désirs et non sur les besoins. Les désirs vides viennent d'opinions vides (vouloir

être immortel). Les désirs naturels correspondent à des fonctions naturelles, ils peuvent être

satisfaits, mais sans incidence sur la fonction auxquels ils correspondent (boire sans soif).

Les désirs naturels et nécessaires, plus restreints, s'apparentent aux besoins. Ils sont classés

selon ce à quoi ils participent : bonheur, paix du corps, vie (du moins au plus nécessaire). Ainsi ce

qu'on appelle ici besoin se rapproche des désirs naturels et nécessaires pour la paix du corps et la

vie.

Bibliographie

+ voir sur l'article en ligne : http://dicophilo.fr/definition/besoin Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.03/3quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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